Nikon a annoncé officiellement la sortie du D750
plein format 24,3Mpx 6,5vps processeur Expeed 4, Multicam 3500 II à 51
collimateurs. L'obturateur silencieux du D810...
Il s'agit du «bruit de pixels tièdes», qui se corrige très bien sans >dégradation de l'image. Enfin, tant on n'en demande pas trop, mais >cette faiblesse peut aisément se contourner : il suffit de fractionner >la pose trop longue que le capteur ne sait pas faire et d'ajouter les >poses partielles entre elles par voie logicielle.
Comment tu fais-ça ? Conceptuellement je suis entièrement d'accord avec un soucis : si je réduis ma pause j'ai moins de lumière et je me retrouve avec une image plus sombre donc une gamme de couleurs restreinte et si j'ai 6 bits de données, je peux toujours ajouter des couches, j'aurai toujours une image 6 bit, non ? Sauf à prendre des pauses de durées différentes ?
Tu peux détailler le principe stp. Je suis sûr que j'ai faux sur toute la ligne.
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14). Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de quantification.
Les détails pratiques sont décrits dans http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/ J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses longues pour des images de marines.
charles
benoit@com.invalid (Benoit) a écrit :
Il s'agit du «bruit de pixels tièdes», qui se corrige très bien sans
>dégradation de l'image. Enfin, tant on n'en demande pas trop, mais
>cette faiblesse peut aisément se contourner : il suffit de fractionner
>la pose trop longue que le capteur ne sait pas faire et d'ajouter les
>poses partielles entre elles par voie logicielle.
Comment tu fais-ça ? Conceptuellement je suis entièrement d'accord
avec un soucis : si je réduis ma pause j'ai moins de lumière et je me
retrouve avec une image plus sombre donc une gamme de couleurs
restreinte et si j'ai 6 bits de données, je peux toujours ajouter des
couches, j'aurai toujours une image 6 bit, non ? Sauf à prendre des
pauses de durées différentes ?
Tu peux détailler le principe stp. Je suis sûr que j'ai faux sur
toute la ligne.
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse
directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14).
Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que
l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de
quantification.
Les détails pratiques sont décrits dans
http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/
J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses
longues pour des images de marines.
Il s'agit du «bruit de pixels tièdes», qui se corrige très bien sans >dégradation de l'image. Enfin, tant on n'en demande pas trop, mais >cette faiblesse peut aisément se contourner : il suffit de fractionner >la pose trop longue que le capteur ne sait pas faire et d'ajouter les >poses partielles entre elles par voie logicielle.
Comment tu fais-ça ? Conceptuellement je suis entièrement d'accord avec un soucis : si je réduis ma pause j'ai moins de lumière et je me retrouve avec une image plus sombre donc une gamme de couleurs restreinte et si j'ai 6 bits de données, je peux toujours ajouter des couches, j'aurai toujours une image 6 bit, non ? Sauf à prendre des pauses de durées différentes ?
Tu peux détailler le principe stp. Je suis sûr que j'ai faux sur toute la ligne.
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14). Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de quantification.
Les détails pratiques sont décrits dans http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/ J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses longues pour des images de marines.
charles
benoit
Charles Vassallo wrote:
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14). Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de quantification.
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Que des superposition d'images avec du bruit me permette de réduire ce bruit : Ok. Que cela me permette d'accroître la luminosité : Ok. Que cela me permette d'augmenter le nombre de bit, là j'ai du mal à suivre. Je dois être mauvais en math.
Les détails pratiques sont décrits dans http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/ J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses longues pour des images de marines.
Retour sur Trébeurden ! Il va vraiment falloir qu'on se prenne une bière (ou autre boisson si affinité) la prochaine fois que je remonte là-bas (on ne descend pas dans le Trégor, on y remonte :)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Charles Vassallo <Charles_V@waou.fr> wrote:
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse
directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14).
Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que
l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de
quantification.
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus
d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une
image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Que des superposition d'images avec du bruit me permette de réduire
ce bruit : Ok. Que cela me permette d'accroître la luminosité : Ok. Que
cela me permette d'augmenter le nombre de bit, là j'ai du mal à suivre.
Je dois être mauvais en math.
Les détails pratiques sont décrits dans
http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/
J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses
longues pour des images de marines.
Retour sur Trébeurden ! Il va vraiment falloir qu'on se prenne une
bière (ou autre boisson si affinité) la prochaine fois que je remonte
là-bas (on ne descend pas dans le Trégor, on y remonte :)
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Ta question revient à craindre le bruit de quantification. La réponse directe est qu'on travaille avec l'image RAW en mode 12-bits (ou 14). Mais même en restant en mode-8bit, mon petit doigt me souffle que l'addition du bruit aléatoire devrait faire sauter ce bruit de quantification.
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Que des superposition d'images avec du bruit me permette de réduire ce bruit : Ok. Que cela me permette d'accroître la luminosité : Ok. Que cela me permette d'augmenter le nombre de bit, là j'ai du mal à suivre. Je dois être mauvais en math.
Les détails pratiques sont décrits dans http://www.oitregor.com/numeric/astrophoto/ J'utilise couramment la technique de moyennage pour faire des poses longues pour des images de marines.
Retour sur Trébeurden ! Il va vraiment falloir qu'on se prenne une bière (ou autre boisson si affinité) la prochaine fois que je remonte là-bas (on ne descend pas dans le Trégor, on y remonte :)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Charles Vassallo
(Benoit) a écrit :
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Tout est une question de bruit. Ajouter deux images consiste à ajouter les RVB de l'une et de l'autre : le signal utile est doublé, le bruit est multiplié par 1,4, donc on gagne. Le risque est de surexposer sur le signal utile, surtout si on ajoute beaucoup de poses partielles. Au lieu d'ajouter, on fera donc des moyennes et on aura le même gain en rapport S/B.
Quand les poses partielles sont sous-exposées (par exemple parce que le diaph est déjà grand ouvert et que le bruit de pixel tiède interdit de prolonger le temps de pose comme on voudrait) on n'utilise pas les 8 bits du mode 8-bit dans le signal utile. Par exemple avec 3EV de sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de 256. Pour gagner en définition, il faudra passer en 16-bit avant le moyennage.
charles
benoit@com.invalid (Benoit) a écrit :
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus
d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une
image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Tout est une question de bruit. Ajouter deux images consiste à ajouter
les RVB de l'une et de l'autre : le signal utile est doublé, le bruit
est multiplié par 1,4, donc on gagne. Le risque est de surexposer sur le
signal utile, surtout si on ajoute beaucoup de poses partielles. Au lieu
d'ajouter, on fera donc des moyennes et on aura le même gain en rapport S/B.
Quand les poses partielles sont sous-exposées (par exemple parce que le
diaph est déjà grand ouvert et que le bruit de pixel tiède interdit de
prolonger le temps de pose comme on voudrait) on n'utilise pas les 8
bits du mode 8-bit dans le signal utile. Par exemple avec 3EV de
sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de 256. Pour gagner en
définition, il faudra passer en 16-bit avant le moyennage.
Non, ma crainte est : « comment je fais pour avoir plus d'information en ajoutant des images de 8 bits ». Si je rajoute une image de 8 bit je reste en 8 bit ou je passe à autre choses (9 bits ?)
Tout est une question de bruit. Ajouter deux images consiste à ajouter les RVB de l'une et de l'autre : le signal utile est doublé, le bruit est multiplié par 1,4, donc on gagne. Le risque est de surexposer sur le signal utile, surtout si on ajoute beaucoup de poses partielles. Au lieu d'ajouter, on fera donc des moyennes et on aura le même gain en rapport S/B.
Quand les poses partielles sont sous-exposées (par exemple parce que le diaph est déjà grand ouvert et que le bruit de pixel tiède interdit de prolonger le temps de pose comme on voudrait) on n'utilise pas les 8 bits du mode 8-bit dans le signal utile. Par exemple avec 3EV de sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de 256. Pour gagner en définition, il faudra passer en 16-bit avant le moyennage.
charles
benoit
Charles Vassallo wrote:
Par exemple avec 3EV de sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de 256. Pour gagner en définition, il faudra passer en 16-bit avant le moyennage.
Là j'ai compris. Merci
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Charles Vassallo <Charles_V@waou.fr> wrote:
Par exemple avec 3EV de sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de
256. Pour gagner en définition, il faudra passer en 16-bit avant le
moyennage.
Là j'ai compris. Merci
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Par exemple avec 3EV de sous-ex, on n'a plus que 100 niveaux au lieu de 256. Pour gagner en définition, il faudra passer en 16-bit avant le moyennage.
Là j'ai compris. Merci
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]