chaager d'avocat

Lorsque vous êtes confrontée à une difficulté d'ordre juridique ou
judiciaire, le réflexe naturel est de vous faire assister par un avocat.
L'ennui
c'est que choisir un professionnel plutôt qu'un autre n'est pas simple. Les
barreaux ne donnent que des listes d'avocat par grandes spécialités, sans
aucune précision et c'est bien souvent le bouche à oreille qui prend la
suite.
Notons d'ailleurs qu'il faut se méfier de ce bouche à oreille car si un
avocat vous est conseillé comme étant « bon » parce qu'il a réussi une
procédure délicate de divorce, rien ne dit qu'il sera bon pour un litige de
droit du travail ou d'immobilier.
L'erreur est humaine, et si vous avez le libre choix de votre avocat, vous
avez également le droit d'en changer, y compris durant une procédure.
Prudence quand même, avant d'opter pour cette solution assurez vous qu'il
existe de réels griefs de votre part, pas une simple difficulté
relationnelle. On peut d'ailleurs préciser que bien des situations de ce
genre serait évitées si les avocats prenaient l'habitude de mieux
communiquer avec leurs clients et surtout de mieux les informer du
déroulement du dossier et des retards de procédure.
Si vous décidez de changer d'avocat, sachez quand même que le nouveau ne
pourra accepter votre dossier qu'après s'être assuré que l'ancien a bien été
réglé de ses honoraires. C'est une pratique déontologique de cette
profession, pratique qui se comprend pour éviter les mauvais payeurs.
Mais une fois ces honoraires réglés, l'ancien avocat ne pourrait pas refuser
de transmettre à son confrère l'intégralité de votre dossier.
Avec quand même une précision qui a son importance : il lui est permis de
vous facturer la rémunération du temps qu'il aura passé à transmettre ce
dossier. C'est un peu étonnant mais c'est comme ça, avec quand même une
possibilité de recours en cas d'abus.