[biometrie] Systemes biometriques et taux de refus
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JCF1
Bonjour,
En ce qui concerne le taux de refus, << de 1,5 % pour les personnes
autorisées >>, je suis très sceptique (un taux de refus de 15 % me semble
plus réaliste) surtout avec un lecteur d'empreintes digitales, pour les
raisons suivantes : doigts sales ou tachés, empreintes peu prononcées ou
usées, extrémité des doigts crevassées, doigts froids en hiver, etc... Et se
trouve encore plus important si le capteur est encrassé (ce qui arrive très
vite si l'usage est intensif).
Je suis donc très perplexe devant l'usage de ce type de lecteur pour les
accès des aéroports Parisiens et si l'on veut en plus l'étendre au contrôle
des passagers, ça court à la catastrophe (bonjour les files d'attente). Je
comprend la raison qui pousse l'installation de lecteurs d'empreintes
digitales, ce sont les moins chers, mais certainement pas les plus
efficaces. (Les prix les plus bas passent mieux sur les appels d'offre). Je
suis également surpris que la CNIL n'ait pas mis son veto, alors qu'elle l'a
fait pour une cantine scolaire avec le même produit, mais il est vrai que
les enjeux économiques ne sont pas les mêmes.
Par expérience le taux de refus avec les systèmes de lecteurs d'empreintes
digitales sur les sites que nous avons installés varie entre 10 et 20% en
fonction des travaux effectués par les utilisateurs (en augmentation l'hiver
ou avec du personnel travaillant dans des locaux réfrigérés en raison des
doigts froids), avec impossibilité complète de passer.
Par contre nous avons rencontré un taux de refus très bas (quasiment
inexistants < 1/10 000 et en général dus à une fausse manip.) avec les
lecteurs de la morphologie de la main ou de l'iris, et cela sur des sites
que nous avons équipés et malgré des usages intensifs.
