J'aimerais vous partager une drôle d'expérience
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
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J'aimerais vous partager une drôle d'expérience
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Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Bonjour WMA Imperator,
Merci pour cette liste intéressante. Je me souviens de celle que vous aviez
postée sur notre blog il y a 2 ans environ, assez semblable,
lorsque vous
remarquiez que le correcteur n’est pas en mesure de repérer toutes les
erreurs. C’est effectivement vrai et la réponse que j’avais fournie à
l’époque est toujours valable.
L’outil ne repère pas un certain nombre
d'erreurs réelles, telles que celle que vous mentionnez parce qu’il se
concentre notamment sur une liste des fautes les plus fréquentes et ne tente
donc pas de corriger toutes les fautes possibles qu’un utilisateur pourrait
commettre. Tout est donc question de « design », si je puis m’exprimer ainsisouhaite-t-on un correcteur qui donne l’impression de pouvoir tout
corriger, mais se trompe 15 ou 20 fois plus souvent dans son diagnostic (au
point d’encourager l’utilisateur à le débrancher), ou un outil plus précis
dans son jugement, mais dont on sait qu’il ne pourra pas tout repérer ? Cruel
dilemme pour les concepteurs d’outils aussi complexes à développer. Comme
l’avait souligné en son temps Jean Véronis
(http://aixtal.blogspot.com/2005/10/ortograf-repart-chez-microsoft.html), «
il est difficile d'améliorer les choses sans déclencher de fausses alertes,
qui sont généralement mal acceptées par les utilisateurs. »
Le correcteur actuel repose sur un analyseur syntaxique qui, comme tous les
outils de ce genre (qu’ils soient développés dans les labos universitaires
les plus à la pointe ou dans un groupe comme le nôtre) connait des limites.
Plus la phrase est complexe, plus elle est difficile à analyser (il y a
souvent une explosion des possibilités d’analyses due à la polysémie, au fait
que des mots peuvent être des verbes ou des noms ou des adjectifs, etc). Si
l’analyse en profondeur est difficile (trop de subordonnées relatives
enchâssées, trop de phrases coordonnées, des incises qui rompent la structure
de la phrase, comme dans certains de vos exemples, etc.), l’analyseur atteint
ses limites, ce qui fait que nous préférons ne rien souligner plutôt que de
souligner à tort et à travers et nous tromper dans notre jugement. Question
de design, comme je le disais plus haut. Le compromis entre « rappel »
(comment identifier le plus grand nombre possible de vraies erreurs) et «
précision » (comment ne pas se tromper en soulignant une structure qui est
correcte) est un exercice très difficile, comme vous le confirmera tout
linguiste informaticien (ni le rappel ni la précision n’atteignent 100%, que
ce soit dans les logiciels commerciaux ou dans les analyseurs académiques).
A propos, le correcteur me souligne bien la faute dans l’emploi des
majuscules de « qui » dans votre exemple : Voici un bandit de haut vol. qui
peut lui résister ?
Cela dit, encore merci pour cette liste très utile. Je vous encourage aussi
à lire l’interview suivante, où j’ai essayé de parler de ces difficultés
lorsque l’on tente d’augmenter la gamme des erreurs qu’on peut repérer tout
en restant le plus précis possible :
http://www.enseignons.be/actualites/pedagogique/index.php/2006/05/13/89-correcteurs-orthographiques
La conclusion que j’avais donnée à l’époque est toujours valable : Il serait
vain de croire (et intellectuellement malhonnête d’affirmer) que les
correcticiels peuvent tout corriger. Les recherches montrent que plus on
détecte des erreurs, plus on court aussi le risque de se tromper : ces
fausses alertes irritent alors l’utilisateur qui est tenté de se passer de
cette fonction pourtant bien utile.
Bien à vous,
Thierry Fontenelle [MSFT]
Microsoft Natural Language Group
"wma imperator" wrote:Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Bonjour WMA Imperator,
Merci pour cette liste intéressante. Je me souviens de celle que vous aviez
postée sur notre blog il y a 2 ans environ, assez semblable,
lorsque vous
remarquiez que le correcteur n’est pas en mesure de repérer toutes les
erreurs. C’est effectivement vrai et la réponse que j’avais fournie à
l’époque est toujours valable.
L’outil ne repère pas un certain nombre
d'erreurs réelles, telles que celle que vous mentionnez parce qu’il se
concentre notamment sur une liste des fautes les plus fréquentes et ne tente
donc pas de corriger toutes les fautes possibles qu’un utilisateur pourrait
commettre. Tout est donc question de « design », si je puis m’exprimer ainsi
souhaite-t-on un correcteur qui donne l’impression de pouvoir tout
corriger, mais se trompe 15 ou 20 fois plus souvent dans son diagnostic (au
point d’encourager l’utilisateur à le débrancher), ou un outil plus précis
dans son jugement, mais dont on sait qu’il ne pourra pas tout repérer ? Cruel
dilemme pour les concepteurs d’outils aussi complexes à développer. Comme
l’avait souligné en son temps Jean Véronis
(http://aixtal.blogspot.com/2005/10/ortograf-repart-chez-microsoft.html), «
il est difficile d'améliorer les choses sans déclencher de fausses alertes,
qui sont généralement mal acceptées par les utilisateurs. »
Le correcteur actuel repose sur un analyseur syntaxique qui, comme tous les
outils de ce genre (qu’ils soient développés dans les labos universitaires
les plus à la pointe ou dans un groupe comme le nôtre) connait des limites.
Plus la phrase est complexe, plus elle est difficile à analyser (il y a
souvent une explosion des possibilités d’analyses due à la polysémie, au fait
que des mots peuvent être des verbes ou des noms ou des adjectifs, etc). Si
l’analyse en profondeur est difficile (trop de subordonnées relatives
enchâssées, trop de phrases coordonnées, des incises qui rompent la structure
de la phrase, comme dans certains de vos exemples, etc.), l’analyseur atteint
ses limites, ce qui fait que nous préférons ne rien souligner plutôt que de
souligner à tort et à travers et nous tromper dans notre jugement. Question
de design, comme je le disais plus haut. Le compromis entre « rappel »
(comment identifier le plus grand nombre possible de vraies erreurs) et «
précision » (comment ne pas se tromper en soulignant une structure qui est
correcte) est un exercice très difficile, comme vous le confirmera tout
linguiste informaticien (ni le rappel ni la précision n’atteignent 100%, que
ce soit dans les logiciels commerciaux ou dans les analyseurs académiques).
A propos, le correcteur me souligne bien la faute dans l’emploi des
majuscules de « qui » dans votre exemple : Voici un bandit de haut vol. qui
peut lui résister ?
Cela dit, encore merci pour cette liste très utile. Je vous encourage aussi
à lire l’interview suivante, où j’ai essayé de parler de ces difficultés
lorsque l’on tente d’augmenter la gamme des erreurs qu’on peut repérer tout
en restant le plus précis possible :
http://www.enseignons.be/actualites/pedagogique/index.php/2006/05/13/89-correcteurs-orthographiques
La conclusion que j’avais donnée à l’époque est toujours valable : Il serait
vain de croire (et intellectuellement malhonnête d’affirmer) que les
correcticiels peuvent tout corriger. Les recherches montrent que plus on
détecte des erreurs, plus on court aussi le risque de se tromper : ces
fausses alertes irritent alors l’utilisateur qui est tenté de se passer de
cette fonction pourtant bien utile.
Bien à vous,
Thierry Fontenelle [MSFT]
Microsoft Natural Language Group
"wma imperator" wrote:
Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Bonjour WMA Imperator,
Merci pour cette liste intéressante. Je me souviens de celle que vous aviez
postée sur notre blog il y a 2 ans environ, assez semblable,
lorsque vous
remarquiez que le correcteur n’est pas en mesure de repérer toutes les
erreurs. C’est effectivement vrai et la réponse que j’avais fournie à
l’époque est toujours valable.
L’outil ne repère pas un certain nombre
d'erreurs réelles, telles que celle que vous mentionnez parce qu’il se
concentre notamment sur une liste des fautes les plus fréquentes et ne tente
donc pas de corriger toutes les fautes possibles qu’un utilisateur pourrait
commettre. Tout est donc question de « design », si je puis m’exprimer ainsisouhaite-t-on un correcteur qui donne l’impression de pouvoir tout
corriger, mais se trompe 15 ou 20 fois plus souvent dans son diagnostic (au
point d’encourager l’utilisateur à le débrancher), ou un outil plus précis
dans son jugement, mais dont on sait qu’il ne pourra pas tout repérer ? Cruel
dilemme pour les concepteurs d’outils aussi complexes à développer. Comme
l’avait souligné en son temps Jean Véronis
(http://aixtal.blogspot.com/2005/10/ortograf-repart-chez-microsoft.html), «
il est difficile d'améliorer les choses sans déclencher de fausses alertes,
qui sont généralement mal acceptées par les utilisateurs. »
Le correcteur actuel repose sur un analyseur syntaxique qui, comme tous les
outils de ce genre (qu’ils soient développés dans les labos universitaires
les plus à la pointe ou dans un groupe comme le nôtre) connait des limites.
Plus la phrase est complexe, plus elle est difficile à analyser (il y a
souvent une explosion des possibilités d’analyses due à la polysémie, au fait
que des mots peuvent être des verbes ou des noms ou des adjectifs, etc). Si
l’analyse en profondeur est difficile (trop de subordonnées relatives
enchâssées, trop de phrases coordonnées, des incises qui rompent la structure
de la phrase, comme dans certains de vos exemples, etc.), l’analyseur atteint
ses limites, ce qui fait que nous préférons ne rien souligner plutôt que de
souligner à tort et à travers et nous tromper dans notre jugement. Question
de design, comme je le disais plus haut. Le compromis entre « rappel »
(comment identifier le plus grand nombre possible de vraies erreurs) et «
précision » (comment ne pas se tromper en soulignant une structure qui est
correcte) est un exercice très difficile, comme vous le confirmera tout
linguiste informaticien (ni le rappel ni la précision n’atteignent 100%, que
ce soit dans les logiciels commerciaux ou dans les analyseurs académiques).
A propos, le correcteur me souligne bien la faute dans l’emploi des
majuscules de « qui » dans votre exemple : Voici un bandit de haut vol. qui
peut lui résister ?
Cela dit, encore merci pour cette liste très utile. Je vous encourage aussi
à lire l’interview suivante, où j’ai essayé de parler de ces difficultés
lorsque l’on tente d’augmenter la gamme des erreurs qu’on peut repérer tout
en restant le plus précis possible :
http://www.enseignons.be/actualites/pedagogique/index.php/2006/05/13/89-correcteurs-orthographiques
La conclusion que j’avais donnée à l’époque est toujours valable : Il serait
vain de croire (et intellectuellement malhonnête d’affirmer) que les
correcticiels peuvent tout corriger. Les recherches montrent que plus on
détecte des erreurs, plus on court aussi le risque de se tromper : ces
fausses alertes irritent alors l’utilisateur qui est tenté de se passer de
cette fonction pourtant bien utile.
Bien à vous,
Thierry Fontenelle [MSFT]
Microsoft Natural Language Group
"wma imperator" wrote:Salut à tous !
J'aimerais vous partager une drôle d'expérience que j'ai eu à vivre en
usant intensivement du correcteur grammatical de Word 2007. Selon
toute apparence, en fonction de la complexité et de la nature
syntaxique de la phrase, il peut ne pas proposer une correction là où,
"en temps normal", il en proposerait une.
J'explicite mieux ladite expérience sur la page suivante :
http://ktcarnet.afrikblog.com/archives/2008/10/22/11049843.html
Ainsi, comme il y a deux ans, je persiste et je signe : le correcteur
grammatical de Word 2000 était et reste le meilleur. Je parie qu'il
détecterait plusieurs fautes dans les exemples que j'ai cités dans la
page en lien
Ainsi, comme il y a deux ans, je persiste et je signe : le correcteur
grammatical de Word 2000 était et reste le meilleur. Je parie qu'il
détecterait plusieurs fautes dans les exemples que j'ai cités dans la
page en lien
Ainsi, comme il y a deux ans, je persiste et je signe : le correcteur
grammatical de Word 2000 était et reste le meilleur. Je parie qu'il
détecterait plusieurs fautes dans les exemples que j'ai cités dans la
page en lien