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Bon pour objectifs CANON

27 réponses
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Jean-Claude Péclard
Hello,

Depuis le début de cette année, on a vu un sacré "binz" autour de ces
chèques, certains se sont même vendus !!
Et bien maintenant, le problème, c'est qu'il semble bien que CANON soit en
rupture de stock sur certains produits, en particulier le télé 300mm f4.
Ceux qui comme moi, ont attendu les étrennes de fin d'années pour se
l'offrir, sont bredouilles. En Suisse en tous cas, la réponse reçue est que
l'objo sera livrable en 2006, soit après l'échéance de validité des bons
:-(
...Merci la pub CANON...
--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch

10 réponses

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fred.bleu11
Jean-Claude Ghislain wrote:


Beaucoup de petites boutiques vivaient du développement, bien plus que
de la vente de matériel. Fin des années 90, il y avait pas loin de 2000
boutiques photos en Belgique, aujourd'hui il en reste environ 900 et
l'on prévoit un chiffre de 600 pour fin 2006.



et les appareils sont vendus en grande surface...
le tirage developement aussi ,et bien avant le numérique, ou dans les

boutiques spécialisées, qui elles souffrent du numérique (voir photostation)


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Jean-Claude Ghislain

cela fait un bon moment que le devellopement et tirage étaient
principalement réalisés par les photostations et autres.


Dans les statistiques, les photostations et autres sont repris dans les
boutiques photos.

les boutiques photos vivent principalement de la vente de materiel, et
si elles ferment, c'est plus par la concurrence des boutiques en
lignes que par l'emmergence du numérique.


La vente par correspondance, traditionnelle ou en ligne, est nettement
moins répandue en Belgique qu'en France, la petitesse du territoire y
est pour quelque chose. Ton avis n'est pas confirmé par les études et
les statistiques que je possède, la majorité des difficultés viennent de
l'effondrement du marché du développement et cela touche toutes les
structures, petites et grosses. Les marges bénéficiaires sont très
petites sur la vente de matériel, le gros du pactole venait du
développement et de la vente de pellicule où les marges sont beaucoup
plus confortables.

Pour l'instant, les volumes de tirages (argentique et numérique
confondu) ne cessent de diminuer et sont trop faibles pour le nombre
d'acteurs sur le marché, il va encore y avoir des disparitions avant
d'arriver à une certaine stabilisation. De plus, la vente des
nouveautés, APN, imprimante, papier, encre, est raflée par les grandes
surfaces et les grandes chaînes de distribution, les petits revendeurs
indépendants apparaissent à peine dans les statistiques.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Pierre Pallier
Hello, fred.bleu11 a écrit dans
<news:43aaaa1d$0$13670$

les boutiques photos vivent principalement de la vente de materiel, et
si elles ferment, c'est plus par la concurrence des boutiques en lignes
que par l'emmergence du numérique.


Pour avoir assez bien connu un photographe de marché, c'est pas du tout ce
qui s'est passé.

Le gars, il vivait avec son minilab, sa développeuse, et faisait de la vente
de matériel et ce que fait un photographe de quartier (mariages, tout ça).

A mon avis, ça s'est pas mal dégradé le jour où il a bazardé son minilab
pour sous-traiter le développement-tirage à Fuji. La chute de qualité a été
vraiment dramatique. Et mine de rien, qu'est-ce qui amène (amenait) les
clients chez le photographe ? Ben l'achat de pelloches, et les commandes de
tirages et retirages.

Puisqu'il ne faisait plus de tirages dans la journée (voire dans la
demi-journée, voire dans l'heure quand c'était possible) et que ça prenait
trois jours au mieux, ben... Et en plus c'était moins cher et c'était la
même non-qualité en supermarché...

Le matos, il le vendait au même prix qu'ailleurs Ce n'était pas vraiment ce
qui le faisait vivre, en fait. Et pourtant c'était bien plus intéressant de
passer par lui que par la Fnac ou autre, à prix égal...

Il m'avait dit aussi que de toutes façons, les photographes se tiraient une
balle dans le pied avec le numérique. Les clients ne voulant plus que ça, il
n'y a plus que ça en vitrine. Alors le photographe va faire des ventes, puis
au fur et à mesure les ventes vont s'étioler en fonction de l'équipement
chez les particuliers, les demandes de développement-tirages deviennent
ensuite de plus en plus rares, et hop. Clé sous la porte.

C'est simple, le seul qui survit par chez nous, c'est celui qui a investi la
peau de ses fesses dans un minilab numérique.
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog

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Jean-Claude Ghislain

Il m'avait dit aussi que de toutes façons, les photographes se
tiraient une balle dans le pied avec le numérique. Les clients ne
voulant plus que ça, il n'y a plus que ça en vitrine. Alors le
photographe va faire des ventes, puis au fur et à mesure les ventes
vont s'étioler en fonction de l'équipement chez les particuliers, les
demandes de développement-tirages deviennent ensuite de plus en plus
rares, et hop. Clé sous la porte.


C'est très exactement ce qui se passe.

C'est simple, le seul qui survit par chez nous, c'est celui qui a
investi la peau de ses fesses dans un minilab numérique.


Et même dans ce cas, le volume de tirages n'est pas suffisant pour faire
vivre tout le monde, il y aura encore des disparitions.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Jean-Claude Péclard


C'est simple, le seul qui survit par chez nous, c'est celui qui a investi la
peau de ses fesses dans un minilab numérique.


Dans notre bonne ville de Lausanne, on a encore 3 ou 4 petits commerçants
qui vivent de la vente, surtout numérique. Leurs échoppes sont minuscules,
parfois à l'étage, pour diminuer les frais. Ces gens sont de bons conseil
et ils arrivent à tenir les prix des grandes surfaces de la région. Ils ne
peuvent pas régater avec les distributeurs du net.
L'un de ces petits magasin s'est taillé (ou plutôt à su garder) une solide
réputation dans le développement (pelloche et num.) On voit chez lui le
genre de rapports clients-photographe que décrit JCG.
Pour parler parfois avec l'un ou l'autre, ils ont bien conscience d'être
des rescapés dont l'avenir professionnel ne tient qu'à un fil(m) ....
--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch

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fred.bleu11

cela fait un bon moment que le devellopement et tirage étaient
principalement réalisés par les photostations et autres.



Dans les statistiques, les photostations et autres sont repris dans les
boutiques photos.


dans les stats, peut être. mais les photostations ne vendent que très
peu de matos, et donc, par rapport à la discussion de ce fil, ne sont
pas concerné


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fred.bleu11

Puisqu'il ne faisait plus de tirages dans la journée (voire dans la
demi-journée, voire dans l'heure quand c'était possible) et que ça prenait
trois jours au mieux, ben... Et en plus c'était moins cher et c'était la
même non-qualité en supermarché...


je pense en effet qu'une cause de leur ruine est là;
perdre leur spécificité, et donc être écrasé dans un secteur qu'ils ne
peuvent concurrencer.

n'y a plus que ça en vitrine. Alors le photographe va faire des ventes, puis
au fur et à mesure les ventes vont s'étioler en fonction de l'équipement
chez les particuliers, les demandes de développement-tirages deviennent
ensuite de plus en plus rares, et hop. Clé sous la porte.


c'est un risque en effet, mais vue l'évolution du materiel, le filon est
loin d'être épuisé. Et puis on ne trouve pas tout à la fnac ou dans les
grands commerce.
Leur filon est là



C'est simple, le seul qui survit par chez nous, c'est celui qui a investi la
peau de ses fesses dans un minilab numérique.
Non, celui qui offre un service qu'ont ne trouve ni sur internet, ni

dans les grandes surfaces.
Cela concerne autant le tirage, que la vente de matos

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fred.bleu11


Et même dans ce cas, le volume de tirages n'est pas suffisant pour faire
vivre tout le monde, il y aura encore des disparitions.


il y a encore des vendeur de matos qui semblent bien se porter, à
Bordeaux comme ailleurs.
Ils vendent différement, du matériel qu'on ne trouve pas ailleurs.
Et les magasins que je connais sont souvent plein



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Charles Antoine
"Laurent Martin" a écrit dans le message de news:
43aa5f9d$
...........
Selon moi, ce n'est pas particulièrement lié aux chèques Canon, j'ai
constaté sur toute l'année 2005 que de nombreux objectifs étaient
difficile
à trouver en stock, même auprès de boutiques d'habitude bien
approvisionnées. Je pense que Canon a augmenté ses parts de marché avec
les
reflex numériques et que la production des objectifs ne suit pas...


Pour les accessoires c'est encore pire. Par exemple, d'après digit-photo,
CANON est incapable fournir un délai. Avant d'acheter un APN CANON il faut
bien savoir ça.

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Charles Antoine
"Jean-Pierre Gallou" a écrit dans le message de
news:
.............
Ce n'est pas spécifique au numérique ni à la photo. Les petits épiciers,
quincaillers, etc. pareil.


D'accord mais quand on achète pour plus 5000 euros un équipement photo il ne
s'agit pas d'épicerie. Il est clair que CANON se moque de ses clients en
refusant de donner des délais pour des accessoires qu'il est incapable
d'avoir en stock.

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