L'année 2015 avait démarré sur les rumeurs de surchauffe du processeur SnapDragon 810 et le désistement de Samsung qui lui avait préféré un processeur maison Exynos 7420. Le coup a été rude pour le groupe Qualcomm qui a dû se réorganiser et faire profil tout en préparant la génération suivante, SnapDragon 820, qui a été très rapidement officialisée, dès début mars 2015.
Depuis, le nouveau SoC semble être en mesure de faire oublier les déboires de son prédécesseur et il devrait être présent dans une majorité de smartphones Andrdoid haut de gamme en 2016, s'attendent déjà les observateurs, qui constatent que HTC, LG Electronics, Samsung Electronics, Sony Mobile ou encore Xiaomi devraient y faire appel.
La confiance écornée a été restaurée, les questions de surchauffe du SoC surmontées et les performances sont améliorées avec l'arrivée des coeurs personnalisés Kryo. Qualcomm peut revendiquer plus de 70 design wins (des projets de smartphones ou tablettes évaluant SnapDragon 820) et les premiers smartphones haut de gamme de l'année utiliseront sa plate-forme matérielle qui propose en plus cette année des capacités de machine learning pour des services mobiles innovants.
Ce regain de confiance et le carnet de commandes bien rempli, avec une production confiée cette année à Samsung au lieu de TSMC pour profiter de la gravure en 14 nm, ont permis à Qualcomm de repousser l'idée d'une scission de l'enteprise, malgré la pression des actionnaires.
Ces derniers envisageaient la découpe du groupe en une entité gérant toute la propriété intellectuelle et l'autre s'occupant de la conception des puces mobiles, qui aurait pu être revendue par la suite à un concurrent.
