Mon hypothèse est qu'un employé de microsoft a déposé ce brevet foireux pour se faire bien voir de ses chefs qui n'y connaissent rien. :-)
Très possible. A mon avis la direction juridique a un certain nombre de quota de brevet a passer, donc ils font n'importe quoi.
nicolas vigier
In article <403e3d8f$0$5909$, Azathoth wrote:
A mon avis le fait que Microsoft n'ait jamais attaqué personne en justice la dessus montre qu'ils savent bien que le procès serait perdu d'avance. Je n'ai même pas entendu parler de pression de la part de Microsoft sur un concurrent suite a ce brevet, m'enfin on ne sait pas tout.
Ils attendent juste le bon moment pour les utiliser. Un peu comme avec le systeme de fichier FAT : http://www.microsoft.com/mscorp/ip/tech/fat.asp
In article <403e3d8f$0$5909$7a628cd7@news.club-internet.fr>, Azathoth wrote:
A mon avis le fait que Microsoft n'ait jamais attaqué personne en justice
la dessus montre qu'ils savent bien que le procès serait perdu d'avance. Je
n'ai même pas entendu parler de pression de la part de Microsoft sur un
concurrent suite a ce brevet, m'enfin on ne sait pas tout.
Ils attendent juste le bon moment pour les utiliser. Un peu comme avec le
systeme de fichier FAT :
http://www.microsoft.com/mscorp/ip/tech/fat.asp
A mon avis le fait que Microsoft n'ait jamais attaqué personne en justice la dessus montre qu'ils savent bien que le procès serait perdu d'avance. Je n'ai même pas entendu parler de pression de la part de Microsoft sur un concurrent suite a ce brevet, m'enfin on ne sait pas tout.
Ils attendent juste le bon moment pour les utiliser. Un peu comme avec le systeme de fichier FAT : http://www.microsoft.com/mscorp/ip/tech/fat.asp
Sam Hocevar
On 26 Feb 2004 16:45:24 GMT, Azathoth wrote:
Je crois qu'aux usa on doit pouvoir breveter n'importe quoi sans que cela pose trop de problèmes : les litiges sont réglés par les tribunaux.
En France aussi, hein. Les fameux brevets « SGDG » :-)
-- Sam.
On 26 Feb 2004 16:45:24 GMT, Azathoth wrote:
Je crois qu'aux usa on doit pouvoir breveter n'importe quoi sans que cela
pose trop de problèmes : les litiges sont réglés par les tribunaux.
En France aussi, hein. Les fameux brevets « SGDG » :-)
Je crois qu'aux usa on doit pouvoir breveter n'importe quoi sans que cela pose trop de problèmes : les litiges sont réglés par les tribunaux.
En France aussi, hein. Les fameux brevets « SGDG » :-)
-- Sam.
Pablo Saratxaga
Kaixo! Li 26 Feb 2004 16:40:49 GMT, Alexis Guillaume scrijheut:
AG> Même ailleurs AMHA. Il me semble que breveter quelque chose qui éxiste AG> déjà n'est pas valide (sinon je vais de ce pas breveter la roue à AG> l'inpi).
La roue a été brevetée dans un pays anglo-saxon, et ce fut accepté.
L'immense majorité des brevets "logiciels" et de "methodes" ne sont pas deposés par leurs inventeurs, ce sont des idées déjà assez bien rependues quand un petit malin va pretendre à l'office de brevet que c'est lui qui a tout inventé. Comme l'office de brevet se contente d'empocher l'argent du droit d'inscription sans faire la moindre recherche sérieuse, ça passe.
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
L'amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu'il prend. Publitius Syrus
Kaixo!
Li 26 Feb 2004 16:40:49 GMT,
Alexis Guillaume <alek@volfoni-brothers.org> scrijheut:
AG> Même ailleurs AMHA. Il me semble que breveter quelque chose qui éxiste
AG> déjà n'est pas valide (sinon je vais de ce pas breveter la roue à
AG> l'inpi).
La roue a été brevetée dans un pays anglo-saxon, et ce fut accepté.
L'immense majorité des brevets "logiciels" et de "methodes" ne sont pas deposés
par leurs inventeurs, ce sont des idées déjà assez bien rependues quand
un petit malin va pretendre à l'office de brevet que c'est lui qui a
tout inventé. Comme l'office de brevet se contente d'empocher l'argent
du droit d'inscription sans faire la moindre recherche sérieuse, ça
passe.
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution
décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
--
Ki ça vos våye bén,
Pablo Saratxaga
L'amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu'il prend.
Publitius Syrus
Kaixo! Li 26 Feb 2004 16:40:49 GMT, Alexis Guillaume scrijheut:
AG> Même ailleurs AMHA. Il me semble que breveter quelque chose qui éxiste AG> déjà n'est pas valide (sinon je vais de ce pas breveter la roue à AG> l'inpi).
La roue a été brevetée dans un pays anglo-saxon, et ce fut accepté.
L'immense majorité des brevets "logiciels" et de "methodes" ne sont pas deposés par leurs inventeurs, ce sont des idées déjà assez bien rependues quand un petit malin va pretendre à l'office de brevet que c'est lui qui a tout inventé. Comme l'office de brevet se contente d'empocher l'argent du droit d'inscription sans faire la moindre recherche sérieuse, ça passe.
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
L'amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu'il prend. Publitius Syrus
Tout d'abord, comme le dit lanvir plus bas, le brevet n'est *pas* encore encore passé. C'est juste une demande. Ensuite, ce n'est pas un brevet sur les bureaux virtuels mais sur la façon de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du bureau, icônes, barre de tâche, aspect et contenu des fenêtres s'affichent dans l'aperçu en plein écran alors que KDE et Gnome se contentent de dessiner des carrés grisés dans un petite fenetre)
Tout d'abord, comme le dit lanvir plus bas, le brevet n'est *pas* encore
encore passé. C'est juste une demande.
Ensuite, ce n'est pas un brevet sur les bureaux virtuels mais sur la façon
de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous
XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au
sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du
bureau, icônes, barre de tâche, aspect et contenu des fenêtres s'affichent
dans l'aperçu en plein écran alors que KDE et Gnome se contentent de
dessiner des carrés grisés dans un petite fenetre)
Tout d'abord, comme le dit lanvir plus bas, le brevet n'est *pas* encore encore passé. C'est juste une demande. Ensuite, ce n'est pas un brevet sur les bureaux virtuels mais sur la façon de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du bureau, icônes, barre de tâche, aspect et contenu des fenêtres s'affichent dans l'aperçu en plein écran alors que KDE et Gnome se contentent de dessiner des carrés grisés dans un petite fenetre)
Pablo Saratxaga
Kaixo! Li Fri, 27 Feb 2004 00:13:28 +0100, opossum scrijheut:
o> de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous o> XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au o> sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du
c'est ce que fait Enlightenment (déjà depuis un momment)
Et, franchement, en quoi cette idée somme toute très banale, triviale même, d'afficher une réduction de ce qu'on verrait à l'écran mérite-t elle qu'on lui accorde un monopole d'exploitation (car c'est ça un brévet).
Normalement, dans l'esprit de départ du brévet, l'idée était de favoriser l'éclosion des idées, en donnant aux inventeurs un monopole d'exploitation pour les inciter à publier l'invention, de façon à qu'elle devienne connue et serve la société. Il fallait donc docummenter avec moult détails de façon à qu'il soit possible de le reproduire, et que l'invention en soit réellement une, c'est à dire quelque chose de non trivial.
Avec les brévets logiciels non seulement plus rien n'es docummenté, mais on octroie des monopoles d'exploitations sur des banalités et trivialités incroyables (dans la plupart de cas en plus elles ont commencé à être employés avant, et par d'autres que celui qui veut s'arroger le monopole pour lui).
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
<|StRyKeR|> chu sur un shell en linux jessaye de d/l de koi un prog linux <|StRyKeR|> pi c juste du text <|StRyKeR|> kess ca veut dire?
- #linuxfr
Kaixo!
Li Fri, 27 Feb 2004 00:13:28 +0100,
opossum <macpotato@free.fr> scrijheut:
o> de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous
o> XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au
o> sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du
c'est ce que fait Enlightenment (déjà depuis un momment)
Et, franchement, en quoi cette idée somme toute très banale, triviale
même, d'afficher une réduction de ce qu'on verrait à l'écran mérite-t
elle qu'on lui accorde un monopole d'exploitation (car c'est ça un
brévet).
Normalement, dans l'esprit de départ du brévet, l'idée était de
favoriser l'éclosion des idées, en donnant aux inventeurs un monopole
d'exploitation pour les inciter à publier l'invention, de façon à
qu'elle devienne connue et serve la société.
Il fallait donc docummenter avec moult détails de façon à qu'il soit
possible de le reproduire, et que l'invention en soit réellement une,
c'est à dire quelque chose de non trivial.
Avec les brévets logiciels non seulement plus rien n'es docummenté,
mais on octroie des monopoles d'exploitations sur des banalités et
trivialités incroyables (dans la plupart de cas en plus elles ont
commencé à être employés avant, et par d'autres que celui qui veut
s'arroger le monopole pour lui).
--
Ki ça vos våye bén,
Pablo Saratxaga
<|StRyKeR|> chu sur un shell en linux jessaye de d/l de koi un prog linux
<|StRyKeR|> pi c juste du text
<|StRyKeR|> kess ca veut dire?
Kaixo! Li Fri, 27 Feb 2004 00:13:28 +0100, opossum scrijheut:
o> de les gérer. KDE et Gnome ne risquent donc rien. Les bureaux virtuels sous o> XP sont un peu différents de ceux que l'on trouve actuellement sous linux au o> sens où xp affiche vraiment un aperçu du bureau (tous les éléments du
c'est ce que fait Enlightenment (déjà depuis un momment)
Et, franchement, en quoi cette idée somme toute très banale, triviale même, d'afficher une réduction de ce qu'on verrait à l'écran mérite-t elle qu'on lui accorde un monopole d'exploitation (car c'est ça un brévet).
Normalement, dans l'esprit de départ du brévet, l'idée était de favoriser l'éclosion des idées, en donnant aux inventeurs un monopole d'exploitation pour les inciter à publier l'invention, de façon à qu'elle devienne connue et serve la société. Il fallait donc docummenter avec moult détails de façon à qu'il soit possible de le reproduire, et que l'invention en soit réellement une, c'est à dire quelque chose de non trivial.
Avec les brévets logiciels non seulement plus rien n'es docummenté, mais on octroie des monopoles d'exploitations sur des banalités et trivialités incroyables (dans la plupart de cas en plus elles ont commencé à être employés avant, et par d'autres que celui qui veut s'arroger le monopole pour lui).
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
<|StRyKeR|> chu sur un shell en linux jessaye de d/l de koi un prog linux <|StRyKeR|> pi c juste du text <|StRyKeR|> kess ca veut dire?
Même ailleurs AMHA. Il me semble que breveter quelque chose qui éxiste déjà n'est pas valide (sinon je vais de ce pas breveter la roue à l'inpi).
quelqu'un a déjà essayé, en Australie me semble-t-il, et a failli réussir !
idem pour le couteau, en Suisse, devant l'OBS !
Jérémy JUST
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000 Pablo Saratxaga wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le brevet a été mis en place pour dissuader de se protéger par le secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la recherche pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis sur le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour chercher des améliorations.
Au lieu d'un progrès de ce type:
L'entreprise A trouve une molécule d'intérêt | V A la brevète ----> B prend connaissance | du brevet A continue | ses recherches V et publie, sous ---> B suit les avancées la protection du brevet de A | | V V A l'exploite B a une idée innovante toujours sous la à partir de la molécule protection du brevet brevetée | V B dépose un brevet sur la molécule dérivée | V B continue ses recherches et publie, sous la protection du brevet | V ...
On aurait des avancées indépendantes:
L'entreprise A trouve une molécule d'intérêt | V A continue ses recherches sans publier | V A l'exploite, B analyse le produit fini, en diffusant le minimum --> espionne, décortique les parties d'informations possible publiques du dossier d'AMM | V B commence des recherches sans publier | V ...
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation). À moins d'une activité d'espionnage industriel efficace (je ne sais pas si ça peut être qualifié de bonne chose).
-- Jérémy JUST
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution
décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des
entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le brevet a
été mis en place pour dissuader de se protéger par le secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la recherche
pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis sur
le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour chercher des
améliorations.
Au lieu d'un progrès de ce type:
L'entreprise A
trouve une molécule
d'intérêt
|
V
A la brevète ----> B prend connaissance
| du brevet
A continue |
ses recherches V
et publie, sous ---> B suit les avancées
la protection du brevet de A
| |
V V
A l'exploite B a une idée innovante
toujours sous la à partir de la molécule
protection du brevet brevetée
|
V
B dépose un brevet
sur la molécule dérivée
|
V
B continue ses recherches
et publie, sous la protection
du brevet
|
V
...
On aurait des avancées indépendantes:
L'entreprise A
trouve une molécule
d'intérêt
|
V
A continue
ses recherches
sans publier
|
V
A l'exploite, B analyse le produit fini,
en diffusant le minimum --> espionne, décortique les parties
d'informations possible publiques du dossier d'AMM
|
V
B commence des recherches sans publier
|
V
...
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée
moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation). À moins
d'une activité d'espionnage industriel efficace (je ne sais pas si ça peut
être qualifié de bonne chose).
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000 Pablo Saratxaga wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le brevet a été mis en place pour dissuader de se protéger par le secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la recherche pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis sur le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour chercher des améliorations.
Au lieu d'un progrès de ce type:
L'entreprise A trouve une molécule d'intérêt | V A la brevète ----> B prend connaissance | du brevet A continue | ses recherches V et publie, sous ---> B suit les avancées la protection du brevet de A | | V V A l'exploite B a une idée innovante toujours sous la à partir de la molécule protection du brevet brevetée | V B dépose un brevet sur la molécule dérivée | V B continue ses recherches et publie, sous la protection du brevet | V ...
On aurait des avancées indépendantes:
L'entreprise A trouve une molécule d'intérêt | V A continue ses recherches sans publier | V A l'exploite, B analyse le produit fini, en diffusant le minimum --> espionne, décortique les parties d'informations possible publiques du dossier d'AMM | V B commence des recherches sans publier | V ...
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation). À moins d'une activité d'espionnage industriel efficace (je ne sais pas si ça peut être qualifié de bonne chose).
-- Jérémy JUST
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation).
problème : les compagnies pharmaceutiques sont notoirement connues pour surexploiter la logique des brevets, et se balancer de la santé des gens comme de l'an 40. Alors trouve autre chose...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <20040228135547.11dd3194@norbert.inapg.inra.fr>,
jeremy_just@netcourrier.com disait...
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée
moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation).
problème : les compagnies pharmaceutiques sont notoirement connues pour
surexploiter la logique des brevets, et se balancer de la santé des gens
comme de l'an 40. Alors trouve autre chose...
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
En gros, on perdrait entre 8 et 10 ans entre chaque médicament (durée moyenne entre le dépôt de brevet et le début de l'exploitation).
problème : les compagnies pharmaceutiques sont notoirement connues pour surexploiter la logique des brevets, et se balancer de la santé des gens comme de l'an 40. Alors trouve autre chose...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Galkine
Le Sat, 28 Feb 2004 13:55:47 +0100, Jérémy JUST a écrit :
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000 Pablo Saratxaga wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le brevet a été mis en place pour dissuader de se protéger par le secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la recherche pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis sur le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour chercher des améliorations. et dire que tout l'industrie chimique suisse s'est construite grace a
l'absence de brevet...
Le Sat, 28 Feb 2004 13:55:47 +0100, Jérémy JUST a écrit :
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule
solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et
simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des
entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le
brevet a été mis en place pour dissuader de se protéger par le
secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la
recherche
pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis
sur le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour
chercher des améliorations.
et dire que tout l'industrie chimique suisse s'est construite grace a
Le Sat, 28 Feb 2004 13:55:47 +0100, Jérémy JUST a écrit :
On 26 Feb 2004 22:58:39 -0000 Pablo Saratxaga wrote:
Le système des brevets a été si tellement perverti que la seule solution décente à l'heure actuelle c'est son abolition pure et simple.
Si la protection par le brevet n'existait plus, la plupart des entreprises ne publieraient plus leurs résultats de recherche (le brevet a été mis en place pour dissuader de se protéger par le secret).
Ça ralentirait considérablement le progrès, notamment dans la recherche pharmaceutique, puisqu'il faudrait attendre qu'un médicament soit mis sur le marché pour que les concurrents puisse s'en inspirer pour chercher des améliorations. et dire que tout l'industrie chimique suisse s'est construite grace a