Selon les résultats d'un sondage OpinionWay pour le Sénat et portant sur l'avenir de l'audiovisuel public (PDF), 56 % des sondés se disent satisfaits des programmes proposés par les médias du services public. L'étude a été conduite mi-juin auprès d'un échantillon de 1020 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

televiseur Par comparaison avec des échantillons représentatifs dans d'autres pays en Europe, le taux de satisfaction en France est plus élevé qu'en Italie (50 %), mais plus bas qu'en Espagne et Allemagne (60 % et 61%) et qu'au Royaume-Uni (86 %).

Malgré cette satisfaction à une courte majorité, le montant de la redevance audiovisuelle (ou contribution à l'audiovisuel public) de 139 € en 2018 est considéré à 69 %comme pas justifié par rapport à l'offre proposée par les médias du service public.

Cela étant, 60 % des Français souhaitent conserver la redevance, y compris avec un financement mixte avec une redevance et de la publicité. La suppression de la redevance en contrepartie d'une augmentation du volume de publicité de manière importante n'est souhaitée que par 37 %.

Actuellement, la contribution à l'audiovisuel public pour le financement des organismes audiovisuels publics (France Télévisions, Arte-France, Radio France, RFO, RFI, Institut national de l'audiovisuel) est due pour tout particulier imposable à la taxe d'habitation et occupant un logement équipé d'un téléviseur ou dispositif assimilé.

" Les micro-ordinateurs munis d'une carte télévision permettant la réception de la télévision ne sont pas taxables. De même, les redevables qui souscrivent un abonnement Internet incluant l'accès aux programmes de télévision ne sont imposables à la contribution à l'audiovisuel public que s'ils détiennent un téléviseur ou équipement assimilé ", peut-on lire sur le site officiel de l'administration française.

L'extension de l'assiette de la redevance audiovisuelle aux ordinateurs, tablettes ou encore smartphones est une question qui revient inlassablement depuis des années dans les discussions. Le modèle allemand a également des partisans avec une redevance forfaitaire par mois payée par chaque résidence, sans être fonction de la détention de récepteurs.