flyertwin wrote:
- et comment un "cours" peut-il prétendre répondre (sans annoncer
préalablement la couleur) aux besoins infiniment variés de tous les
musiciens créateurs susceptibles d'utiliser l'outil informatique ?
À moins qu'on ne nous ait normalisé ça aussi avant de s'attaquer à notre
manière de baiser ? Vous faites quoi avec vos cours si le gars veut
faire une musique qui, par exemple, se passe de boîte à rythme (question
déjà posée récemment, mais qui est restée, curieusement, sans réponse).
J'en ai d'autres, mais je ne veux pas charger la mule.. à plus,
--
Gérald
flyertwin <flyertwin@antispam.free.fr> wrote:
- et comment un "cours" peut-il prétendre répondre (sans annoncer
préalablement la couleur) aux besoins infiniment variés de tous les
musiciens créateurs susceptibles d'utiliser l'outil informatique ?
À moins qu'on ne nous ait normalisé ça aussi avant de s'attaquer à notre
manière de baiser ? Vous faites quoi avec vos cours si le gars veut
faire une musique qui, par exemple, se passe de boîte à rythme (question
déjà posée récemment, mais qui est restée, curieusement, sans réponse).
J'en ai d'autres, mais je ne veux pas charger la mule.. à plus,
--
Gérald
flyertwin wrote:
- et comment un "cours" peut-il prétendre répondre (sans annoncer
préalablement la couleur) aux besoins infiniment variés de tous les
musiciens créateurs susceptibles d'utiliser l'outil informatique ?
À moins qu'on ne nous ait normalisé ça aussi avant de s'attaquer à notre
manière de baiser ? Vous faites quoi avec vos cours si le gars veut
faire une musique qui, par exemple, se passe de boîte à rythme (question
déjà posée récemment, mais qui est restée, curieusement, sans réponse).
J'en ai d'autres, mais je ne veux pas charger la mule.. à plus,
--
Gérald
"CrazyGuitarist" a écrit dans le message de news:
.
bonjour a richard ben
--
Je n'y manquerai pas.
Mais normalement je ne reverrai pas Richard avant la rentrée, sauf si il a
quelques soucis avec son PC...
Heu, le bonjour de "crazy guitarist" lui suffira-t-il pour t'identifier ?
Cordialement,
Laurent.
"CrazyGuitarist" <virtuose1nospam@free.fr> a écrit dans le message de news:
mn.80777d570f434498.33657@free.fr...
.
bonjour a richard ben
--
Je n'y manquerai pas.
Mais normalement je ne reverrai pas Richard avant la rentrée, sauf si il a
quelques soucis avec son PC...
Heu, le bonjour de "crazy guitarist" lui suffira-t-il pour t'identifier ?
Cordialement,
Laurent.
"CrazyGuitarist" a écrit dans le message de news:
.
bonjour a richard ben
--
Je n'y manquerai pas.
Mais normalement je ne reverrai pas Richard avant la rentrée, sauf si il a
quelques soucis avec son PC...
Heu, le bonjour de "crazy guitarist" lui suffira-t-il pour t'identifier ?
Cordialement,
Laurent.
Cher Laurent,
2/ Pas plus que (dans ce cadre) sur l'utilité d'une initiation
à la MAO. Je pense toutefois "qu'annoncer la couleur" devrait
passer par une description sommaire (en une heure) de l'ensemble
du "panel" des possibilités offertes par l'informatique dans le
domaine musical, et par situer de quelle manière le "cours"
proposé ne s'inscrit que comme une *petite* partie d'un tout
(aussi au plan historique).
Se borner à "répondre à la demande"
est pour moi une manière d'abdiquer son rôle de pédagogue qui est
justement d'ouvrir l'esprit de l'élève sur *ce qu'il ne connait
PAS* encore ! (car s'il le connait déjà, à quoi bon ?). La
relation de l'élève au maître doit rester de respect et de
confiance dans le fait que ce dernier détient, effectivement, des
*connaissances* que l'élève n'a pas et la manière d'y accéder,
même si pas évidente au premier abord.
4/ Pour ce qui concerne des formations spécifiques sur un
logiciel de séquence (il n'en va pas de même pour Max évidemment),
j'aurais tendance, suivant le vieil adage "RTFM"*, à rappeler à
l'élève que dans la relation maître/élève, ce n'est pas le maître
qui "apprend" quelque chose à l'élève mais l'élève qui apprend
*avec l'aide* (les informations) du maître. De la même manière que
dans le domaine musical tu exiges un niveau préalable, dans ce
domaine j'exigerais la connaissance préalable parfaite et
intégrale du mode d'emploi !
Dans ce cas on se retrouverait
évidemment devant un paradoxe : ce qui reste à enseigner est le
MÉTIER auquel correspond l'outil logiciel (qui n'est qu'un outil),
par exemple la prise de son (et/ou l'harmonie et/ou
l'orchestration) et c'est là qu'on boucle la boucle : doit-on
alors encore parler de formation "MAO" ou pas plutôt d'une
formation audit métier ? Avec comme corrolaire : reste-t-il des
formations "MAO" qui, de ce point de vue, ne soient pas des
escroqueries ou au moins des abus de langage ou des détournements
de sens ?
Hein ? en voilà une question qu'elle est bonne !
Très cordialement,
Cher Laurent,
2/ Pas plus que (dans ce cadre) sur l'utilité d'une initiation
à la MAO. Je pense toutefois "qu'annoncer la couleur" devrait
passer par une description sommaire (en une heure) de l'ensemble
du "panel" des possibilités offertes par l'informatique dans le
domaine musical, et par situer de quelle manière le "cours"
proposé ne s'inscrit que comme une *petite* partie d'un tout
(aussi au plan historique).
Se borner à "répondre à la demande"
est pour moi une manière d'abdiquer son rôle de pédagogue qui est
justement d'ouvrir l'esprit de l'élève sur *ce qu'il ne connait
PAS* encore ! (car s'il le connait déjà, à quoi bon ?). La
relation de l'élève au maître doit rester de respect et de
confiance dans le fait que ce dernier détient, effectivement, des
*connaissances* que l'élève n'a pas et la manière d'y accéder,
même si pas évidente au premier abord.
4/ Pour ce qui concerne des formations spécifiques sur un
logiciel de séquence (il n'en va pas de même pour Max évidemment),
j'aurais tendance, suivant le vieil adage "RTFM"*, à rappeler à
l'élève que dans la relation maître/élève, ce n'est pas le maître
qui "apprend" quelque chose à l'élève mais l'élève qui apprend
*avec l'aide* (les informations) du maître. De la même manière que
dans le domaine musical tu exiges un niveau préalable, dans ce
domaine j'exigerais la connaissance préalable parfaite et
intégrale du mode d'emploi !
Dans ce cas on se retrouverait
évidemment devant un paradoxe : ce qui reste à enseigner est le
MÉTIER auquel correspond l'outil logiciel (qui n'est qu'un outil),
par exemple la prise de son (et/ou l'harmonie et/ou
l'orchestration) et c'est là qu'on boucle la boucle : doit-on
alors encore parler de formation "MAO" ou pas plutôt d'une
formation audit métier ? Avec comme corrolaire : reste-t-il des
formations "MAO" qui, de ce point de vue, ne soient pas des
escroqueries ou au moins des abus de langage ou des détournements
de sens ?
Hein ? en voilà une question qu'elle est bonne !
Très cordialement,
Cher Laurent,
2/ Pas plus que (dans ce cadre) sur l'utilité d'une initiation
à la MAO. Je pense toutefois "qu'annoncer la couleur" devrait
passer par une description sommaire (en une heure) de l'ensemble
du "panel" des possibilités offertes par l'informatique dans le
domaine musical, et par situer de quelle manière le "cours"
proposé ne s'inscrit que comme une *petite* partie d'un tout
(aussi au plan historique).
Se borner à "répondre à la demande"
est pour moi une manière d'abdiquer son rôle de pédagogue qui est
justement d'ouvrir l'esprit de l'élève sur *ce qu'il ne connait
PAS* encore ! (car s'il le connait déjà, à quoi bon ?). La
relation de l'élève au maître doit rester de respect et de
confiance dans le fait que ce dernier détient, effectivement, des
*connaissances* que l'élève n'a pas et la manière d'y accéder,
même si pas évidente au premier abord.
4/ Pour ce qui concerne des formations spécifiques sur un
logiciel de séquence (il n'en va pas de même pour Max évidemment),
j'aurais tendance, suivant le vieil adage "RTFM"*, à rappeler à
l'élève que dans la relation maître/élève, ce n'est pas le maître
qui "apprend" quelque chose à l'élève mais l'élève qui apprend
*avec l'aide* (les informations) du maître. De la même manière que
dans le domaine musical tu exiges un niveau préalable, dans ce
domaine j'exigerais la connaissance préalable parfaite et
intégrale du mode d'emploi !
Dans ce cas on se retrouverait
évidemment devant un paradoxe : ce qui reste à enseigner est le
MÉTIER auquel correspond l'outil logiciel (qui n'est qu'un outil),
par exemple la prise de son (et/ou l'harmonie et/ou
l'orchestration) et c'est là qu'on boucle la boucle : doit-on
alors encore parler de formation "MAO" ou pas plutôt d'une
formation audit métier ? Avec comme corrolaire : reste-t-il des
formations "MAO" qui, de ce point de vue, ne soient pas des
escroqueries ou au moins des abus de langage ou des détournements
de sens ?
Hein ? en voilà une question qu'elle est bonne !
Très cordialement,
Je n'ai pas la prétention de connaître tous les logiciels et matériels, mais
du moins de pouvoir aider les élèves à les situer par catégories et à
mieux comprendre ce qu'ils permettent de faire ou non.
La jungle du marché est tellement vaste et les besoins individuels tellement
variés.
Cela m'amène aussi à leur expliquer que nous avons dû faire, au sein de
l'école, des choix subjectifs concernant le matériel et les logiciels.
Pour des raisons financières d'abord: une école de type associatif ne peut
se
permettre d'avoir des licences pour tous ces logiciels, même au tarif
Education, quand il existe.
Pour des raisons pédagogiques ensuite : nous n'avons pas
l'ambition de développer le secteur Informatique musicale au point de
vouloir proposer
toutes les plate-formes de travail. Et forcément de les maitriser pour les
profs.
J'ai plus le sentiment de donner des cours de manipulations informatiques
appliquées à la musique que des cours de Musique Assistée par Ordinateur.
Mais, l'expression M.A.O. étant entrée dans le langage courant, je n'ai pas
vraiment l'impression d'escroquer qui que ce soit non plus.
Je n'ai pas la prétention de connaître tous les logiciels et matériels, mais
du moins de pouvoir aider les élèves à les situer par catégories et à
mieux comprendre ce qu'ils permettent de faire ou non.
La jungle du marché est tellement vaste et les besoins individuels tellement
variés.
Cela m'amène aussi à leur expliquer que nous avons dû faire, au sein de
l'école, des choix subjectifs concernant le matériel et les logiciels.
Pour des raisons financières d'abord: une école de type associatif ne peut
se
permettre d'avoir des licences pour tous ces logiciels, même au tarif
Education, quand il existe.
Pour des raisons pédagogiques ensuite : nous n'avons pas
l'ambition de développer le secteur Informatique musicale au point de
vouloir proposer
toutes les plate-formes de travail. Et forcément de les maitriser pour les
profs.
J'ai plus le sentiment de donner des cours de manipulations informatiques
appliquées à la musique que des cours de Musique Assistée par Ordinateur.
Mais, l'expression M.A.O. étant entrée dans le langage courant, je n'ai pas
vraiment l'impression d'escroquer qui que ce soit non plus.
Je n'ai pas la prétention de connaître tous les logiciels et matériels, mais
du moins de pouvoir aider les élèves à les situer par catégories et à
mieux comprendre ce qu'ils permettent de faire ou non.
La jungle du marché est tellement vaste et les besoins individuels tellement
variés.
Cela m'amène aussi à leur expliquer que nous avons dû faire, au sein de
l'école, des choix subjectifs concernant le matériel et les logiciels.
Pour des raisons financières d'abord: une école de type associatif ne peut
se
permettre d'avoir des licences pour tous ces logiciels, même au tarif
Education, quand il existe.
Pour des raisons pédagogiques ensuite : nous n'avons pas
l'ambition de développer le secteur Informatique musicale au point de
vouloir proposer
toutes les plate-formes de travail. Et forcément de les maitriser pour les
profs.
J'ai plus le sentiment de donner des cours de manipulations informatiques
appliquées à la musique que des cours de Musique Assistée par Ordinateur.
Mais, l'expression M.A.O. étant entrée dans le langage courant, je n'ai pas
vraiment l'impression d'escroquer qui que ce soit non plus.
Cher Gérald,
Je vais te répondre sans te citer, car cela serait un peu long, mais je pense
que tu t'y retrouveras.
Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
musique de France.
Je dis cela sans aucune malice, toutes tes remarques et suggestions sont plus
que dignes d'intérêt.
Je suis en train d'apprendre à utiliser Harmony Assistant (pour un
toulousain, il était plus que temps, je te l'accorde...).
Et j'espère bien le faire acheter à l'école pour la rentrée. Il viendra
s'ajouter à la collection de logiciels utilisés.
Et j'espère qu'il en sera de même par la suite pour Max/MSP (pour l'avoir
testé chez un ami).
Mais j'ai juste besoin d'un peu de temps pour me former à tous ces logiciels.
Je me suis mal exprimé concernant les plateformes, je ne voulais pas parler
d'OS, mais de logiciels, dans le sens plateforme de travail.
Les cours concernant Pro Tools et Wavelab se font sur Mac et l'aspect
multi-plateformes des logiciels est bien sur evoqué.
Aucun ostracisme de ma part.
Ce que je voulais dire c'est que comme je ne me permets d'enseigner que les
logiciels que je pense maitriser, Logic et Sonar, par exemple, sont pour
l'instant ignorés, dans la mesure où je ne suis pas formé dessus, en
autodidacte ou non.
Pour ce qui concerne Linux, je suis un peu plus circonspect : les rares
occasions où j'ai pu voir des logiciels musicaux tourner dessus, j'ai eu
droit à une démonstration de plantages de toutes sortes.
Mais je ne demande qu'à changer d'avis, les choses ont certainement évolué
depuis 2 ans (puisque c'est le principe de Linux d'évoluer).
Les versions "allégées" des softs sont souvent employées et conseillées
(Cubase SE et SL par exemple) de même que certains freeware comme Audacity
qui peuvent, selon les besoins, s'avérer tout à fait suffisants.
Certaines de tes suggestions s'adaptent certainement à un contexte de
structure de formation purement dédiée à l'informatique musicale et à son
environnement ou de Conservatoire National ayant clairement la volonté de
créer un département efficace.
Mais, dans le contexte d'une école de musique associative, (je me répète, je
sais...) elles risquent de se heurter à quelques réalités.
Lorsque je parle de budget, il ne s'agit pas simplement d'achat de matériel
et de logiciels, mais d'aménagement de lieux de cours adaptés à la
discipline, de budget pour payer les formations indispensables pour les
profs, etc.
N'étant pas intermittent et le statut de l'artiste enseignant étant dans un
flou artistique complet, les seules formations que je peux m'offrir en ce
moment consistent en de longues heures passées à mes frais sur les logiciels
(je ne m'en plains pas, sachant que le secteur informatique musicale coûte
plus cher à l'école qu'il ne lui rapporte).
Je n'avais pas remarqué le coup du M.I.A.M -:), je garde aussi.
Jusqu'à présent, je n'ai rencontré que peu d'élèves dits de haut niveau (je
parle bien sûr d'élèves du département Son et Informatique musicale et non
pas d'autres départements où l'on peut rencontrer bon nombre d'élèves de haut
niveau) dans mes cours à Music'Halle.
A vrai dire, je suis tombé 2 fois sur des élèves qui en savaient autant que
moi, si ce n'est plus pour l'un d'entre eux.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils cherchaient à prendre des cours.
Je pense que leur démarche procédait plus du désir d'échanger avec d'autres
utilisateurs de logiciels.
Dans les 2 cas, nous avons rapidement abandonné l'idée du cours pour
envisager une collaboration musicale hors école...
Réfléchir à une idée de cours pour de tels élèves est certainement
intéressant, mais leur nombre, dans notre école, est tellement faible par
rapport à la quantité d'élèves débutants...
Oui, je sais, ce raisonnement est critiquable lui aussi sur le plan
pédagogique...
Très sérieusement, je me permettrais de te conseiller d'organiser toutes tes
idées sur le sujet et de les coucher sur le papier pour les soumettre à un
responsable du ministère de la culture.
Les choses bougent si lentement dans ce secteur...quand on pense que la 1ère
classe de Jazz dans un Conservatoire français a été ouverte en 1993 !!!
Les idées que tu as permettraient certainement de faire avancer les choses,
pour peu qu'une oreille attentive et ministèrielle (on peut toujours espérer)
veuille bien les écouter.
En tous cas, merci de tes commentaires constructifs.
Cordialement,
Laurent.
Cher Gérald,
Je vais te répondre sans te citer, car cela serait un peu long, mais je pense
que tu t'y retrouveras.
Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
musique de France.
Je dis cela sans aucune malice, toutes tes remarques et suggestions sont plus
que dignes d'intérêt.
Je suis en train d'apprendre à utiliser Harmony Assistant (pour un
toulousain, il était plus que temps, je te l'accorde...).
Et j'espère bien le faire acheter à l'école pour la rentrée. Il viendra
s'ajouter à la collection de logiciels utilisés.
Et j'espère qu'il en sera de même par la suite pour Max/MSP (pour l'avoir
testé chez un ami).
Mais j'ai juste besoin d'un peu de temps pour me former à tous ces logiciels.
Je me suis mal exprimé concernant les plateformes, je ne voulais pas parler
d'OS, mais de logiciels, dans le sens plateforme de travail.
Les cours concernant Pro Tools et Wavelab se font sur Mac et l'aspect
multi-plateformes des logiciels est bien sur evoqué.
Aucun ostracisme de ma part.
Ce que je voulais dire c'est que comme je ne me permets d'enseigner que les
logiciels que je pense maitriser, Logic et Sonar, par exemple, sont pour
l'instant ignorés, dans la mesure où je ne suis pas formé dessus, en
autodidacte ou non.
Pour ce qui concerne Linux, je suis un peu plus circonspect : les rares
occasions où j'ai pu voir des logiciels musicaux tourner dessus, j'ai eu
droit à une démonstration de plantages de toutes sortes.
Mais je ne demande qu'à changer d'avis, les choses ont certainement évolué
depuis 2 ans (puisque c'est le principe de Linux d'évoluer).
Les versions "allégées" des softs sont souvent employées et conseillées
(Cubase SE et SL par exemple) de même que certains freeware comme Audacity
qui peuvent, selon les besoins, s'avérer tout à fait suffisants.
Certaines de tes suggestions s'adaptent certainement à un contexte de
structure de formation purement dédiée à l'informatique musicale et à son
environnement ou de Conservatoire National ayant clairement la volonté de
créer un département efficace.
Mais, dans le contexte d'une école de musique associative, (je me répète, je
sais...) elles risquent de se heurter à quelques réalités.
Lorsque je parle de budget, il ne s'agit pas simplement d'achat de matériel
et de logiciels, mais d'aménagement de lieux de cours adaptés à la
discipline, de budget pour payer les formations indispensables pour les
profs, etc.
N'étant pas intermittent et le statut de l'artiste enseignant étant dans un
flou artistique complet, les seules formations que je peux m'offrir en ce
moment consistent en de longues heures passées à mes frais sur les logiciels
(je ne m'en plains pas, sachant que le secteur informatique musicale coûte
plus cher à l'école qu'il ne lui rapporte).
Je n'avais pas remarqué le coup du M.I.A.M -:), je garde aussi.
Jusqu'à présent, je n'ai rencontré que peu d'élèves dits de haut niveau (je
parle bien sûr d'élèves du département Son et Informatique musicale et non
pas d'autres départements où l'on peut rencontrer bon nombre d'élèves de haut
niveau) dans mes cours à Music'Halle.
A vrai dire, je suis tombé 2 fois sur des élèves qui en savaient autant que
moi, si ce n'est plus pour l'un d'entre eux.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils cherchaient à prendre des cours.
Je pense que leur démarche procédait plus du désir d'échanger avec d'autres
utilisateurs de logiciels.
Dans les 2 cas, nous avons rapidement abandonné l'idée du cours pour
envisager une collaboration musicale hors école...
Réfléchir à une idée de cours pour de tels élèves est certainement
intéressant, mais leur nombre, dans notre école, est tellement faible par
rapport à la quantité d'élèves débutants...
Oui, je sais, ce raisonnement est critiquable lui aussi sur le plan
pédagogique...
Très sérieusement, je me permettrais de te conseiller d'organiser toutes tes
idées sur le sujet et de les coucher sur le papier pour les soumettre à un
responsable du ministère de la culture.
Les choses bougent si lentement dans ce secteur...quand on pense que la 1ère
classe de Jazz dans un Conservatoire français a été ouverte en 1993 !!!
Les idées que tu as permettraient certainement de faire avancer les choses,
pour peu qu'une oreille attentive et ministèrielle (on peut toujours espérer)
veuille bien les écouter.
En tous cas, merci de tes commentaires constructifs.
Cordialement,
Laurent.
Cher Gérald,
Je vais te répondre sans te citer, car cela serait un peu long, mais je pense
que tu t'y retrouveras.
Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
musique de France.
Je dis cela sans aucune malice, toutes tes remarques et suggestions sont plus
que dignes d'intérêt.
Je suis en train d'apprendre à utiliser Harmony Assistant (pour un
toulousain, il était plus que temps, je te l'accorde...).
Et j'espère bien le faire acheter à l'école pour la rentrée. Il viendra
s'ajouter à la collection de logiciels utilisés.
Et j'espère qu'il en sera de même par la suite pour Max/MSP (pour l'avoir
testé chez un ami).
Mais j'ai juste besoin d'un peu de temps pour me former à tous ces logiciels.
Je me suis mal exprimé concernant les plateformes, je ne voulais pas parler
d'OS, mais de logiciels, dans le sens plateforme de travail.
Les cours concernant Pro Tools et Wavelab se font sur Mac et l'aspect
multi-plateformes des logiciels est bien sur evoqué.
Aucun ostracisme de ma part.
Ce que je voulais dire c'est que comme je ne me permets d'enseigner que les
logiciels que je pense maitriser, Logic et Sonar, par exemple, sont pour
l'instant ignorés, dans la mesure où je ne suis pas formé dessus, en
autodidacte ou non.
Pour ce qui concerne Linux, je suis un peu plus circonspect : les rares
occasions où j'ai pu voir des logiciels musicaux tourner dessus, j'ai eu
droit à une démonstration de plantages de toutes sortes.
Mais je ne demande qu'à changer d'avis, les choses ont certainement évolué
depuis 2 ans (puisque c'est le principe de Linux d'évoluer).
Les versions "allégées" des softs sont souvent employées et conseillées
(Cubase SE et SL par exemple) de même que certains freeware comme Audacity
qui peuvent, selon les besoins, s'avérer tout à fait suffisants.
Certaines de tes suggestions s'adaptent certainement à un contexte de
structure de formation purement dédiée à l'informatique musicale et à son
environnement ou de Conservatoire National ayant clairement la volonté de
créer un département efficace.
Mais, dans le contexte d'une école de musique associative, (je me répète, je
sais...) elles risquent de se heurter à quelques réalités.
Lorsque je parle de budget, il ne s'agit pas simplement d'achat de matériel
et de logiciels, mais d'aménagement de lieux de cours adaptés à la
discipline, de budget pour payer les formations indispensables pour les
profs, etc.
N'étant pas intermittent et le statut de l'artiste enseignant étant dans un
flou artistique complet, les seules formations que je peux m'offrir en ce
moment consistent en de longues heures passées à mes frais sur les logiciels
(je ne m'en plains pas, sachant que le secteur informatique musicale coûte
plus cher à l'école qu'il ne lui rapporte).
Je n'avais pas remarqué le coup du M.I.A.M -:), je garde aussi.
Jusqu'à présent, je n'ai rencontré que peu d'élèves dits de haut niveau (je
parle bien sûr d'élèves du département Son et Informatique musicale et non
pas d'autres départements où l'on peut rencontrer bon nombre d'élèves de haut
niveau) dans mes cours à Music'Halle.
A vrai dire, je suis tombé 2 fois sur des élèves qui en savaient autant que
moi, si ce n'est plus pour l'un d'entre eux.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils cherchaient à prendre des cours.
Je pense que leur démarche procédait plus du désir d'échanger avec d'autres
utilisateurs de logiciels.
Dans les 2 cas, nous avons rapidement abandonné l'idée du cours pour
envisager une collaboration musicale hors école...
Réfléchir à une idée de cours pour de tels élèves est certainement
intéressant, mais leur nombre, dans notre école, est tellement faible par
rapport à la quantité d'élèves débutants...
Oui, je sais, ce raisonnement est critiquable lui aussi sur le plan
pédagogique...
Très sérieusement, je me permettrais de te conseiller d'organiser toutes tes
idées sur le sujet et de les coucher sur le papier pour les soumettre à un
responsable du ministère de la culture.
Les choses bougent si lentement dans ce secteur...quand on pense que la 1ère
classe de Jazz dans un Conservatoire français a été ouverte en 1993 !!!
Les idées que tu as permettraient certainement de faire avancer les choses,
pour peu qu'une oreille attentive et ministèrielle (on peut toujours espérer)
veuille bien les écouter.
En tous cas, merci de tes commentaires constructifs.
Cordialement,
Laurent.
Dans son message précédent, lm a écrit :
> Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
> à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
> départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
> musique de France.
toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
Dans son message précédent, lm a écrit :
> Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
> à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
> départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
> musique de France.
toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
Dans son message précédent, lm a écrit :
> Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
> à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
> départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
> musique de France.
toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
CrazyGuitarist wrote:Dans son message précédent, lm a écrit :Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te
nommerais à la tête d'une mission chargée de la création et du
développement des départements "Son et Informatique Musicale" des
conservatoires et écoles de musique de France.toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
Oh là, tout doux bijou ! Il faut savoir raison garder... son calme
retrouver... son jugement modérer... paniquer ne pas... ;-)
C'est gentil à vous, et je ne déteste pas savoir que je peux aider un
peu, mais il y a bien plus fort que moi et de loin ! Y compris en
pédagogie et avec plus de recul que je n'en ai ! Je pense à des gens
comme Jean-Baptiste Barrière, compositeur contemporain et ancien
directeur de l'unité *pédagogique* de l'Ircam, ou à Olivier Koechlin,
ancien programmateur de la 4X et qui avait créé déjà sur le CX5M de
petits programmes pédagogiques pour des expositions permanentes du
Centre Georges Pompidou, mais aussi à de nombreux professeurs du CNSM,
qui ont l'avantage de mettre la musique "avant" l'informatique.
Je reste aussi tout à fait *impressionné* par le niveau et la qualité
(et l'utilité) de sites internet comme celui de MacMusic ou de Zikinf
dont je ne sais pas où ils trouvent le temps et l'énergie pour les
alimenter. On n'hésite pas à redonner les liens :
<http://www.macmusic.org/home/?lang=FR&>
<http://www.zikinf.com/>
Toujours compliqué de visualiser un écart et d'arriver pourtant à ne pas
être trop complexé et à oser "faire" ou dire. C'est valable à tous les
niveaux et un message d'encouragement que je passe à tous.
Et on en profite aussi pour rappeler que *chacun* ici apporte aux autres
et que j'y trouve aussi mon bénéfice non seulement parce qu'il y a aussi
des "très fort"... dans des domaines que je ne maîtrise pas bien, mais
aussi parce que des questions, même simples ou manquant cruellement de
"bases" m'obligent à affiner et à rendre plus efficace ma manière
d'expliquer les choses, ce qui est *aussi* un bénéfice personnel. Donc,
merci à vous tous !
Usenet reste encore un des rares lieux d'échanges de qualité, au moins
dans certains espaces dont celui-ci... J'espère que son côté
déréglementé lui permettra de traverser encore quelques époques barbares
qui se profilent...
CrazyGuitarist <virtuose1nospam@free.fr> wrote:
Dans son message précédent, lm a écrit :
Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te
nommerais à la tête d'une mission chargée de la création et du
développement des départements "Son et Informatique Musicale" des
conservatoires et écoles de musique de France.
toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
Oh là, tout doux bijou ! Il faut savoir raison garder... son calme
retrouver... son jugement modérer... paniquer ne pas... ;-)
C'est gentil à vous, et je ne déteste pas savoir que je peux aider un
peu, mais il y a bien plus fort que moi et de loin ! Y compris en
pédagogie et avec plus de recul que je n'en ai ! Je pense à des gens
comme Jean-Baptiste Barrière, compositeur contemporain et ancien
directeur de l'unité *pédagogique* de l'Ircam, ou à Olivier Koechlin,
ancien programmateur de la 4X et qui avait créé déjà sur le CX5M de
petits programmes pédagogiques pour des expositions permanentes du
Centre Georges Pompidou, mais aussi à de nombreux professeurs du CNSM,
qui ont l'avantage de mettre la musique "avant" l'informatique.
Je reste aussi tout à fait *impressionné* par le niveau et la qualité
(et l'utilité) de sites internet comme celui de MacMusic ou de Zikinf
dont je ne sais pas où ils trouvent le temps et l'énergie pour les
alimenter. On n'hésite pas à redonner les liens :
<http://www.macmusic.org/home/?lang=FR&>
<http://www.zikinf.com/>
Toujours compliqué de visualiser un écart et d'arriver pourtant à ne pas
être trop complexé et à oser "faire" ou dire. C'est valable à tous les
niveaux et un message d'encouragement que je passe à tous.
Et on en profite aussi pour rappeler que *chacun* ici apporte aux autres
et que j'y trouve aussi mon bénéfice non seulement parce qu'il y a aussi
des "très fort"... dans des domaines que je ne maîtrise pas bien, mais
aussi parce que des questions, même simples ou manquant cruellement de
"bases" m'obligent à affiner et à rendre plus efficace ma manière
d'expliquer les choses, ce qui est *aussi* un bénéfice personnel. Donc,
merci à vous tous !
Usenet reste encore un des rares lieux d'échanges de qualité, au moins
dans certains espaces dont celui-ci... J'espère que son côté
déréglementé lui permettra de traverser encore quelques époques barbares
qui se profilent...
CrazyGuitarist wrote:Dans son message précédent, lm a écrit :Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te
nommerais à la tête d'une mission chargée de la création et du
développement des départements "Son et Informatique Musicale" des
conservatoires et écoles de musique de France.toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
Oh là, tout doux bijou ! Il faut savoir raison garder... son calme
retrouver... son jugement modérer... paniquer ne pas... ;-)
C'est gentil à vous, et je ne déteste pas savoir que je peux aider un
peu, mais il y a bien plus fort que moi et de loin ! Y compris en
pédagogie et avec plus de recul que je n'en ai ! Je pense à des gens
comme Jean-Baptiste Barrière, compositeur contemporain et ancien
directeur de l'unité *pédagogique* de l'Ircam, ou à Olivier Koechlin,
ancien programmateur de la 4X et qui avait créé déjà sur le CX5M de
petits programmes pédagogiques pour des expositions permanentes du
Centre Georges Pompidou, mais aussi à de nombreux professeurs du CNSM,
qui ont l'avantage de mettre la musique "avant" l'informatique.
Je reste aussi tout à fait *impressionné* par le niveau et la qualité
(et l'utilité) de sites internet comme celui de MacMusic ou de Zikinf
dont je ne sais pas où ils trouvent le temps et l'énergie pour les
alimenter. On n'hésite pas à redonner les liens :
<http://www.macmusic.org/home/?lang=FR&>
<http://www.zikinf.com/>
Toujours compliqué de visualiser un écart et d'arriver pourtant à ne pas
être trop complexé et à oser "faire" ou dire. C'est valable à tous les
niveaux et un message d'encouragement que je passe à tous.
Et on en profite aussi pour rappeler que *chacun* ici apporte aux autres
et que j'y trouve aussi mon bénéfice non seulement parce qu'il y a aussi
des "très fort"... dans des domaines que je ne maîtrise pas bien, mais
aussi parce que des questions, même simples ou manquant cruellement de
"bases" m'obligent à affiner et à rendre plus efficace ma manière
d'expliquer les choses, ce qui est *aussi* un bénéfice personnel. Donc,
merci à vous tous !
Usenet reste encore un des rares lieux d'échanges de qualité, au moins
dans certains espaces dont celui-ci... J'espère que son côté
déréglementé lui permettra de traverser encore quelques époques barbares
qui se profilent...
l'élève et qu'il sache effectivement qu'il prend des cours de MIAM
(arf ! Manipulations Informatiques Appliquées à la Musique, comme
tu le dis ! J'adopte l'acronyme !) et non de MAO qui serait "autre
> Moi, depuis des années que j'achète Linux, j'ai dépensé autant que Mes
> Windows (95, 98, 2000 et XP)
T'as oublié certainement les 95a , 95b, 95c, 98se, 98me, ect...
l'élève et qu'il sache effectivement qu'il prend des cours de MIAM
(arf ! Manipulations Informatiques Appliquées à la Musique, comme
tu le dis ! J'adopte l'acronyme !) et non de MAO qui serait "autre
> Moi, depuis des années que j'achète Linux, j'ai dépensé autant que Mes
> Windows (95, 98, 2000 et XP)
T'as oublié certainement les 95a , 95b, 95c, 98se, 98me, ect...
l'élève et qu'il sache effectivement qu'il prend des cours de MIAM
(arf ! Manipulations Informatiques Appliquées à la Musique, comme
tu le dis ! J'adopte l'acronyme !) et non de MAO qui serait "autre
> Moi, depuis des années que j'achète Linux, j'ai dépensé autant que Mes
> Windows (95, 98, 2000 et XP)
T'as oublié certainement les 95a , 95b, 95c, 98se, 98me, ect...