conservation du revelateur

Claudio Bonavolta

20/03/2007 à 14:47

On 20 mar, 06:38, Georges Giralt wrote:

oui, tout ca c'est bien mais il est fortement déconseillé d'utilise r des
conditionnemments alimentaires our y stocker des produits impropres et même
dangeureux a la consommation, mais je sais que tout le monde est prudent
néanmoins une amie technicienne de labo a un jour mis de l'eau de jav el dans
une bouteille de soda , elle l'a mise au frigo et l'a bue au goulot, mais
le choc de l'ingestion a bloqué l'ingestion, mais brulures de l'oesop hage
quand même

Bonjour
Je suis entièrement d'accord !
Les produits chimiques dans des conditionnements adaptès, et SOUS clef
pour les plus dangereux surtout s'il y a des enfants à la maison...
Quand aux contenants, TOUS les plastiques sont perméables à l'air. Pl us
ou moins mais perméables.
La bouteille de lait dont on parle est prévue pour garder le lait une
quinzaine de jours. Même si elle est poreuse elle va y arriver. Surtout
que le dit lait est stérile. Alors, pour garder du révélateur 15 jo urs
elle fera ...
Demander à Claudio combien de temps il garde son Xtol stock dans des
bouteilles en verre... Bon d'accord, il vise le livre des records, mais
quand même !
De plus, avec cette methode (bouteilles en verre bien pleines) on peut
employer le Xtol même s'il faut en préparer 5 litres d'un coup. On n' en
jettera pas même si l'on en consomme pas beaucoup chaque mois. Et ça,
c'est pas mal ...

Les bouteilles alimentaires utilisées pour des produits photo (ou tout
autre produit présentant un risque), c'est effectivement pas très
conseillé en général et à proscrire formellement si vous avez des
gosses.
Si vous avez des gosses, c'est à stocker dans un endroit sous clef,
point barre, comme tous les autres produits chimiques qu'on peut
trouver dans une maison (détergents, javel, etc ...)
Pour le photographe-célibataire, pourquoi pas, mais penser à étiqueter
de manière évidente (genre grosse tête de mort, etc ...) la bouteille,
des fois que la meuf d'enfer qu'on a réussi à inviter après des mois
de harcèlement ne finisse à l'hôpital, parce qu'après, il risque
d'être difficile de conclure ...

D'après certains (Ryuji Suzuki par exemple), certaines bouteilles PET
seraient efficaces, bon, perso, je n'ai pas envie de perdre mon temps
à trouver lesquelles ...
Les bouteilles en verre brun de type pharmacie me donnent plus que
satisfaction et résolvent également le problème d'étiquettage car c es
bouteilles, du moins celles dispos en Suisse, ont un aspect qui veut
clairement dire "produit dangereux" dans l'inconscient collectif ...

Pour l'Xtol, un batch mélangé le 30 mars 2002 (2 jours après la
naissance de ma fille, facile à se rappeler !), était encore actif
l'an dernier, soit après 4 ans et une teinte qui avait viré à la
couleur "jaune-bière-pipi".
Il me reste encore quelques flacons de ce lot et, dans une dizaine de
jours, ce sera le test des 5 ans ...

L'Xtol que j'utilise couramment a un peu plus de 2 ans, no problemo,
si ce n'est qu'une sorte de cristallisation assez particulière est
apparue: comme un film transparent en suspension qui se brise en une
multitude de paillettes quand on agite le flacon.
Intéressant de constater que ce film s'est formé dans tous les flacons
de ce batch mais que le révélo plus ancien n'en a pas ...
Je filtre (filtres à café) simplement le révélateur avant emploi po ur
éviter que ces paillettes n'adhèrent à l'émulsion lors du
développement (on voit la structure de ces paillettes sur l'émulsion
une fois le film séché !).

La technique des petits flacons, je l'ai piquée à Georges qui a dû la
piquer à d'autres, qui eux-mêmes, etc ...
A utiliser sans modération, ça marche vraiment bien ...

Les 5 litres d'Xtol (dilués dans de l'eau déminéralisée) sont rép artis
dans 4 bouteilles de 1 litre et le reste dans des flacons de 100ml,
toutes ces bouteilles étant de type pharmacie en verre brun avec
bouchon bakélite.
Ca fait une quirielle de bouteilles, soit, mais elles ne sont pas bien
coûteuses et permettent d'assurer une qualité de stockage.
Les bouteilles sont remplies jusqu'en haut du goulot de manière à ce
qu'il ne reste plus d'air voir tout au plus une petite bulle.
Comme ces bouteilles contiennent un peu plus que leur valeur nominale,
je n'obtiens pas 10 flacons de 100ml, mais plutôt 8 et des
poussières ...
Quand les flacons de 100ml sont terminés, je transvase une grande
bouteille dans les petites, en général, je perds l'équivalent d'un
petit flacon au passage.
Chaque petit flacon devient une dose pour un film, en dilution 1+1, il
suffit de le remplir d'eau une nouvelle fois pour avoir la bonne
dilution, rien à mesurer.
Le choix des 100ml vient du fait que c'est la quantité minimale, sur
un plan chimique, de solution stock pour développer un film 135-36,
120 ou 8x10".
Comme je les développe par rotation en dilution 1+1, cette quantité
est également amplement suffisante sur un plan mécanique, pour
mouiller le film complètement.
Si vous développez par inversion et/ou à d'autres dilutions, et donc
une quantité de chimie différente, il faudra adapter ce volume et/ou
modifier la dilution stock (diluer plus ou diluer moins, l'Xtol
accepte une concentration 2x plus importante semble-t-il) et/ou
trouver des flacons correspondants.

Une variante de cette méthode consiste à ne mettre que 100ml (mesurés)
par petite bouteille et compléter par de l'eau déminéralisée, lors
d'une dilution 1+1, il faudra compléter avec de l'eau pour obtenir
200ml (mesurés eux aussi).
Cette méthode permet d'utiliser le produit de la manière la plus
rationnelle possible.
C'est celle que j'utilise pour mes chimies E-6, le prix des produits
n'étant pas indifférent, par contre, pour du Xtol pas bien cher, pas
vraiment la peine de s'enquiquiner.

Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch

On 20 mar, 06:38, Georges Giralt <georges.gir...@free.fr> wrote:

oui, tout ca c'est bien mais il est fortement déconseillé d'utilise r des
conditionnemments alimentaires our y stocker des produits impropres et même
dangeureux a la consommation, mais je sais que tout le monde est prudent
néanmoins une amie technicienne de labo a un jour mis de l'eau de jav el dans
une bouteille de soda , elle l'a mise au frigo et l'a bue au goulot, mais
le choc de l'ingestion a bloqué l'ingestion, mais brulures de l'oesop hage
quand même

Bonjour
Je suis entièrement d'accord !
Les produits chimiques dans des conditionnements adaptès, et SOUS clef
pour les plus dangereux surtout s'il y a des enfants à la maison...
Quand aux contenants, TOUS les plastiques sont perméables à l'air. Pl us
ou moins mais perméables.
La bouteille de lait dont on parle est prévue pour garder le lait une
quinzaine de jours. Même si elle est poreuse elle va y arriver. Surtout
que le dit lait est stérile. Alors, pour garder du révélateur 15 jo urs
elle fera ...
Demander à Claudio combien de temps il garde son Xtol stock dans des
bouteilles en verre... Bon d'accord, il vise le livre des records, mais
quand même !
De plus, avec cette methode (bouteilles en verre bien pleines) on peut
employer le Xtol même s'il faut en préparer 5 litres d'un coup. On n' en
jettera pas même si l'on en consomme pas beaucoup chaque mois. Et ça,
c'est pas mal ...

Les bouteilles alimentaires utilisées pour des produits photo (ou tout
autre produit présentant un risque), c'est effectivement pas très
conseillé en général et à proscrire formellement si vous avez des
gosses.
Si vous avez des gosses, c'est à stocker dans un endroit sous clef,
point barre, comme tous les autres produits chimiques qu'on peut
trouver dans une maison (détergents, javel, etc ...)
Pour le photographe-célibataire, pourquoi pas, mais penser à étiqueter
de manière évidente (genre grosse tête de mort, etc ...) la bouteille,
des fois que la meuf d'enfer qu'on a réussi à inviter après des mois
de harcèlement ne finisse à l'hôpital, parce qu'après, il risque
d'être difficile de conclure ...

D'après certains (Ryuji Suzuki par exemple), certaines bouteilles PET
seraient efficaces, bon, perso, je n'ai pas envie de perdre mon temps
à trouver lesquelles ...
Les bouteilles en verre brun de type pharmacie me donnent plus que
satisfaction et résolvent également le problème d'étiquettage car c es
bouteilles, du moins celles dispos en Suisse, ont un aspect qui veut
clairement dire "produit dangereux" dans l'inconscient collectif ...

Pour l'Xtol, un batch mélangé le 30 mars 2002 (2 jours après la
naissance de ma fille, facile à se rappeler !), était encore actif
l'an dernier, soit après 4 ans et une teinte qui avait viré à la
couleur "jaune-bière-pipi".
Il me reste encore quelques flacons de ce lot et, dans une dizaine de
jours, ce sera le test des 5 ans ...

L'Xtol que j'utilise couramment a un peu plus de 2 ans, no problemo,
si ce n'est qu'une sorte de cristallisation assez particulière est
apparue: comme un film transparent en suspension qui se brise en une
multitude de paillettes quand on agite le flacon.
Intéressant de constater que ce film s'est formé dans tous les flacons
de ce batch mais que le révélo plus ancien n'en a pas ...
Je filtre (filtres à café) simplement le révélateur avant emploi po ur
éviter que ces paillettes n'adhèrent à l'émulsion lors du
développement (on voit la structure de ces paillettes sur l'émulsion
une fois le film séché !).

La technique des petits flacons, je l'ai piquée à Georges qui a dû la
piquer à d'autres, qui eux-mêmes, etc ...
A utiliser sans modération, ça marche vraiment bien ...

Les 5 litres d'Xtol (dilués dans de l'eau déminéralisée) sont rép artis
dans 4 bouteilles de 1 litre et le reste dans des flacons de 100ml,
toutes ces bouteilles étant de type pharmacie en verre brun avec
bouchon bakélite.
Ca fait une quirielle de bouteilles, soit, mais elles ne sont pas bien
coûteuses et permettent d'assurer une qualité de stockage.
Les bouteilles sont remplies jusqu'en haut du goulot de manière à ce
qu'il ne reste plus d'air voir tout au plus une petite bulle.
Comme ces bouteilles contiennent un peu plus que leur valeur nominale,
je n'obtiens pas 10 flacons de 100ml, mais plutôt 8 et des
poussières ...
Quand les flacons de 100ml sont terminés, je transvase une grande
bouteille dans les petites, en général, je perds l'équivalent d'un
petit flacon au passage.
Chaque petit flacon devient une dose pour un film, en dilution 1+1, il
suffit de le remplir d'eau une nouvelle fois pour avoir la bonne
dilution, rien à mesurer.
Le choix des 100ml vient du fait que c'est la quantité minimale, sur
un plan chimique, de solution stock pour développer un film 135-36,
120 ou 8x10".
Comme je les développe par rotation en dilution 1+1, cette quantité
est également amplement suffisante sur un plan mécanique, pour
mouiller le film complètement.
Si vous développez par inversion et/ou à d'autres dilutions, et donc
une quantité de chimie différente, il faudra adapter ce volume et/ou
modifier la dilution stock (diluer plus ou diluer moins, l'Xtol
accepte une concentration 2x plus importante semble-t-il) et/ou
trouver des flacons correspondants.

Une variante de cette méthode consiste à ne mettre que 100ml (mesurés)
par petite bouteille et compléter par de l'eau déminéralisée, lors
d'une dilution 1+1, il faudra compléter avec de l'eau pour obtenir
200ml (mesurés eux aussi).
Cette méthode permet d'utiliser le produit de la manière la plus
rationnelle possible.
C'est celle que j'utilise pour mes chimies E-6, le prix des produits
n'étant pas indifférent, par contre, pour du Xtol pas bien cher, pas
vraiment la peine de s'enquiquiner.

Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch

Vous avez filtré cet utilisateur ! Consultez son message

On 20 mar, 06:38, Georges Giralt wrote:

oui, tout ca c'est bien mais il est fortement déconseillé d'utilise r des
conditionnemments alimentaires our y stocker des produits impropres et même
dangeureux a la consommation, mais je sais que tout le monde est prudent
néanmoins une amie technicienne de labo a un jour mis de l'eau de jav el dans
une bouteille de soda , elle l'a mise au frigo et l'a bue au goulot, mais
le choc de l'ingestion a bloqué l'ingestion, mais brulures de l'oesop hage
quand même

Bonjour
Je suis entièrement d'accord !
Les produits chimiques dans des conditionnements adaptès, et SOUS clef
pour les plus dangereux surtout s'il y a des enfants à la maison...
Quand aux contenants, TOUS les plastiques sont perméables à l'air. Pl us
ou moins mais perméables.
La bouteille de lait dont on parle est prévue pour garder le lait une
quinzaine de jours. Même si elle est poreuse elle va y arriver. Surtout
que le dit lait est stérile. Alors, pour garder du révélateur 15 jo urs
elle fera ...
Demander à Claudio combien de temps il garde son Xtol stock dans des
bouteilles en verre... Bon d'accord, il vise le livre des records, mais
quand même !
De plus, avec cette methode (bouteilles en verre bien pleines) on peut
employer le Xtol même s'il faut en préparer 5 litres d'un coup. On n' en
jettera pas même si l'on en consomme pas beaucoup chaque mois. Et ça,
c'est pas mal ...

Les bouteilles alimentaires utilisées pour des produits photo (ou tout
autre produit présentant un risque), c'est effectivement pas très
conseillé en général et à proscrire formellement si vous avez des
gosses.
Si vous avez des gosses, c'est à stocker dans un endroit sous clef,
point barre, comme tous les autres produits chimiques qu'on peut
trouver dans une maison (détergents, javel, etc ...)
Pour le photographe-célibataire, pourquoi pas, mais penser à étiqueter
de manière évidente (genre grosse tête de mort, etc ...) la bouteille,
des fois que la meuf d'enfer qu'on a réussi à inviter après des mois
de harcèlement ne finisse à l'hôpital, parce qu'après, il risque
d'être difficile de conclure ...

D'après certains (Ryuji Suzuki par exemple), certaines bouteilles PET
seraient efficaces, bon, perso, je n'ai pas envie de perdre mon temps
à trouver lesquelles ...
Les bouteilles en verre brun de type pharmacie me donnent plus que
satisfaction et résolvent également le problème d'étiquettage car c es
bouteilles, du moins celles dispos en Suisse, ont un aspect qui veut
clairement dire "produit dangereux" dans l'inconscient collectif ...

Pour l'Xtol, un batch mélangé le 30 mars 2002 (2 jours après la
naissance de ma fille, facile à se rappeler !), était encore actif
l'an dernier, soit après 4 ans et une teinte qui avait viré à la
couleur "jaune-bière-pipi".
Il me reste encore quelques flacons de ce lot et, dans une dizaine de
jours, ce sera le test des 5 ans ...

L'Xtol que j'utilise couramment a un peu plus de 2 ans, no problemo,
si ce n'est qu'une sorte de cristallisation assez particulière est
apparue: comme un film transparent en suspension qui se brise en une
multitude de paillettes quand on agite le flacon.
Intéressant de constater que ce film s'est formé dans tous les flacons
de ce batch mais que le révélo plus ancien n'en a pas ...
Je filtre (filtres à café) simplement le révélateur avant emploi po ur
éviter que ces paillettes n'adhèrent à l'émulsion lors du
développement (on voit la structure de ces paillettes sur l'émulsion
une fois le film séché !).

La technique des petits flacons, je l'ai piquée à Georges qui a dû la
piquer à d'autres, qui eux-mêmes, etc ...
A utiliser sans modération, ça marche vraiment bien ...

Les 5 litres d'Xtol (dilués dans de l'eau déminéralisée) sont rép artis
dans 4 bouteilles de 1 litre et le reste dans des flacons de 100ml,
toutes ces bouteilles étant de type pharmacie en verre brun avec
bouchon bakélite.
Ca fait une quirielle de bouteilles, soit, mais elles ne sont pas bien
coûteuses et permettent d'assurer une qualité de stockage.
Les bouteilles sont remplies jusqu'en haut du goulot de manière à ce
qu'il ne reste plus d'air voir tout au plus une petite bulle.
Comme ces bouteilles contiennent un peu plus que leur valeur nominale,
je n'obtiens pas 10 flacons de 100ml, mais plutôt 8 et des
poussières ...
Quand les flacons de 100ml sont terminés, je transvase une grande
bouteille dans les petites, en général, je perds l'équivalent d'un
petit flacon au passage.
Chaque petit flacon devient une dose pour un film, en dilution 1+1, il
suffit de le remplir d'eau une nouvelle fois pour avoir la bonne
dilution, rien à mesurer.
Le choix des 100ml vient du fait que c'est la quantité minimale, sur
un plan chimique, de solution stock pour développer un film 135-36,
120 ou 8x10".
Comme je les développe par rotation en dilution 1+1, cette quantité
est également amplement suffisante sur un plan mécanique, pour
mouiller le film complètement.
Si vous développez par inversion et/ou à d'autres dilutions, et donc
une quantité de chimie différente, il faudra adapter ce volume et/ou
modifier la dilution stock (diluer plus ou diluer moins, l'Xtol
accepte une concentration 2x plus importante semble-t-il) et/ou
trouver des flacons correspondants.

Une variante de cette méthode consiste à ne mettre que 100ml (mesurés)
par petite bouteille et compléter par de l'eau déminéralisée, lors
d'une dilution 1+1, il faudra compléter avec de l'eau pour obtenir
200ml (mesurés eux aussi).
Cette méthode permet d'utiliser le produit de la manière la plus
rationnelle possible.
C'est celle que j'utilise pour mes chimies E-6, le prix des produits
n'étant pas indifférent, par contre, pour du Xtol pas bien cher, pas
vraiment la peine de s'enquiquiner.

Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch

Florent

20/03/2007 à 14:52

Claudio Bonavolta a utilisé son clavier pour écrire :

Pour le photographe-célibataire, pourquoi pas, mais penser à étiqueter
de manière évidente (genre grosse tête de mort, etc ...) la bouteille,
des fois que la meuf d'enfer qu'on a réussi à inviter après des mois
de harcèlement ne finisse à l'hôpital, parce qu'après, il risque
d'être difficile de conclure ...

comme dans le clip japonais ! :)
où un mec, photographe, emballe une gonzesse, et elle se verse du
révélo ilford, je crois, sur la gueule.... elle devient aveugle...

niarkniark

(à la fin, elle revoit car klk1 lui a fait don de sa cornée...
évidemment, c'est lui... violons)

(scénar à vérifier :D :D)

Pierre

20/03/2007 à 15:09

Salut à tous,

Intéressante votre discussion!

Je remarque que peu de monde utilise des bouteilles accordéons pourtant
utiles pour chasser l'air avant fermeture.

J'en utilise mais pourtant après quelques mois (3 mois max) mon
révélateur ID11 (solution de stock) tourne au jaune foncé-brun clair et
je préfère alors éviter de l'utiliser. En générale, arrivé à ce point,
je jette l'équivalent de la quantité de révélateur nécessaire pour
développer 1 ou 2 films. Peut-on cependant toujours l'utiliser ou bien
est-ce risqué ?

Au fait est-il utile de diluer/dissoudre ses chimies dans de l'eau
bouillie ou même déminéralisée ? Cela améliorerait-il leurs conservations ?

Pierre.

Claudio Bonavolta

20/03/2007 à 15:49

On 20 mar, 15:09, Pierre wrote:

Salut à tous,

Intéressante votre discussion!

Je remarque que peu de monde utilise des bouteilles accordéons pourtant
utiles pour chasser l'air avant fermeture.

J'en utilise mais pourtant après quelques mois (3 mois max) mon
révélateur ID11 (solution de stock) tourne au jaune foncé-brun clai r et
je préfère alors éviter de l'utiliser. En générale, arrivé à ce point,
je jette l'équivalent de la quantité de révélateur nécessaire pour
développer 1 ou 2 films. Peut-on cependant toujours l'utiliser ou bien
est-ce risqué ?

Pour de l'ID-11/D-76, jaune foncé-brun clair, ça devrait encore aller,
fais un essai un jour avec un film peu important ...
Sinon, les bouteilles accordéon, c'est effectivement moyen. Le
plastique est souvent très fin donc d'autant moins étanche à l'air.
De plus ces bouteilles sont difficiles à nettoyer, à n'utiliser
qu'avec des produits de même type pour une conservation courte à
moyenne.

Au fait est-il utile de diluer/dissoudre ses chimies dans de l'eau
bouillie ou même déminéralisée ? Cela améliorerait-il leurs con servations ?

Pierre.

Je ne bouillis pas l'eau mais c'est un moyen efficace de chasser l'air
dissous.
Pour la bouillir, évite les casseroles métalliques, car certains
révélos sont sensibles à certains métaux (l'Xtol serait
particulièrement sensible au fer).

J'utilise l'eau déminéralisée pour mon "Xtol-longue-conservation" et
ça se passe assez bien.
Je n'ai pas fait l'expérience avec de l'eau du robinet pour comparer
mais, vu le prix de l'eau déminéralisée, je ne vais même pas faire
cette comparaison ...

Lors de la dissolution des produits, ne pas utiliser un shaker mais
plutôt agiter en évitant d'introduire de l'air dans le liquide ...

Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch

arthur

22/03/2007 à 15:14

C'est une bonne méthode : je l'utilise.
On trouve dans le commerce du bromure d'éthylène en bombe qui n'est pas
inflammable et insoluble dans l'eau.
J'ai autrefois utilisé les bouteille d'eau gazeuse (parois plus épaisses)
que, après mise au four à 45° C. je garnissais intérieurement de paraffine.
Le système est parfait.
J'ai conservé de cette dernière manière un développateur à deux bains
(oublié dans un placard) pendant plus de dix ans. Essayé, il était toujours
bon et incolore.
A.

a écrit dans le message de
news:
On 18 mar, 21:23, bruno louault wrote:

je vais tenter de faire rentrer du revelo dans une poche de vinobag
(lavée, et rincée), et ensuite vider l'air.
quelqu'un a t'il déjà essayé, ou est ce une idée saugrenue ?

J'utilise le systeme suivant:gaz à briquet en petits spray ou butane
que je pulverise dans une bouteille d'eau minérale.Le butane etant
plus lourd que lair il empeche toute oxydation(pas de contact avec
l'air)
Je ne fait plus beaucoup d'argentique mais mon Xtol est toujours OK
depuis un an quand je l'utilise.

arthur

22/03/2007 à 15:21

Les bouteilles accordéon nichent des oxydations dans les accordéons dont on
ne peut se débarrasser facilement et qui sont des catalyseurs d'oxydations
rapides !!!
A.

"Pierre" a écrit dans le message de
news:etopvo$d5m$

Salut à tous,

Intéressante votre discussion!

Je remarque que peu de monde utilise des bouteilles accordéons pourtant
utiles pour chasser l'air avant fermeture.

J'en utilise mais pourtant après quelques mois (3 mois max) mon
révélateur ID11 (solution de stock) tourne au jaune foncé-brun clair et
je préfère alors éviter de l'utiliser. En générale, arrivé à ce point,
je jette l'équivalent de la quantité de révélateur nécessaire pour
développer 1 ou 2 films. Peut-on cependant toujours l'utiliser ou bien
est-ce risqué ?

Au fait est-il utile de diluer/dissoudre ses chimies dans de l'eau
bouillie ou même déminéralisée ? Cela améliorerait-il leurs conservations
?

Pierre.

arthur

24/03/2007 à 11:53

Salutations
L'eau bouillie a chassé l'O2 de l'eau ce qui est intéressant pour la
conservation des produits oxydables comme un révélateur.
On peut aussi prendre de l'eau de pluie que l'on aura filtré (sur un coton
par ex). Bien sûr l'eau déminéralisée est excellente MAIS il faut éviter de
trop la remuer car l'air (dont O2) se dissout rapidement. Pour ceux qui en
disposent on peut aussi faire buller pendant une demie heure de l'azote qui
a la propriété de chasser l'oxygène. (vieux procédé de ceux qui opèrent dans
la polarographie)
A.

"Pierre" a écrit dans le message de
news:etopvo$d5m$

Salut à tous,

Intéressante votre discussion!

Je remarque que peu de monde utilise des bouteilles accordéons pourtant
utiles pour chasser l'air avant fermeture.

J'en utilise mais pourtant après quelques mois (3 mois max) mon
révélateur ID11 (solution de stock) tourne au jaune foncé-brun clair et
je préfère alors éviter de l'utiliser. En générale, arrivé à ce point,
je jette l'équivalent de la quantité de révélateur nécessaire pour
développer 1 ou 2 films. Peut-on cependant toujours l'utiliser ou bien
est-ce risqué ?

Au fait est-il utile de diluer/dissoudre ses chimies dans de l'eau
bouillie ou même déminéralisée ? Cela améliorerait-il leurs conservations
?

Pierre.

conservation du revelateur

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