L'ex président américain Donald Trump a été banni de la majorité des réseaux sociaux depuis qu'il est redevenu un citoyen américain comme les autres : plus aucun statut officiel ne lui permet d'éviter la censure et ses différents coups d'éclat et déclaration tantôt considérés comme des appels à la haine, tantôt comme de la désinformation a eu raison de son droit de parole sur Twitter, Facebook et consorts...

Twitter-Donald-Trump

Pour retrouver la parole sur la toile, le millionnaire a tout prévu : lancer son propre réseau social, avec ses règles bien à lui, et une toute-puissance qui lui permettra à la fois de mettre en avant tout ce qui lui passe par la tête, tout en censurant allègrement ses détracteurs...

Selon des informations partagées par l'entourage de Trump, la plateforme devrait être lancée d'ici 2 à 3 mois et révolutionnera le genre. Elle devrait très rapidement enregistrer des dizaines de millions d'utilisateurs. Tout sera ainsi fait pour séduire avant tout les conservateurs.

Reste que Trump n'a pas été abandonné que par les réseaux sociaux : en marge des événements du capitole, plusieurs sociétés ont rompu leurs accords commerciaux avec l'ancien président, notamment Shopify et Stripe, par ailleurs, les ténors des infrastructures Cloud comme Amazon ou Microsoft pourraient également ne pas souhaiter voir leur image associée avec l'ancien président. Pas certain dans ces conditions que le réseau puisse atteindre les ambitions de Donald Trump en misant sur des prestataires de faible envergure.

Par ailleurs, Trump oublie un peu vite qu'il s'est tiré une balle dans le pied en renforçant les restrictions dans le Communications Decency Act, plus précisément dans le volet 230. Pour Trump il était question de disposer d'un outil légal permettant de faire pression et de sanctionner les médias diffusant de fausses informations ou des appels à la violence... Ces mêmes outils pourraient ainsi se retourner contre lui et son réseau social de façon assez ironique.