En fait, n' eût-il pas été idoine que je déclamasse:
Conditionnel passé 2ème forme et imparfait du subjonctif, c'est correct. Mais avec le conditionnel passé 2ème forme on pourrait avantageusement mettre le plus-que-parfait du subjonctif : " n'eût-il pas été idoine que j'eusse déclamé ". Ça sonne tout de suite mieux.
"En général, après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moque."?
(le "eut" sans accent grave est l'indicatif passé simple d'avoir et "se moque" également un subjonctif présent)
Accent circonflexe, n'est-ce pas. "après que l'on eut fait" est un passé antérieur et appelle donc un imparfait du subjonctif : "après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moquât." Mais le conditionnel présent "serait", (présent obligatoire avec "aujourd'hui), rompt ce bel équilibre. Il faut donc mettre un subjonctif présent, compatible avec le passé composé et le conditionnel : "Après que l'on a fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moque..."
Une telle expression nous déplûmes d'antan au moins autant que vous y prissiez gré maintenant.
Attention, c'est l'expression qui déplait et non nous, par ailleurs il faut un passé simple à "prendre" et non un imparfait du subjonctif, donc : " Une telle expression nous déplut d'antan au moins autant que vous y prîtes gré à l'instant (et non "maintenant" qui commanderait un présent, incompatible avec prîtes).
Je vais chercher le papier de verre et l'encaustique...
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur les tables. C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les effroyables conséquences.
Le 25/02/2015 22:06, GhostRaider a écrit :
Le 25/02/2015 22:03, Laszlo Lebrun a écrit :
En fait, n' eût-il pas été idoine que je déclamasse:
Conditionnel passé 2ème forme et imparfait du subjonctif, c'est correct.
Mais avec le conditionnel passé 2ème forme on pourrait avantageusement
mettre le plus-que-parfait du subjonctif :
" n'eût-il pas été idoine que j'eusse déclamé ".
Ça sonne tout de suite mieux.
"En général, après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de
grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moque."?
(le "eut" sans accent grave est l'indicatif passé simple d'avoir et "se
moque" également un subjonctif présent)
Accent circonflexe, n'est-ce pas.
"après que l'on eut fait" est un passé antérieur et appelle donc un
imparfait du subjonctif :
"après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont
aujourd'hui il serait courant que l'on se moquât."
Mais le conditionnel présent "serait", (présent obligatoire avec
"aujourd'hui), rompt ce bel équilibre.
Il faut donc mettre un subjonctif présent, compatible avec le passé
composé et le conditionnel :
"Après que l'on a fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont
aujourd'hui il serait courant que l'on se moque..."
Une telle expression nous déplûmes d'antan au moins autant que vous y
prissiez gré maintenant.
Attention, c'est l'expression qui déplait et non nous, par ailleurs il
faut un passé simple à "prendre" et non un imparfait du subjonctif, donc :
" Une telle expression nous déplut d'antan au moins autant que vous y
prîtes gré à l'instant (et non "maintenant" qui commanderait un présent,
incompatible avec prîtes).
Je vais chercher le papier de verre et l'encaustique...
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur
les tables.
C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les
effroyables conséquences.
En fait, n' eût-il pas été idoine que je déclamasse:
Conditionnel passé 2ème forme et imparfait du subjonctif, c'est correct. Mais avec le conditionnel passé 2ème forme on pourrait avantageusement mettre le plus-que-parfait du subjonctif : " n'eût-il pas été idoine que j'eusse déclamé ". Ça sonne tout de suite mieux.
"En général, après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moque."?
(le "eut" sans accent grave est l'indicatif passé simple d'avoir et "se moque" également un subjonctif présent)
Accent circonflexe, n'est-ce pas. "après que l'on eut fait" est un passé antérieur et appelle donc un imparfait du subjonctif : "après que l'on eut fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moquât." Mais le conditionnel présent "serait", (présent obligatoire avec "aujourd'hui), rompt ce bel équilibre. Il faut donc mettre un subjonctif présent, compatible avec le passé composé et le conditionnel : "Après que l'on a fait une faute d'orthographe ou de grammaire dont aujourd'hui il serait courant que l'on se moque..."
Une telle expression nous déplûmes d'antan au moins autant que vous y prissiez gré maintenant.
Attention, c'est l'expression qui déplait et non nous, par ailleurs il faut un passé simple à "prendre" et non un imparfait du subjonctif, donc : " Une telle expression nous déplut d'antan au moins autant que vous y prîtes gré à l'instant (et non "maintenant" qui commanderait un présent, incompatible avec prîtes).
Je vais chercher le papier de verre et l'encaustique...
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur les tables. C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les effroyables conséquences.
barnabe
GhostRaider wrote:
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur les tables. C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les effroyables conséquences.
+1 mais il y avait toujours un type qui se prenait pour un mineur de fond... -- Barnabé
GhostRaider <ghost-raider@compuserve.com> wrote:
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur
les tables.
C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les
effroyables conséquences.
+1 mais il y avait toujours un type qui se prenait pour un mineur de
fond...
--
Barnabé
De mon temps, il était absolument interdit de dessiner ou de graver sur les tables. C'était un crime abominable dont nous n'osions même pas imaginer les effroyables conséquences.
+1 mais il y avait toujours un type qui se prenait pour un mineur de fond... -- Barnabé