Le 05-12-2008, JKB a écrit :Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Le 05-12-2008, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Le 05-12-2008, JKB a écrit :Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
JKB:Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
JKB:
Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
JKB:Non, pas forcément. Un Oops, c'est un plantage d'une partie non
cruciale du noyau (du style pilote foireux d'une carte son) qui
n'empêche pas d'arrêter correctementle système. Un panic, c'est un peu
plus violent.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB:
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé Ã
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :
JKB:
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé Ã
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).
Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.
Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé Ã
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
JKB wrote:
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Si on veut prendre en compte tout les cas, ca revient a mettre
tout les pilotes controleur de disque, tout les pilotes de carte
reseau, les pilotes USB et firewire, et tout les systemes de fichier
dans le kernel (en gros il n'y a que les cartes son qu'on puisse virer -
encore qu'il y en a eu qui integraient un controlleur IDE).
Ca fait beaucoup, d'autant plus que certain drivers on besoin d'un firmware
a charger dans la carte de plusieurs 100aine de Ko. Donc, dans le cas
general, charger par module ce qu'il faut pour / ca n'est pas deraisonnable.
Apres il n'est pas interdit de se recompiler un kenrel avec tout ce
qu'il faut en statique, et c'est meme recommande pour des serveurs de
prod AMHA.
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> wrote:
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Si on veut prendre en compte tout les cas, ca revient a mettre
tout les pilotes controleur de disque, tout les pilotes de carte
reseau, les pilotes USB et firewire, et tout les systemes de fichier
dans le kernel (en gros il n'y a que les cartes son qu'on puisse virer -
encore qu'il y en a eu qui integraient un controlleur IDE).
Ca fait beaucoup, d'autant plus que certain drivers on besoin d'un firmware
a charger dans la carte de plusieurs 100aine de Ko. Donc, dans le cas
general, charger par module ce qu'il faut pour / ca n'est pas deraisonnable.
Apres il n'est pas interdit de se recompiler un kenrel avec tout ce
qu'il faut en statique, et c'est meme recommande pour des serveurs de
prod AMHA.
JKB wrote:
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine. Pour le reste, c'est
compréhensible, mais pour la racine, je ne comprends pas. Si le pilote
fait un oops, de toute façon, c'est mort, on ne pourra pas le recharger.
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Si on veut prendre en compte tout les cas, ca revient a mettre
tout les pilotes controleur de disque, tout les pilotes de carte
reseau, les pilotes USB et firewire, et tout les systemes de fichier
dans le kernel (en gros il n'y a que les cartes son qu'on puisse virer -
encore qu'il y en a eu qui integraient un controlleur IDE).
Ca fait beaucoup, d'autant plus que certain drivers on besoin d'un firmware
a charger dans la carte de plusieurs 100aine de Ko. Donc, dans le cas
general, charger par module ce qu'il faut pour / ca n'est pas deraisonnable.
Apres il n'est pas interdit de se recompiler un kenrel avec tout ce
qu'il faut en statique, et c'est meme recommande pour des serveurs de
prod AMHA.
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir un noyau statique empêcherait
de demander un mot de passe.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
Idem.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
J'ai des grappes de serveurs qui fonctionnent comme ça (des Txxx de
chez Sun) avec des noyaux statiques et ça ne pose strictement aucune
problème. De toute façon, tant que la racine n'est pas montée, je ne
vois pas ce que tu espères faire de ton système...
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Je ne vois toujours pas en quoi cela _interdit_ de coller en dur
ce qu'il faut pour accéder à sa racine (pilote hard et fs).
Vouloir
absolument booter un linux (puisque c'est aussi de ça qu'on parle) sur
une machine de prod avec un noyau minimal et un système abscons de
modules pour monter la chaîne SCSI et le système de fichiers me semble
toujours d'une imbécillité crasse.
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir un noyau statique empêcherait
de demander un mot de passe.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
Idem.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
J'ai des grappes de serveurs qui fonctionnent comme ça (des Txxx de
chez Sun) avec des noyaux statiques et ça ne pose strictement aucune
problème. De toute façon, tant que la racine n'est pas montée, je ne
vois pas ce que tu espères faire de ton système...
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Je ne vois toujours pas en quoi cela _interdit_ de coller en dur
ce qu'il faut pour accéder à sa racine (pilote hard et fs).
Vouloir
absolument booter un linux (puisque c'est aussi de ça qu'on parle) sur
une machine de prod avec un noyau minimal et un système abscons de
modules pour monter la chaîne SCSI et le système de fichiers me semble
toujours d'une imbécillité crasse.
Je me suis _toujours_ demandé pourquoi ne pas mettre en statique
dans un noyau ce qu'il faut pour monter la racine.
Trois cas concrets:
-racine chiffrée. Il faut bien demander le mot de passe à l'utilisateur.
Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir un noyau statique empêcherait
de demander un mot de passe.
-réseau à mot de passe. Genre un nfsroot over Wifi qui demande un mot
de passe.
Idem.
-Une racine distante située sur un périphérique qui met du temps à
apparaître (typiquement une racine sur USB dont le bus met des plombes
à se réveiller). Soit tu mets un timer long comme la mort pour être sur
que la racine soit apparente, soit tu mets en oeuvre un système plus
malin.
J'ai des grappes de serveurs qui fonctionnent comme ça (des Txxx de
chez Sun) avec des noyaux statiques et ça ne pose strictement aucune
problème. De toute façon, tant que la racine n'est pas montée, je ne
vois pas ce que tu espères faire de ton système...
Alors pourquoi donc vouloir à tout prix ne pas avoir ce qu'il faut en
statique ? Et la réponse n'est pas une taille maximale de noyau, parce
que si ce sont les seuls pilotes en dur dans le noyau, cela ne va pas
chercher loin...
Il y a 20 ans, effectivement, c'était simple. La racine était soit sur
un disque, soit en nfs. Aujourd'hui, c'est tout de même plus vaste que
ça. L'initramfs permet donc de répondre à ces nouvelles problématiques
de manière judicieuse.
Je ne vois toujours pas en quoi cela _interdit_ de coller en dur
ce qu'il faut pour accéder à sa racine (pilote hard et fs).
Vouloir
absolument booter un linux (puisque c'est aussi de ça qu'on parle) sur
une machine de prod avec un noyau minimal et un système abscons de
modules pour monter la chaîne SCSI et le système de fichiers me semble
toujours d'une imbécillité crasse.
In article ,
JKB wrote:Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
L'enfer est pave de bonnes intentions.
A chaque fois qu'on permet a un *bug* dans un bout un peu critique du
systeme (le noyau quand meme !!!) de continuer apres avoir fait des
cochonneries (genre, avoir tape dans de la memoire qui ne lui appartient pas,
c'est le noyau, quand meme), on *encourage* les gens a continuer comme si de
rien n'etait, voire a ne pas corriger le bug (c'est pas grave).
Pour moi, l'exemple-meme de systeme qui marche salement, c'est windows. Il
y a des tonnes d'aberrations dedans, et des tonnes de comportement fuzzy
pour que ca continue de marchotter meme quand ca devrait pas.
Linux vient juste derriere, avec sa cohorte de hacks "au cas ou" qui permet
au hacker en herbe de s'amuser comme un petit fou, et de se pondre sa config
a lui qui fait des trucs tordus 'achtement bien avec un minimum (voire moins)
d'aspects standards du systeme. D'ou une Balkanisation des config, et des
bugs qui restent tres longtemps, parce qu'on ne sait jamais trop si c'est le
systeme qui deconne ou l'utilisateur qui va avec...
Bref, je ne suis pas du tout fan de cette philosophie, si par hasard tu
n'avais pas compris. Les effets les plus deleteres en etant les multiples
"patch" de iptables (au cas ou) ou la configuration invraisemblablement
complexe de pam...
In article <slrngjkib9.bcl.knatschke@rayleigh.systella.fr>,
JKB <wilhelm-siegfried.knatschke-koenigsberg@chezmoi.com> wrote:
Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :
JKB:
Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).
Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.
Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
L'enfer est pave de bonnes intentions.
A chaque fois qu'on permet a un *bug* dans un bout un peu critique du
systeme (le noyau quand meme !!!) de continuer apres avoir fait des
cochonneries (genre, avoir tape dans de la memoire qui ne lui appartient pas,
c'est le noyau, quand meme), on *encourage* les gens a continuer comme si de
rien n'etait, voire a ne pas corriger le bug (c'est pas grave).
Pour moi, l'exemple-meme de systeme qui marche salement, c'est windows. Il
y a des tonnes d'aberrations dedans, et des tonnes de comportement fuzzy
pour que ca continue de marchotter meme quand ca devrait pas.
Linux vient juste derriere, avec sa cohorte de hacks "au cas ou" qui permet
au hacker en herbe de s'amuser comme un petit fou, et de se pondre sa config
a lui qui fait des trucs tordus 'achtement bien avec un minimum (voire moins)
d'aspects standards du systeme. D'ou une Balkanisation des config, et des
bugs qui restent tres longtemps, parce qu'on ne sait jamais trop si c'est le
systeme qui deconne ou l'utilisateur qui va avec...
Bref, je ne suis pas du tout fan de cette philosophie, si par hasard tu
n'avais pas compris. Les effets les plus deleteres en etant les multiples
"patch" de iptables (au cas ou) ou la configuration invraisemblablement
complexe de pam...
In article ,
JKB wrote:Le 06-12-2008, ? propos de
Re: Boot des différents BSD,
Patrick Lamaizière ?crivait dans fr.comp.os.bsd :JKB:Ça me semble curieux comme concept. Sous BSD, ça panique point.
Je préfère de loin un Oops pour ce qui n'est pas crucial, ça permet
généralement d'arrêter un système de façon propre.
D'accord mais comment savoir si c'est crucial ou pas ?
J'aurais moyennement confiance dans un noyau qui en est arrivé à
déréfencer un pointeur NULL. Il a pu se passer tout et n'importe quoi.
Justement, le but du oops, c'est d'éviter qu'il ne se passe
n'importe quoi. Si on ne sait pas ce qui se passe, le noyau panique. Si
on peut récupérer le truc, il fait un oops. Le fonctionnement est plutôt
sain (en tout cas, plus sain qu'un Solaris 2.8 pour ne citer que lui qui
panique plus vite que son ombre pour tout et n'importe quoi).Même une carte son ou un pilote de Cdrom (et que je te fais du DMA entre
n'importe quoi, et que je tape dans le bus pci...).
Pour un accès DMA foireux, le noyau Linux panique. Bref, ce n'est
pas idiot de ne pas paniquer lorsqu'on sait qu'on ne risque rien.Enfin chacun fait ce qu'il lui plait.
JKB
L'enfer est pave de bonnes intentions.
A chaque fois qu'on permet a un *bug* dans un bout un peu critique du
systeme (le noyau quand meme !!!) de continuer apres avoir fait des
cochonneries (genre, avoir tape dans de la memoire qui ne lui appartient pas,
c'est le noyau, quand meme), on *encourage* les gens a continuer comme si de
rien n'etait, voire a ne pas corriger le bug (c'est pas grave).
Pour moi, l'exemple-meme de systeme qui marche salement, c'est windows. Il
y a des tonnes d'aberrations dedans, et des tonnes de comportement fuzzy
pour que ca continue de marchotter meme quand ca devrait pas.
Linux vient juste derriere, avec sa cohorte de hacks "au cas ou" qui permet
au hacker en herbe de s'amuser comme un petit fou, et de se pondre sa config
a lui qui fait des trucs tordus 'achtement bien avec un minimum (voire moins)
d'aspects standards du systeme. D'ou une Balkanisation des config, et des
bugs qui restent tres longtemps, parce qu'on ne sait jamais trop si c'est le
systeme qui deconne ou l'utilisateur qui va avec...
Bref, je ne suis pas du tout fan de cette philosophie, si par hasard tu
n'avais pas compris. Les effets les plus deleteres en etant les multiples
"patch" de iptables (au cas ou) ou la configuration invraisemblablement
complexe de pam...