Le spécialiste des puces mobiles Qualcomm connaît-t-il des difficultés avec sa dernière plate-forme haut de gamme SnapDragon 810 qui doit équiper les smartphones et tablettes de référence des grands fabricants internationaux ?

Si des acteurs comme LG Electronics s'apprêtent à commercialiser leurs premiers terminaux, comme le LG G Flex 2, la question se pose pour d'autres, et notamment pour le groupe Samsung qui lancera d'ici quelques semaines son modèle Galaxy S6.

Et justement, Qualcomm vient de revoir à la baisse sa prévision de résultats financiers pour l'année fiscale en cours en indiquant avoir perdu un gros client pour son processeur SnapDragon 810.

Le groupe américain ne donne pas son nom mais les regards se tournent vers le géant coréen, alors qu'il s'est murmuré que les problèmes de surchauffe l'ont conduit à se passer de la puce au profit de ses propres processeurs Exynos au moins au lancement de son smartphone.

Qualcomm SnapDragon  Le CEO de Qualcomm Steve Mollenkopf a cependant indiqué que le problème ne concernait que ce client en particulier et que le processeur devrait se retrouver dans plus de 60 terminaux (il s'agit en fait de design wins). Il a également rappelé que la plate-forme SnapDragon 810 fait appel à des coeurs ARM Cortex 64-Bit standard, assurant une disponibilité rapide, mais que son prochain SoC haut de gamme fera appel à des coeurs spécifiques conçus en interne (SnapDragon 820 ?)

L'autre élément qui pourrait ralentir la croissance de Qualcomm vient toujours de l'enquête ouverte en Chine par la NDRC (National Development and Reform Commission) concernant les droits de licence réclamés sur ses technologies 3G et 4G, et qui pourrait être suivie d'autres procédures aux Etats-Unis et en Europe.

La question chinoise est particulièrement difficile dans la mesure où elle risque de freiner son accès au marché alors même que les concepteurs de puces chinois affichent des ambitions de plus en plus marquées.

Source : Re/code