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Demande d'infos sur métiers musaicaaux

18 réponses
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Flyertwin
Bonsoir,

J'ai ma plus jeune qui désire s'orientier vers les métiers du son (ingé son
en particulier), elle a 13 ans, et déjà en 4ème (collège), on leur demande
quelle orientation prendre pour un BAC. Elle pratique le piano depuis l'age
de 4 ans, la guitare depuis 1an 1/2, et depuis peu c'est mis à la basse
(elle em squatte aussi la machine pour explorer Cubase). Qu'elle parcours
pour elle (école, cursus, ect..) ?

D'avance merci (pour elle)

Christophe

8 réponses

1 2
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Gérald Niel
Le Samedi 22 mars 2008 à 07:40 UTC, Gerald écrivait sur
fr.comp.musique :

Il serait utile de situer (pour évaluer ce témoignage) s'il fait
référence à la période où il suffisait de faire 507 heures sur une année
pour avoir droit aux assedics des intermittents à hauteur de la
*moyenne* des cachets pris en compte.



Ceux qui travaillent régulièrement, les bons diront nous, n'ont pas
besoin des allocations chomage. C'est là d'ailleurs toutes la
perversité du système actuel. Plus on bosse, plus on en croque.
J'ai aussi été intermttent du spectacle avant de me fixer aussi. Comme
il a été dit : c'est un choix de vie.
Mais même en fixe on peut très bien gagner sa vie (tout étant bien
entendu relatif). Je joue de la musique avec un professeur de sciences
physiques qui enseigne en collège et le pourrait en lycée. Je ne
connais pas exactement le nombre d'année d'études qu'il faut après le
BAC, mais étant moi-même à BAC -1, j'ai maintenant une rémunération
supérieure à la sienne... (et en ai eu des bien supérieure étant
intermittent).

Cette période idyllique n'est plus. La situation actuelle est nettement
moins avantageuse, et rien, mais alors *rien* ne permet d'espérer
qu'elle puisse s'améliorer dans un avenir proche. (par contre les
probabilités qu'elle empire ne sont pas minces).



Au risque de faire hurler, je trouve que ce statut est une immense
injustice par rapport au régime général. Tout au moins pour la branche
technique de la profession. Même quand j'en bénéficiais je n'étais pas
contre sa suspension pure et simple pour toute la branche technique.
Parce que bon... les intermittents permanents on connait tous ça, les
arrangement après coup sur les cachets aussi. C'était ça il y a 20 ans
et ça l'est toujours. Nous avions dans ma boites des intermittents
très régulier dans le dépot, très étragement (les malheureux) ils ont
refusés les places en fixe. Ils allaient perdre les ASSEDIC ! Ils
n'ont peut-être pas perdu les ASSEDIC dans l'histoire mais un job.

Je me fais volontairement l'avocat du diable, car la prétendante est
très jeune et est une fille. Il n'y a pas eu beaucoup de commentaires
sur la réalité très masculine de la profession et sur les raisons que
j'évoquais.



Encore une fois ce tableau est très éloigné de la réalité, il y a et y
aurra de plus en plus de femmes dans ces métiers.

Je t'accorde qu'il y aura toujours besoin de techniciens compétents et
que quelqu'un de talentueux pourra probablement y arriver. Accorde-moi
que le donneur d'ordre reste totalement maître de ses choix et que,
d'une manière ou d'une autre, il faut se mettre en position de *plaire*.



D'où le relationnel que je soulignais dans mes précédentes
interventions. Après, il ne faut pas esperer faire des Bercy ou des
Zenith pour la star du moment tous les jours si on veut /travailler/.
Aller planter 4 MTD108 ou PS10 pour sonoriser un pupitre pour qu'un
unique orateur vienne prendre la parole devant 200p par exemple, c'est
aussi du boulot, et un cachet.

C'est différent d'une qualification où le simple fait d'avoir le diplôme
fait la décision, le drh étant seulement à la recherche d'un nom à
mettre sur la fiche en T sur son tableau des effectifs.



Dans le cas présent le diplôme ne sera que l'aboutissement d'une
formation en apprentissage en alternance. C'est lors des passages en
entreprise que le carnet d'adresse de la personne dont il est question
commencera à ce construire.
Puis comme il a été dit l'éventail des débouchées est vaste, pas
seulement dans des emplois précaires.

@+
--
Gérald Niel
Avatar
Gérald Niel
Le Samedi 22 mars 2008 à 07:40 UTC, Gerald écrivait sur
fr.comp.musique :

Il serait utile de situer (pour évaluer ce témoignage) s'il fait
référence à la période où il suffisait de faire 507 heures sur une année
pour avoir droit aux assedics des intermittents à hauteur de la
*moyenne* des cachets pris en compte.



Ceux qui travaillent régulièrement, les bons diront nous, n'ont pas
besoin des allocations chomage. C'est là d'ailleurs toutes la
perversité du système actuel. Plus on bosse, plus on en croque.
J'ai aussi été intermttent du spectacle avant de me fixer aussi. Comme
il a été dit : c'est un choix de vie.
Mais même en fixe on peut très bien gagner sa vie (tout étant bien
entendu relatif). Je joue de la musique avec un professeur de sciences
physiques qui enseigne en collège et le pourrait en lycée. Je ne
connais pas exactement le nombre d'année d'études qu'il faut après le
BAC, mais étant moi-même à BAC -1, j'ai maintenant une rémunération
supérieure à la sienne... (et en ai eu des bien supérieure étant
intermittent).

Cette période idyllique n'est plus. La situation actuelle est nettement
moins avantageuse, et rien, mais alors *rien* ne permet d'espérer
qu'elle puisse s'améliorer dans un avenir proche. (par contre les
probabilités qu'elle empire ne sont pas minces).



Au risque de faire hurler, je trouve que ce statut est une immense
injustice par rapport au régime général. Tout au moins pour la branche
technique de la profession. Même quand j'en bénéficiais je n'étais pas
contre sa suspension pure et simple pour toute la branche technique.
Parce que bon... les intermittents permanents on connait tous ça, les
arrangement après coup sur les cachets aussi. C'était ça il y a 20 ans
et ça l'est toujours. Nous avions dans ma boites des intermittents
très régulier dans le dépot, très étragement (les malheureux) ils ont
refusés les places en fixe. Ils allaient perdre les ASSEDIC ! Ils
n'ont peut-être pas perdu les ASSEDIC dans l'histoire mais un job.

Je me fais volontairement l'avocat du diable, car la prétendante est
très jeune et est une fille. Il n'y a pas eu beaucoup de commentaires
sur la réalité très masculine de la profession et sur les raisons que
j'évoquais.



Encore une fois ce tableau est très éloigné de la réalité, il y a et y
aurra de plus en plus de femmes dans ces métiers.

Je t'accorde qu'il y aura toujours besoin de techniciens compétents et
que quelqu'un de talentueux pourra probablement y arriver. Accorde-moi
que le donneur d'ordre reste totalement maître de ses choix et que,
d'une manière ou d'une autre, il faut se mettre en position de *plaire*.



D'où le relationnel que je soulignais dans mes précédentes
interventions. Après, il ne faut pas esperer faire des Bercy ou des
Zenith pour la star du moment tous les jours si on veut /travailler/.
Aller planter 4 MTD108 ou PS10 pour sonoriser un pupitre pour qu'un
unique orateur vienne prendre la parole devant 200p par exemple, c'est
aussi du boulot, et un cachet.

C'est différent d'une qualification où le simple fait d'avoir le diplôme
fait la décision, le drh étant seulement à la recherche d'un nom à
mettre sur la fiche en T sur son tableau des effectifs.



Dans le cas présent le diplôme ne sera que l'aboutissement d'une
formation en apprentissage en alternance. C'est lors des passages en
entreprise que le carnet d'adresse de la personne dont il est question
commencera à ce construire.
Puis comme il a été dit l'éventail des débouchées est vaste, pas
seulement dans des emplois précaires.

@+
--
Gérald Niel
Avatar
Gérald Niel
Le Samedi 22 mars 2008 à 07:40 UTC, Gerald écrivait sur
fr.comp.musique :

Il serait utile de situer (pour évaluer ce témoignage) s'il fait
référence à la période où il suffisait de faire 507 heures sur une année
pour avoir droit aux assedics des intermittents à hauteur de la
*moyenne* des cachets pris en compte.



Ceux qui travaillent régulièrement, les bons diront nous, n'ont pas
besoin des allocations chomage. C'est là d'ailleurs toutes la
perversité du système actuel. Plus on bosse, plus on en croque.
J'ai aussi été intermttent du spectacle avant de me fixer aussi. Comme
il a été dit : c'est un choix de vie.
Mais même en fixe on peut très bien gagner sa vie (tout étant bien
entendu relatif). Je joue de la musique avec un professeur de sciences
physiques qui enseigne en collège et le pourrait en lycée. Je ne
connais pas exactement le nombre d'année d'études qu'il faut après le
BAC, mais étant moi-même à BAC -1, j'ai maintenant une rémunération
supérieure à la sienne... (et en ai eu des bien supérieure étant
intermittent).

Cette période idyllique n'est plus. La situation actuelle est nettement
moins avantageuse, et rien, mais alors *rien* ne permet d'espérer
qu'elle puisse s'améliorer dans un avenir proche. (par contre les
probabilités qu'elle empire ne sont pas minces).



Au risque de faire hurler, je trouve que ce statut est une immense
injustice par rapport au régime général. Tout au moins pour la branche
technique de la profession. Même quand j'en bénéficiais je n'étais pas
contre sa suspension pure et simple pour toute la branche technique.
Parce que bon... les intermittents permanents on connait tous ça, les
arrangement après coup sur les cachets aussi. C'était ça il y a 20 ans
et ça l'est toujours. Nous avions dans ma boites des intermittents
très régulier dans le dépot, très étragement (les malheureux) ils ont
refusés les places en fixe. Ils allaient perdre les ASSEDIC ! Ils
n'ont peut-être pas perdu les ASSEDIC dans l'histoire mais un job.

Je me fais volontairement l'avocat du diable, car la prétendante est
très jeune et est une fille. Il n'y a pas eu beaucoup de commentaires
sur la réalité très masculine de la profession et sur les raisons que
j'évoquais.



Encore une fois ce tableau est très éloigné de la réalité, il y a et y
aurra de plus en plus de femmes dans ces métiers.

Je t'accorde qu'il y aura toujours besoin de techniciens compétents et
que quelqu'un de talentueux pourra probablement y arriver. Accorde-moi
que le donneur d'ordre reste totalement maître de ses choix et que,
d'une manière ou d'une autre, il faut se mettre en position de *plaire*.



D'où le relationnel que je soulignais dans mes précédentes
interventions. Après, il ne faut pas esperer faire des Bercy ou des
Zenith pour la star du moment tous les jours si on veut /travailler/.
Aller planter 4 MTD108 ou PS10 pour sonoriser un pupitre pour qu'un
unique orateur vienne prendre la parole devant 200p par exemple, c'est
aussi du boulot, et un cachet.

C'est différent d'une qualification où le simple fait d'avoir le diplôme
fait la décision, le drh étant seulement à la recherche d'un nom à
mettre sur la fiche en T sur son tableau des effectifs.



Dans le cas présent le diplôme ne sera que l'aboutissement d'une
formation en apprentissage en alternance. C'est lors des passages en
entreprise que le carnet d'adresse de la personne dont il est question
commencera à ce construire.
Puis comme il a été dit l'éventail des débouchées est vaste, pas
seulement dans des emplois précaires.

@+
--
Gérald Niel
Avatar
siger
Gérald Niel a écrit :

Ceux qui travaillent régulièrement, les bons diront nous, n'ont
pas besoin des allocations chomage.



Ça dépend de l'activité. En théâtre, quand il y a un mois de
répétitions tous les jours, surtout pour les acteurs moins pour les
techniciens, il n'y a pas de cachet, pas de paye, rien sinon les
défraiements, à part peut-être avec les compagnies riches (ou très
subventionnées).

Au risque de faire hurler, je trouve que ce statut est une immense
injustice par rapport au régime général. Tout au moins pour la
branche technique de la profession. Même quand j'en bénéficiais je
n'étais pas contre sa suspension pure et simple pour toute la
branche technique. Parce que bon... les intermittents permanents
on connait tous ça, les arrangement après coup sur les cachets
aussi. C'était ça il y a 20 ans et ça l'est toujours.



Hurler qui ? Pas les intermittents qui se sont beaucoup mobilisé ces
dernières années pour que ça, justement, change et parce que les
nouvelles loi n'allaient pas changer ça, voire l'amplifier.

Aller planter 4 MTD108 ou PS10 pour sonoriser un
pupitre pour qu'un unique orateur vienne prendre la parole devant
200p par exemple, c'est aussi du boulot, et un cachet.



Oui, heureusement, bien que ce ne soit pas du spectacle. Ils commencent
à y regarder de plus près, de même que pour les cours. Le fait de
bloquer sur "spectacle vivant" empêche en théorie que ces boulots en
fasse partie. À 1ère vue, pourquoi pas, mais en pratique ça signifie
que ceux qui savent et pratiquent ne peuvent pas transmettre leur
savoir ou l'appliquer à d'autres activités.

--
siger
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Gérald Niel
Le Samedi 22 mars 2008 à 11:00 UTC, siger écrivait sur
fr.comp.musique :

Ça dépend de l'activité. En théâtre, quand il y a un mois de
répétitions tous les jours, surtout pour les acteurs moins pour les
techniciens, il n'y a pas de cachet, pas de paye, rien sinon les
défraiements, à part peut-être avec les compagnies riches (ou très
subventionnées).



C'est donc du travail dissimulé, "subventionné" par les ASSEDIC...
Pour tempérer mon propos, c'est pourquoi je dis que ce statut
particulier est utile et légitime pour les artistes. Mais pas pour la
branche technique.

Aller planter 4 MTD108 ou PS10 pour sonoriser un
pupitre pour qu'un unique orateur vienne prendre la parole devant
200p par exemple, c'est aussi du boulot, et un cachet.



Oui, heureusement, bien que ce ne soit pas du spectacle.



C'est bien là le soucis... ce travail est en général assuré par des
prestataires. Prestataires qui emploient des intermittents du spectacle.

Ils commencent à y regarder de plus près, de même que pour les cours.
Le fait de bloquer sur "spectacle vivant" empêche en théorie que ces
boulots en fasse partie.



À propos des intermittents, j'ai entendu (rumeur ? info ? intox ?)
qu'à partir du mois d'Avril chaque spectacle vivant se verrait
attribuer un numéro. Dit numéro qui si il ne figure pas sur la
déclaration d'ASSEDIC ne permettra pas d'inclure le cachet sur le
régime spécial. Ce qui aurait pour effet de faire basculer ce genre de
prestation sur le régime général. De mon point de vue, ce n'est pas
illogique.

@+
--
Gérald Niel
Avatar
siger
Gérald Niel a écrit :

À propos des intermittents, j'ai entendu (rumeur ? info ? intox ?)
qu'à partir du mois d'Avril chaque spectacle vivant se verrait
attribuer un numéro. Dit numéro qui si il ne figure pas sur la
déclaration d'ASSEDIC ne permettra pas d'inclure le cachet sur le
régime spécial. Ce qui aurait pour effet de faire basculer ce
genre de prestation sur le régime général. De mon point de vue, ce
n'est pas illogique.



Il y a des bruits qui courrent, et des démentis. Tu trouveras
facilement les 2 sur le web.

--
siger
Avatar
oragoun
(Gerald) écrivait
news:1ie73jy.pak0f41c6e4ecN%:

oragoun wrote:

Je ne peux que souscire à cette analyse. J'en ai très (voire très
très) bien vécu avant de vouloir me fixer... Après c'est un choix de
vie.



Il serait utile de situer (pour évaluer ce témoignage) s'il fait
référence à la période où il suffisait de faire 507 heures sur une
année pour avoir droit aux assedics des intermittents à hauteur de la
*moyenne* des cachets pris en compte.



1989-2001.

Mais il faudrait une fois pour toutes tordre le coup à la légende des
"507h". C'était 507h déclarées, pas 507h travaillées, avec la contrainte
de pas plus de 5 cachets de 8h ou de 2 cachets de 12h de suite sans
journée non travaillée entre.

En "gants-blancs" c'était faisable.

En presta ? Mouarf... Une journée en presta ça commence (au mieux) à 8h00
au chargement du camion et ça termine (toujours au mieux) à 2h00 au
déchargement. Soit 18h de boulot. Et on recommence le lendemain. Le tout
déclaré 8 ou 12h suivant le nombre de jours qu'on enchaine. Le tout sans
compter les journées (minimum 1 par mois) passées aux ASSEDICS pour faire
valider les cachets considérés comme litigieux par les mêmes ASSEDICS (il
suffit qu'une signature dépasse du cadre alloué pour que le cachet passe
à la trappe).

En studio, idem. La prod paye un forfait journalier, détermine un nombre
de jours pour faire le projet, avec des horaires pré-déterminés. Sauf que
si c'est une prod qui bosse régulièrement avec le studio, tu comprends
vite que si tu veux être embauché sur les prochains projets, ben faut
faire le projet dans le nombre de jours. Quelques soient les horaires.
Donc au lieu de 8h/jour tu en fais 10, voir 15. La dépense physique n'est
pas la même qu'en presta sono, mais tu en sors aussi crevé.

Quand à cette époque je prenais 1000-1500F/jour (suivant le plan/les
responsabilités), que je bossais 15 jours/mois à ce régime, donc qu'en
moyenne je me faisais 15-20000F/mois (j'ai pu monter à 30000F certains
mois exceptionnels) j'estimais, et j'estime toujours, que je ne volais ni
mes employeurs, ni les ASSEDICS à être 7 jours par mois au "repos-payé".
Parce qu'en fait en salaire horaire réellement travaillé, ASSEDIC
compris, ce n'étais pas très loin du SMIG (comme ça s'appelait à
l'époque). Et sans les ASSEDIC ça passait en dessous.

Avec 5 autres potes/collègues sondiers/lighteux, on a fait à l'époque la
moyenne annuelle de nos heures travaillées/déclarées sur 4 ans. Résultat
déclarées entre 507 et 650, travaillées entre 1200 et 2000.



Il ne faudrait surtout pas oublier que le système de l'intermittence
était, quand il a été créé, une forme de subvention à la création. Le
principe étant "On ne peut pas rénumérer les artistes (et métiers liés)
sur les seules représentations car la création n'est pas que la
représentation mais aussi la préparation de cette représentation."

Si on oublie ce principe, la représentation coûtera trop cher pour que
tout un chacun, quel que soit son niveau social, puisse y acceder. Et on
retombera dans un système "représentation pour les masses" ultra-
subventionné par l'état (ou la région, ou le département, ou la commune,
etc...) parce qu'il véhicule la pensée du même état (region, etc...) et
que l'artiste est en bonne grâce et "représentation pour l'élite" parce
qu'un mécène privé veut bien allonger de la thune. Tant que ça lui
plaît... En bref un retour de quelques siècles en arrière.

Les "intermittents fixes" c'est une autre histoire. Et ça m'énerve
tellement qu'on détruise un système en nivellant "par le bas" à cause de
cela que je ne m'étendrais pas là-dessus....


Cette période idyllique n'est plus. La situation actuelle est
nettement moins avantageuse, et rien, mais alors *rien* ne permet
d'espérer qu'elle puisse s'améliorer dans un avenir proche. (par
contre les probabilités qu'elle empire ne sont pas minces).



Je plussoie.

Je me fais volontairement l'avocat du diable, car la prétendante est
très jeune et est une fille. Il n'y a pas eu beaucoup de commentaires
sur la réalité très masculine de la profession et sur les raisons que
j'évoquais.



ça par contre ça change. Réellement. Autant en son qu'en lumière. Peut-
être à cause de "conn*rds" ou "d'irresponsables" comme moi (si si, j'y ai
eu le droit, parce que mes assistants étaient plutôt des assistantes) qui
essayent de respecter l'envie de travailler, le professionnalisme et le
talent plutôt que le sexe.

Je t'accorde qu'il y aura toujours besoin de techniciens compétents et
que quelqu'un de talentueux pourra probablement y arriver. Accorde-moi
que le donneur d'ordre reste totalement maître de ses choix et que,
d'une manière ou d'une autre, il faut se mettre en position de
> *plaire*.



Je ne peux (heureusement et malheureusement) pas te contredire.


C'est différent d'une qualification où le simple fait d'avoir le
diplôme fait la décision, le drh étant seulement à la recherche d'un
nom à mettre sur la fiche en T sur son tableau des effectifs.



Mais là tu parle d'un autre métier que le nôtre...

Allez, j'arrète là ma diatribe contre la destruction de ce que l'on a pu
appeler "l'exception culturelle française". Qui n'est malheureusement
plus. RIP.

cordialement

oragoun
Avatar
Gerald
oragoun wrote:

Allez, j'arrète là ma diatribe contre la destruction de ce que l'on a pu
appeler "l'exception culturelle française". Qui n'est malheureusement
plus. RIP.



Je suis heureux que tu aies détaillé ton expérience : si la jeune fille
a lu la suite (ce qui n'est pas évident), au moins elle est informée de
l'état des lieux. Après, elle fera ce qu'elle veut !

Quand à l'exception française qui sombre corps et bien de réforme en
réforme, il n'y a pas que la partie culturelle qui trinque :-(

Quel dommage que le mot réforme évoque par défaut une évolution
positive, il en faudrait un deuxième pour l'autre sens (régression ?) et
on pourrait bien l'utiliser à tour de bras ces temps jusqu'à en revenir
à la loi du talion puis à la loi du plus fort de chez Cromagnon...
--
Gérald
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