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conversion en lot de répertoires mp3

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pk64
jje recherche un logiciel capable de convertir des dossiers complets (1 par
album) mp3 en mp3 (encodés de 128 en 192)
merci de votre aide

6 réponses

1 2
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redgiantstarNO$PAM
>>La compression en MP3 d'une manière générale et les différences entre
taux de compression en particulier ne deviennent AMHA perceptibles que
sur des répertoires à forte amplitude dynamique (avec des pianissimo
confinant au silence) : musique classique en général, musiques
ethniques, musiques illustratives, jazz contemporain... et avec des
moyens d'écoute capables de mettre cette dynamique en évidence, incluant
un lieu véritablement silencieux.






Et vu que ce que l'on appele la musique actuelle utilise massivement des
compresseurs de dynamique(*) on ne va pas trop s'en faire pour les mp3
de rage against the machine ou fatboy slim moulinés à 128 kbps.

(*) Rien à voir avec les compressions style mp3 et wma
Effet qui avait etait inventé pour pouvoir faire "tenir" la musique sur
des vinyls et les bandes avec un bon niveau sonore et qui est devenu en
standard car on a habitué (ou déformé) l'oreille des gens.


100 % d'accord avec tes phrases rassurantes pour notre ami.
J'en profite pour glisser une question/sondage :
Ca vient de moi ou la compression MP3 affecte essentiellement le haut du
spectre ?



J'ai la même impression que toi. Mais j'ai aussi l'impression que la
compression avec perte (mp3, wma, etc...) tue aussi les transitoires sur
les percussions ? C'est assez dramatique sur un enregistrement live.


[...]

Siegfried




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François Polloli
Le 6/04/04 17:37, dans 1gbtzo1.i0dsg71ufv9ziN%,
« Gerald » a écrit :

siegfried wrote:

Maintenant, la vraie question que tu dois te poser est : *est-ce que je
perçois la différence entre les deux ?*
Teste le même morceau en 128 et en 192 au travers d'enceintes, de casque et
de tout ce que tu as pour le restituer.
Si en toute objectivité ta réponse est non, continue donc à convertir ta
discothèque en 128.
Si par malheur, tu perçois une dégradation de la qualité, je ne vois pas
d'autres solutions que de tout recommencer.
Le mieux restant que tu t'obliges à faire le test en aveugle, cad sans
savoir lequel des deux fichiers tu joues.



À quoi on peut aussi ajouter : s'il ne s'agit que d'un répertoire
correspondant en gros à 90% de ce qui passe sur les radios FM genre NRJ-
Skyrock ou en discothèques (ou en variétés télévisées) *ET* si le
système d'écoute est de type standard (chaîne hi-fi, mini-chaîne,
blaster ou balladeur), ça ne vaut sans doute pas trop la peine de
s'angoisser (pour calmer le stress de notre ami) : le test que tu
suggères sera sans doute concluant.

La compression en MP3 d'une manière générale et les différences entre
taux de compression en particulier ne deviennent AMHA perceptibles que
sur des répertoires à forte amplitude dynamique (avec des pianissimo
confinant au silence) : musique classique en général, musiques
ethniques, musiques illustratives, jazz contemporain... et avec des
moyens d'écoute capables de mettre cette dynamique en évidence, incluant
un lieu véritablement silencieux.

Et pour aller aussi dans ton sens sur l'évocation des K7 (et préciser,
vu que pour les plus jeunes l'allusion peut finalement ne plus être
comprise !) : la qualité d'un fichier MP3, même encodé en 128, est cent
fois supérieure à ce dont on se contentait sans problème il n'y a pas 30
ans !

Pour finir rappelons que la *musique* peut aussi s'accomoder de qualités
d'écoute très variables selon l'intérêt qu'on lui porte : personne ne
s'inquiète vraiment de la qualité de l'enregistrement quand il s'agit
d'un original de Caruso, La Callas, Charlie Parker, Dinu Lipatti ou
Albert Schweitzer (bon sang que cet orgue était faux !) ni d'un
enregistrement pirate inédit de Tangerine Dream ou de Noir Désir.



Globalement, j'abonde dans le sens de ce que tu dis. Surtout quand tu parles
du silence du lieu d'écoute. C'est vrai, à quoi bon vanter un rapport S/N,
pardon signal/bruit, faraminesque si l'écoute doit se faire dans un appart'
dont les fenêtres donnent sur une rue passante ?

Bien sûr que la *musique*, avec un grand M, un grand U, un grand S, un grand
I, un gros Q, un autre grand U, et un E muet (pas de pot !)... bien sûr que
la musique, si c'est à elle qu'on s'intéresse (il est peut-être là, le
problème, in fine), peut s'accommoder d'imperfections énormes dans sa
restitution. Parmi les horreurs du passé, on peut citer les 78 T qui
craignaient sévère, quand même. "À vos kafetes !..." comme disais un certain
Jean-Christophe.

Il y a une chose que tu as omise, c'est l'aspect *spatial*.

Une restitution sonore est toujours une approximation, et le paramètre qui
me gêne le plus (actuellement), c'est celui-là, l'espace. La stéréo est une
mystification absolue en terme d'espace par rapport à une vraie expérience
acoustique (concert, ou réunion entre copains avec un grateux qui chante).
Il est étonnant qu'on fasse des gorges chaudes à propos de systèmes 3D
graphiques (alors que la vidéo ne reproduit qu'une petite partie de l'espace
colorimétrique que l'oeil est capable de percevoir, mais passons...) et que
d'un autre côté, on se soucie assez peu de cette question en ce qui concerne
la reproduction sonore.

Oui, je sais... On avait essayé dans les années 70 (avec la quadriphonie...
je dois avoir encore un ou deux disques "quadriphoniques"... et j'ai même
conçu l'électronique d'un système à K7 quadriphonique - et réalisé le
prototype, s'il vous plaît, et pour le compte très officiel d'une université
very britanique)... Putain, ces parenthèses... Ouhenétaige... La
quadriphonie... le bilan avait été que les maillons nécessaires additionnels
(ampli de puissance et enceintes acoustiques) étaient trop coûteux. Ou plus
exactement, le gain en terme de service rendu ne justifiait pas la
sur-dépense... Surtout que *quatre* canaux ce n'est pas assez, le minimum,
ce serait *six* (un canal par face du cube) ou même *huit* (un canal par
coin du cube). Z'imaginez un peu le topo ?... Il vous faut multiplier votre
budget HiFi par *3* ou *4*. Bon. Circulez, y'a rien à voir !... (et je ne
parle pas des problèmes liés à l'installation de tout ce bordel chez
monsieur Toulmonde... C'est, à mon avis, la raison de la faillite de ce
genre de systèmes...)

À propos de qualité de restitution sonore, il y a en ce moment un fil
inénarrable (et totalement HS) sur fr.rec.arts.musique.classique à propos de
la comparaison vinyle-cd (enfin, c'était parti de là, et puis ça dérive
transitors-tubes, classe.A-classe.B, analogique-numérique, etc. mac-pc va
bientôt arriver, je le sens !). Perdues parmi d'absolues bêtises, on peut
quand même y lire quelques infos certifiées, et y glaner quelques liens...

--

François
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Gerald
François Polloli wrote:

Il y a une chose que tu as omise, c'est l'aspect *spatial*.

Une restitution sonore est toujours une approximation, et le paramètre qui
me gêne le plus (actuellement), c'est celui-là, l'espace. La stéréo est une
mystification absolue en terme d'espace par rapport à une vraie expérience
acoustique (concert, ou réunion entre copains avec un grateux qui chante).



J'abonde dans ton sens, en particulier concernant l'aspect haut-bas qui
n'apparaît que très peu dans le débat, avec toutefois deux ouvertures
dans le débat actuel sur le son multicanal :

- d'une part, depuis plus de dix ans maintenant, de grandes marques de
hi-fi (et en particulier Harman Kardon mais également Yamaha) proposent
dans leurs amplis surround un mode de "reconstitution" de l'espace
stéréo destiné (exclusivement !) aux enregistrements "live" réalisés en
paire croisée. Le système procède par annulation de phases pour
"extraire" l'ambiance spatiale contenue dans l'enregistrement initial
(éventuellement vinyl) et la réinjecter avec léger retard dans les
canaux arrière, avec aussi (dans le cas de Yam) reconstitution d'espaces
réverbérants par modélisation. Sans discuter de l'efficacité ou de la
réalité effective du procédé, le résultat est assez bluffant et
gratifiant de toutes façons.

- d'autre part je te conseille d'assister aux "rencontres du son
multicanal" qui se passent chaque année en marge du Satis et dans
lesquelles on voit les différents acteurs de la prise de son, de la
radio, du disque et du cinéma venir débattre des enjeux et des progrès
en la matière. Mes amis "grandes oreilles" à Radio-France confirment
ainsi que bien que cette institution ne propose pas encore d'écoute
multicanal (à la différence de la BBC), ils réalisent des prises
multicanal de tous leur concerts (principalement sur France Musique) aux
fins d'expérimentations diverses et variées, en particulier en matière
de positionnement des micros mais également d'utilisation et de
traitement du son (essentiellement en 7.1 actuellement). Là encore, si
on n'avance que lentement on n'en est pas non plus au point mort, y
compris dans les aspects grand public et commerciaux avec l'émergence
des systèmes surround, du DVDaudio et du SACD. Restons patients.

- enfin n'oublions pas que la diffusion multicanal 5.1 ou 7.1 n'est
qu'un dispositif "modèle" académique, et qu'en matière de création
acousmatique, on a déjà proposé des configurations beaucoup plus
sophistiquées et excentriques que celles que tu décris :-) Dès qu'on ne
cherche plus à reconstituer ou modéliser un espace d'enregistrement mais
qu'on considère le haut-parleur comme source sonore autonome, on peut en
mettre aussi bien sous les fauteuils qu'au dessus de la tête de chaque
"spectateur" :-) (en chapeau chinois ! c'est les technoïdes que ça
ferait bander ! la tête dans le caisson, direct !).
--
Gérald
Avatar
siegfried
"Gerald" a écrit dans le message de news:
1gbv3pw.s8toqmvcyl2wN%
François Polloli wrote:

> Il y a une chose que tu as omise, c'est l'aspect *spatial*.
>
> Une restitution sonore est toujours une approximation, et le paramètre


qui
> me gêne le plus (actuellement), c'est celui-là, l'espace. La stéréo est


une
> mystification absolue en terme d'espace par rapport à une vraie


expérience
> acoustique (concert, ou réunion entre copains avec un grateux qui


chante).

J'abonde dans ton sens, en particulier concernant l'aspect haut-bas qui
n'apparaît que très peu dans le débat, avec toutefois deux ouvertures
dans le débat actuel sur le son multicanal :

- d'une part, depuis plus de dix ans maintenant, de grandes marques de
hi-fi (et en particulier Harman Kardon mais également Yamaha) proposent
dans leurs amplis surround un mode de "reconstitution" de l'espace
stéréo destiné (exclusivement !) aux enregistrements "live" réalisés en
paire croisée. Le système procède par annulation de phases pour
"extraire" l'ambiance spatiale contenue dans l'enregistrement initial
(éventuellement vinyl) et la réinjecter avec léger retard dans les
canaux arrière, avec aussi (dans le cas de Yam) reconstitution d'espaces
réverbérants par modélisation. Sans discuter de l'efficacité ou de la
réalité effective du procédé, le résultat est assez bluffant et
gratifiant de toutes façons.

- d'autre part je te conseille d'assister aux "rencontres du son
multicanal" qui se passent chaque année en marge du Satis et dans
lesquelles on voit les différents acteurs de la prise de son, de la
radio, du disque et du cinéma venir débattre des enjeux et des progrès
en la matière. Mes amis "grandes oreilles" à Radio-France confirment
ainsi que bien que cette institution ne propose pas encore d'écoute
multicanal (à la différence de la BBC), ils réalisent des prises
multicanal de tous leur concerts (principalement sur France Musique) aux
fins d'expérimentations diverses et variées, en particulier en matière
de positionnement des micros mais également d'utilisation et de
traitement du son (essentiellement en 7.1 actuellement). Là encore, si
on n'avance que lentement on n'en est pas non plus au point mort, y
compris dans les aspects grand public et commerciaux avec l'émergence
des systèmes surround, du DVDaudio et du SACD. Restons patients.

- enfin n'oublions pas que la diffusion multicanal 5.1 ou 7.1 n'est
qu'un dispositif "modèle" académique, et qu'en matière de création
acousmatique, on a déjà proposé des configurations beaucoup plus
sophistiquées et excentriques que celles que tu décris :-) Dès qu'on ne
cherche plus à reconstituer ou modéliser un espace d'enregistrement mais
qu'on considère le haut-parleur comme source sonore autonome, on peut en
mettre aussi bien sous les fauteuils qu'au dessus de la tête de chaque
"spectateur" :-) (en chapeau chinois ! c'est les technoïdes que ça
ferait bander ! la tête dans le caisson, direct !).
--
Gérald




Alors pk64 ! t'as vu ce qu'il te reste à faire pour tes mp3 !

Siegfried

PS : j'aime bien quand on rend de temps et temps hommage aux gars de Radio
France.
Avatar
Gerald
siegfried wrote:

Alors pk64 ! t'as vu ce qu'il te reste à faire pour tes mp3 !



:-)
tu as raison mais on avait répondu de façon je crois constructive à pk64
et notre aparté avec François était peut-être hs par rapport au fil mais
pas totalement par rapport au forum : les problèmes de diffusion sont un
gros problème en matière de musique et sont de plus en plus gérés par
logiciel (y'a qu'à voir la foultitude de plug-in de réverbs "modélisées"
qui sont sortis ces 12 derniers mois !).

PS : j'aime bien quand on rend de temps et temps hommage aux gars de Radio
France.



Non seulement ce sont des furieux qui bossent sur ProTools à la maison
dans une démarche personnelle résolument créative, mais ce sont aussi
des pointures qui peuvent servir de référence à bien des "ingés son" qui
se la racontent plus ou moins et viennent de temps en temps nous asséner
quelques vérités péremptoires de ci de là : il n'y a pas photo, en
effet, entre pousser des boutons en ayant le droit à l'erreur dix ou
cent fois dans un studio, et avoir la responsabilité de gérer en direct
la diffusion d'un concert classique, par exemple au Stade de France
(Casadessus) et sa mise en ondes pour plusieurs milliers d'auditeurs !

Moi je dis que le mec qui est aux manettes à ce moment là : chapeau bas
!
--
Gérald
Avatar
siegfried
"Gerald" a écrit dans le message de news:
1gbvw9a.1dur6po1zcwe8N%
siegfried wrote:

> Alors pk64 ! t'as vu ce qu'il te reste à faire pour tes mp3 !

:-)
tu as raison mais on avait répondu de façon je crois constructive à pk64
et notre aparté avec François était peut-être hs par rapport au fil mais
pas totalement par rapport au forum : les problèmes de diffusion sont un
gros problème en matière de musique et sont de plus en plus gérés par
logiciel (y'a qu'à voir la foultitude de plug-in de réverbs "modélisées"
qui sont sortis ces 12 derniers mois !).



Tu sais bien que j'aime te taquiner là-dessus mais que je suis le premier à
lire vos disgressions

>
> PS : j'aime bien quand on rend de temps et temps hommage aux gars de


Radio
> France.

Non seulement ce sont des furieux qui bossent sur ProTools à la maison
dans une démarche personnelle résolument créative, mais ce sont aussi
des pointures qui peuvent servir de référence à bien des "ingés son" qui
se la racontent plus ou moins et viennent de temps en temps nous asséner
quelques vérités péremptoires de ci de là : il n'y a pas photo, en
effet, entre pousser des boutons en ayant le droit à l'erreur dix ou
cent fois dans un studio, et avoir la responsabilité de gérer en direct
la diffusion d'un concert classique, par exemple au Stade de France
(Casadessus) et sa mise en ondes pour plusieurs milliers d'auditeurs !

Moi je dis que le mec qui est aux manettes à ce moment là : chapeau bas
!
--
Gérald



J'ajouterais à ça la recherche quotidienne du *beau son* reconnaissable
entre tous. On distingue aisément la rondeur et le velouté du son Radio
France là où les autres radios libre (à ce qu'elles disent) usent et abusent
de compression/flange et phaser qui donnent un rendu agressif apparentant
les interventions des animateurs à des braillages de slogan publicitaire.
Sur ce point, on peut rendre hommage aux différents directeurs de Radio
France qui ont systèmatiquement privilégié des investissements matériels
allant dans le sens de la qualité sonore.
Maintenant, c'est vrai que voir un technicien de Radio France débarquer dans
une salle et déterminer en quelques minutes le meilleur placement des micros
reste un grand moment.
Assister à la balance des Black Sessions et voir le soin qui y est apporté
donne une idée de ce que signifie le respect de l'auditeur.

Siegfried
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