Le 11/07/2014 09:13, Dominique (de Corse) a écrit :
La lumière sur le visage est très bien rendue, très douce, comme dans un tableau de l'école flamande... Mais perso, j'enlèverais la télé :-)
j'ai fait exprès de la cadrer comme élément important pour contextualiser...
je trouve que c'est ce qui donne l'interet d'une photo, le contexte identifiable, autant que le sujet.
Stephane Legras-Decussy
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher
pourquoi.
Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant
tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de
l'un à l'autre.
Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce
qui dessine un premier triangle.
La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se
terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la
télévision.
Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les
visages de la télé au visage de l'enfant.
Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps
s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale
droite contre le bord inférieur de la photo.
Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une
combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses
proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes
de la chaîne Hi-Fi.
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
dmkgbt
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 11/07/2014 09:13, Dominique (de Corse) a écrit : > > La lumière sur le visage est très bien rendue, très douce, comme dans un > tableau de l'école flamande... > Mais perso, j'enlèverais la télé :-)
j'ai fait exprès de la cadrer comme élément important pour contextualiser...
je trouve que c'est ce qui donne l'interet d'une photo, le contexte identifiable, autant que le sujet.
Le 11/07/2014 09:13, Dominique (de Corse) a écrit :
>
> La lumière sur le visage est très bien rendue, très douce, comme dans un
> tableau de l'école flamande...
> Mais perso, j'enlèverais la télé :-)
j'ai fait exprès de la cadrer comme élément important pour
contextualiser...
je trouve que c'est ce qui donne l'interet d'une photo, le contexte
identifiable, autant que le sujet.
Le 11/07/2014 09:13, Dominique (de Corse) a écrit : > > La lumière sur le visage est très bien rendue, très douce, comme dans un > tableau de l'école flamande... > Mais perso, j'enlèverais la télé :-)
j'ai fait exprès de la cadrer comme élément important pour contextualiser...
je trouve que c'est ce qui donne l'interet d'une photo, le contexte identifiable, autant que le sujet.
:-)
-- Signature en travaux
GhostRaider
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher
pourquoi.
Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant
tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de
l'un à l'autre.
Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce
qui dessine un premier triangle.
La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se
terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la
télévision.
Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les
visages de la télé au visage de l'enfant.
Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps
s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale
droite contre le bord inférieur de la photo.
Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une
combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses
proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes
de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci.
J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète
d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras
gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre
une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une
photo nous émeut.
Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse
précise de la construction d'une photo n'est absolument pas
contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle
l'explique et la renforce.
Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le
supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la
photo.
L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la
conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme
dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de
l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses
lois que tout le monde ressent et partage.
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
man-d
Le 2014-07-11 10:03, GhostRaider a écrit :
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à droite fait tout. Puis il y a le décor.
-- man-d
Le 2014-07-11 10:03, GhostRaider a écrit :
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher
pourquoi.
Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant
tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de
l'un à l'autre.
Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce
qui dessine un premier triangle.
La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se
terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la
télévision.
Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les
visages de la télé au visage de l'enfant.
Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps
s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale
droite contre le bord inférieur de la photo.
Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une
combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses
proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes
de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci.
J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète
d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras
gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre
une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une
photo nous émeut.
Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse
précise de la construction d'une photo n'est absolument pas
contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle
l'explique et la renforce.
Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le
supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la
photo.
L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la
conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme
dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de
l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses
lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à
droite fait tout. Puis il y a le décor.
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à droite fait tout. Puis il y a le décor.
-- man-d
Ricco
man-d avait énoncé :
Le 2014-07-11 10:03, GhostRaider a écrit :
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à droite fait tout. Puis il y a le décor.
faut quand même se persuader que cette analyse est au moins au quinzième degré :-)
-- ricco --
--- Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection avast! Antivirus est active. http://www.avast.com
man-d avait énoncé :
Le 2014-07-11 10:03, GhostRaider a écrit :
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher
pourquoi.
Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant
tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de
l'un à l'autre.
Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce
qui dessine un premier triangle.
La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se
terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la
télévision.
Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les
visages de la télé au visage de l'enfant.
Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps
s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale
droite contre le bord inférieur de la photo.
Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une
combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses
proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes
de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci.
J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète
d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras
gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre
une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une
photo nous émeut.
Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse
précise de la construction d'une photo n'est absolument pas
contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle
l'explique et la renforce.
Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le
supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la
photo.
L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la
conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme
dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de
l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses
lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à droite
fait tout. Puis il y a le décor.
faut quand même se persuader que cette analyse est au moins au
quinzième degré :-)
--
ricco
--
---
Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection avast! Antivirus est active.
http://www.avast.com
Le 11/07/2014 14:59, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 11/07/2014 12:24, GhostRaider a écrit :
Oui, elle fonctionne assez bien et l'intéressant serait de chercher pourquoi. Je pense que les visages sur la télé et le visage de l'enfant, regardant tous vers la droite créent une première diagonale virtuelle qui passe de l'un à l'autre. Le bouquet rouge sur la table répond au maillot rouge sur la télé, ce qui dessine un premier triangle. La ligne verticale claire partant de l'abat-jour, rouge aussi, et se terminant sur le visage de l'enfant dessine un second triangle avec la télévision. Il y a ainsi deux triangles qui ont en commun la diagonale joignant les visages de la télé au visage de l'enfant. Enfin la position de l'enfant, dont le bras droit et le bas du corps s'incurvent vers la gauche, évite un arrêt brutal de la ligne verticale droite contre le bord inférieur de la photo. Voilà pourquoi cette photo fonctionne, elle est basée sur une combinaison de triangles et une palette de couleurs rouges et roses proches, juste éclaircies par le bleu de la télé et le bleu des lampes de la chaîne Hi-Fi.
super analyse !! :-)
Merci. J'ajouterai que c'est après avoir fait une telle analyse, incomplète d'ailleurs car je n'ai pas justifié le regard de l'enfant ni son bras gauche tous deux tendus vers l'extérieur, qui évoquent l'un et l'autre une prise de liberté, que l'on peut réellement comprendre pourquoi une photo nous émeut. Et donc, contrairement à ce que certains peuvent croire, l'analyse précise de la construction d'une photo n'est absolument pas contradictoire avec l'émotion qu'elle engendre, bien au contraire, elle l'explique et la renforce. Car il suffit de prendre un des éléments cités, de le mouvoir ou de le supprimer pour détruire, au moins en partie, l'équilibre général de la photo. L'émotion n'existe pas par génération spontanée, elle naît de la conjonction harmonieuse de tous les éléments, qu'elle soit voulue comme dans les tableaux des maîtres, ou partiellement issue du hasard de l'instant. Dans les deux cas, il n'existe aucun mystère, l'émotion a ses lois que tout le monde ressent et partage.
Nice shot. Mais l'attitude de l'enfant proche du cadre vers le bas à droite fait tout. Puis il y a le décor.
faut quand même se persuader que cette analyse est au moins au quinzième degré :-)
-- ricco --
--- Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection avast! Antivirus est active. http://www.avast.com
Stephane Legras-Decussy
Le 12/07/2014 11:53, Ricco a écrit :
faut quand même se persuader que cette analyse est au moins au quinzième degré :-)
pas sur... en tout cas c'est pas idiot.
Le 12/07/2014 11:53, Ricco a écrit :
faut quand même se persuader que cette analyse est au moins au quinzième
degré :-)