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adhoc ou point d'accès ?

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Alain
Bonjour
Je voudrais savoir quelle est la meilleure solution en terme de débit pour
un réseau sans fil
entre deux pc : adhoc ou point d'accès.
les deux pc sont en 802.11g.
merci d'avance

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Thomas Clavier
Bonjour
Je voudrais savoir quelle est la meilleure solution en terme de débit pour
un réseau sans fil
entre deux pc : adhoc ou point d'accès.
les deux pc sont en 802.11g.


adhoc

Le média c'est l'aire donc quand 1 pc parle personne d'autre ne peut
parler : le point d'accès non plus. De même quand le point d'accès parle
personne d'autre ne peut parler.
Or quand tu passes par un point d'accès les infos sont envoyé du PC1
vers l'AP puis de l'AP vers le PC2 ... On utilise 2 fois le média pour
envoyer la même info .... le débis est divisé par 2.

--
Thomas Clavier http://www.tcweb.org
Lille Sans Fil http://www.lillesansfil.org
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Dominique Blas

Bonjour
Je voudrais savoir quelle est la meilleure solution en terme de débit pour
un réseau sans fil
entre deux pc : adhoc ou point d'accès.
les deux pc sont en 802.11g.
La différence ne se situe pas au niveau du << meilleur >> mais des choix


d'infrastructure opérés.

Dans un contexte où le nombre d'utilisateurs est pluriel le choix du
mode infrastructure s'impose de lui même. Ce mode fournit une organisation
basée sur un dispositif autour duquel vont s'articuler les
communications, quel que soit le nombre de participants : l'AP.
Un nouvel entrant pourra entrer, sortir, se déplacer sans nécessiter de
changement de configuration aucun : tout est automatique, l'utilisateur
se contentant de << viser >> l'AP quel que soit l'autre utilisateur avec
lequel il désire communiquer.

En adhoc, à plusieurs, c'est la foire d'empoigne car si A désire causer
avec B, il doit régler spécifiquement (l'automatisme existe bien entendu
et le signal le plus fort l'emporte) son pilote sur le canal de B. Puis,
s'il désire communiquer avec C, procéder de même, etc, etc.
Le Adhoc, hors protocole de niveau 3 spéciaux (j'y viens) est donc
pratique car il permet d'éviter la présence d'un AP, lorsqu'on est que 2.
Au-delà, l'AP s'impose pratiquement.

En effet, les architectures dites de Mesh-networking s'imposent
progressivement sur les infrastructures complexes.
En effet, le mode infrastructure (avec un AP) c'est bien mais lorsqu'il
s'agit de faire communiquer 500 personnes ensemble il faut penser
soigneusement l'infrastructure afin de n'engorger aucun AP ni aucune
liaison entre AP.
Une limite de 20 utiliseurs associés à un AP est tout juste acceptable
et on se limitera même à 10 si on veut de la qualité : il ne faut pas
oublier que le medium est partagé entre TOUS les utilisateurs et est
utilisé 2 fois(*) (à l'émission et à la réception) mais non
simultanément toutefois s'il n'y a qu'un utilisateur (permettant alors à
celui-ci de bénéficier de la totalité de la BP disponible).

On peut bien entendu construire des archi complexes à base d'AP en les
interconnectant entre eux de différentes manières (le WDS notamment)
mais, en l'absence de niveau 3 on est limité, en pratique, à 2 AP en
série. En rajoutant une couche IP entre eux on peut construire des archi
palnétaires d'AP si on veut. Mais ça pert de son sens dans la mesure où
le WiFi est avant un WLAN et non un WAN.

Bref, tout cela est très bien mais pas très souple notamment pour les
services au public. En effet, il faut toujours un AP pour acheminer les
communications. Tout comme il faut une borne GSM pour acheminer les appels !

D'où l'idée de faire en sorte que tout utilisateur joue le rôle de <<
relais >> ou d'AP si on veut : c'est le Mesh-networking.
Et la couche 2 supportant le mesh-networking c'est le mode adhoc.

On peut même imaginer transposer ce genre de communications P2P au GSM
(des essais ont été réalisés dans le passé) en s'appouyant sur Bluetooth
et la ToIP dans les zones denses (La Défense, les Champs-Elysees, les
centres commerciaux). Seul souci : celui qui passe l'appel (et qui paye
donc) n'est pas celui qui l'a initialisé.

Etc, etc.

adhoc

Le média c'est l'aire
L'air n'a rien à voir là-dedans. On peut faire du WiFi sur la Lune si on

veut. L'Ether oui, l'air non.

db

(*) Ce n'est pas comme pour le GSM (toutes phases) où les canaux
d'émission et de réception utilisent des fréquances différentes.


--

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