Certains sites proposant des contenus piratés dégagent de petites fortunes au travers de leur activité illégale. Des revenus qui proviennent majoritairement de la publicité diffusée sur les plateformes.
La charte indique ainsi comment l'image d'une marque ou d'un prestataire technique peut être dégradée en s'affichant sur certains sites peu recommandables. Sont évoqués également la notion de complicité des publicitaires dans les actions des sites contrevenants par leur soutien financier leur permettant de maintenir et de déployer leur activité.
Les publicitaires qui ont signé cette charte devraient récupérer des listes de sites contrevenants émises par les autorités ou les ayants droit en reportant ces dernières auprès des régies et agences médias afin de ne plus proposer aucun service à ces plateformes.
Un Comité de suivi sera prochainement créé, il proposera un rapport deux fois par an au ministère de la Culture et de la Communication. Reste que la suppression des revenus des sites illégaux n'aura rien de simple. Beaucoup de ces plateformes multiplient ainsi les sites légaux avec des renvois automatiques d'utilisateurs pour générer des revenus qui visent à financer l'activité illégale de la plateforme principale.