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President Helmut
FACS : CARTON ROUGE

R=E9alisation : Sylvie CHABAS

Production : CAPA


A l'universit=E9 de Marseille, un labo de recherche con=E7u pour 8
personnes fait travailler aujourd'hui 70 =E9tudiants et chercheurs
dans des conditions dignes d'un atelier de confection clandestin. Un
peu plus loin dans la m=EAme universit=E9, il pleut sur des livres rares
pourtant rassembl=E9s dans une unit=E9 de recherche flambant neuve. Selon
une commission d'enqu=EAte du S=E9nat, le tiers des cit=E9s U
fran=E7aises sont des =AB taudis dangereux =BB. A l'universit=E9 de Reims
le pr=E9sident a d=FB fermer 4 amphis sur 6 =E0 la veille de la rentr=E9e.
Ils mena=E7aient de s'=E9crouler sur les =E9tudiants. Dans cette m=EAme
universit=E9, c'est le doyen en personne, un prof de grec, qui est
contraint =E0 la derni=E8re minute de passer des heures au t=E9l=E9phone
pour trouver des chaises pour asseoir les =E9l=E8ves de sa fac.

Alors que l'Etat ne cesse de rappeler que la recherche et
l'enseignement sup=E9rieur sont une priorit=E9 nationale, pour LUNDI
INVESTIGATION, Sylvie Chabas m=E8ne l'enqu=EAte sur la r=E9alit=E9
concr=E8te des universit=E9s et du sort qui est fait aux =E9tudiants et
aux chercheurs. De Marseille =E0 Reims ou =E0 Paris, FACS :CARTON ROUGE
nous entra=EEne dans les coulisses du syst=E8me universitaire de
formation des =E9lites en France. Pr=E8s d'un million et demi
d'=E9tudiants sont concern=E9s.

Le constat est accablant : locaux v=E9tustes ou insalubres, laboratoires
d'enseignement et de recherche sous-=E9quip=E9s, amphis surpeupl=E9s,
manque de personnel, cadres impuissants ou d=E9sabus=E9s. Pire, une
partie des =E9tablissements sont aujourd'hui dangereux pour leurs
usagers, =E9tudiants et professeurs. Faute d'une gestion coh=E9rente
entre l'Etat, les collectivit=E9s locales, les administrations et les
responsables universitaires. Faute aussi, et surtout, d'argent. La
France ne consacre qu'un peu plus de 1% de son PIB =E0
l'enseignement sup=E9rieur, contre plus de 2% aux Etats Unis.

Cette situation souvent d=E9sastreuse, les responsables politiques et
administratifs la connaissent. Sans pouvoir - ou vouloir- la traiter.
Par del=E0 le constat d'une universit=E9 en crise, cette enqu=EAte
remonte les fils des d=E9cisions et des responsabilit=E9s et interroge
les d=E9cisionnaires de tous niveaux, responsables administratifs
locaux, pr=E9sidents d'universit=E9, recteurs, maire, pr=E9fecture.
Jusqu'au plus haut niveau du pouvoir politique. La cam=E9ra de Sylvie
Chabas interpelle les responsables du cabinet du ministre de
l'=E9ducation nationale Fran=E7ois Fillon. Quand, face au constat, la
langue de bois n'est plus permise.

L'enjeu est pourtant clair, et essentiel. En septembre 2006 les
programmes de toutes les universit=E9s d'Europe seront harmonis=E9s.
Face =E0 la nouvelle concurrence qui se profile avec les universit=E9s
allemandes, anglaises, espagnoles, la France risque tout simplement de
ne plus =EAtre capable de proposer des enseignements comp=E9titifs et
d'attirer les meilleurs =E9l=E8ves et professeurs.

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RazLeb
Je pense que la France, pardon la france, donne là une image de ce qu'elle
est devenue au fil du temps. Et avec la politique qui est appliquée
actuellement ça ne va pas aller en s'arrangeant. Le mot d'ordre "économie"
est appliqué bêtement sans s'occuper des implications à moyen et long terme.

Quelqu'un a dit "gouverner c'est prévoir", j'en déduit que nous ne sommes
pas gouvernés et cela depuis un bon moment, le gouvernement actuel n'est pas
le seul responsable de la situation. Tous les gouvernements qui se sont
succédés depuis plusieurs années sont à l'origine de cet état de chose.

Mais je ne vois pas de volonté réele de faire évoluer les choses dans le bon
sens.

@+


"President Helmut" a écrit dans le message de
news:
FACS : CARTON ROUGE

Réalisation : Sylvie CHABAS

Production : CAPA


A l'université de Marseille, un labo de recherche conçu pour 8
personnes fait travailler aujourd'hui 70 étudiants et chercheurs
dans des conditions dignes d'un atelier de confection clandestin. Un
peu plus loin dans la même université, il pleut sur des livres rares
pourtant rassemblés dans une unité de recherche flambant neuve. Selon
une commission d'enquête du Sénat, le tiers des cités U
françaises sont des « taudis dangereux ». A l'université de Reims
le président a dû fermer 4 amphis sur 6 à la veille de la rentrée.
Ils menaçaient de s'écrouler sur les étudiants. Dans cette même
université, c'est le doyen en personne, un prof de grec, qui est
contraint à la dernière minute de passer des heures au téléphone
pour trouver des chaises pour asseoir les élèves de sa fac.

Alors que l'Etat ne cesse de rappeler que la recherche et
l'enseignement supérieur sont une priorité nationale, pour LUNDI
INVESTIGATION, Sylvie Chabas mène l'enquête sur la réalité
concrète des universités et du sort qui est fait aux étudiants et
aux chercheurs. De Marseille à Reims ou à Paris, FACS :CARTON ROUGE
nous entraîne dans les coulisses du système universitaire de
formation des élites en France. Près d'un million et demi
d'étudiants sont concernés.

Le constat est accablant : locaux vétustes ou insalubres, laboratoires
d'enseignement et de recherche sous-équipés, amphis surpeuplés,
manque de personnel, cadres impuissants ou désabusés. Pire, une
partie des établissements sont aujourd'hui dangereux pour leurs
usagers, étudiants et professeurs. Faute d'une gestion cohérente
entre l'Etat, les collectivités locales, les administrations et les
responsables universitaires. Faute aussi, et surtout, d'argent. La
France ne consacre qu'un peu plus de 1% de son PIB à
l'enseignement supérieur, contre plus de 2% aux Etats Unis.

Cette situation souvent désastreuse, les responsables politiques et
administratifs la connaissent. Sans pouvoir - ou vouloir- la traiter.
Par delà le constat d'une université en crise, cette enquête
remonte les fils des décisions et des responsabilités et interroge
les décisionnaires de tous niveaux, responsables administratifs
locaux, présidents d'université, recteurs, maire, préfecture.
Jusqu'au plus haut niveau du pouvoir politique. La caméra de Sylvie
Chabas interpelle les responsables du cabinet du ministre de
l'éducation nationale François Fillon. Quand, face au constat, la
langue de bois n'est plus permise.

L'enjeu est pourtant clair, et essentiel. En septembre 2006 les
programmes de toutes les universités d'Europe seront harmonisés.
Face à la nouvelle concurrence qui se profile avec les universités
allemandes, anglaises, espagnoles, la France risque tout simplement de
ne plus être capable de proposer des enseignements compétitifs et
d'attirer les meilleurs élèves et professeurs.
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xxxx
"RazLeb" a écrit dans le message de news:
41ec001b$0$16407$
Je pense que la France, pardon la france, donne là une image de ce qu'elle
est devenue au fil du temps. Et avec la politique qui est appliquée
actuellement ça ne va pas aller en s'arrangeant. Le mot d'ordre "économie"
est appliqué bêtement sans s'occuper des implications à moyen et long
terme.

Quelqu'un a dit "gouverner c'est prévoir", j'en déduit que nous ne sommes
pas gouvernés et cela depuis un bon moment, le gouvernement actuel n'est
pas le seul responsable de la situation. Tous les gouvernements qui se
sont succédés depuis plusieurs années sont à l'origine de cet état de
chose.




Gouverner c'est aussi choisir. Or aujourd'hui nos exemples sont Deneuve,
Depardieu, Zidane, Pagny, etc. Les gens qui fournissent un travail utile
sont mal rémunérés alors que l'argent coule à flot pour la pseudo culture,
le sport (stades, dakar) , nos comédiens tous géniaux, nos films tous des
chefs d'oeuvre, le foot sur canal plus, tous les ménages de nos gagne petit
(Poivre, Sinclair,etc..), toutes les commissions dont les membres sont bien
rénumérés, tous les sondages dont les données sont fausses, la publicité qui
pousse au gaspillage....
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Helmut Prod
Je crois que le système éducatif a été construit sur un principe
d'égalité alors que la majorité (?) des acteurs n'en veulent plus.
Ca ne peut pas tenir.
Quelqu'un a regardé le reportage ?
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O Curtil
C'est pas plutôt que pour passer du principe d'égalité à une réalité
d'égalité il faut s'en donner les moyens humains et matériels ?
Il faut une politique volontariste, une volonté politique.
Une volonté politique ne peut naitre et aboutir sans une pression
sociale forte.
L'influence du libéralisme et du modèle inégalitaire ébranle l'envie
d'égalité, d'où la faiblesse actuelle des pressions sociales pour
l'égalité. De là à dire que "la majorité des acteurs n'en veulent plus"...
O+

Helmut Prod a écrit:
Je crois que le système éducatif a été construit sur un principe
d'égalité alors que la majorité (?) des acteurs n'en veulent plus.
Ca ne peut pas tenir.



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Helmut Prod
Tout à fait d'accord, c'est juste que le matraquage médiatique qui
consiste à ne traiter que de sujets négatifs sur l'école publique
donne l'impression que cette pression sociale n'est plus là. On aura
la réponse le 5 février.


O Curtil wrote:
C'est pas plutôt que pour passer du principe d'égalité à une


réalité
d'égalité il faut s'en donner les moyens humains et matériels ?
Il faut une politique volontariste, une volonté politique.
Une volonté politique ne peut naitre et aboutir sans une pression
sociale forte.
L'influence du libéralisme et du modèle inégalitaire ébranle


l'envie
d'égalité, d'où la faiblesse actuelle des pressions sociales pour
l'égalité. De là à dire que "la majorité des acteurs n'en


veulent plus"...
O+

Helmut Prod a écrit:
> Je crois que le système éducatif a été construit sur un


principe
> d'égalité alors que la majorité (?) des acteurs n'en veulent


plus.
> Ca ne peut pas tenir.
>