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cherche cours de MAO

23 réponses
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Maaxx
EN effet, je serais intéressé par des cuirs particumiers ou en groupe sur le
sujet hostoire de décortoquer et de me lancer car je dois reconnaitre que
c'est ardu.
J'habite Toulouse QQun connais un institu?
Amicalement
Jean

10 réponses

1 2 3
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lm
"Gerald" a écrit dans le message de news:
1gzwj3p.h27pb7t5d9bqN%
flyertwin wrote:

- et comment un "cours" peut-il prétendre répondre (sans annoncer
préalablement la couleur) aux besoins infiniment variés de tous les
musiciens créateurs susceptibles d'utiliser l'outil informatique ?



Peut-être justement en annonçant la couleur...


À moins qu'on ne nous ait normalisé ça aussi avant de s'attaquer à notre
manière de baiser ? Vous faites quoi avec vos cours si le gars veut
faire une musique qui, par exemple, se passe de boîte à rythme (question
déjà posée récemment, mais qui est restée, curieusement, sans réponse).

J'en ai d'autres, mais je ne veux pas charger la mule.. à plus,

--
Gérald



------------------------------------------------------------------------

Bonsoir Gérald,

Tu peux charger la mule si ça te défoule...mais je trouve ton jugement un
peu définitif (sauf le respect que je te dois, fervent lecteur de tes posts
que je suis...)
Loin de moi l'idée de normaliser ni la façon d'utiliser l'ordinateur dans un
contexte musical, ni la façon de baiser de qui que ce soit...

Pour ma part, je suis avant tout musicien et je n'enseigne pas dans une
structure spécialisée en M.A.O., je
donne des cours dans le cadre d'une école de musique (membre actif de la
F.N.E.I.J.M.A. = Fédération Nationale des Ecoles d'Influence Jazz et
Musiques Acuelles) dont la vocation est d'enseigner la musique (original
is'nt it ?) et sa pratique collective, le secteur "informatique musicale"
n'étant qu'un tout petit élément de l'ensemble.
J'y donne aussi des cours dans le cadre d'ateliers d'orchestre et de
formation
musicale.
Nous avons des critères de sélection à l'entrée qui sont souvent considérés
comme sévères pour une école émanant du circuit associatif.
Le cycle loisir ne prend pas de débutants et le cycle professionnel avec
cursus sur 3 ans, encore moins.
J'ai donc à faire à des élèves qui maitrisent leur instrument et la notation
solfégique.

Pour bon nombre d'entre eux, l'emploi d'une boîte à rythme n'est pas une
nécessité et leurs demandes concernant la M.A.O. sont toutes autres.

Le boulot d'un pédagogue (ou de quelqu'un qui se prétend comme tel, ce qui
est mon cas), c'est: entre autres, de cibler les besoins des différents
publics auxquels il s'adresse.

C'est pourquoi, nous organisons les cours sous forme de modules se voulant
(pas toujours facile, je te l'accorde...) les plus adaptés aux besoins des
élèves.
Certains stages concernent plus particulièrement les profs des écoles de
musique du département, dans ce cas l'effort est porté sur l'édition de
partition et l'édition M.I.D.I. bien sûr.
D'autres élèves sont plus intéressés par la gestion de l'environnement
home-studio, la prise de sons ou l'édition Audio et le pré-mastering DIY,
nous sommes 3 intervenants, avec des compétences diverses et
complémentaires, à essayer de répondre à leurs demandes.
Les cours en individuel pour Cubase, Pro Tools et autres sont parfois donnés
sur la propre configuration de l'élève.
Je précise que j'aime bien aussi prendre en cours individuel des gens qui
n'ont pas ou que peu d'expérience musicale, si leur production musicale a du
sens à mes oreilles (oui, je sais c'est subjectif, mais j'assume...).
Je n'ai aucun mépris pour les bidouilleurs autodidactes electro (de génie ou
pas) car j'ai pu me rendre compte que par le bias de notre travail en
commun,
une bonne partie d'entre eux commençait à trouver un intérêt notable à la
compréhension des règles d'harmonie et à la notation solfégique et que
j'apprennais aussi beaucoup de choses à leur contact..

Digne d'intérêt, non ? Sur le plan pédagogique, en tous cas.

A Music'Halle, nous ne considérons pas l'apprentissage de la M.A.O. au même
titre que la pratique instrumentale individuelle ou collective qui sont
réparties sur l'année scolaire.
Pour exemple, la formation à Cubase SX se déroule sur 24 h. de cours
(4 X 6h.ou 12 X 2h selon la formule), point barre.
Je tiens le programme de cours à ta disposition ou à la demande de quiconque
pour toute critique constructive éventuelle.

Je fais partie, comme beaucoup, de la génération qui a appris à utiliser
l'outil informatique sur le tas.
Pour ma part, très en retard: en 1993, mes expériences dans les années 80
avec un ZX81 Sinclair m'ayant un peu refroidi (la programmation en Basic
n'étant pas dans ma culture, plutôt littéraire...), j'ai attendu que les
interfaces musicales soient...disons: un peu plus conviviales.
J'ai passé, là aussi comme beaucoup d'entre nous, de nombreuses heures sur
mon Atari à
essayer de comprendre le fonctionnement de Cubase et Notator.

Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à tenter de faire gagner du temps, grâce
à notre expérience préalable, à tous ceux qui sont en demande de ce type de
formation ?
Dans la mesure, bien sûr, où il ne s'agit pas d'une escroquerie sur 3 mois
et 180h. servant d'usine à intermittents en mal d'heures pour leur dossier,
ce qui est souvent le cas pour certaines formations proposées.

Cordialement,

Laurent.
Avatar
CrazyGuitarist
Il se trouve que lm a formulé :
"CrazyGuitarist" a écrit dans le message de news:






.

bonjour a richard ben

--



Je n'y manquerai pas.
Mais normalement je ne reverrai pas Richard avant la rentrée, sauf si il a
quelques soucis avec son PC...
Heu, le bonjour de "crazy guitarist" lui suffira-t-il pour t'identifier ?

Cordialement,

Laurent.



ça m'etonnerais car il ne sait pas que j'ecume le web, mais y'a un truc
qui a du le marquer puisque dans le pseudo il y a mon vrai nom ou tout
du moins celui de l'instrument que je joue et qu'il joue en enlevant 3
lettres mais bien sur dans un orthographe different.
je sais ça fait enigme mais ça devrait sauter au yeux.
A+

--
A+ tiens nous au courant, ce serait COOL ;-)
Avatar
Gerald
Cher Laurent,

1/ Je l'ai dit, je n'ai pas l'ombre du moindre doute sur
l'excellente qualité des écoles de musique de la mouvance "CIM"
(pour citer la plus ancienne) dont fait partie Music'Halle. Comme
tu le dis : musique d'abord, et à l'instar de la Berklee School
(leur mère à toutes), c'est certainement la meilleure manière pour
accéder au professionnalisme en musiques actuelles... si tant est
qu'on puisse en faire une profession... ;-(

2/ Pas plus que (dans ce cadre) sur l'utilité d'une initiation
à la MAO. Je pense toutefois "qu'annoncer la couleur" devrait
passer par une description sommaire (en une heure) de l'ensemble
du "panel" des possibilités offertes par l'informatique dans le
domaine musical, et par situer de quelle manière le "cours"
proposé ne s'inscrit que comme une *petite* partie d'un tout
(aussi au plan historique). Se borner à "répondre à la demande"
est pour moi une manière d'abdiquer son rôle de pédagogue qui est
justement d'ouvrir l'esprit de l'élève sur *ce qu'il ne connait
PAS* encore ! (car s'il le connait déjà, à quoi bon ?). La
relation de l'élève au maître doit rester de respect et de
confiance dans le fait que ce dernier détient, effectivement, des
*connaissances* que l'élève n'a pas et la manière d'y accéder,
même si pas évidente au premier abord.

3/ Je partage ton respect de principe pour les "bidouilleurs
autodidactes électro", en particulier sur la qualité de leur
"oreille" et des résultats sonores qu'ils obtiennent (je ne parle
que de "sons", pas vraiment de "musique" :-)). Mais cela ne doit
pas nous détourner de l'utilité "opérationnelle" des connaissances
que nous avons et de la mémoire que nous portons, et ils doivent
rester convaincus du temps qu'on pourrait leur faire gagner à ne
pas "réinventer la roue" éternellement. On peut, par exemple, leur
faire découvrir ce qu'étaient les Ondes Martenot ou le Theremin,
la musique qui a été composée pour/avec (bien avant les années
60), et la manière dont on peut reproduire aujourd'hui ces
dispositifs (via Max/MSP et/ou les outils d'Interface-Z ou
d'Eobody) à destination d'une créativité retrouvée.

4/ Pour ce qui concerne des formations spécifiques sur un
logiciel de séquence (il n'en va pas de même pour Max évidemment),
j'aurais tendance, suivant le vieil adage "RTFM"*, à rappeler à
l'élève que dans la relation maître/élève, ce n'est pas le maître
qui "apprend" quelque chose à l'élève mais l'élève qui apprend
*avec l'aide* (les informations) du maître. De la même manière que
dans le domaine musical tu exiges un niveau préalable, dans ce
domaine j'exigerais la connaissance préalable parfaite et
intégrale du mode d'emploi ! Dans ce cas on se retrouverait
évidemment devant un paradoxe : ce qui reste à enseigner est le
MÉTIER auquel correspond l'outil logiciel (qui n'est qu'un outil),
par exemple la prise de son (et/ou l'harmonie et/ou
l'orchestration) et c'est là qu'on boucle la boucle : doit-on
alors encore parler de formation "MAO" ou pas plutôt d'une
formation audit métier ? Avec comme corrolaire : reste-t-il des
formations "MAO" qui, de ce point de vue, ne soient pas des
escroqueries ou au moins des abus de langage ou des détournements
de sens ?

Hein ? en voilà une question qu'elle est bonne !

Très cordialement,

(*) RTFM : Read The Fuckin' Manual !

--
Gérald ATHANASE
Avatar
lm
Gerald wrote:
Cher Laurent,

2/ Pas plus que (dans ce cadre) sur l'utilité d'une initiation
à la MAO. Je pense toutefois "qu'annoncer la couleur" devrait
passer par une description sommaire (en une heure) de l'ensemble
du "panel" des possibilités offertes par l'informatique dans le
domaine musical, et par situer de quelle manière le "cours"
proposé ne s'inscrit que comme une *petite* partie d'un tout
(aussi au plan historique).



Cher Gérald,
(Toutes mes excuses pour cette réponse tardive)
Tout à fait d'accord avec toi sur la nécessité d'une description sommaire,
chaque session d'initiation
que j'entame démarre par ce que j'ai appellé "Panorama de l'offre logicielle
et materielle".
Je n'ai pas la prétention de connaître tous les logiciels et matériels, mais
du moins de pouvoir aider les élèves à les situer par catégories et à
mieux comprendre ce qu'ils permettent de faire ou non.
La jungle du marché est tellement vaste et les besoins individuels tellement
variés.
Cela m'amène aussi à leur expliquer que nous avons dû faire, au sein de
l'école, des choix subjectifs concernant le matériel et les logiciels.
Pour des raisons financières d'abord: une école de type associatif ne peut
se
permettre d'avoir des licences pour tous ces logiciels, même au tarif
Education, quand il existe.
Pour des raisons pédagogiques ensuite : nous n'avons pas
l'ambition de développer le secteur Informatique musicale au point de
vouloir proposer
toutes les plate-formes de travail. Et forcément de les maitriser pour les
profs.

Lorsque j'explique ce qu'est la norme M.I.D.I., j'en profite pour faire un
rapide historique de l'intrusion de l'informatique dans le domaine musical
ces 25 dernières années (je sais que cela remonte à bien plus loin que 25
ans..., mais cela permet néanmoins de se faire une idée).


Se borner à "répondre à la demande"
est pour moi une manière d'abdiquer son rôle de pédagogue qui est
justement d'ouvrir l'esprit de l'élève sur *ce qu'il ne connait
PAS* encore ! (car s'il le connait déjà, à quoi bon ?). La
relation de l'élève au maître doit rester de respect et de
confiance dans le fait que ce dernier détient, effectivement, des
*connaissances* que l'élève n'a pas et la manière d'y accéder,
même si pas évidente au premier abord.




Pour ce qui en est de "répondre à la demande", l'expression est maladroite
effectivement et pose bien évidemment la question du rôle du pédagogue.
Celui-ci étant à la base effectivement d'amener l'élève à découvrir des
choses nouvelles pour lui et certainement pas de suivre des effets de mode.
Mais cette expression prend malheureusement du sens dans la réalité
économique d'une école dont les fonds dépendent à près de 70% des
cotisations des adhérents.


4/ Pour ce qui concerne des formations spécifiques sur un
logiciel de séquence (il n'en va pas de même pour Max évidemment),
j'aurais tendance, suivant le vieil adage "RTFM"*, à rappeler à
l'élève que dans la relation maître/élève, ce n'est pas le maître
qui "apprend" quelque chose à l'élève mais l'élève qui apprend
*avec l'aide* (les informations) du maître. De la même manière que
dans le domaine musical tu exiges un niveau préalable, dans ce
domaine j'exigerais la connaissance préalable parfaite et
intégrale du mode d'emploi !



Avec un tel pré-requis, je n'aurais sans doute pas grand monde dans mes
cours.
Mais dans l'absolu, je ne peux qu'être d'accord avec toi.
Il est sûr que dans un tel cadre, on pourrait commencer à parler de musique.
Mon boulot consiste malheureusement parfois à aider les élèves à lire et à
interpréter correctement le manuel.


Dans ce cas on se retrouverait
évidemment devant un paradoxe : ce qui reste à enseigner est le
MÉTIER auquel correspond l'outil logiciel (qui n'est qu'un outil),
par exemple la prise de son (et/ou l'harmonie et/ou
l'orchestration) et c'est là qu'on boucle la boucle : doit-on
alors encore parler de formation "MAO" ou pas plutôt d'une
formation audit métier ? Avec comme corrolaire : reste-t-il des
formations "MAO" qui, de ce point de vue, ne soient pas des
escroqueries ou au moins des abus de langage ou des détournements
de sens ?

Hein ? en voilà une question qu'elle est bonne !




Tout à fait.
J'ai plus le sentiment de donner des cours de manipulations informatiques
appliquées à la musique que des cours de Musique Assistée par Ordinateur.
Mais, l'expression M.A.O. étant entrée dans le langage courant, je n'ai pas
vraiment l'impression d'escroquer qui que ce soit non plus.
D'autant qu'un détail complet de mon programme de cours est disponible à
l'accueil avant l'inscription des élèves.
Après lecture de ce document, il n'y a pas d'ambiguité possible sur le
contenu pédagogique.
A Music'Halle, nous avons intitulé le département "Son et Informatique
musicale" puisqu'il regroupe aussi des modules sur les techniques de prises
de son et le mixage.

Mais tout ça ne répond certainement pas à la très juste question du
positionnement du pédagogue que tu poses.


Très cordialement,




Tout aussi cordialement,

Laurent.
Avatar
Gerald
lm wrote:

Je n'ai pas la prétention de connaître tous les logiciels et matériels, mais
du moins de pouvoir aider les élèves à les situer par catégories et à
mieux comprendre ce qu'ils permettent de faire ou non.



Des catégories voisines de celles que je décrivais par
ailleurs ? Qui ne se limitent pas à la séquence audio-MIDI ? Qui
incluent l'aide à la composition, l'analyse, la gestion temps
réel, l'éducation, la lutherie électronique etc. ?

La jungle du marché est tellement vaste et les besoins individuels tellement
variés.
Cela m'amène aussi à leur expliquer que nous avons dû faire, au sein de
l'école, des choix subjectifs concernant le matériel et les logiciels.



En choisissant des logiciels peu chers (il en existe plein),
tu résous à la fois le problème de l'asso ET celui du budget
limité de l'élève ! Raison de plus pour mettre l'accent dessus
(Melody Assistant etc.). Par ailleurs certains logiciels sont
tellement puissants et polyvalents (Max/MSP par exemple) que le
rapport performances/prix les rend quasi incontournables en
investissement "à long terme".

Pour des raisons financières d'abord: une école de type associatif ne peut
se
permettre d'avoir des licences pour tous ces logiciels, même au tarif
Education, quand il existe.



Ce n'est pas le vrai problème ! Il serait à la fois
économique, pédagogique et utile à l'élève qui vient pour prendre
des cours sur Finale de lui proposer de faire la formation déjà
sur Finale NotePad, certes limité mais qui permet d'établir à
moindre frais (gratuit) les règles de typographie et de mise en
page de la gravure de partitions (qui ne sont pas liées au
logiciel, bordel !!!). Idem pour les séquenceurs d'ailleurs.
Penser musique d'abord, les logiciels c'est accessoire.

Pour des raisons pédagogiques ensuite : nous n'avons pas
l'ambition de développer le secteur Informatique musicale au point de
vouloir proposer
toutes les plate-formes de travail. Et forcément de les maitriser pour les
profs.



Je ne suis pas de cet avis pour plusieurs raisons :

1/ de très nombreux logiciels sont multi-plateformes et il ne
serait pas malsain de *prouver* par l'exemple que travailler sur
Cubase-Mac ou Cubase PC (ou Finale-Mac vs Finale-PC) est
absolument équivalent.

2/ La troisième plateforme "principale" (pardon aux autres qui
ont tout à fait le droit d'exister !), Linux, tourne aussi bien
sur machines Mac que PC et peut donc s'installer sur un disque
externe ou une partition bootable. Rien que sur le lien de planet.
CCRMA : <http://ccrma.stanford.edu/planetccrma/software/> tu
trouves une distribution complète RedHat avec des dizaines
(centaines ?) de logiciels libres de droits. C'est GRATUIT et
l'argument du budget ne tient donc pas. Quant aux profs, le
minimum qu'on puisse leur demander c'est bien d'être *compétents*
(un peu plus que l'élève moyen) non ? Et s'ils ne le sont pas de
le devenir en travaillant un peu ? La formation continue ça
existe ! Et des lieux (ou des gens) pour se former "mieux" aussi !

3/ Dans le domaine de la MAO (au sens large), à la fois
historiquement et matériellement, le mac me semble difficile à
mettre "par principe" sur la touche sous peine de se retrouver
sérieusement "has-been" à court terme. Via l'iPod e l'iTMS
(certes !), cette marque réalise actuellement quand même 70 % de
son bénéfice sur la musique ! Elle a toujours été présente aussi
bien dans les studios que dans les unités de recherche musicales
de manière beaucoup plus significative que dans le grand public.
Et le prix d'une mise en place "MacMINI" (si on a déjà un écran un
clavier et une souris PC à partager) n'est que de 500 euros max au
tarif éducation.

J'ai plus le sentiment de donner des cours de manipulations informatiques
appliquées à la musique que des cours de Musique Assistée par Ordinateur.
Mais, l'expression M.A.O. étant entrée dans le langage courant, je n'ai pas
vraiment l'impression d'escroquer qui que ce soit non plus.



Je ne vois pas en quoi le fait de clarifier les choses pour
l'élève et qu'il sache effectivement qu'il prend des cours de MIAM
(arf ! Manipulations Informatiques Appliquées à la Musique, comme
tu le dis ! J'adopte l'acronyme !) et non de MAO qui serait "autre
chose" qu'on pourrait lui proposer "aussi"... serait contre-
productif. Je pense même que ça ne pourrait que rehausser l'image
de marque de l'école, capable non seulement de précision (et
partant d'honnêteté), mais également de proposer des cours, même
minoritaires, de haut niveau et une diversité de plateformes.

hth,

--
Gérald (qui va peut-être mettre en place des formations pour les profs,
finalement... :-))
Avatar
lm
Cher Gérald,

Je vais te répondre sans te citer, car cela serait un peu long, mais je
pense que tu t'y retrouveras.

Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
musique de France.
Je dis cela sans aucune malice, toutes tes remarques et suggestions sont
plus que dignes d'intérêt.

Je suis en train d'apprendre à utiliser Harmony Assistant (pour un
toulousain, il était plus que temps, je te l'accorde...).
Et j'espère bien le faire acheter à l'école pour la rentrée. Il viendra
s'ajouter à la collection de logiciels utilisés.
Et j'espère qu'il en sera de même par la suite pour Max/MSP (pour l'avoir
testé chez un ami).
Mais j'ai juste besoin d'un peu de temps pour me former à tous ces
logiciels.

Je me suis mal exprimé concernant les plateformes, je ne voulais pas parler
d'OS, mais de logiciels, dans le sens plateforme de travail.
Les cours concernant Pro Tools et Wavelab se font sur Mac et l'aspect
multi-plateformes des logiciels est bien sur evoqué.
Aucun ostracisme de ma part.
Ce que je voulais dire c'est que comme je ne me permets d'enseigner que les
logiciels que je pense maitriser, Logic et Sonar, par exemple, sont pour
l'instant ignorés, dans la mesure où je ne suis pas formé dessus, en
autodidacte ou non.

Pour ce qui concerne Linux, je suis un peu plus circonspect : les rares
occasions où j'ai pu voir des logiciels musicaux tourner dessus, j'ai eu
droit à une démonstration de plantages de toutes sortes.
Mais je ne demande qu'à changer d'avis, les choses ont certainement évolué
depuis 2 ans (puisque c'est le principe de Linux d'évoluer).

Les versions "allégées" des softs sont souvent employées et conseillées
(Cubase SE et SL par exemple) de même que certains freeware comme Audacity
qui peuvent, selon les besoins, s'avérer tout à fait suffisants.

Certaines de tes suggestions s'adaptent certainement à un contexte de
structure de formation purement dédiée à l'informatique musicale et à son
environnement ou de Conservatoire National ayant clairement la volonté de
créer un département efficace.
Mais, dans le contexte d'une école de musique associative, (je me répète, je
sais...) elles risquent de se heurter à quelques réalités.
Lorsque je parle de budget, il ne s'agit pas simplement d'achat de matériel
et de logiciels, mais d'aménagement de lieux de cours adaptés à la
discipline, de budget pour payer les formations indispensables pour les
profs, etc.

N'étant pas intermittent et le statut de l'artiste enseignant étant dans un
flou artistique complet, les seules formations que je peux m'offrir en ce
moment consistent en de longues heures passées à mes frais sur les logiciels
(je ne m'en plains pas, sachant que le secteur informatique musicale coûte
plus cher à l'école qu'il ne lui rapporte).

Je n'avais pas remarqué le coup du M.I.A.M -:), je garde aussi.

Jusqu'à présent, je n'ai rencontré que peu d'élèves dits de haut niveau (je
parle bien sûr d'élèves du département Son et Informatique musicale et non
pas d'autres départements où l'on peut rencontrer bon nombre d'élèves de
haut niveau) dans mes cours à Music'Halle.
A vrai dire, je suis tombé 2 fois sur des élèves qui en savaient autant que
moi, si ce n'est plus pour l'un d'entre eux.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils cherchaient à prendre des cours.
Je pense que leur démarche procédait plus du désir d'échanger avec d'autres
utilisateurs de logiciels.
Dans les 2 cas, nous avons rapidement abandonné l'idée du cours pour
envisager une collaboration musicale hors école...

Réfléchir à une idée de cours pour de tels élèves est certainement
intéressant, mais leur nombre, dans notre école, est tellement faible par
rapport à la quantité d'élèves débutants...
Oui, je sais, ce raisonnement est critiquable lui aussi sur le plan
pédagogique...


Très sérieusement, je me permettrais de te conseiller d'organiser toutes tes
idées sur le sujet et de les coucher sur le papier pour les soumettre à un
responsable du ministère de la culture.
Les choses bougent si lentement dans ce secteur...quand on pense que la 1ère
classe de Jazz dans un Conservatoire français a été ouverte en 1993 !!!
Les idées que tu as permettraient certainement de faire avancer les choses,
pour peu qu'une oreille attentive et ministèrielle (on peut toujours
espérer) veuille bien les écouter.

En tous cas, merci de tes commentaires constructifs.

Cordialement,

Laurent.
Avatar
CrazyGuitarist
Dans son message précédent, lm a écrit :
Cher Gérald,

Je vais te répondre sans te citer, car cela serait un peu long, mais je pense
que tu t'y retrouveras.

Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
musique de France.
Je dis cela sans aucune malice, toutes tes remarques et suggestions sont plus
que dignes d'intérêt.

Je suis en train d'apprendre à utiliser Harmony Assistant (pour un
toulousain, il était plus que temps, je te l'accorde...).
Et j'espère bien le faire acheter à l'école pour la rentrée. Il viendra
s'ajouter à la collection de logiciels utilisés.
Et j'espère qu'il en sera de même par la suite pour Max/MSP (pour l'avoir
testé chez un ami).
Mais j'ai juste besoin d'un peu de temps pour me former à tous ces logiciels.

Je me suis mal exprimé concernant les plateformes, je ne voulais pas parler
d'OS, mais de logiciels, dans le sens plateforme de travail.
Les cours concernant Pro Tools et Wavelab se font sur Mac et l'aspect
multi-plateformes des logiciels est bien sur evoqué.
Aucun ostracisme de ma part.
Ce que je voulais dire c'est que comme je ne me permets d'enseigner que les
logiciels que je pense maitriser, Logic et Sonar, par exemple, sont pour
l'instant ignorés, dans la mesure où je ne suis pas formé dessus, en
autodidacte ou non.

Pour ce qui concerne Linux, je suis un peu plus circonspect : les rares
occasions où j'ai pu voir des logiciels musicaux tourner dessus, j'ai eu
droit à une démonstration de plantages de toutes sortes.
Mais je ne demande qu'à changer d'avis, les choses ont certainement évolué
depuis 2 ans (puisque c'est le principe de Linux d'évoluer).

Les versions "allégées" des softs sont souvent employées et conseillées
(Cubase SE et SL par exemple) de même que certains freeware comme Audacity
qui peuvent, selon les besoins, s'avérer tout à fait suffisants.

Certaines de tes suggestions s'adaptent certainement à un contexte de
structure de formation purement dédiée à l'informatique musicale et à son
environnement ou de Conservatoire National ayant clairement la volonté de
créer un département efficace.
Mais, dans le contexte d'une école de musique associative, (je me répète, je
sais...) elles risquent de se heurter à quelques réalités.
Lorsque je parle de budget, il ne s'agit pas simplement d'achat de matériel
et de logiciels, mais d'aménagement de lieux de cours adaptés à la
discipline, de budget pour payer les formations indispensables pour les
profs, etc.

N'étant pas intermittent et le statut de l'artiste enseignant étant dans un
flou artistique complet, les seules formations que je peux m'offrir en ce
moment consistent en de longues heures passées à mes frais sur les logiciels
(je ne m'en plains pas, sachant que le secteur informatique musicale coûte
plus cher à l'école qu'il ne lui rapporte).

Je n'avais pas remarqué le coup du M.I.A.M -:), je garde aussi.

Jusqu'à présent, je n'ai rencontré que peu d'élèves dits de haut niveau (je
parle bien sûr d'élèves du département Son et Informatique musicale et non
pas d'autres départements où l'on peut rencontrer bon nombre d'élèves de haut
niveau) dans mes cours à Music'Halle.
A vrai dire, je suis tombé 2 fois sur des élèves qui en savaient autant que
moi, si ce n'est plus pour l'un d'entre eux.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ils cherchaient à prendre des cours.
Je pense que leur démarche procédait plus du désir d'échanger avec d'autres
utilisateurs de logiciels.
Dans les 2 cas, nous avons rapidement abandonné l'idée du cours pour
envisager une collaboration musicale hors école...

Réfléchir à une idée de cours pour de tels élèves est certainement
intéressant, mais leur nombre, dans notre école, est tellement faible par
rapport à la quantité d'élèves débutants...
Oui, je sais, ce raisonnement est critiquable lui aussi sur le plan
pédagogique...


Très sérieusement, je me permettrais de te conseiller d'organiser toutes tes
idées sur le sujet et de les coucher sur le papier pour les soumettre à un
responsable du ministère de la culture.
Les choses bougent si lentement dans ce secteur...quand on pense que la 1ère
classe de Jazz dans un Conservatoire français a été ouverte en 1993 !!!
Les idées que tu as permettraient certainement de faire avancer les choses,
pour peu qu'une oreille attentive et ministèrielle (on peut toujours espérer)
veuille bien les écouter.

En tous cas, merci de tes commentaires constructifs.

Cordialement,

Laurent.



toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner
A+

--
A+ tiens nous au courant, ce serait COOL ;-)
Avatar
Gerald
CrazyGuitarist wrote:

Dans son message précédent, lm a écrit :



> Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te nommerais
> à la tête d'une mission chargée de la création et du développement des
> départements "Son et Informatique Musicale" des conservatoires et écoles de
> musique de France.



toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner



Oh là, tout doux bijou ! Il faut savoir raison garder... son calme
retrouver... son jugement modérer... paniquer ne pas... ;-)

C'est gentil à vous, et je ne déteste pas savoir que je peux aider un
peu, mais il y a bien plus fort que moi et de loin ! Y compris en
pédagogie et avec plus de recul que je n'en ai ! Je pense à des gens
comme Jean-Baptiste Barrière, compositeur contemporain et ancien
directeur de l'unité *pédagogique* de l'Ircam, ou à Olivier Koechlin,
ancien programmateur de la 4X et qui avait créé déjà sur le CX5M de
petits programmes pédagogiques pour des expositions permanentes du
Centre Georges Pompidou, mais aussi à de nombreux professeurs du CNSM,
qui ont l'avantage de mettre la musique "avant" l'informatique.

Je reste aussi tout à fait *impressionné* par le niveau et la qualité
(et l'utilité) de sites internet comme celui de MacMusic ou de Zikinf
dont je ne sais pas où ils trouvent le temps et l'énergie pour les
alimenter. On n'hésite pas à redonner les liens :
<http://www.macmusic.org/home/?lang=FR&>
<http://www.zikinf.com/>

Toujours compliqué de visualiser un écart et d'arriver pourtant à ne pas
être trop complexé et à oser "faire" ou dire. C'est valable à tous les
niveaux et un message d'encouragement que je passe à tous.

Et on en profite aussi pour rappeler que *chacun* ici apporte aux autres
et que j'y trouve aussi mon bénéfice non seulement parce qu'il y a aussi
des "très fort"... dans des domaines que je ne maîtrise pas bien, mais
aussi parce que des questions, même simples ou manquant cruellement de
"bases" m'obligent à affiner et à rendre plus efficace ma manière
d'expliquer les choses, ce qui est *aussi* un bénéfice personnel. Donc,
merci à vous tous !

Usenet reste encore un des rares lieux d'échanges de qualité, au moins
dans certains espaces dont celui-ci... J'espère que son côté
déréglementé lui permettra de traverser encore quelques époques barbares
qui se profilent...

--
Gérald
Avatar
CrazyGuitarist
Gerald a utilisé son clavier pour écrire :
CrazyGuitarist wrote:

Dans son message précédent, lm a écrit :



Que dire, si ce n'est que si j'étais ministre de la culture, je te
nommerais à la tête d'une mission chargée de la création et du
développement des départements "Son et Informatique Musicale" des
conservatoires et écoles de musique de France.





toujours pointilleux voir trop perfectionniste sur le termes utilsés
dans ce domaine mais toujours constructifs et interessant à lire.
je tenais à le souligner



Oh là, tout doux bijou ! Il faut savoir raison garder... son calme
retrouver... son jugement modérer... paniquer ne pas... ;-)

C'est gentil à vous, et je ne déteste pas savoir que je peux aider un
peu, mais il y a bien plus fort que moi et de loin ! Y compris en
pédagogie et avec plus de recul que je n'en ai ! Je pense à des gens
comme Jean-Baptiste Barrière, compositeur contemporain et ancien
directeur de l'unité *pédagogique* de l'Ircam, ou à Olivier Koechlin,
ancien programmateur de la 4X et qui avait créé déjà sur le CX5M de
petits programmes pédagogiques pour des expositions permanentes du
Centre Georges Pompidou, mais aussi à de nombreux professeurs du CNSM,
qui ont l'avantage de mettre la musique "avant" l'informatique.

Je reste aussi tout à fait *impressionné* par le niveau et la qualité
(et l'utilité) de sites internet comme celui de MacMusic ou de Zikinf
dont je ne sais pas où ils trouvent le temps et l'énergie pour les
alimenter. On n'hésite pas à redonner les liens :
<http://www.macmusic.org/home/?lang=FR&>
<http://www.zikinf.com/>

Toujours compliqué de visualiser un écart et d'arriver pourtant à ne pas
être trop complexé et à oser "faire" ou dire. C'est valable à tous les
niveaux et un message d'encouragement que je passe à tous.

Et on en profite aussi pour rappeler que *chacun* ici apporte aux autres
et que j'y trouve aussi mon bénéfice non seulement parce qu'il y a aussi
des "très fort"... dans des domaines que je ne maîtrise pas bien, mais
aussi parce que des questions, même simples ou manquant cruellement de
"bases" m'obligent à affiner et à rendre plus efficace ma manière
d'expliquer les choses, ce qui est *aussi* un bénéfice personnel. Donc,
merci à vous tous !

Usenet reste encore un des rares lieux d'échanges de qualité, au moins
dans certains espaces dont celui-ci... J'espère que son côté
déréglementé lui permettra de traverser encore quelques époques barbares
qui se profilent...



tu vois, quand je vois qu'à une epoque tu m'avais critiqué et c'etait
parti d'une banale discussion sur la facon d'appeler le MIDI car
certains et j'en avais fais l'erreur, l'appelaient Son Midi.
voir la qualité de tes phrases à la limite de croire en des
copier/coller des sites que tu a cité ou d'autres, en tout cas de
qualité, et quand je vois finalement une certaine modestie que
d'ailleurs, je n'aurais pas imaginer chez toi, je te trouves plus
humain que je le pensais avant.
en tout ca, je reste persuadé que tu as un bon niveau dans les domaines
presentés ici et même je pense dans le domaine musicale au sens large
du terme (theorie et pratique instrumentale)
donc malgré mes petites critiques et des rancunes que j'aurais pus
garder, felicitations pour la qualité des interventions que d'ailleurs
je n'arrives pas toujours à suivre, car surement trop poussé de par les
connaissances que j'en ai moi.
pour moi, tu es un des meilleurs ICI et peut être même le meilleur.
je suis cool, j'n ai jamais voulu longtemps à quelqu'un, que ce soit
dans ce monde ou dans le réèl, même si les autres m'en ont voulu peut
être dans ces 2 mondes mais peut être aussi à tort par manque de
suffisamment de connaissance.
je n'ecris pas aussi bien que toi mais j'essaie.
en tout, je fais surement des fautes mais c'est pas la mienne, j'essaie
de faire de mon mieux, a bas les SMS en Forums.
A+


--
A+ tiens nous au courant, ce serait COOL ;-)
Avatar
Thierry Boudet
On 2005-07-25, Gerald wrote:

l'élève et qu'il sache effectivement qu'il prend des cours de MIAM
(arf ! Manipulations Informatiques Appliquées à la Musique, comme
tu le dis ! J'adopte l'acronyme !) et non de MAO qui serait "autre



Pas du tout, efface!
Le MIAM c'est le "Musée International des Arts Modestes".
http://miam.org/index.htm


--
> Moi, depuis des années que j'achète Linux, j'ai dépensé autant que Mes
> Windows (95, 98, 2000 et XP)
T'as oublié certainement les 95a , 95b, 95c, 98se, 98me, ect...


Bon sang, tu fais dans le gros bonnet ? (TP in fcol.debats)
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