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canon 1d mk2

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tocqueville
présentation la semaine prochaine 6, 7 et 8 avril objectif Bastille Paris
(rue jules cesar) et shop photo Canon rue de Prony (métro montceau) Paris
également.
8 mégapixels à 8 images secondes.
quelle sera la qualité des images ?
l'arrivée de ce boîtier à 5000 euros environ signifiera peut être la fin
véritable de l'argentique pour les pros.

le grand public photophonant avec le GSM, dans combien de temps la
disparition du film argentique ?

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pleinair
le grand public photophonant avec le GSM, dans combien de temps la
disparition du film argentique ?


En tout cas un truc est sur c'est que la disparition des trolls c'est pas
pour demain :-(
--

François.

http://pleinair.chez.tiscali.fr/

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rbb
"pleinair" a écrit dans le message de
news:c4ir2q$38s$
le grand public photophonant avec le GSM, dans combien de temps la
disparition du film argentique ?


En tout cas un truc est sur c'est que la disparition des trolls c'est pas
pour demain :-(
--


Ben, il y a une part de vérité pourtant. La "disparaition" peut être pas, en
tout cas pas pour la photographie d'art qui conservera encore quelques temps
des adeptes de l'argentique, et puis il y aura aussi tjrs des irréductibles
et des passionnés pour faire vivre le standard.

En revanche, pour les pros "industriels" en quelque sorte : photo de presse,
photo institutionnelle, etc. le mouvement ira en s'accentuant, voici une
anecdote pour illustrer la question :

Il y a quelques jours (peut être me lit il...), un photographe freelance
mandaté par l'un des plus gros groupes de presse européen est venu chez moi
spécialement depuis Paris pour prendre votre serviteur en photo (si si...),
afin d'illustrer un article à paraître en mai dans une revue économique
grand public (on va rester discret...).

Le gars super pro, vingt ans de photo de presse dans les pattes, ancien de
chez Stills, dont la couverture des plus grandes tournées rock dans les
années 80, etc. Il arrive avec son argentique, ses flashs, ses paravents,
ses filtres, ses gélatines, etc et transforme mon bureau en studio photo...
on discute un peu et il me dit avoir acheté un 10D en "coloc" avec un
confrère, "pour voir", qu'il n'a pas ce jour là.

S'ensuit une séance photo avec au moins 40 shoots divers et variés, puis il
s'en retourne prendre son train.

Quelques jours plus tard, juste avant le bouclage maquette d'après ce que
j'ai compris... il m'appelle et me demande si je ne pourrais pas envoyer
quelques portraits de moi pris avec mon ... S20, parce qu'il a eu un
problème de cellule (sur le flash ou que sais-je) et que seule la première
photo est correcte... toutes les autres sont noires.

Son professionnalisme n'est pas en cause : le matos est effectivement tombé
en panne.

Avec du numérique... il aurait été possible de contrôler le problème en
temps réel et éventuellement de trouver une solution sur place...

Je pense que le caractère pratique, l'instantanéité du travail et aussi la
transmissibilité informatique immédiate des clichés numériques auront raison
de l'argentique dans 95% des cas en milieu professionnel. Il serait
d'ailleurs intéressant de savoir quel est actuellement, ce pourcentage ?

Des idées ?


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nono
On Fri, 2 Apr 2004 08:44:16 +0200, "rbb" wrote:


Je pense que le caractère pratique, l'instantanéité du travail et aussi la
transmissibilité informatique immédiate des clichés numériques auront raison
de l'argentique dans 95% des cas en milieu professionnel. Il serait
d'ailleurs intéressant de savoir quel est actuellement, ce pourcentage ?

Des idées ?


Je me hasarde à livrer ma petite théorie.

AMHA, le marché de la photo se partage en 3 catégories :

Les "pros" (ie ceux qui vivent de leurs photos) qui iront vers ce qui
est demandé par leurs clients. Il semble qu'actuellement le numérique
ait conquis le photojournalisme mais qu'il y ait encore des réticences
dans d'autres secteurs de l'imagerie.

Les "artistes" qui privilégient un procédé par rapport à un autre,
l'avantage technique ou pratique dudit procédé étant secondaire dès
lors qu'il leur semble correspondre à leur besoin d'expression
(observation faite que le procédé est quelque fois "détourné" ou
uitlisé de manière inattendue).

Les "amateurs", c'est à dire tous les autres, que l'on peut classer en
2 sous-catégories.

Le "grand public" adepte de la photo souvenir, pour lequel le
numérique semble avoir le vent en poupe compte tenu de son aspect
ludique et de l'effet de mode. Rien ne dit cependant qu'une fois
épuisé les "joies" de la découverte et du mitraillage à tout va, il ne
finisse par se lasser, compte tenu notamment de l'investissement en
tamps et en argent que cela représente, alors qu'après tout pour avoir
une photo du petit dernier à envoyer à la tante Adèle, un jetable et
un tirage au labo du coin fait parfaitement l'affaire.

Les "amateurs éclairés" (que l'on distingue parfois assez mal des
"maniaques pervers") qui se recrutent dans la catégorie ci-dessus pour
qui la photo est un hobby sérieux voire une passion dévorante, au
service de laquelle il s ne sont avares ni de leur temps ni de leur
argent. Pour ceux-là, le rationnel n'est qu'un alibi, qui n'est
invoqué que pour justifier a posteriori une adhésion qui relève de
l'acte de foi. Il semble que malgré une forte résistance le numérique
l'emportera dans la mesure où il permet d'une part de maîtriser tout
le processus de création (encore qu'il y ait des lacunes pour les
amateurs de diapos ou de noir et blanc) et d'autre part et surtout il
implique d'acquérir des connaissances techniques dans de nouveau
domaines tels que l'informatique, le traitement d'images, etc.

De l'autre côté, il y a les fabricants qui cherchent à vendre et
conquérir des parts de marché et qui sont mus par une logique
industrielle.

Le chiffre d'affaires réalisé sur le matériel destiné aux pros et dans
une moindre mesure aux "amateurs éclairés" est relativement modeste eu
égard aux coûts de production et de recherche et développement qu'ils
engendrent

Les difficultés rencontrées par des fabricants tels que Leica ou
Hasselblad spécialisés dans ce matériel, toute querelle entre
numérique et argentique mise à part, le démontreraient si nécessaire.

Le relais est pris par les grandes marques qui en raison du CA (et du
bénéfice) réalisé par les appareils grand public peuvent s'offrir une
"vitrine technologique" (comme la formule 1 en voiture) qui contribue
au renom de la marque.

Difficile de prévoir l'avenir mais sauf retournement de tendance,
l'argentique me semble sacrifié à moyen terme pour le marché grand
public.

Pour le marché "pro" et "amateur éclairé" il subsistera encore
longtemps, Preuve en est que l'on continue à sortir de nouveaux
modèles de réflex argentiques.

La seule inconnue est la capacité pour les fabricants de films à
supporter la baisse de production que cette évolution engendre.

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Mitucci
pleinair a exposé le 02/04/2004 :

En tout cas un truc est sur c'est que la disparition des trolls c'est pas
pour demain :-(


A propos j'en ai reçu un ce matin je vous le livre, bien placé avec
quelques accent de sincérité, on pourrait en faire quelque chose.


Il s'agit du D70 (c'est de saison) à propos des problèmes de moiré, de
compression jpeg et de rendu au dela du 2000 ième...je cite:

"En gros, c'est un Nikon fidèle à lui-même : en retard de 6 mois sur
Canon, annoncé comme étant meilleur, mais débuggé 6 mois après sa
sortie en même temps que la commercialisation du Canon suivant..."

--
La Ligne par l'image
http://www.laligne.org

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Philippe LAGARDE

En revanche, pour les pros "industriels" en quelque sorte : photo de presse,
photo institutionnelle, etc. le mouvement ira en s'accentuant, voici une
anecdote pour illustrer la question :


ceux-là ont déjà basculé.

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org

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Nicolas C.
pleinair wrote:

le grand public photophonant avec le GSM, dans combien de temps la
disparition du film argentique ?


En tout cas un truc est sur c'est que la disparition des trolls c'est
pas pour demain :-(


Ouaip, celui-ci à été flashé à 8 trolleries/sec...

Nicolas