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Airbus 320: Boîte noire trafiquée

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alfredbomanns
AIRBUS: Boîte noire trafiquée

Dans le procès de l'Airbus accidenté à Mulhouse-Habsheim, le
juge Claudine Krieger-Bour de la Cour d'appel de Colmar a
condamné le commandant de bord à 10 mois de prison ferme.

L'enregistreur de vol présenté devant la cour pour prouver
que le pilote était en cause et pas l'avion est un faux qui
ne provient pas de l'appareil accidenté!

C'est le résultat de l'expertise de l'Institut de Police
Scientifique et Criminologique (IPSC) de Lausanne. Voir
http://www.geocities.com/alfred642/RapportSNPL.htm

Le juge Krieger-Bour était au courant de la production du
rapport de l'IPSC de Lausanne. Néanmoins elle s'est
empressée de prononcer son jugement juste avant la
publication de l'expertise. On ne peut donc pas qualifier le
verdict du juge Krieger-Bour de simple "erreur" judiciaire.

L'ancien Premier Président de la Cour, M. Pierre Vittaz, ainsi que
le nouveau Premier Président, M. Alain Nuée, sont entièrement indifférents
à cette affaire.


Salutations
Alfred Bomanns


Crash d'Habsheim - Document du Syndicat national des pilotes
de ligne:
http://www.geocities.com/alfred642/RapportSNPL.htm

The Air Bulletin: Black Box switched before enquiry:
http://www.geocities.com/alfred642/AirBulletin.htm#2

8 réponses

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Jean Clement LOUAPRE
> Dans le procès de l'Airbus accidenté à Mulhouse-Habsheim, le
juge Claudine Krieger-Bour de la Cour d'appel de Colmar a
condamné le commandant de bord à 10 mois de prison ferme.

L'enregistreur de vol présenté devant la cour pour prouver
que le pilote était en cause et pas l'avion est un faux qui
ne provient pas de l'appareil accidenté!

C'est le résultat de l'expertise de l'Institut de Police
Scientifique et Criminologique (IPSC) de Lausanne. Voir




Voir le journal d'hier - Le Parisien -. L'accusation est directe contre la
DGAC, mais cela n'évoquait pas l'airbus d'Habstein. Je crois qu'on y
évoquait des condamnations passées de fonctionnaires DGAC.

J'avais vu le site il y a longtemps - je ne regarde pas de nouveau -, on y
voyait les photos preuve de l'échange des boîtes noires.

Mais Airbus, on protège pour éviter une contre-publicité. Tout le monde sait
qu'au lendemain de cet accident, les réacteurs ont été règlés pour éviter ce
problème. Régime trop bas, entraînant un temps de reprise de gaz trop long,
non conforme aux normes.

Le pilote a quand même fait une imprudence. Une approche au ras du sol avec
les moteurs à l'extrème ralenti.
Mais le jugement est basé sur un faux.

Cette année, je suis allé au Bourget. L'A340 a fait un passage à vitesse
minimale, mais il avait gardé une certaine altitude.

--
Cordialement
(remettre fr)
http://info-lou.chez.tiscali.fr
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Denis Flament
Jean Clement LOUAPRE wrote:

Le pilote a quand même fait une imprudence. Une approche au ras du sol avec
les moteurs à l'extrème ralenti.



...et les sécurités volontairement débranchées, et une exhib improvisée
avec le plein de passagers, etc. Ce n'est plus de l'imprudence, c'est de
l'inconscience !

Mais le jugement est basé sur un faux.



Cette histoire de fausse boite noire est hautement improbable, il n'y a
que l'appétit des medias pour tout scandale potentiel qui peut propager
ce genre de tentative de diversion.

En admettant même qu'elle soit vraie, ça ne change rien à l'inconscience
du pilote, 10 mois ferme c'est pas cher payé.

Quand tu vois une démo au Bourget, c'est fait à vide, par des pilotes
d'essais, répété longuement au simulateur et en réel, surveillé par
radar et interdiction de vol les jours suivants s'il y a eu la moindre
manoeuvre un peu bas, un peu près du public, un peu trop lent... et
c'est fait pour que s'il y a une panne et que l'avion se crashe,
personne à part l'équipage ne risque rien...

--
Denis

R. Parce que ça rompt le cours normal de la conversation !!!
Q. Pourquoi ne faut-il pas répondre au-dessus de la question ?
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Jean Clement LOUAPRE
> > Le pilote a quand même fait une imprudence. Une approche au ras du sol


avec
> les moteurs à l'extrème ralenti.
...et les sécurités volontairement débranchées, et une exhib improvisée
avec le plein de passagers, etc. Ce n'est plus de l'imprudence, c'est de
l'inconscience !
> Mais le jugement est basé sur un faux.
Cette histoire de fausse boite noire est hautement improbable, il n'y a
que l'appétit des medias pour tout scandale potentiel qui peut propager
ce genre de tentative de diversion.
En admettant même qu'elle soit vraie, ça ne change rien à l'inconscience
du pilote, 10 mois ferme c'est pas cher payé.



La bande (des boîtes noires) présentée à la Justice semble être une recopie
avec un trou. Michel Asseline affirme avoir remis les gaz une première fois.
Devant la non-réponse des réacteurs, il a ramené les manettes à 0 et
relancé. mais il était trop tard. La bande présentée ne comporte pas cet
essai, mais les experts ont détecté un trou, c'est-à-dire qu'il y a eu un
raccord et la partie supprimée correspond au temps de l'essai de la remise
de gaz allégué par le pilote.

Cela n'innocente pas la responsabilité du pilote, mais elle serait partagée
avec un défaut de réglage des réacteurs.

Au niveau Justice, cela jette le trouble, puisque cela apparait comme
volontaire.

Cordialement
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Patrick Vuichard
Denis Flament wrote:

Quand tu vois une démo au Bourget, c'est fait à vide, par des pilotes
d'essais, répété longuement au simulateur et en réel, surveillé par
radar et interdiction de vol les jours suivants s'il y a eu la moindre
manoeuvre un peu bas, un peu près du public, un peu trop lent... et
c'est fait pour que s'il y a une panne et que l'avion se crashe,
personne à part l'équipage ne risque rien...



Rappelons tout de même que ça n'a pas toujours été ainsi, et qu'il aura
fallu pas mal de crashes pour en arriver à de telles contraintes, qui ne
sont pas si vieilles.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
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Denis Flament
Patrick Vuichard wrote:

Rappelons tout de même que ça n'a pas toujours été ainsi, et qu'il aura
fallu pas mal de crashes pour en arriver à de telles contraintes, qui ne
sont pas si vieilles.



Ca fait au moins 20 ans (avant, désolé, je ne sais pas). Même si ces
consignes ont pu être renforcées de temps à autre, notamment après
l'accident d'Habsheim. A quels crashs fais-tu allusion ?

--
Denis

R. Parce que ça rompt le cours normal de la conversation !!!
Q. Pourquoi ne faut-il pas répondre au-dessus de la question ?
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Denis Flament
Jean Clement LOUAPRE wrote:

La bande (des boîtes noires) présentée à la Justice semble être une recopie
avec un trou.



C'est normal que ça soit une copie, l'original devait être en piteux
état, et le "trou" tout simplement une partie indéchiffrable.

Michel Asseline affirme avoir remis les gaz une première fois.
Devant la non-réponse des réacteurs, il a ramené les manettes à 0 et
relancé. mais il était trop tard.



Il faut une vingtaine de secondes à un réacteur pour reprendre sa pleine
puissance depuis le ralenti. C'est son fonctionnement normal, pas une
panne, et c'est pour cela qu'on ne se présente *jamais* si près du sol
et si lentement les moteurs au ralenti.

La bande présentée ne comporte pas cet
essai, mais les experts ont détecté un trou, c'est-à-dire qu'il y a eu un
raccord et la partie supprimée correspond au temps de l'essai de la remise
de gaz allégué par le pilote.



à moins que ce soit l'inverse : s'il y avait un trou, le pilote a saisi
cette occasion pour rejeter sa responsabilité sur l'avion.

Cela n'innocente pas la responsabilité du pilote, mais elle serait partagée
avec un défaut de réglage des réacteurs.



Non. On ne peut pas qualifier de "défaut" quelque chose qui survient
totalement en dehors du domaine de vol autorisé, dans un cas non prévu.
Et encore moins retenir la responsabilité du constructeur.

S'il y a eu fraude au sujet de cette fameuse bande (mais dans quel
intérêt, sachant que de toute façon l'avion ne pouvait pas être mis en
cause), c'est une faute condamnable, mais qui n'est en rien responsable
de l'accident.

Au niveau Justice, cela jette le trouble, puisque cela apparait comme
volontaire.



Cela *peut* jeter le trouble, d'où l'intérêt pour le pilote de lancer
cette rumeur, avec un succès médiatique garanti et d'ailleurs avéré : je
me souviens encore du journal de TF1 qui s'est, à l'époque, délecté de
cette affaire.

Pensez donc : une conspiration du gouvernement pour sauver l'industrie
française, au dépens d'un pauvre lampiste-pilote-de-ligne qu'on accuse à
tort ! Surtout qu'un pilote de ligne, c'est encore plus respectable que
la prostituée dans l'"affaire" Baudis...

--
Denis

R. Parce que ça rompt le cours normal de la conversation !!!
Q. Pourquoi ne faut-il pas répondre au-dessus de la question ?
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Jean Clement LOUAPRE
> C'est normal que ça soit une copie, l'original devait être en piteux
état, et le "trou" tout simplement une partie indéchiffrable.



Ce serait très surprenant, un boîte "noire" est résistante, et dans ce cas,
elle n'avait pas trop souffert !
D'ailleurs, on apreçoit la vraie boîte depuis une photo d'hélicoptère !

Il faut une vingtaine de secondes à un réacteur pour reprendre sa pleine
puissance depuis le ralenti. C'est son fonctionnement normal, pas une
panne, et c'est pour cela qu'on ne se présente *jamais* si près du sol
et si lentement les moteurs au ralenti.


Entièrement d'accord, c'est cela l'imprudence.
C'est d'ailleurs pour cela que les avions se présentent à l'atterissage avec
un taux de descente faible, freiné par les volets et les becs et je crois
avec 70 % de puissance pour pouvoir remettre les gaz très rapidement.
Mais je me rappelle avoir lu dans les journaux que le temps "nominal" était
de 5 secondes et non de 20 secondes pour relancer les réacteurs. Ce temps
serait imposé par les normes.
Et là, ce serait la part de responsabilité des règlages des réacteurs.

> La bande présentée ne comporte pas cet
> essai, mais les experts ont détecté un trou, c'est-à-dire qu'il y a eu


un
> raccord et la partie supprimée correspond au temps de l'essai de la


remise
> de gaz allégué par le pilote.
à moins que ce soit l'inverse : s'il y avait un trou, le pilote a saisi
cette occasion pour rejeter sa responsabilité sur l'avion.


Sauf que l'allégation a été faite aussitôt le crash, avant le décodage des
boîtes noires !!!

Dixit les journaux.
J'avais lu la presse à l'époque.

--
Cordialement
(remettre fr)
http://info-lou.chez.tiscali.fr
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Denis Flament
Jean Clement LOUAPRE wrote:

C'est d'ailleurs pour cela que les avions se présentent à l'atterissage avec
un taux de descente faible, freiné par les volets et les becs et je crois
avec 70 % de puissance pour pouvoir remettre les gaz très rapidement.
Mais je me rappelle avoir lu dans les journaux que le temps "nominal" était
de 5 secondes et non de 20 secondes pour relancer les réacteurs. Ce temps
serait imposé par les normes.



5 secondes à partir de 70%, je veux bien, mais pas à partir du ralenti !

D'ailleurs il ne faut pas *toujours* croire ce qu'on lit dans les
journaux. Je vous conseille la lecture du Nouvel Obs à propos du crash
de Charm el Cheikh, c'est un vrai ramassis de stupidités se réclamant
d'"experts":
http://www.nouvelobs.com/articles/p2044/a229408.html

Et là, ce serait la part de responsabilité des règlages des réacteurs.



Je ne vous suis toujours pas sur ce terrain. Admettons qu'il y ait eu
une anomalie, comme l'avion qui ne réagit pas à la remise des gaz
(RanTanPlan, comme on surnomme l'A 320, en a fait d'autres dans le genre
!), et qu'elle soit contributive de l'accident, vu que le pilote était
en dehors du domaine certifié de l'avion, il reste AMHA pleinement
responsable. Je ne vois pas, juridiquement, en quoi l'avionneur pourrait
porter la moindre "responsablité" d'un fonctionnement qui ne correspond
pas à l'attente du pilote dans ce cas précis mais qui n'a rien de
coupable puisque l'avion n'a pas été certifié pour faire n'importe quoi
en meeting, mais pour être le plus sûr possible dans un domaine
d'utilisation bien précis...

--
Denis

R. Parce que ça rompt le cours normal de la conversation !!!
Q. Pourquoi ne faut-il pas répondre au-dessus de la question ?