La Havane, 1995. https://www.cjoint.com/doc/21_05/KEmxCnTIk8P_95012-Cuba-16-small.jpg
yeahhhh...! bravo
Ghost-Raider
Le 13/05/2021 Í 01:29, efji a écrit :
La Havane, 1995. https://www.cjoint.com/doc/21_05/KEmxCnTIk8P_95012-Cuba-16-small.jpg
Cette photo est, de loin, la meilleure de toutes les récentes, et probablement de toutes celles que tu nous as montrées jusqu'ici. L'affiche défraÍ®chie de Fidel au regard vers un avenir tronqué, partiellement recouverte par une porte grillagée qui ne mène que sur un local vide et sombre lui aussi grillagé s'impose malgré tout sur le visage fatigué de cette femme qui semble dénuée d'espoir. C'est tout une symbolique de la révolution cubaine qui a accouché d'une égalité factice au prix d'une pauvreté généralisée. On peut aussi y voir un avorton ultime du colonialisme, la révolution des intellectuels européens blancs décatis prétendant en corriger les maux n'aboutissant qu'Í une plus grande précarité des anciens esclaves qui n'ont même plus de maÍ®tres Í servir pour subsister. Enfin, sur le plan graphique, cette photo est remarquable par l'alternance des blancs et des noirs, l'opposition entre les visages et les grilles rectilignes, et le déséquilibre subtil qui rompt les règles de la composition classique comme dans un jardin zen. Cette photo vaudrait une prix Pulitzer, sans rire. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Cette photo est, de loin, la meilleure de toutes les récentes, et
probablement de toutes celles que tu nous as montrées jusqu'ici.
L'affiche défraÍ®chie de Fidel au regard vers un avenir tronqué,
partiellement recouverte par une porte grillagée qui ne mène que sur un
local vide et sombre lui aussi grillagé s'impose malgré tout sur le
visage fatigué de cette femme qui semble dénuée d'espoir.
C'est tout une symbolique de la révolution cubaine qui a accouché d'une
égalité factice au prix d'une pauvreté généralisée.
On peut aussi y voir un avorton ultime du colonialisme, la révolution
des intellectuels européens blancs décatis prétendant en corriger les
maux n'aboutissant qu'Í une plus grande précarité des anciens esclaves
qui n'ont même plus de maÍ®tres Í servir pour subsister.
Enfin, sur le plan graphique, cette photo est remarquable par
l'alternance des blancs et des noirs, l'opposition entre les visages et
les grilles rectilignes, et le déséquilibre subtil qui rompt les règles
de la composition classique comme dans un jardin zen.
Cette photo vaudrait une prix Pulitzer, sans rire.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
La Havane, 1995. https://www.cjoint.com/doc/21_05/KEmxCnTIk8P_95012-Cuba-16-small.jpg
Cette photo est, de loin, la meilleure de toutes les récentes, et probablement de toutes celles que tu nous as montrées jusqu'ici. L'affiche défraÍ®chie de Fidel au regard vers un avenir tronqué, partiellement recouverte par une porte grillagée qui ne mène que sur un local vide et sombre lui aussi grillagé s'impose malgré tout sur le visage fatigué de cette femme qui semble dénuée d'espoir. C'est tout une symbolique de la révolution cubaine qui a accouché d'une égalité factice au prix d'une pauvreté généralisée. On peut aussi y voir un avorton ultime du colonialisme, la révolution des intellectuels européens blancs décatis prétendant en corriger les maux n'aboutissant qu'Í une plus grande précarité des anciens esclaves qui n'ont même plus de maÍ®tres Í servir pour subsister. Enfin, sur le plan graphique, cette photo est remarquable par l'alternance des blancs et des noirs, l'opposition entre les visages et les grilles rectilignes, et le déséquilibre subtil qui rompt les règles de la composition classique comme dans un jardin zen. Cette photo vaudrait une prix Pulitzer, sans rire. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Benoit
Le 13 mai 2021 Í 01:29, efji d'un élan de joie s'exprima ainsi :
La Havane, 1995. https://www.cjoint.com/doc/21_05/KEmxCnTIk8P_95012-Cuba-16-small.jpg
+1 Pour une fois il s'est pris la porte dans la gueule. -- BenoÍ®t Seuls les idéaux ne changent jamais d'avis.
Le 13 mai 2021 Í 01:29, efji d'un élan de joie s'exprima ainsi :