Red Hat attaque la Suisse pour un contrat Microsoft

L'éditeur de solutions open source Red Hat voit rouge et attaque le gouvernement suisse pour avoir omis un appel d'offres public avant d'adopter des produits Microsoft.
Dans un billet publié sur le blog officiel de Red Hat et repéré par notre confrère Silicon.fr, l'éditeur de solutions open source indique être le chef de file d'une plainte impliquant 17 autres sociétés technologiques et déposée à l'encontre d'une agence gouvernementale suisse. Également cible de Red Hat, la firme de Redmond.
Red Hat reproche en effet au bureau fédéral suisse pour la construction et la logistique ( Bureau for Building and Logistics ) son choix pour des produits étiquetés Microsoft, étant mentionnées des stations de travail standardisées, avec les applications, la maintenance et le support. Un contrat de trois ans à raison de 9,25 millions d'euros par an qui n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres public.
De quoi irriter Red Hat et les autres entreprises laissées d'office sur le carreau, d'autant que l'agence suisse a justifié son omission par le fait qu'il n'existe pas " suffisamment d'alternatives aux produits Microsoft ". Red Hat s'inscrit évidemment en faux, citant les cas d'autres agences gouvernementales suisses qui utilisent justement de telles alternatives.
Red Hat et les autres parties concernées demandent l'annulation du contrat et le lancement d'un appel d'offres public en bonne et due forme : " cela permettra une juste considération des mérites de l'open source et des autres produits logiciels non Microsoft ".
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La Commission européenne a autorisé cette semaine l'opération d'acquisition de Red Hat par IBM. Elle est d'un montant de 34 milliards de dollars.
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Tout aussi historique que la contribution de Microsoft au noyau Linux, Red Hat s'incline presque devant l'initiative de la firme de Redmond. L'éditeur de solutions open source pour les entreprises n'est toutefois pas complètement ...
Vos commentaires Page 1 / 2
Les agences font des demandes d'appel d'offres pour différents ordinateurs mais toutes les offres incluent d'office Windows. Et le prix de l'OS est même caché volontairement pour faire croire qu'il est gratuitement compris dans l'offre.
Cela fausse le principe des appels d'offres et de la libre concurrence.
Sus à la vente liée et aux dessous de tables, véritables plaie de l'informatique.
Donc on "oublie" de faire un appel d'offre sur lequel Microsoft n'etait pas le "moins disant"
C'etait combien les dessous de tables pour le DRI ??
RedHat = Gros nazes...
C'est bien que Red Hat cite des clients à eux, mais MS ferait pareil la liste serait longue...
Et à plusieur reprise la justice à déterminé que dire "on veut du microsoft" ne constitue pas un appel d'offre valable. Un appel d'offre doit décrire une FIN (le besoin), pas un MOYEN.
En l'occurrence, il ne peut pas imposer "microsoft".
Et Oudi1974 : il ne faut pas inverser les choses : si les gens ont du MS chez eux, c'est parceque pendant leurs études on leur a refourgué du MS (raison pour laquelle MS pratique les "programmes" étudiant refilant ses licences au rabais), et au boulot on leur refourgue du MS.
Si les gens avaient du linux+openoffice au boulot, la proportion à avoir du linux+openoffice à la maison serait largement supérieure...
Et bien si ! les institutions publiques doivent faire des appels d'offres lorsque les montants dépassent un certain montant.
C'est une obligation. Si elles ne le font pas, elles sont dans l'illégalité.
D'ailleurs si ça n'etait pas obligatoire, Red Hat ne pourrai pas introduire un recours ...
Retourne te coucher codekiller
'Salut nous on vous creuse votre tunnel pour 200 000 euros
- QUOI mais c'est pas possible tout les autres sont au moins 100 fois plus cher comment allez vous faire
-Ben moi je commence a creuser ici, mon frere commence a creuser en angleterre et quand on se rencontre c'est bon
-Oui et si vous vous loupé ?
-Ben vous aurez 2 tunnel pour le prix d'un
"
je ne suis pas sur qu'elles soit obligé de retenir l'offre la moins chère
Mais à la fin ils doivent justifier de leur choix auprès des gens qui signent les budgets