Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en
établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou
médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc
l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien
est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation
matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est
la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette
adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction
d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de
maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
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Gonzo a écrit :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Sur le plan légal je ne saurais répondre mais ayant (accident de parcours :-) bossé en psy et fait quelques stages en géronto, ce que vous appelez "camisole chimique" est la solution adoptée depuis presque 40 ans en France car elle arrange tout le monde.
D'une part cela permet de contenir les malades face au manque de personnel soignant (2 ou 3 personnels infirmiers pour 15 à 30 malades)
D'autre part elle permet de stabiliser les malades, meme si cela ne les guérit pas. En fait on masque la maladie avec les neuroleptiques et on ne soigne pas (hormis quelques traitements pour des maladies spécifiques)
Du coup il devient très difficile de tracé un portrait psy d'un malade, mais il est "calme".
Cela revient à faire du gardiennage en fait.
L'adaptation matérielle d'une structure d'hébergement dans ces conditions est utopique. Quand vous avez 15 malades en face de vous en pleine crise de démence il est difficile de contenir tout le monde, de les proteger ou de protéger les personnes qui les entourent
J'ai vu une personne de 75 ans soulever une table en chene type monastère de plusieurs metres et la projeter assez loin ou un autre qui voulait tuer ses petits camarades alors que c'était l'heure du repas (le personnel soignant aide à la distribution) que l'on a été obligé d'attacher sur son lit avec une ceinture de cuir -ventrière, poignets et chevilles - Le type faisait plus d' 1.90m, et en pleine crise à arraché ce qui le maintenait aux poignets et chevilles (4.5mm de cuir en épaisseur) et a arraché le lit du parquet auquel il était boulonné. Ensuite il a entrepris de nous courser, mais c'est l'encadrement de la porte qui l'a arrété. Des ex comme cela j'en ai à la pelle, tout cela parce qu'il y avait eu diminution du traitement suite a une rémission apparente (ordre du médecin).
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du reste et cela sert).
Gonzo a écrit :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en
établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou
médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc
l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien
est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation
matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est
la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette
adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction
d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de
maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Sur le plan légal je ne saurais répondre mais ayant (accident de
parcours :-) bossé en psy et fait quelques stages en géronto, ce que
vous appelez "camisole chimique" est la solution adoptée depuis presque
40 ans en France car elle arrange tout le monde.
D'une part cela permet de contenir les malades face au manque de
personnel soignant (2 ou 3 personnels infirmiers pour 15 à 30 malades)
D'autre part elle permet de stabiliser les malades, meme si cela ne les
guérit pas.
En fait on masque la maladie avec les neuroleptiques et on ne soigne pas
(hormis quelques traitements pour des maladies spécifiques)
Du coup il devient très difficile de tracé un portrait psy d'un malade,
mais il est "calme".
Cela revient à faire du gardiennage en fait.
L'adaptation matérielle d'une structure d'hébergement dans ces
conditions est utopique. Quand vous avez 15 malades en face de vous en
pleine crise de démence il est difficile de contenir tout le monde, de
les proteger ou de protéger les personnes qui les entourent
J'ai vu une personne de 75 ans soulever une table en chene type
monastère de plusieurs metres et la projeter assez loin ou un autre qui
voulait tuer ses petits camarades alors que c'était l'heure du repas (le
personnel soignant aide à la distribution) que l'on a été obligé
d'attacher sur son lit avec une ceinture de cuir -ventrière, poignets
et chevilles - Le type faisait plus d' 1.90m, et en pleine crise à
arraché ce qui le maintenait aux poignets et chevilles (4.5mm de cuir en
épaisseur) et a arraché le lit du parquet auquel il était boulonné.
Ensuite il a entrepris de nous courser, mais c'est l'encadrement de la
porte qui l'a arrété. Des ex comme cela j'en ai à la pelle, tout cela
parce qu'il y avait eu diminution du traitement suite a une rémission
apparente (ordre du médecin).
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel
soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible
ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du
reste et cela sert).
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Sur le plan légal je ne saurais répondre mais ayant (accident de parcours :-) bossé en psy et fait quelques stages en géronto, ce que vous appelez "camisole chimique" est la solution adoptée depuis presque 40 ans en France car elle arrange tout le monde.
D'une part cela permet de contenir les malades face au manque de personnel soignant (2 ou 3 personnels infirmiers pour 15 à 30 malades)
D'autre part elle permet de stabiliser les malades, meme si cela ne les guérit pas. En fait on masque la maladie avec les neuroleptiques et on ne soigne pas (hormis quelques traitements pour des maladies spécifiques)
Du coup il devient très difficile de tracé un portrait psy d'un malade, mais il est "calme".
Cela revient à faire du gardiennage en fait.
L'adaptation matérielle d'une structure d'hébergement dans ces conditions est utopique. Quand vous avez 15 malades en face de vous en pleine crise de démence il est difficile de contenir tout le monde, de les proteger ou de protéger les personnes qui les entourent
J'ai vu une personne de 75 ans soulever une table en chene type monastère de plusieurs metres et la projeter assez loin ou un autre qui voulait tuer ses petits camarades alors que c'était l'heure du repas (le personnel soignant aide à la distribution) que l'on a été obligé d'attacher sur son lit avec une ceinture de cuir -ventrière, poignets et chevilles - Le type faisait plus d' 1.90m, et en pleine crise à arraché ce qui le maintenait aux poignets et chevilles (4.5mm de cuir en épaisseur) et a arraché le lit du parquet auquel il était boulonné. Ensuite il a entrepris de nous courser, mais c'est l'encadrement de la porte qui l'a arrété. Des ex comme cela j'en ai à la pelle, tout cela parce qu'il y avait eu diminution du traitement suite a une rémission apparente (ordre du médecin).
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du reste et cela sert).
Allo
"Gonzo" a écrit dans le message de news: 41b0a686$0$11215$
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Selon moi c'est de la maltraitance. Saviez vous par exemple que lors de la grande canicule la majorité des victimes étaient dans maisons de retraites ? En France il y a deuxx ou trois moins de personnel qu'en Belgique ou en Allemagne, ce qui explique la maltraitance de nos vieux. Mais dormez tranquille tout le monde s'en fout.
"Gonzo" <jv.calvin@freesbee.fr> a écrit dans le message de news:
41b0a686$0$11215$626a14ce@news.free.fr...
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en
établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou
médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc
l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou
bien
est il une forme de maltraitance ?
Selon moi c'est de la maltraitance. Saviez vous par exemple que lors de la
grande canicule la majorité des victimes étaient dans maisons de retraites ?
En France il y a deuxx ou trois moins de personnel qu'en Belgique ou en
Allemagne, ce qui explique la maltraitance de nos vieux. Mais dormez
tranquille tout le monde s'en fout.
"Gonzo" a écrit dans le message de news: 41b0a686$0$11215$
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Selon moi c'est de la maltraitance. Saviez vous par exemple que lors de la grande canicule la majorité des victimes étaient dans maisons de retraites ? En France il y a deuxx ou trois moins de personnel qu'en Belgique ou en Allemagne, ce qui explique la maltraitance de nos vieux. Mais dormez tranquille tout le monde s'en fout.
Allo
"JusteMoi" a écrit dans le message de news: 41b107d3$0$19107$ ..........
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange tout le monde de droguer les vieux pour avoir la paix.
"JusteMoi" <LD@hotmail.com> a écrit dans le message de news:
41b107d3$0$19107$7a628cd7@news.club-internet.fr...
..........
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel
soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible
ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du
reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange tout
le monde de droguer les vieux pour avoir la paix.
"JusteMoi" a écrit dans le message de news: 41b107d3$0$19107$ ..........
Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange tout le monde de droguer les vieux pour avoir la paix.
Oui, c'est vrai, c'est un cas extrême. A part quelques claques (même pas méchantes) les "fugueurs" de cet établissement n'ont rien de dangereux pour l'encadrement-soin. En revanche, si on devait faire en sorte de les surveiller, vous n'imaginer pas la rognure que l'on, devrait effectuer sur le temps de la pause-café !!! :-/
Non, je pense que c'est effectivement, de la part de la direction, une solution de facilité et une façon de se couvrir : comme elle (la direction) ne veut pas avoir à gérer un investissement supplémentaire (je crois qu'au niveau budget, c'est pas le top), et qu'ils ne veulent pas assumer ce manquement (peut on parler d'ingérence ?), shooter les petits vieux qui posent problème, c'est bien plus simple...
G.
"Allo" a écrit dans le message de news:
"JusteMoi" a écrit dans le message de news: 41b107d3$0$19107$ .......... > Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel > soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible > ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du > reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange
tout
le monde de droguer les vieux pour avoir la paix.
Oui, c'est vrai, c'est un cas extrême.
A part quelques claques (même pas méchantes) les "fugueurs" de cet
établissement n'ont rien de dangereux pour l'encadrement-soin.
En revanche, si on devait faire en sorte de les surveiller, vous n'imaginer
pas la rognure que l'on, devrait effectuer sur le temps de la pause-café !!!
:-/
Non, je pense que c'est effectivement, de la part de la direction, une
solution de facilité et une façon de se couvrir : comme elle (la direction)
ne veut pas avoir à gérer un investissement supplémentaire (je crois qu'au
niveau budget, c'est pas le top), et qu'ils ne veulent pas assumer ce
manquement (peut on parler d'ingérence ?), shooter les petits vieux qui
posent problème, c'est bien plus simple...
G.
"Allo" <allo@hotdog.net> a écrit dans le message de news:
31cmigF394tunU1@individual.net...
"JusteMoi" <LD@hotmail.com> a écrit dans le message de news:
41b107d3$0$19107$7a628cd7@news.club-internet.fr...
..........
> Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel
> soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible
> ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du
> reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange
Oui, c'est vrai, c'est un cas extrême. A part quelques claques (même pas méchantes) les "fugueurs" de cet établissement n'ont rien de dangereux pour l'encadrement-soin. En revanche, si on devait faire en sorte de les surveiller, vous n'imaginer pas la rognure que l'on, devrait effectuer sur le temps de la pause-café !!! :-/
Non, je pense que c'est effectivement, de la part de la direction, une solution de facilité et une façon de se couvrir : comme elle (la direction) ne veut pas avoir à gérer un investissement supplémentaire (je crois qu'au niveau budget, c'est pas le top), et qu'ils ne veulent pas assumer ce manquement (peut on parler d'ingérence ?), shooter les petits vieux qui posent problème, c'est bien plus simple...
G.
"Allo" a écrit dans le message de news:
"JusteMoi" a écrit dans le message de news: 41b107d3$0$19107$ .......... > Donc l'adaptation matérielle est impossible hormis avoir un personnel > soignant par personne et revenir à la chambre capitonnée indestructible > ainsi qu'a la fameuse tenue blance à ficelles :-) (ca existe encore du > reste et cela sert).
Vous prenez un cas extrême qui n'est pas une généralité ! Cela arrange
tout
le monde de droguer les vieux pour avoir la paix.
emma
Gonzo a écrit :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Gonzo.
Gonzo a écrit :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en
établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou
médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc
l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien
est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation
matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est
la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette
adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction
d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de
maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Gonzo.
rosa33
Le vendredi 03 Décembre 2004 à 18:47 par Gonzo :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Gonzo.
Tant sur le plan légal que moral que sanitaire : oui c'est de la maltraitance, et de la pire espèce car cachée par une hypocrisie générale. Au-delà de 80 ans beaucoup sont aussi fragiles que de très jeunes enfants. Qu'un détenu soit contenu physiquement c'est sa sanction. Qu'une personne âgée soit contenue chimiquement (au mépris des effets secondaires dont certains induisent ou aggravent un diabète, la maladie d'Alzheimer, des Avc) ce n'est pas comparable car elle n'a rien fait pour mériter cela. Cela va au-delà de la maltraitance, c'est de l'homicide "involontaire". Le niveau de civilisation se mesure à la façon dont sont traités les aînés. La façon dont ils sont traités sont une honte pour nous tous qui laissons faire en nous voilant la face. Et bientôt on sera à leur place...
Le vendredi 03 Décembre 2004 à 18:47 par Gonzo :
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme
exact ?) en
établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques
(ou
médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque
donc
l'accident dans un environnement extérieur), peut il être
acceptable ou bien
est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être
endiguée par une adaptation
matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole
chimique est
la solution de facilité), et si une équipe médicale
préconise cette
adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une
direction
d'établissement de préférer la camisole chimique est il
une forme de
maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer
précieuse.
Gonzo.
Tant sur le plan légal que moral que sanitaire : oui c'est de la maltraitance, et de la pire espèce car cachée par une hypocrisie générale.
Au-delà de 80 ans beaucoup sont aussi fragiles que de très jeunes enfants.
Qu'un détenu soit contenu physiquement c'est sa sanction.
Qu'une personne âgée soit contenue chimiquement (au mépris des effets secondaires dont certains induisent ou aggravent un diabète, la maladie d'Alzheimer, des Avc) ce n'est pas comparable car elle n'a rien fait pour mériter cela.
Cela va au-delà de la maltraitance, c'est de l'homicide "involontaire".
Le niveau de civilisation se mesure à la façon dont sont traités les aînés.
La façon dont ils sont traités sont une honte pour nous tous qui laissons faire en nous voilant la face.
Et bientôt on sera à leur place...
Dans le domaine de la gériatrie ou de la gérontologie (terme exact ?) en établissement médicalisé : l'emploi de camisoles chimiques (ou médicamenteuse) pour des personnes démentes fugueuses (qui risque donc l'accident dans un environnement extérieur), peut il être acceptable ou bien est il une forme de maltraitance ?
Si la fugue de ces personnes âgées pouvait être endiguée par une adaptation matérielle de la structure d'hébergement (en gros : la camisole chimique est la solution de facilité), et si une équipe médicale préconise cette adaptation matérielle plutôt que la camisole : le choix d'une direction d'établissement de préférer la camisole chimique est il une forme de maltraitance ?
Merci de votre aide qui risque bien (malheureusement) de s'avérer précieuse.
Gonzo.
Tant sur le plan légal que moral que sanitaire : oui c'est de la maltraitance, et de la pire espèce car cachée par une hypocrisie générale. Au-delà de 80 ans beaucoup sont aussi fragiles que de très jeunes enfants. Qu'un détenu soit contenu physiquement c'est sa sanction. Qu'une personne âgée soit contenue chimiquement (au mépris des effets secondaires dont certains induisent ou aggravent un diabète, la maladie d'Alzheimer, des Avc) ce n'est pas comparable car elle n'a rien fait pour mériter cela. Cela va au-delà de la maltraitance, c'est de l'homicide "involontaire". Le niveau de civilisation se mesure à la façon dont sont traités les aînés. La façon dont ils sont traités sont une honte pour nous tous qui laissons faire en nous voilant la face. Et bientôt on sera à leur place...