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Chirurgie ratée

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Buffalo
Bonjour,
J?aurai quelques questions à vous poser pour une amie qui a subit une
opération de chirurgie esthétique en 2003. Sur le devis, l?acte est
exposé ainsi « CURE CHIRURGICALE DE PTOSE MAMMAIRE AVEC CICATRICE
VERTICALE ET POSE DE PROTHESES MAMMAIRES »
Le jour de l?opération, la chirurgienne est venue voir mon amie dans sa
chambre après l?opération et lui a dit « je n?ai pas fait la correction
de ptôse, si vous voulez le faire, revenez me voir avant 6 mois ». Mon
amie étant encore dans le gaz suite à l?anesthésie n?a pas réagit.
Le temps passant elle n?estimait pas avoir à le faire ; mais
aujourd?hui (lucidité revenue ??) elle se pose des questions quand aux
devoirs de cette chirurgienne. Lors des contrôles post-opératoires,
elle a signifiée à la chirurgienne que des vagues se formaient ;
d?après la chir, c?était normal, il fallait sois disant le temps que
les prothèses se placent. Mon amie n?a jamais osé réclamer et pense que
de se battre contre l?ordre médicale relève d?un véritable parcours du
combattant.
J?en viens aux questions :
I - pensez-vous qu?elle a une chance devant un tribunal d?avoir gain de
cause au niveau de l?implantation des prothèses qui n?ont, de toutes
évidence, pas été mises sous le muscle comme convenu au départ (c?est
noté sur le devis) ?
II - au sujet de la correction de ptôse, pensez-vous qu?elle puisse
écrire à la chirurgienne et demander le remboursement de cet acte qui
n?a pas été effectué ? Un déménagement depuis lors l?empêche d?y
retourner, le trajet serait relativement long.
III - tous conseils et avis seront les bienvenus.
Merci d?avance

--

Buffalo
On est innocent de la tête qu'on a, mais responsable de la gueule qu'on
fait

8 réponses

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Bernard
Bonjour,

"Buffalo" a écrit dans le message de news:


I - pensez-vous qu?elle a une chance devant un tribunal d?avoir gain de
cause au niveau de l?implantation des prothèses qui n?ont, de toutes
évidence, pas été mises sous le muscle comme convenu au départ (c?est noté
sur le devis) ?



Bien sûr. Elle peut d'abord s'adresser à l'ordre des médecins, qui est
souvent objectif (pas toujours, il y a des relations entre médecins qui
prévalent parfois, mais il ne faut pas voir le mal partout non plus).

II - au sujet de la correction de ptôse, pensez-vous qu?elle puisse écrire
à la chirurgienne et demander le remboursement de cet acte qui n?a pas été
effectué ? Un déménagement depuis lors l?empêche d?y retourner, le trajet
serait relativement long.



Demander un remboursement, ce n'est pas spécialement adapté, en médecine, ce
n'est pas de la mécanique, on ne met pas plus ou moins de pièces,
l'intervention ne coûte pas forcément plus cher pour faire plus ou moins de
choses. Il faut demander une indemnisation pour le préjudice subi.

III - tous conseils et avis seront les bienvenus.



D'abord, il faut faire le point de ce dont elle se plaint :
- Est-ce que l'aspect esthétique a été obtenu ou pas ?
- Est-ce que le fait d'avoir fait l'intervention différemment de ce qui
était prévu entraîne soit un moins bon résultat esthétique, soit d'autres
inconvénients (douleurs, gênes aux mouvements, etc.)
- Est-ce qu'elle accepterait une intervention de complément, ou bien est-ce
qu'elle a maintenant peur des interventions ?
- Un expert médical pourrait aussi chiffre le risque de recourir de nouveau
à une intervention, alors que tout aurait peut-être pu être fait en une
seule intervention. La liste des experts médicaux peut être demandée au
conseil de l'ordre des médecins.
--
Bernard
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Buffalo
Bernard a écrit :
Bonjour,

"Buffalo" a écrit dans le message de news:


I - pensez-vous qu?elle a une chance devant un tribunal d?avoir gain de
cause au niveau de l?implantation des prothèses qui n?ont, de toutes
évidence, pas été mises sous le muscle comme convenu au départ (c?est noté
sur le devis) ?



Bien sûr. Elle peut d'abord s'adresser à l'ordre des médecins, qui est
souvent objectif (pas toujours, il y a des relations entre médecins qui
prévalent parfois, mais il ne faut pas voir le mal partout non plus).

II - au sujet de la correction de ptôse, pensez-vous qu?elle puisse écrire
à la chirurgienne et demander le remboursement de cet acte qui n?a pas été
effectué ? Un déménagement depuis lors l?empêche d?y retourner, le trajet
serait relativement long.



Demander un remboursement, ce n'est pas spécialement adapté, en médecine, ce
n'est pas de la mécanique, on ne met pas plus ou moins de pièces,
l'intervention ne coûte pas forcément plus cher pour faire plus ou moins de
choses. Il faut demander une indemnisation pour le préjudice subi.

III - tous conseils et avis seront les bienvenus.



D'abord, il faut faire le point de ce dont elle se plaint :
- Est-ce que l'aspect esthétique a été obtenu ou pas ?
- Est-ce que le fait d'avoir fait l'intervention différemment de ce qui était
prévu entraîne soit un moins bon résultat esthétique, soit d'autres
inconvénients (douleurs, gênes aux mouvements, etc.)
- Est-ce qu'elle accepterait une intervention de complément, ou bien est-ce
qu'elle a maintenant peur des interventions ?
- Un expert médical pourrait aussi chiffre le risque de recourir de nouveau à
une intervention, alors que tout aurait peut-être pu être fait en une seule
intervention. La liste des experts médicaux peut être demandée au conseil de
l'ordre des médecins.



La gêne est réelle surtout lorsqu?elle est couchée sur le côté,
difficultés pour s?endormir mais aussi au quotidien. Les vagues
s?amplifient, impression que la prothèse bouge ; début léger de vagues
au deuxième sein. Esthétiquement de visu on ne peut pas dire que ça
soit loupé quoique la poitrine soit nettement tombante, mais c?est
surtout au toucher que c?est réellement catastrophique.
Ce qu?elle désire est relativement simple : qu?on lui retire ses
p..tains de prothèses et faire la correction de ptôse.
Elle a déjà pensé à aller voir un avocat mais ce qui la freine c?est le
coût sans certitude d?obtenir satisfaction ; son moral baisse de jour
en jour ; elle n?assume pas du tout ce qu?elle appelle cette co..erie ;
concrètement comment peut-elle faire, ça devient urgent avant une
réelle dépression.

--

Buffalo
On est innocent de la tête qu'on a, mais responsable de la gueule qu'on
fait
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Ariel DAHAN
"Buffalo" a écrit dans le message de news:

J?aurai quelques questions à vous poser pour une amie qui a subit une
opération de chirurgie esthétique en 2003. Sur le devis, l?acte est exposé
ainsi « CURE CHIRURGICALE DE PTOSE MAMMAIRE AVEC CICATRICE VERTICALE ET
POSE DE PROTHESES MAMMAIRES »
Le jour de l?opération, la chirurgienne est venue voir mon amie dans sa
chambre après l?opération et lui a dit « je n?ai pas fait la correction de
ptôse, si vous voulez le faire, revenez me voir avant 6 mois ». Mon amie
étant encore dans le gaz suite à l?anesthésie n?a pas réagit.
Le temps passant elle n?estimait pas avoir à le faire ; mais aujourd?hui
(lucidité revenue ??) elle se pose des questions quand aux devoirs de
cette chirurgienne. Lors des contrôles post-opératoires, elle a signifiée
à la chirurgienne que des vagues se formaient ; d?après la chir, c?était
normal, il fallait sois disant le temps que les prothèses se placent. Mon
amie n?a jamais osé réclamer et pense que de se battre contre l?ordre
médicale relève d?un véritable parcours du combattant.



Pas tant que celà. Heureusement.

J?en viens aux questions :
I - pensez-vous qu?elle a une chance devant un tribunal d?avoir gain de
cause au niveau de l?implantation des prothèses qui n?ont, de toutes
évidence, pas été mises sous le muscle comme convenu au départ (c?est noté
sur le devis) ?



Sans voir le dossier, ni connaître les raisons médicales, je ne saurais
m'avancer. Mais disons qu'en toute hypothèse, vous exprimez une situation où
le devoir de conseil du praticien n'a pas été accompli. Et où l'engagement
contractuel n'a pas été respecté. Ce qui justifierait une action. Sans
pouvoir préjuger du résultat, n'étant pas chirurgien plasticien.

II - au sujet de la correction de ptôse, pensez-vous qu?elle puisse écrire
à la chirurgienne et demander le remboursement de cet acte qui n?a pas été
effectué ?



Très certainement. Mais est-ce le plus intéressant?

Un déménagement depuis lors l?empêche d?y retourner, le trajet serait
relativement long.
III - tous conseils et avis seront les bienvenus.



Voir un médecin conseil pour un avis technique

Cordialement

--
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Ariel DAHAN
"Buffalo" a écrit dans le message de news:

La gêne est réelle surtout lorsqu?elle est couchée sur le côté,
difficultés pour s?endormir mais aussi au quotidien. Les vagues
s?amplifient, impression que la prothèse bouge ; début léger de vagues au
deuxième sein. Esthétiquement de visu on ne peut pas dire que ça soit
loupé quoique la poitrine soit nettement tombante, mais c?est surtout au
toucher que c?est réellement catastrophique.



De toute évidence, il faut procéder à une expertise judiciaire. Il n'y a
qu'avec cette expertise que l'on saura quelle est la cause de cette
situation.

Ce qu?elle désire est relativement simple : qu?on lui retire ses p..tains
de prothèses et faire la correction de ptôse.




Elle a déjà pensé à aller voir un avocat mais ce qui la freine c?est le
coût sans certitude d?obtenir satisfaction ; son moral baisse de jour en
jour ; elle n?assume pas du tout ce qu?elle appelle cette co..erie ;
concrètement comment peut-elle faire, ça devient urgent avant une réelle
dépression.



Elle doit aller au bout de sa pensée, et aller voir un avocat.
Je ne vois malheureusement pas d'autre moyen.

Il faut savoir qu'effectivement, une procédure en indemnisation d'une erreur
médicale coûte cher.
C'est essentiellement du au fait de l'expertise médicale judiciaire, et du
médecin-conseil de la victime.

Mais ce coût est indemnisé en fin de procédure.
Cordialement

--
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Bernard
Bonjour,

"Buffalo" a écrit dans le message de news:


La gêne est réelle surtout lorsqu?elle est couchée sur le côté,
difficultés pour s?endormir mais aussi au quotidien. Les vagues
s?amplifient, impression que la prothèse bouge ; début léger de vagues au
deuxième sein.



La poitrine étant plus volumineuse, il est "normal" de se sentir différente,
et cela peut expliquer ces difficultés d'endormissement, et ces impressions
de mouvements.

Esthétiquement de visu on ne peut pas dire que ça soit loupé quoique la
poitrine soit nettement tombante, mais c?est surtout au toucher que c?est
réellement catastrophique.



Très difficile de montrer ce qui est différent au toucher. Manifestement, il
y a déjà au moins une composante psychologique de mauvaise acceptation de
l'état actuel (çà ne veut pas dire qu'il n'y a pas aussi un vrai problème
physique en plus).

Ce qu?elle désire est relativement simple : qu?on lui retire ses p..tains
de prothèses et faire la correction de ptôse.



Hum, çà, çà fait plus penser aussi à une mauvaise acceptation psychologique
de ce qui a été fait. De toutes façon, il n'est pas aussi facile de revenir
en arrière, la ptose deviendrait probablement encore plus importante sans
les prothèses, le corps humain n'est pas une machine ou on peut ajouter ou
enlever des pièces sans laisser de traces. Le mieux serait d'avoir l'avis
d'un autre chirurgien esthétique, à voir sans idée préconcue d'intervention
ni de complément, ni de retour en arrière, mais pour voir ce qu'il suggère
de faire comme amélioration à partir de l'état actuel.

Elle a déjà pensé à aller voir un avocat mais ce qui la freine c?est le
coût sans certitude d?obtenir satisfaction ; son moral baisse de jour en
jour ; elle n?assume pas du tout ce qu?elle appelle cette co..erie ;
concrètement comment peut-elle faire, ça devient urgent avant une réelle
dépression.



Oui, vous avez raison, c'est urgent qu'elle se prenne en charge, ou de
l'aider à être prise en charge. Mais je pense qu'il ne faut surtout pas voir
un avocat en premier, face à son état psychologique fragilisé et à une
intervention qui donne quand-même un résultat. Le meilleur conseil est de
voir un chirurgien complètement indépendant du premier, lui demander ce
qu'il pense qu'il faudrait améliorer, ce qu'il pense de ce qui a déjà été
fait. S'il a l'air d'avoir des doutes sur la qualité, effectivement, il
faudra voir un expert médical et un avocat. Par contre, si un 2ème, voire un
3ème chirurgiens ne sont pas trop formels et ont de vraies suggestions pour
l'acceptation et l'amélioration de l'état actuel, il ne faut peut-être pas
se lancer dans une bataille juridique très dure psychologiquement et
peut-être perdue d'avance. Dans de tels cas, il arrive aussi que les
consultations d'autres chirurgiens redonnent confiance à la personne, et
qu'elle se rende compte que le 1er chirurgien a finalement assez bien
travaillé, et lui confie la suite des interventions. Par contre, si la
confiance est vraiment perdue avec le 1er chirurgien, il ne faut pas hésiter
à en changer. Même si son tort est uniquement de ne pas avoir su expliquer
comment se passerait l'intervention et quels seraient les changements à
vivre ensuite.
--
Bernard
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Buffalo
Ariel DAHAN a émis l'idée suivante :
"Buffalo" a écrit dans le message de news:

La gêne est réelle surtout lorsqu?elle est couchée sur le côté, difficultés
pour s?endormir mais aussi au quotidien. Les vagues s?amplifient,
impression que la prothèse bouge ; début léger de vagues au deuxième sein.
Esthétiquement de visu on ne peut pas dire que ça soit loupé quoique la
poitrine soit nettement tombante, mais c?est surtout au toucher que c?est
réellement catastrophique.



De toute évidence, il faut procéder à une expertise judiciaire. Il n'y a
qu'avec cette expertise que l'on saura quelle est la cause de cette
situation.

Ce qu?elle désire est relativement simple : qu?on lui retire ses p..tains
de prothèses et faire la correction de ptôse.




Elle a déjà pensé à aller voir un avocat mais ce qui la freine c?est le
coût sans certitude d?obtenir satisfaction ; son moral baisse de jour en
jour ; elle n?assume pas du tout ce qu?elle appelle cette co..erie ;
concrètement comment peut-elle faire, ça devient urgent avant une réelle
dépression.



Elle doit aller au bout de sa pensée, et aller voir un avocat.
Je ne vois malheureusement pas d'autre moyen.

Il faut savoir qu'effectivement, une procédure en indemnisation d'une erreur
médicale coûte cher.
C'est essentiellement du au fait de l'expertise médicale judiciaire, et du
médecin-conseil de la victime.

Mais ce coût est indemnisé en fin de procédure.
Cordialement



La gêne que lui procure ses prothèses et les vagues ressenties ne sont
en rien psychologiques, elles sont bien réelles. Elle en est à un point
où elle refuse tout contact avec un éventuel amoureux ; elle se regarde
rarement dans la glace et lorsqu?elle le fait croule en larme.
Plusieurs solutions ont été proposées par Bernard et Ariel. Ca lui fait
du bien, elle reprend un peu espoir. Elle a appris qu?il y avait des
consultations gratuites d?avocat dans sa ville, mais celui ou celle qui
la recevra ne sera peut-être pas « spécialisé » en la matière !! Pour
ce qui est des frais, même s?ils sont indemnisés en fin de procédure,
le sont-ils dans la totalité et systématiquement ? faudra-t-il faire
l?avance ? car elle n?a pas un sou de côté et personne ne pourra
l?aider.
Elle a décidé d?aller voir cet avocat gratuit dans un 1er temps et
suivant ce qu?il dira décidera de la suite.

--

Buffalo
On est innocent de la tête qu'on a, mais responsable de la gueule qu'on
fait
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Ariel DAHAN
"Buffalo" a écrit dans le message de news:

Ariel DAHAN a émis l'idée suivante :
"Buffalo" a écrit dans le message de news:

Elle a déjà pensé à aller voir un avocat mais ce qui la freine c?est le
coût sans certitude d?obtenir satisfaction ; son moral baisse de jour en
jour ; elle n?assume pas du tout ce qu?elle appelle cette co..erie ;
concrètement comment peut-elle faire, ça devient urgent avant une réelle
dépression.



Elle doit aller au bout de sa pensée, et aller voir un avocat.
Je ne vois malheureusement pas d'autre moyen.

Il faut savoir qu'effectivement, une procédure en indemnisation d'une
erreur médicale coûte cher.
C'est essentiellement du au fait de l'expertise médicale judiciaire, et
du médecin-conseil de la victime.

Mais ce coût est indemnisé en fin de procédure.
Cordialement



La gêne que lui procure ses prothèses et les vagues ressenties ne sont en
rien psychologiques, elles sont bien réelles. Elle en est à un point où
elle refuse tout contact avec un éventuel amoureux ; elle se regarde
rarement dans la glace et lorsqu?elle le fait croule en larme. Plusieurs
solutions ont été proposées par Bernard et Ariel. Ca lui fait du bien,
elle reprend un peu espoir. Elle a appris qu?il y avait des consultations
gratuites d?avocat dans sa ville, mais celui ou celle qui la recevra ne
sera peut-être pas « spécialisé » en la matière !! Pour ce qui est des
frais, même s?ils sont indemnisés en fin de procédure, le sont-ils dans la
totalité et systématiquement ?



Si elle gagne, oui.
Si elle pert, non.

faudra-t-il faire l?avance ?


Oui.

car elle n?a pas un sou de côté et personne ne pourra l?aider.


Elle peut toujours réclamer l'aide juridictionnelle, si elle en bénéficie.

Elle a décidé d?aller voir cet avocat gratuit dans un 1er temps et suivant
ce qu?il dira décidera de la suite.


Question bête et méchante : a t'elle consulté un chirurgien gratuit pour se
faire opérer, initialement?

Cordialement
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Bernard
Bonjour,

"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
4214bd8b$0$19406$

Elle a décidé d?aller voir cet avocat gratuit dans un 1er temps et
suivant ce qu?il dira décidera de la suite.





Une consultation gratuite d'avocat lui permettra de discuter de son
problème, de faire une estimation de ce que coûterait la recherche
d'indemnisation.

Question bête et méchante : a t'elle consulté un chirurgien gratuit pour
se faire opérer, initialement?



Probablement pas. Un conseil, allez-voir un chirugien ou même un médecin
spécialisé en esthétique (il y en a quelques-uns), qui pourra donner un
avis. Même, si la question de budget est si cruciale (ce qui ne parait pas
très raisonnable après une intervention qui a dû représenter un budget assez
important...), il est possible de consulter un médecin généraliste à option
esthétique, qui ne pourra évidemment pas faire lui-même d'intervention, mais
sera un conseiller objectif pour parler à la fois des problèmes
d'esthétique, de préjudice physique, des aspects psychologiques, et compte
tenu du retentissement général sur la personne, la consultation devrait être
considérée comme de médecine générale, donc prise en charge par la sécurité
sociale. Et même si la consultation n'est pas prise en charge, elle est au
tarif normal des consultations, donc pas bien chère. Vous avez le droit de
demander les tarifs d'un médecin quand vous prenez RV pour une consultation,
et vous avez le droit de refuser le RV et dire que vous préférez chercher un
autre cabinet si le tarif vous parait excessif.

Et puis allez voir l'ordre des médecins. Vous en avez peur, mais il est
quand-même possible que le contact passe bien, qu'ils vous donnent une liste
des autres médecins experts ou spécialiste d'esthétique que vous pouvez
consulter. Vous pouvez leur résumer vos doutes sur l'acte pratiqué par le
1er chirurgien. Si personne ne parle, ils ne peuvent pas savoir que tel ou
tel chirurgien fait des interventions éventuellement douteuses. Si plusieurs
autres personnes ont signalé ce chirurgien, l'ordre engagera (peut-être) une
action contre lui. Si vous êtes la seule personne concernée par un problème
avec ce chirurgien, çà vous rassurera un peu en allant vers l'idée qu'il
s'agit d'un accident, et que dans ce cas ce chirurgien peut rester un
interlocuteur valable, peut faire jouer son assurance.
--
Bernard