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Accident de ski non responsable : besoin de conseils SVP...

31 réponses
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Matthieu Sevestre
Bonjour,

ma future femme s'est fait percuter par un surfer au ski Dimanche midi
dernier. Elle a subi une intervention chirurgicale pour double fracture
tibia-péronné jambe gauche lundi matin après rappatriement vers une clinique
et a un arrêt de travail pendant près de 2 mois maintenant avec rééductation
avec kiné pendant cette période.

Le surfer s'est arrêté (une chance d'après les pisteurs !!) et a reconnu ses
tors (allait trop vite, arrivait de derrière et ne l'a pas vu). Un constat
amiable a été fait. De mon côté j'ai fait joué notre Multirisque habitation
(MACIF) qui possède une partie Assistance (pour les rapatriements). J'ai
aussi fait parvenir à l'hopital une prise en charge de ma Mutuelle et tout
est OK avec la Sécu (arrêt de travail, etc=...

Je voulais savoir:
- si j'ai rien oublié d'important à faire ou qqu'un à prévenir
- niveau médical tout est pris en charge
- niveau "transport" (luge sur la piste & ambulance) tout est pris en charge
- ce qu'il fallait enclencher (choses à faire (porter plainte ??), personnes
à contacter, etc.) pour les dommages suivants:
* très forte douleur qu'à subi ma future femme (les deux deux côtés
cassés tibia/peronnés étaient séparés de plusieurs mm (radio)) - le Dr a du
lu iinjecter 8 mg de morphine pour le transport et surtout pour enlever la
chaussure (et ca m'a faisait mal à coeur de la voir encore souffrir comme
cela lors de son retrait... toute le 1/4 inférieur de la jambe bougeait...
brrrr !)
* location de matériel de ski (on était un groupe d'amis (6) - on a tous
arrêté de skier, évidemment)
* forfaits de ski (idem que ci-dessus)
* pantalon de ski neuf découpé par les secours
* mes 200Km par soir pour aller la voir à l'hopital (jusqu'à Vendredi
soir)
* le fait que la vie sera différente pour les mois à venir (préparation
de notre mariage au mois de Mai, on a acheté une maison dans laquelle on
fait des travaux actuellement, saison de ski perdue pour nous deux, elle
sera bloquée la maison pendant 2 mois)
* éventuelles séquelles physiques à venir

Merci de tous vos conseils,
Matthieu

10 réponses

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Matthieu Sevestre
> C'est bien comme cela que ça se passe, et heureusement pour vous : vous
n'aurez pas à avancer les frais de soins hospitaliers (très chers), alors
que la Sécu et la Mutuelle vont peut-être mettre des années à se faire
rembourser par l'assureur du responsable.



Tout à fait d'accord...

Ah, et puis comme on vous l'a déjà dit, vous avez de la chance que le
responsable se soit arrêté, sinon il est plus que probable qu'il n'aurait
jamais été retrouvé après une enquête sans moyens suffisants, sans


éléments
matériels... Donc ne l'accablez pas trop, il faut encourager cette bonne
volonté des responsables d'accidents, c'est à son assurance de payer


autant
que possible.



Nous sommes parfaitement concient de cela, ne vous en faites pas. Il a 20
ans et nous ne comptons pas le mattraquer... seule sont assurance devrait
prendre normalement. C'est vrai qu'il a eu la conscience de s'arrêter (le
1er de la saison qui le fait selon le pisteur), cependant et quoi qu'il en
soit le préjudice est là... nous ne nous acharnerons pas mais nous tenons à
une réparation qui nous semble justifiée... Comment faire pour que seule son
assurance paye ?

Matthieu
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Henri Lemaire
"Bernard" a écrit


Ah, et puis comme on vous l'a déjà dit, vous avez de la chance


que le
responsable se soit arrêté, sinon il est plus que probable qu'il


n'aurait
jamais été retrouvé après une enquête sans moyens suffisants,


sans éléments
matériels... Donc ne l'accablez pas trop, il faut encourager


cette bonne
volonté des responsables d'accidents, c'est à son assurance de


payer autant
que possible.




Diriez-vous la même chose pour un accident de la route ? C'est
incroyable que l'on puisse s'étonner que le responsable d'accident
daigne s'arrêter. Serions-nous entrés sans nous en apercevoir dans
un monde de sauvages ?
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Matthieu Sevestre
> Diriez-vous la même chose pour un accident de la route ? C'est
incroyable que l'on puisse s'étonner que le responsable d'accident
daigne s'arrêter. Serions-nous entrés sans nous en apercevoir dans
un monde de sauvages ?



Je suis aussi d'accord avec cette remarque... mais SVP, restons dans le
sujet de mon post, plutot que de partir dans un tel débat... nous dirons
juste "nous avons de la chance, il s'est arrêté" et à partir de là, il nous
faut agir...

Dites moi: pour aller au TGI en civil, il faut passer par un avocat
obligatoirement ? L'assurance prend peut être ces frais à sa charge non ?

Matthieu
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Claude BRUN
Bonjour,

"Matthieu Sevestre" a écrit dans le message de
news:bv86hg$o5053$
Merci de cette réponse,

> Il faut déposer une plainte contre le fautif si vous envisagez de


demander
> des dommages et intérêts.

Cela n'est pas fait par les assurances qui se retournent contre la
resposabilité civile du fautif ? Comment fait-on cela ?

Matthieu



Nul besoin de faire appel à la justice pour se faire rendre justice
(justement) du moins dans un premier temps, celui de la conciliation et de
la discussion amiable.Il sera temps de se retourner vers elle si les offres
amiables faites ne conviennent pas. Il faudra alors, c'est vrai, faire appel
à un avocat que votre assureur est censé vous fournir (pour autant qu'il
sera d'accord avec votre décision de refuser l'offre amiable...).

Je reviens sur les excellents conseils d'Ariel DAHAN et, notamment, sur le
choix d'un médecin-expert. Pour pouvoir en choisir un, il vous fait aller
sur le site Internet de l'Association Nationale des Médecins Conseils de
Recours (ANMSCR4) à l'adresse suivante : http://www.anmcr.asso.fr/
Sa lecture est fort instructive et vos explique bien des choses, bien des
"réalités" qu'un médecin contrôleur de compagnie ne vous dira pas...

Et puis si vous souhaitez des conseils de gestion du recours à entreprendre
par le biais de notre association ou pour bousculer un assureur un peu
"distrait", nous sommes à votre disposition (voir notre site:
http://www.ldda.net )

--
Protection SPAM - Cliquez ci-dessous pour me répondre
http://www.cerbermail.com/?7BECblSspG
Ligue Des Droits de l'Assuré - (LDDA)
http://www.ldda.net
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Matthieu Sevestre
> Nul besoin de faire appel à la justice pour se faire rendre justice
(justement) du moins dans un premier temps, celui de la conciliation et


de
la discussion amiable.Il sera temps de se retourner vers elle si les


offres
amiables faites ne conviennent pas. Il faudra alors, c'est vrai, faire


appel
à un avocat que votre assureur est censé vous fournir (pour autant qu'il
sera d'accord avec votre décision de refuser l'offre amiable...).



D'accord

Je reviens sur les excellents conseils d'Ariel DAHAN et, notamment, sur le
choix d'un médecin-expert. Pour pouvoir en choisir un, il vous fait aller
sur le site Internet de l'Association Nationale des Médecins Conseils de
Recours (ANMSCR4) à l'adresse suivante : http://www.anmcr.asso.fr/
Sa lecture est fort instructive et vos explique bien des choses, bien des
"réalités" qu'un médecin contrôleur de compagnie ne vous dira pas...



OK merci.

Et puis si vous souhaitez des conseils de gestion du recours à


entreprendre
par le biais de notre association ou pour bousculer un assureur un peu
"distrait", nous sommes à votre disposition (voir notre site:
http://www.ldda.net )




Nous ne manquerons pas de vous contacter si jamais il y a un soucis... merci
pour toutes ces précisions utiles et pertinentes.

Matthieu


--
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Pascal
>
Dites moi: pour aller au TGI en civil, il faut passer par un avocat
obligatoirement ? L'assurance prend peut être ces frais à sa charge non ?



L'urgence n'est pas d'aller au TGI, ce qui ne sera peut-être pas nécessaire,
ce que je vous souhaite, si vous voulez être indemnisé dans des délais
raisonnables.
Si votre "adversaire" est assuré, votre assurance, dans le cadre de la
garantie défense recours, entrera en contact avec la sienne, pour négocier
un arrangement à l'amiable. (une transaction)
Si vous avez un certificat initial décrivant surtout les blessures (sans
évaluation des préjudice, ce n'est pas la spécialité (a priori) du médecin
qui a soigné votre future épouse), et toutes les blessures, même une petite
douleur au cou ou ailleurs, et que vous faits établir à chaque étape un
document décrivant les soins, et les lésions constatées, vous n'aurz pas de
mal lors de l'expertise amiable à faire valoir vos droits.
Demandez à votre assurance à être assisté d'un médecin expert en dommage
corporel lors de l'expertise amiable.
En principe, l'assurance adverse devrait déjà demander à un de ses médecins
experts d'évaluer le préjudice, à moins que votre certificat initial ne
suffise.
Si vous en avez besoin, vous pouvez demander une provision, ou une aide
matérielle (aide ménagère ...)
L'important est de tout faire pour pouvoir justifier de tous les frais et
dommages que vous avez subis, elle et vous.
Si l'assistance de vore assurance ne vous parait pas satifaisante, vous
pouvez contacter un avocat et un médecin de recours, et vous aurez
probablement à aller au TGI.
De toute façon, une fracture de jambe ne pourra pas être consolidée (donc
expertisée, donc indemnisée) avant 6 mois à un an!
Néanmoins, comme je vous le disait, il peut être possible d'obtenir une
provision.
Avatar
Henri Lemaire
"Matthieu Sevestre" a écrit

Dites moi: pour aller au TGI en civil, il faut passer par un


avocat
obligatoirement ? L'assurance prend peut être ces frais à sa


charge non ?

Si vous avez la garantie "Protection Juridique", les honoraires
d'avocat sont pris en charge ( avec des limites bien souvent).
Pour plus de précision, vous pouvez relire ce contrat.
Avatar
Pascal
> Qu'est-ce qu'un médecin conseil ? Où en contacter un ? Quel est sont rôle
lors de l'expertise ?



L'expertise est destinée à évaluer le préjudice corporel.
celui ci comprend : les séquelles éventuelles, évaluée par l'IPP en
pourcentage (incapacité permanente partielle), les souffrances endurées, la
durée de l'ITT (incapacité temporaire totale ie la période pendant laquelle
votre future n'aura "rien" pu faire du fait de sa blessure), le préjudice
esthétique, le préjudice d'agrément éventuel (si elle ne peut plus (jamais
en principe) faire une activité qu'elle pratiquait avant)
Tout ceci ne pourra pas être évalué définitvement avant la consolidation, ie
6 mois à 1 an.
L'expertise amaible est faite parles assureurs, avec des médecins
spécialistes du dommage corporels qu'ils mandatent habituellement (le
médecin conseil de l'assurance)
Le médecin de recours, dont la présence à vos côtés est recomandée, peut
permettre de mieux faire valoir vos droits, grace à sa connaissance de
l'évaluation du dommage corporel. Vous pouvez le choisir sur les sites
idoines par exemple[voir posts précédents], ou en avoir un mandaté par votre
assureur, à ses frais.
Si à l'issue de cette expertise amiable, vous n'acceptez pas la proposition
qui vous est faite, vous pouvez aller au tribunal, en assignant votre
adversaire et son assureur. Il y aura alors une expertise contradictoire, ie
avec un expert nommé par le tribunal. Là aussi, vous aurez intérêt à vous
faire assister par un médecin de recours.
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Bernard
Bonjour,

"Henri Lemaire" a écrit dans le message de
news:bv8i41$n5b$
Diriez-vous la même chose pour un accident de la route ? C'est
incroyable que l'on puisse s'étonner que le responsable d'accident
daigne s'arrêter. Serions-nous entrés sans nous en apercevoir dans
un monde de sauvages ?



Bien sûr que je le dirai. Le nombre de délits de fuite est impressionnant,
ne me dites pas que vous ne connaissez personne qui ait été victime de
dégâts (le plus souvent matériels, heureusement), sans que le responsable
n'ait laissé aucun moyen de le joindre pour obtenir une réparation ?

Le délit de fuite est lourdement sanctionné, mais malheureusement les
fuyards sont trop rarement retrouvés. C'est bien de prévoir ces sanctions,
mais je pense qu'il faut aussi encourager les responsables à assumer leurs
responsabilités. S'ils sont sûrs d'avoir une grande partie de leur vie
gâchée par les embêtements, il est compréhensible qu'ils préfèrent prendre
le risque de la fuite. Or ce comportement aggrave bien souvent le préjudice
pour la victime, puisqu'il lui est plus difficile d'être indemnisée quand le
responsable ne peut pas être trouvé.
--
Bernard
Avatar
Henri Lemaire
"Bernard" a écrit

Bien sûr que je le dirai. Le nombre de délits de fuite est


impressionnant,

Il est cependant largement minoritaire, heureusement ! La plupart
des conducteurs ayant occasionné un accident s'arrêtent et
laissent leurs coordonnées.

ne me dites pas que vous ne connaissez personne qui ait été


victime de
dégâts (le plus souvent matériels, heureusement), sans que le


responsable
n'ait laissé aucun moyen de le joindre pour obtenir une


réparation ?

J'en connais mais c'est très loin de représenter la majorité.


Le délit de fuite est lourdement sanctionné, mais


malheureusement les
fuyards sont trop rarement retrouvés.



Il aurait été plus juste d'écrire "devrait être lourdement
sanctionné" car il est bien connu que la plupart des Parquets
classent sans suite des délits de fuite dument caractérisés. Il
faut vraiment qu'il y ait décès ou blessé grave pour qu'ils
poursuivent. On a même cité des cas où des témoins avaient relevé
le numéro d'immatriculation et où la victime a vu sa plainte
classée sans suite par le procureur. Vous n'étiez pas au courant ?
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