--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble, et incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas venant de Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Avec Picasa, aucun problème, tu déplaces tes fichiers comme tu veux et tu crées les dossiers que tu veux, comme d'ailleurs avec l'explorateur, avec l'avantage de la non-rupture d'affichage au changement de dossier.
Le 28/09/2012 08:39, René a écrit :
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on
aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble,
et incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas
venant de Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut
divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Avec Picasa, aucun problème, tu déplaces tes fichiers comme tu veux et
tu crées les dossiers que tu veux, comme d'ailleurs avec l'explorateur,
avec l'avantage de la non-rupture d'affichage au changement de dossier.
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble, et incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas venant de Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Avec Picasa, aucun problème, tu déplaces tes fichiers comme tu veux et tu crées les dossiers que tu veux, comme d'ailleurs avec l'explorateur, avec l'avantage de la non-rupture d'affichage au changement de dossier.
Charles Vassallo
Alf92 a écrit :
"Charles Vassallo" a écrit
je suis toujours en version 97 (15 ans d'âge) et je trouve que ça tourne bcp mieux que la version actuelle d'Open Office Writer. peut être que les versions actuelles de Word sont moins bonnes...
Et que fais-tu quand un collègue ou confrère t'envoie un fichier docx ??
j'en reçois rarement. sinon conversion en RTF avec Google doc (en ligne) ou Open Office (que j'ai en secours pour les cas difficiles).
Je préfère la réponse que tu faisais en parallèle, recontacter l'auteur pour qu'il te renvoie le fichier en doc. Évidemment, quand c'est un document pêché sur la toile, il faut savoir se débrouiller autrement.
Incidemment, Open Office n'ouvre pas toujours correctement les fichiers Word.
Revenons en charte et parlons de Photoshop et de compatibilité. A priori, Adobe a suivi une politique bien plus sympa que Microsoft: que je sache, les fichiers PSD récents ne sont jamais refusés par les vieilles versions ; simplement, le logiciel fait ce qu'il peut, en ignorant les fonctionnalités trop récentes. Par exemple, si on ouvre dans CS-1 une image couleur avec un passage en N&B via un calque «N&B», on est prévenu que le logiciel rencontre un bec. Il ne sait pas quoi faire avec ce calque et l'image reste en couleur, mais au moins, le fichier s'ouvre.
Par contre, Adobe s'est heurté au problème inverse avec les RAW. Le nouveau Camera Raw de la CS6 n'est pas compatible avec celui qui accompagnaient les versions précédentes. Qu'est ce qui va se passer quand on rouvre un vieux RAW avec CS6 ? Eh bien, c'est l'ancien Camera Raw qui s'ouvre. J'ai eu cette surprise au club en voulant montrer les nouveautés du nouveau Camera Raw ; impossible de le faire s'ouvrir avec les vieux fichiers que j'avais sous la main, à croire que je n'avais pas su installer correctement le logiciel. A mon âge, se faire ainsi chamber... (on peut s'en sortir mais je vous laisse chercher)
Charles
Alf92 a écrit :
"Charles Vassallo" <cv@waou.fr> a écrit
je suis toujours en version 97 (15 ans d'âge) et je trouve que ça tourne
bcp mieux que la version actuelle d'Open Office Writer.
peut être que les versions actuelles de Word sont moins bonnes...
Et que fais-tu quand un collègue ou confrère t'envoie un fichier docx ??
j'en reçois rarement.
sinon conversion en RTF avec Google doc (en ligne) ou Open Office (que
j'ai en secours pour les cas difficiles).
Je préfère la réponse que tu faisais en parallèle, recontacter l'auteur
pour qu'il te renvoie le fichier en doc. Évidemment, quand c'est un
document pêché sur la toile, il faut savoir se débrouiller autrement.
Incidemment, Open Office n'ouvre pas toujours correctement les fichiers
Word.
Revenons en charte et parlons de Photoshop et de compatibilité. A
priori, Adobe a suivi une politique bien plus sympa que Microsoft: que
je sache, les fichiers PSD récents ne sont jamais refusés par les
vieilles versions ; simplement, le logiciel fait ce qu'il peut, en
ignorant les fonctionnalités trop récentes. Par exemple, si on ouvre
dans CS-1 une image couleur avec un passage en N&B via un calque «N&B»,
on est prévenu que le logiciel rencontre un bec. Il ne sait pas quoi
faire avec ce calque et l'image reste en couleur, mais au moins, le
fichier s'ouvre.
Par contre, Adobe s'est heurté au problème inverse avec les RAW. Le
nouveau Camera Raw de la CS6 n'est pas compatible avec celui qui
accompagnaient les versions précédentes. Qu'est ce qui va se passer
quand on rouvre un vieux RAW avec CS6 ? Eh bien, c'est l'ancien Camera
Raw qui s'ouvre. J'ai eu cette surprise au club en voulant montrer les
nouveautés du nouveau Camera Raw ; impossible de le faire s'ouvrir avec
les vieux fichiers que j'avais sous la main, à croire que je n'avais pas
su installer correctement le logiciel. A mon âge, se faire ainsi
chamber... (on peut s'en sortir mais je vous laisse chercher)
je suis toujours en version 97 (15 ans d'âge) et je trouve que ça tourne bcp mieux que la version actuelle d'Open Office Writer. peut être que les versions actuelles de Word sont moins bonnes...
Et que fais-tu quand un collègue ou confrère t'envoie un fichier docx ??
j'en reçois rarement. sinon conversion en RTF avec Google doc (en ligne) ou Open Office (que j'ai en secours pour les cas difficiles).
Je préfère la réponse que tu faisais en parallèle, recontacter l'auteur pour qu'il te renvoie le fichier en doc. Évidemment, quand c'est un document pêché sur la toile, il faut savoir se débrouiller autrement.
Incidemment, Open Office n'ouvre pas toujours correctement les fichiers Word.
Revenons en charte et parlons de Photoshop et de compatibilité. A priori, Adobe a suivi une politique bien plus sympa que Microsoft: que je sache, les fichiers PSD récents ne sont jamais refusés par les vieilles versions ; simplement, le logiciel fait ce qu'il peut, en ignorant les fonctionnalités trop récentes. Par exemple, si on ouvre dans CS-1 une image couleur avec un passage en N&B via un calque «N&B», on est prévenu que le logiciel rencontre un bec. Il ne sait pas quoi faire avec ce calque et l'image reste en couleur, mais au moins, le fichier s'ouvre.
Par contre, Adobe s'est heurté au problème inverse avec les RAW. Le nouveau Camera Raw de la CS6 n'est pas compatible avec celui qui accompagnaient les versions précédentes. Qu'est ce qui va se passer quand on rouvre un vieux RAW avec CS6 ? Eh bien, c'est l'ancien Camera Raw qui s'ouvre. J'ai eu cette surprise au club en voulant montrer les nouveautés du nouveau Camera Raw ; impossible de le faire s'ouvrir avec les vieux fichiers que j'avais sous la main, à croire que je n'avais pas su installer correctement le logiciel. A mon âge, se faire ainsi chamber... (on peut s'en sortir mais je vous laisse chercher)
Charles
sebastienmarty
René wrote:
"SbM" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1kr43ct.1h186jvdyc3ifN%
> C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de > thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble, et incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas venant de Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Ça tombe bien : iTunes ne t'oblige absolument pas à mettre ta musique dans le dossier Musique si ça ne te convient pas. J'ai l'impression qu'iTunes doit être l'un des logiciels sur lesquels circulent le plus de fausses informations, en fait. Mais passons.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
René <jeanpassetrop@hotmail.com> wrote:
"SbM" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1kr43ct.1h186jvdyc3ifN%sebastienmarty@yahoo.fr...
> C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de
> thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on
aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble, et
incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas venant de
Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée
en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Ça tombe bien : iTunes ne t'oblige absolument pas à mettre ta musique
dans le dossier Musique si ça ne te convient pas. J'ai l'impression
qu'iTunes doit être l'un des logiciels sur lesquels circulent le plus de
fausses informations, en fait. Mais passons.
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
"SbM" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1kr43ct.1h186jvdyc3ifN%
> C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de > thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
Évidemment. Mais dans un dossier qui ne s'appellerais pas Musique on aimerais peut-être placer différents types de fichiers, tous ensemble, et incluant quelque morceaux musicaux, et du texte et pourquoi pas venant de Excel ou des pages Web.
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
Ça tombe bien : iTunes ne t'oblige absolument pas à mettre ta musique dans le dossier Musique si ça ne te convient pas. J'ai l'impression qu'iTunes doit être l'un des logiciels sur lesquels circulent le plus de fausses informations, en fait. Mais passons.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 28/09/12 00:16, René a écrit :
Je ne sais comment cela peut se passer en France mais au Québec il faut être naif, très patient et avoir un portefeuille bien garni pour tenter quelque plainte sérieuse, même en espérant aucun résultat.
L'enfer est pavé de bonnes intentions... j'espère pour toi que tu n'auras pas à tâter du légalisme avec les avocats de ces grosses multinationales.
La seule solution est l'action collective ; le droit français commence juste à admettre cette possibilité.
Pour moi le rapport de force m'apparait maintenant biaisé. En effet il était possible d'acheter des livres que l'on pouvait léguer à qui bon nous semblait.
C'est toujours possible. Tu peux toujours acheter des livres papier, cela ne te donne pas les droits sur les œuvres qu'ils contiennent. Ce qui est nouveau c'est que tu peux aussi écrire des livres et les diffuser à ton gré.
Maintenant les logiciels, les livres, les musiques, les
vidéos ne sont plus des biens transmissibles.
Seul leur support l'es -éventuellement- comme avant. Tu n'a probablement jamais acheté de musique : sauf si tu es éditeur ou producteur. Tu as acheté des disques te permettant d'écouter de la musique. En transmettant le disque tu transmet le droit (limité à l'écoute, non à la dffusion) que tu as.
Ils ne sont plus des biens
de culture mais des bien de consommations loués (ou plus précisément leased) sur lesquels les entreprises ont pris des droits de propriétés absolus et plus contraignants que les droits d'auteur ne l'ont jamais été.
Que les logiciels soient la propriété des entreprises qui les fabriquent ne me choque pas plus que ça ; seuls les bisounours vivent d'eau claire et de logiciels gratuits. Les gens qui fabriquent du logiciel parce que c'est leur métier sont payés.
Les bibliothèques publiques pourront-elles continuer à exister ou
ces fournisseurs-loueur exigeront-ils des redevances pour chaque lecteur franchissant la porte?
C'est un gros problème ; d'un autre coté, une foule de livres mis a disposition gratuitement par des tas de bonnes volontés. Un accès simultané possible. Quand on voit la bagarre que c'est pour les livres dans une bibliothèque universitaire, par exemple...Au mieux 3 exemplaires du bouquin indispensable. Un seul de ceux qui sont utiles, 300 étudiants dans la promo. La photocopieuse surchauffe, les étudiants riches peuvent acheter le bouquin, les autres se refilent les photocopies de photocopies, parce que la boutique en ville est moins chère que la machine de la BU. Pour les scolaires au collège, ça serait un cartable qui ne pèserais pas la moitié du poids de l'enfant. Pour toi ou moi, c'est la doc complète dans le sac photo sans embaucher un sherpa.
J'achète à 48 dollar un livre de Alice Miller. Je peux le lire, l'annoter, le prêter, le donner, le montrer, le transmettre. La version numérique coutait 14 dollars de moins mais je ne l'ai pas choisi car selon le peu que je sais jusqu'à maintenant je n'ai aucune garantie de pouvoir conserver ce livre aussi longtemps que je le voudrais. Vais-je pouvoir copier le livre aussi souvent que je changerais d'ordinateur?
En principe oui, justement c'est l'interêt de la chose. Tu as un droit d'usage, même s'il est unique et qu'il t'es lié. Les annotations que tu mets sur ton livre électronique sont bien sûr à toi, et ne sont perennes que dans la mesure où toi tu t'occupe de les sauvegarder ! Si le prestataire de service retire le livre que tu as acheté, c'est contraire au contrat avec toi. La pérennité devient celle du format, combien de temps sera-t-il lisible ? Ces contrats me semblent formellement mauvais car il n'indiquent pas de durée de validité, ce qui pour moi fait partie des formes indispensable d'un contrat.
Et sur combien d'appareils différents simultanément?
J'ai mes livres au format kindle sur ma machine de bureau et mon kindle. Je n'ai pas d'autre appareil permettant de les lire. Pour les licences de logiciels par exemple ( j'ai géré ça dans le temps) il y en a de différentes sortes. Par exemple des licences de site : jusquu'a N machines sur tel site (exemple : licence familiale de MacOs, jusqu'a 5 machines. En pratique il n'y a pas de vérification si tu en a 6). Des licences à jetons ; installations sur autant de machines que tu veux, N jetons qui circulent qui permettent autant d'exécutions simultanées. (exmple Matlab, l'envirronement de développement eiffel, dans ceux que j'ai eu à gérer). Les licences verrouillées sur un matériel précis. À une époque c'était avec des clés electroniques... Y a-t-il quelque
"cookie" caché sur ces livre qui permet à l'éditeur de le désactiver?
Ce qui peut être désactivé, c'est à ma connaissance ce qui est sur ton compte chez eux. Pour avoir les détails techniques précis, il n'y a qu'une chose à faire : lire. Le contrat, les caractéristiques techniques, comment c'est fichu dedans.
Vais-je seulement prendre le temps de lire les 30 pages du "contrat de service" qui est absolument non négotiable. Mais non. Tous ces domaines ou il y a de l'argent à faire ne sont pas fait pour le bien du public. Facebook et autres en ont bien donné la preuve.
Evidemment, ce serait naïf de croire qu'une grosse multinationale œuvre pour le bien public ; elle œuvre pour l'interêt de ses actionnaires, c'est clair pour tout le monde. Parfois l'interêt bien compris s'accorde avec celui des particuliers, parfois non. l'économie des biens et services est en train de changer.
Noëlle Adam
Le 28/09/12 00:16, René a écrit :
Je ne sais comment cela peut se passer en France mais au Québec il faut
être naif, très patient et avoir un portefeuille bien garni pour tenter
quelque plainte sérieuse, même en espérant aucun résultat.
L'enfer est pavé de bonnes intentions... j'espère pour toi que tu
n'auras pas à tâter du légalisme avec les avocats de ces grosses
multinationales.
La seule solution est l'action collective ; le droit français commence
juste à admettre cette possibilité.
Pour moi le rapport de force m'apparait maintenant biaisé. En effet il
était possible d'acheter des livres que l'on pouvait léguer à qui bon
nous semblait.
C'est toujours possible. Tu peux toujours acheter des livres papier,
cela ne te donne pas les droits sur les œuvres qu'ils contiennent.
Ce qui est nouveau c'est que tu peux aussi écrire des livres et les
diffuser à ton gré.
Maintenant les logiciels, les livres, les musiques, les
vidéos ne sont plus des biens transmissibles.
Seul leur support l'es -éventuellement- comme avant.
Tu n'a probablement jamais acheté de musique : sauf si tu es éditeur ou
producteur. Tu as acheté des disques te permettant d'écouter de la
musique. En transmettant le disque tu transmet le droit (limité à
l'écoute, non à la dffusion) que tu as.
Ils ne sont plus des biens
de culture mais des bien de consommations loués (ou plus précisément
leased) sur lesquels les entreprises ont pris des droits de propriétés
absolus et plus contraignants que les droits d'auteur ne l'ont jamais
été.
Que les logiciels soient la propriété des entreprises qui les fabriquent
ne me choque pas plus que ça ; seuls les bisounours vivent d'eau claire
et de logiciels gratuits. Les gens qui fabriquent du logiciel parce que
c'est leur métier sont payés.
Les bibliothèques publiques pourront-elles continuer à exister ou
ces fournisseurs-loueur exigeront-ils des redevances pour chaque lecteur
franchissant la porte?
C'est un gros problème ; d'un autre coté, une foule de livres mis a
disposition gratuitement par des tas de bonnes volontés. Un accès
simultané possible. Quand on voit la bagarre que c'est pour les livres
dans une bibliothèque universitaire, par exemple...Au mieux 3
exemplaires du bouquin indispensable. Un seul de ceux qui sont utiles,
300 étudiants dans la promo. La photocopieuse surchauffe, les étudiants
riches peuvent acheter le bouquin, les autres se refilent les
photocopies de photocopies, parce que la boutique en ville est moins
chère que la machine de la BU.
Pour les scolaires au collège, ça serait un cartable qui ne pèserais pas
la moitié du poids de l'enfant. Pour toi ou moi, c'est la doc complète
dans le sac photo sans embaucher un sherpa.
J'achète à 48 dollar un livre de Alice Miller. Je peux le lire,
l'annoter, le prêter, le donner, le montrer, le transmettre. La version
numérique coutait 14 dollars de moins mais je ne l'ai pas choisi car
selon le peu que je sais jusqu'à maintenant je n'ai aucune garantie de
pouvoir conserver ce livre aussi longtemps que je le voudrais. Vais-je
pouvoir copier le livre aussi souvent que je changerais d'ordinateur?
En principe oui, justement c'est l'interêt de la chose. Tu as un droit
d'usage, même s'il est unique et qu'il t'es lié.
Les annotations que tu mets sur ton livre électronique sont bien sûr à
toi, et ne sont perennes que dans la mesure où toi tu t'occupe de les
sauvegarder !
Si le prestataire de service retire le livre que tu as acheté, c'est
contraire au contrat avec toi. La pérennité devient celle du format,
combien de temps sera-t-il lisible ? Ces contrats me semblent
formellement mauvais car il n'indiquent pas de durée de validité, ce qui
pour moi fait partie des formes indispensable d'un contrat.
Et sur combien d'appareils différents simultanément?
J'ai mes livres au format kindle sur ma machine de bureau et mon kindle.
Je n'ai pas d'autre appareil permettant de les lire.
Pour les licences de logiciels par exemple ( j'ai géré ça dans le temps)
il y en a de différentes sortes. Par exemple des licences de site :
jusquu'a N machines sur tel site (exemple : licence familiale de MacOs,
jusqu'a 5 machines. En pratique il n'y a pas de vérification si tu en a
6). Des licences à jetons ; installations sur autant de machines que tu
veux, N jetons qui circulent qui permettent autant d'exécutions
simultanées. (exmple Matlab, l'envirronement de développement eiffel,
dans ceux que j'ai eu à gérer).
Les licences verrouillées sur un matériel précis. À une époque c'était
avec des clés electroniques...
Y a-t-il quelque
"cookie" caché sur ces livre qui permet à l'éditeur de le désactiver?
Ce qui peut être désactivé, c'est à ma connaissance ce qui est sur ton
compte chez eux. Pour avoir les détails techniques précis, il n'y a
qu'une chose à faire : lire. Le contrat, les caractéristiques
techniques, comment c'est fichu dedans.
Vais-je seulement prendre le temps de lire les 30 pages du "contrat de
service" qui est absolument non négotiable. Mais non. Tous ces domaines
ou il y a de l'argent à faire ne sont pas fait pour le bien du public.
Facebook et autres en ont bien donné la preuve.
Evidemment, ce serait naïf de croire qu'une grosse multinationale œuvre
pour le bien public ; elle œuvre pour l'interêt de ses actionnaires,
c'est clair pour tout le monde.
Parfois l'interêt bien compris s'accorde avec celui des particuliers,
parfois non.
l'économie des biens et services est en train de changer.
Je ne sais comment cela peut se passer en France mais au Québec il faut être naif, très patient et avoir un portefeuille bien garni pour tenter quelque plainte sérieuse, même en espérant aucun résultat.
L'enfer est pavé de bonnes intentions... j'espère pour toi que tu n'auras pas à tâter du légalisme avec les avocats de ces grosses multinationales.
La seule solution est l'action collective ; le droit français commence juste à admettre cette possibilité.
Pour moi le rapport de force m'apparait maintenant biaisé. En effet il était possible d'acheter des livres que l'on pouvait léguer à qui bon nous semblait.
C'est toujours possible. Tu peux toujours acheter des livres papier, cela ne te donne pas les droits sur les œuvres qu'ils contiennent. Ce qui est nouveau c'est que tu peux aussi écrire des livres et les diffuser à ton gré.
Maintenant les logiciels, les livres, les musiques, les
vidéos ne sont plus des biens transmissibles.
Seul leur support l'es -éventuellement- comme avant. Tu n'a probablement jamais acheté de musique : sauf si tu es éditeur ou producteur. Tu as acheté des disques te permettant d'écouter de la musique. En transmettant le disque tu transmet le droit (limité à l'écoute, non à la dffusion) que tu as.
Ils ne sont plus des biens
de culture mais des bien de consommations loués (ou plus précisément leased) sur lesquels les entreprises ont pris des droits de propriétés absolus et plus contraignants que les droits d'auteur ne l'ont jamais été.
Que les logiciels soient la propriété des entreprises qui les fabriquent ne me choque pas plus que ça ; seuls les bisounours vivent d'eau claire et de logiciels gratuits. Les gens qui fabriquent du logiciel parce que c'est leur métier sont payés.
Les bibliothèques publiques pourront-elles continuer à exister ou
ces fournisseurs-loueur exigeront-ils des redevances pour chaque lecteur franchissant la porte?
C'est un gros problème ; d'un autre coté, une foule de livres mis a disposition gratuitement par des tas de bonnes volontés. Un accès simultané possible. Quand on voit la bagarre que c'est pour les livres dans une bibliothèque universitaire, par exemple...Au mieux 3 exemplaires du bouquin indispensable. Un seul de ceux qui sont utiles, 300 étudiants dans la promo. La photocopieuse surchauffe, les étudiants riches peuvent acheter le bouquin, les autres se refilent les photocopies de photocopies, parce que la boutique en ville est moins chère que la machine de la BU. Pour les scolaires au collège, ça serait un cartable qui ne pèserais pas la moitié du poids de l'enfant. Pour toi ou moi, c'est la doc complète dans le sac photo sans embaucher un sherpa.
J'achète à 48 dollar un livre de Alice Miller. Je peux le lire, l'annoter, le prêter, le donner, le montrer, le transmettre. La version numérique coutait 14 dollars de moins mais je ne l'ai pas choisi car selon le peu que je sais jusqu'à maintenant je n'ai aucune garantie de pouvoir conserver ce livre aussi longtemps que je le voudrais. Vais-je pouvoir copier le livre aussi souvent que je changerais d'ordinateur?
En principe oui, justement c'est l'interêt de la chose. Tu as un droit d'usage, même s'il est unique et qu'il t'es lié. Les annotations que tu mets sur ton livre électronique sont bien sûr à toi, et ne sont perennes que dans la mesure où toi tu t'occupe de les sauvegarder ! Si le prestataire de service retire le livre que tu as acheté, c'est contraire au contrat avec toi. La pérennité devient celle du format, combien de temps sera-t-il lisible ? Ces contrats me semblent formellement mauvais car il n'indiquent pas de durée de validité, ce qui pour moi fait partie des formes indispensable d'un contrat.
Et sur combien d'appareils différents simultanément?
J'ai mes livres au format kindle sur ma machine de bureau et mon kindle. Je n'ai pas d'autre appareil permettant de les lire. Pour les licences de logiciels par exemple ( j'ai géré ça dans le temps) il y en a de différentes sortes. Par exemple des licences de site : jusquu'a N machines sur tel site (exemple : licence familiale de MacOs, jusqu'a 5 machines. En pratique il n'y a pas de vérification si tu en a 6). Des licences à jetons ; installations sur autant de machines que tu veux, N jetons qui circulent qui permettent autant d'exécutions simultanées. (exmple Matlab, l'envirronement de développement eiffel, dans ceux que j'ai eu à gérer). Les licences verrouillées sur un matériel précis. À une époque c'était avec des clés electroniques... Y a-t-il quelque
"cookie" caché sur ces livre qui permet à l'éditeur de le désactiver?
Ce qui peut être désactivé, c'est à ma connaissance ce qui est sur ton compte chez eux. Pour avoir les détails techniques précis, il n'y a qu'une chose à faire : lire. Le contrat, les caractéristiques techniques, comment c'est fichu dedans.
Vais-je seulement prendre le temps de lire les 30 pages du "contrat de service" qui est absolument non négotiable. Mais non. Tous ces domaines ou il y a de l'argent à faire ne sont pas fait pour le bien du public. Facebook et autres en ont bien donné la preuve.
Evidemment, ce serait naïf de croire qu'une grosse multinationale œuvre pour le bien public ; elle œuvre pour l'interêt de ses actionnaires, c'est clair pour tout le monde. Parfois l'interêt bien compris s'accorde avec celui des particuliers, parfois non. l'économie des biens et services est en train de changer.
Noëlle Adam
Stephane Legras-Decussy
Le 28/09/2012 03:09, SbM a écrit :
René wrote:
Mme Michu qui a acheté un ordi "clé en main" chez FutureShop ou à la FNAC verra ses photos et ses musiques enregistrées où le système le veux bien et où elle n'en aura aucune idée.
C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
sur mon ordi dans mes documents j'ai un dossier téléchargement et un dossier download ...
et c'est pas moi qui les ait créé ...
ça commence à devenir thésardeux en effet ...
Le 28/09/2012 03:09, SbM a écrit :
René<jeanpassetrop@hotmail.com> wrote:
Mme Michu qui a acheté un ordi "clé en main" chez FutureShop ou à la FNAC
verra ses photos et ses musiques enregistrées où le système le veux bien et
où elle n'en aura aucune idée.
C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de
thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
sur mon ordi dans mes documents j'ai un dossier
téléchargement et un dossier download ...
Mme Michu qui a acheté un ordi "clé en main" chez FutureShop ou à la FNAC verra ses photos et ses musiques enregistrées où le système le veux bien et où elle n'en aura aucune idée.
C'est sûr qu'un dossier baptisé "Musique", il faut au moins un niveau de thésard pour comprendre que ça risque de contenir de la musique...
sur mon ordi dans mes documents j'ai un dossier téléchargement et un dossier download ...
et c'est pas moi qui les ait créé ...
ça commence à devenir thésardeux en effet ...
Stephane Legras-Decussy
Le 28/09/2012 08:39, René a écrit :
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
oui ...
surtout qu'on constate chez la plupart des gens des dossiers chronologiques... vacance 2012... etc
Le 28/09/2012 08:39, René a écrit :
Je trouve complètement con que la vie sur ordinateur soit par défaut
divisée en biens de consommations: musiques. vidéos, photos, ...
oui ...
surtout qu'on constate chez la plupart des gens des dossiers
chronologiques... vacance 2012... etc