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Appel

18 réponses
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Laurie
Un jugement a été rendu sommant, entre autre, un locataire de payer
chaque mois son loyer + 100€ (d'arriérés), sinon son expulsion pourra
etre mise en oeuvre.

Le locataire fait Appel.
L'huissier lui signifie le jugement, 3 mois se passent et aucun paiement
du locataire. La procédure d'expulsion va donc être entamée.

Le fait que le locataire ne suive pas les décisions du jugement n'est il
pas une preuve de sa mauvaise foi et cela ne peut t-il pas casser la
procédure d'Appel qu'il a lancé ?

(Pour info : cela fait maintenant 3 ans 1/2 qu'il n'a pas payé de
loyers. Il est au RMI et ne pourra jamais être solvable pour s'acquitter
de sa dette de 3 ans 1/2 d'imapyés)

Merci pour vos avis

8 réponses

1 2
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paul-olivier.margail
svbeev :

(...)
Compte tenu du montant des loyers, il n'est guère surprenant q'un RMISTE qui
trés probablement a été privé de son APL pour défaut de paiement de ces
loyers se retrouve dans une situaion inextricable.



Non, la CAF continue de verser l'allocation au propriétaire même si elle
a connaissance que le locataire a cessé de verser la part résiduelle.

Pire : si le locataire déménage, le nouveau propriétaire percevra l'APL,
même si la CAF a connaissance de la situation avec le proprio précédent.

Pire encore : la CAF ne verse d'APL que pour des mois entiers occupés.
Si le locataire part le 23 et que tu as l'honnêteté de le faire savoir à
la CAF, tintin pour l'aide du dernier mois.

--
P-Ol
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svbeev
"Paul-Olivier Margail" a écrit dans le
message de news: 1j7snxe.72xnwz17z2bueN%
svbeev :

(...)
Compte tenu du montant des loyers, il n'est guère surprenant q'un RMISTE
qui
trés probablement a été privé de son APL pour défaut de paiement de ces
loyers se retrouve dans une situaion inextricable.



Non, la CAF continue de verser l'allocation au propriétaire même si elle
a connaissance que le locataire a cessé de verser la part résiduelle.



C'est loin d'être systématique, et à la CDAPL prend trés règulièrement des
décisions de suspension des APL.
Votre vision est probablement celle de votre propre expérience mais elle
n'est pas universelle.
Croyez moi, chaque juge d'instance est confronté chaque année à des
centaines de dossiers de gens dont les APL ont été suspendues en raison de
la dette locative et qui se voient contraints de justifier de trois mois de
paiement du loyer intégral afin de pouvoir bénéficier d'une reprise du
versement des APL.
C'est d'ailleurs parfois un casse-tête de pouvoir mettre sur pied des
échéanciers qui permettent la reprise du versements des APL souvent seule
solution pour pouvoir envisager un apurement de la dette, et ce notamment à
l'égard des bailleurs sociaux.


Pire : si le locataire déménage, le nouveau propriétaire percevra l'APL,
même si la CAF a connaissance de la situation avec le proprio précédent.

Pire encore : la CAF ne verse d'APL que pour des mois entiers occupés.
Si le locataire part le 23 et que tu as l'honnêteté de le faire savoir à
la CAF, tintin pour l'aide du dernier mois.

--
P-Ol


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ixion martin - GdBx
haveur a formulé la demande :
Bonjour,

Sylvain a écrit :
Voila le résultat de la politique de merde de gauche, où la
feignantise est encouragée.

Si tu es feignant et que tu ne travail pas, on te donne le
rmi, et tu es au dessus des lois puis que pas solvable.

Si tu est courrageux que tu travail et que tu a des biens,
tu es obligé de loger gratuitement des personnes.




Contribution qui n'a sa place ni sur misc.droit ni sur
misc.droit immobilier.
Ce forum fr.misc.droit est un forum de droit et non un forum
d'expression politique stupide et aveugle, voir haineuse.

Le contenu de cette contribution pourrait avoir sa place sur
l'un des différents forums de la hiérarchie fr.soc, comme
fr.soc.politique.



D'un autre côté, quand la politique tend à la non-application
des lois et au baffouement des droits, ne trouve-t-elle pas sa
place dans ce NG ?

--
Ixion
En coupe d'Europe, quand on dit diplomatiquement que l'arbitre
n'était pas dans un bon soir, c'est toujours le club français
qui morfle.
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paul-olivier.margail
svbeev :
(...)
C'est loin d'être systématique, et à la CDAPL prend trés règulièrement des
décisions de suspension des APL.
Votre vision est probablement celle de votre propre expérience mais elle
n'est pas universelle.



(Mandataire). Par téléphone, tous mes correspondants CAF du département
concerné m'ont dit que c'est la manière habituelle de procéder. Et j'ai
pu le vérifier puisque le locataire a quitté son 2è propriétaire et
recommencé avec un 3è. Le tout, dans le même quartier... C'est bien :
au moins, on continue de se voir !

Croyez moi, chaque juge d'instance est confronté chaque année à des
centaines de dossiers de gens dont les APL ont été suspendues en raison de
la dette locative et qui se voient contraints de justifier de trois mois de
paiement du loyer intégral afin de pouvoir bénéficier d'une reprise du
versement des APL.



Il n'est pas normal que le fonctionnement soit si différent d'une CAF à
l'autre, voire même à l'opposé total. Un courrier à la chancellerie,
finalement, pourquoi pas... D'autant plus que j'ai un autre contentieux
avec la même CAF et qui, lui, est une aberration indigne.

C'est d'ailleurs parfois un casse-tête de pouvoir mettre sur pied des
échéanciers qui permettent la reprise du versements des APL souvent seule
solution pour pouvoir envisager un apurement de la dette, et ce notamment à
l'égard des bailleurs sociaux.



Quant au particulier qui se retrouve avec, par exemple, un trou de 8
mois résiduels à 120 Euros plus la totalité du dernier mois à 400, on
sait bien qu'il n'engagera pas les frais nécessaires à la mise en route
du recouvrement : il a trop à faire pour continuer à honorer le
remboursement de l'emprunt qui lui a permis d'acheter le bien.

--
P-Ol
Avatar
cet
"Paul-Olivier Margail" a écrit dans le
message de news:1j7t2wm.pl3ugt12r6urkN%
svbeev :
(...)
C'est loin d'être systématique, et à la CDAPL prend trés règulièrement
des
décisions de suspension des APL.
Votre vision est probablement celle de votre propre expérience mais elle
n'est pas universelle.



(Mandataire). Par téléphone, tous mes correspondants CAF du département
concerné m'ont dit que c'est la manière habituelle de procéder. Et j'ai
pu le vérifier puisque le locataire a quitté son 2è propriétaire et
recommencé avec un 3è. Le tout, dans le même quartier... C'est bien :
au moins, on continue de se voir !

Croyez moi, chaque juge d'instance est confronté chaque année à des
centaines de dossiers de gens dont les APL ont été suspendues en raison
de
la dette locative et qui se voient contraints de justifier de trois mois
de
paiement du loyer intégral afin de pouvoir bénéficier d'une reprise du
versement des APL.



Il n'est pas normal que le fonctionnement soit si différent d'une CAF à
l'autre, voire même à l'opposé total. Un courrier à la chancellerie,
finalement, pourquoi pas... D'autant plus que j'ai un autre contentieux
avec la même CAF et qui, lui, est une aberration indigne.

C'est d'ailleurs parfois un casse-tête de pouvoir mettre sur pied des
échéanciers qui permettent la reprise du versements des APL souvent seule
solution pour pouvoir envisager un apurement de la dette, et ce notamment
à
l'égard des bailleurs sociaux.



Quant au particulier qui se retrouve avec, par exemple, un trou de 8
mois résiduels à 120 Euros plus la totalité du dernier mois à 400, on
sait bien qu'il n'engagera pas les frais nécessaires à la mise en route
du recouvrement : il a trop à faire pour continuer à honorer le
remboursement de l'emprunt qui lui a permis d'acheter le bien.



Eh bien il a tort. Et c'est justement pour ces raisons que la situation
continue avec un autre propriétaire.
Je viens justement de terminer une affaire et à mon grand étonnement d'être
intégralement remboursé des loyers.
Evidement j'ai perdu quelques roro avec l'huissier mais tout de mème.
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Laurie
svbeev a écrit :
"Laurie" a écrit dans le message de
news: 4ad9cbbe$0$25404$



Le locataire fait Appel.
L'huissier lui signifie le jugement, 3 mois se passent et aucun paiement
du locataire. La procédure d'expulsion va donc être entamée.



A la seule condition que le jugement de première instance soit assorti de
l'exécution provisoire, ce qui est probable si elle a été demandée, mais
sinon l'appel a un effet suspensif et la décision du TI ne peut pas être
exécutée dans l'attente de l'arrêt de la Cour d'Appel.
Evidemment, mon propos suppose que vous avez employez le bon terme et que
c'est bien d'un "jugement" qu'il s'agit car s'il s'agit d'une "ordonnance"
de référé alors l'exécution provisoire est de droit même si elle n'a pas été
demandée.




Oui, oui, il s'agit bien d'un jugement, avec mention de l'execution
provisoire.



(Pour info : cela fait maintenant 3 ans 1/2 qu'il n'a pas payé de loyers.
Il est au RMI et ne pourra jamais être solvable pour s'acquitter de sa
dette de 3 ans 1/2 d'imapyés)



Peut être aurait-il été prudent de la part du bailleur de ne pas attendre 3
ans d'impayés pour réagir.
Plus le bailleur agit tôt et plus il est possible soit de sauver la
situation soit d'obtenir une expulsion avant que la dette ne soit trop
importante.




C'est vrai que le bailleur a mis trop de temps à réagir par la voie
légale. Ceci dit, la procédure a quand meme été lancée en janvier 2007,
pour n'etre finalement jugée qu'en avril 2009 : plus de 2 ans de
procédures ! :-(
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Laurie
Paul-Olivier Margail a écrit :
svbeev :

(...)
Compte tenu du montant des loyers, il n'est guère surprenant q'un RMISTE qui
trés probablement a été privé de son APL pour défaut de paiement de ces
loyers se retrouve dans une situaion inextricable.



Non, la CAF continue de verser l'allocation au propriétaire même si elle
a connaissance que le locataire a cessé de verser la part résiduelle.




Alors là, je suis trés étonnée de cette remarque. J'ai eu plusieurs fois
les personens de la caf au téléphone, ils sont catégoriques : ses
versements cessent au bout de 6 mois s'il n'y a pas de plan d'apurement
signé entre locataire et son bailleur.
Je retrouve cette meme info sur le site de la caf : "Au terme du 6ème
mois, le maintien de l’allocation logement en votre faveur dépend de la
signature conjointe d’un plan d’apurement de la dette."
http://www.caf.fr/web/Web341.nsf/VueLien/VOUSFAITESFACEAUNOUPLUSIEURSIMPAYESDELOYER?opendocument#Alaubailleur



Pire : si le locataire déménage, le nouveau propriétaire percevra l'APL,
même si la CAF a connaissance de la situation avec le proprio précédent.

Pire encore : la CAF ne verse d'APL que pour des mois entiers occupés.
Si le locataire part le 23 et que tu as l'honnêteté de le faire savoir à
la CAF, tintin pour l'aide du dernier mois.




Je réalise que tu parles d'APL alors que dans notre cas il s'agit de
l'Allocation Logement (logement non conventionné). La différence vient
elle de là ?
Avatar
paul-olivier.margail
Laurie :

(...)
Alors là, je suis trés étonnée de cette remarque. J'ai eu plusieurs fois
les personens de la caf au téléphone, ils sont catégoriques : ses
versements cessent au bout de 6 mois s'il n'y a pas de plan d'apurement
signé entre locataire et son bailleur.
Je retrouve cette meme info sur le site de la caf : "Au terme du 6ème
mois, le maintien de l'allocation logement en votre faveur dépend de la
signature conjointe d'un plan d'apurement de la dette."



Je suis à mon tour étonné de ce que tu dis. Le locataire est entré le
1er mars 2008 et est sorti, de son chef, le 22 octobre 2008, soit 7 mois
et 22 jours. Il n'a jamais versé sa part résiduelle et j'ai tenu la CAF
informée dès le 3è mois puis chaque mois et enfin, à la demande de la
CAF, par "courrier récapitulatif" le 24 septembre.

Comme je l'ai dit, la CAF ne m'a pas versé l'allocation pour octobre car
le mois n'a pas été complètement occupé. Le propriétaire suivant, 100
mètres plus bas, a immédiatement bénéficié de l'allocation. C'est la CAF
qui me l'a appris.

Je réalise que tu parles d'APL alors que dans notre cas il s'agit de
l'Allocation Logement (logement non conventionné). La différence vient
elle de là ?



Il s'agissait très exactement d'une ALS.

J'ajoute enfin que cette CAF locale m'intrigue car elle vient de
m'adresser un courrier" afin de régulariser l'aide au logement" d'une
locataire... qui est partie en décembre 2008, ce que j'avais bien
entendu immédiatement déclaré !

--
P-Ol
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