Le mécanisme dit du kill switch, qui permet de désactiver à distance un smartphone perdu ou volé, est en passe d'être institutionnalisé, certains pays ayant décidé de l'imposer afin de réduire le nombre des vols de terminaux mobiles.

Certains éditeurs de plates-formes ont commencé à l'intégrer dans leur OS mobile mais les fabricants de processeurs s'y intéressent également. Le spécialiste des puces mobiles Qualcomm rappelle ainsi à l'occasion du salon CES 2015 de Las Vegas l'existence de sa fonction SafeSwitch qui permet de neutraliser un smartphone et de le restaurer une fois retrouvé.

  

La solution, intégrée aux plates-formes SnapDragon, comprend une protection hardware destinée à protéger le firmware d'éventuelles modifications et même le remplacement de composants critiques. SafeSwitch comprend également une protection logicielle, avec une interface permettant de bloquer à distance par mot de passe le smartphone, de le localiser ou encore de rendre inaccessibles les données.

Qualcomm SafeSwitch

Le système SafeSwitch est activé dès les premières étapes du boot du smartphone, avant même le lancement du système d'exploitation afin de réduire les possibilités de manipulation.

Avec le salon CES 2015, Qualcomm annonce que cette fonctionnalité SafeSwitch, qui fait partie d'un panel de technologies de sécurité réunies sous la dénomination Qualcomm SecureMSM, sera intégrée dans ses plates-formes matérielles haut de gamme SnapDragon 810, annoncées dans des smartphones comme le LG G Flex 2.