Chaque technologie ou presque peut faire l'objet de dérives, et cette fois, l'exemple est donné par quatre individus ayant détourné la fonction ludique d'un drone à 6 rotors pour en faire un module spécialisé dans la contrebande.
C'est un lieutenant de la prison de Calhoun qui a repéré l'hélicoptère volant au-dessus des portes de la prison et lancé quelques recherches. Une voiture suspecte a rapidement été repérée à proximité de l'établissement pénitencier.
Une enquête a rapidement établi qu'un petit réseau de trafic s'était monté dans la prison, des commandes étant passées depuis des téléphones portables introduits là encore illégalement dans l'établissement.
Les prévenus risquent jusqu'à 20 années de prison, et c'est surtout le milieu du modélisme qui devrait souffrir de l'incident.
Avec des drones déjà présentés comme de véritables espions, les gouvernements souhaitent mieux encadrer leur utilisation. Pour des questions de respect de la vie privée, puisque ces drones peuvent embarquer caméras et micros, mais aussi pour des questions de sécurité. Ainsi, nombreux sont les rappels à la loi concernant l'interdiction de vol de ces appareils au-dessus de zones habitées. Des drones qui souffrent malheureusement d'un fort engouement d'une population pas toujours avertie ni consciente des dangers que peuvent représenter ces dispositifs en cas de chute ou de collision.