Quoi :
Y-a-t'il une bonne âme disposant d'une distribution Debian Wheezy pour
effectuer la manipulation suivante pour moi :
1 - brancher une clef usb mass storage quelconque sur un port usb
2 - me donner le résultat de
$ ls -ld /dev/sdb
en supposant que la clef a été montée sur sdb par le noyau.
Pourquoi :
Parce que sur les wheezy dont je dispose la clef apparaît comme appartenant
à root/floppy alors que sous jessie elle apparaît comme appartenant à
root/disk.
Je suppose avoir fait une modification sur les whezzy (pour un enseignement
de systèmes enchassés (1)(2)) mais je ne me souviens plus laquelle et
j'aimerais en avoir la confirmation avant de partir à la chasse dans les
règles de udev :-(.
(1) c'est la bonne traduction de /embedded systems/
(2) j'ai besoin de recopier une image directement sur la clef et pas dans
une de ses partitions.
Dominique MICOLLET , dans le message <56139f04$0$3891$, a écrit :
Je préfère une traduction mot à mot qui représente la réalité, à une traduction qui induit en erreur. Dans le même esprit, je me refuse à utiliser le mot "émulateur" pour désigner un simulateur (tel que qemu).
Eh bien tu as tort, et ce parce que tu n'as pas bien compris comment une langue se forme.
Quand on cherche à appeler une nouvelle notion (ou une notion dont on parlait moins auparavant, ça revient au même), il faut bien trouver une nouvelle appellation, par définition il n'y en a pas encore. Certains pensent que la manière de le faire est de confier cette tâche à un comité Théodule formé de vieux schnocks qui ne connaissent rien au domaine, sélectionnés juste par le fait que quarante ans plus tôt ils ont écrit des bouquins qui plaisaient à leurs homologues de l'époque.
Mais la bonne manière de faire est que chacun, quand le besoin s'en fait sentir, utilise ou construise l'appellation qui lui semble la plus adaptée, en tenant compte des usages déjà établis par ses collègues, y compris dans d'autres langues. Petit à petit, une appellation supplantera toutes les autres, et c'est celle-là qui sera, in fine, la bonne appellation pour la notion.
L'appellation n'est à peu près jamais réductible aux mots qui la composent. Même pour une phrase aussi simple que « le chat mange la souris », le sens de la phrase n'est pas déterminé par le sens des mots pris isolément : remplace « mange » par « pousse », et tu changes aussi le sens du mot souris. Les exemples plus pointus abondent : une expression rationnelle, ce n'est pas une expression qui ne laisse pas ses émotions affecter son jugement, ni une expression dont le résultat est le quotient de deux entiers, etc.
Il en va de même ici : les systèmes dont il est question ne sont ni dans une barque, ni dans un chas, ni dans un lit ni sur une planche. Ils sont incorporés à un dispositif qui n'est pas un ordinateur généraliste. C'est long à dire, mais c'est la seule manière d'être précise.
De plus, pour ce genre de formation, et en particulier pour une traduction d'une langue à une autre, le sens strict du mot est loin d'être la seule considération pertinente. En plus de son sens, un mot a sa sonorité, ses connotations, son registre de langage, etc. Une traduction qui préserve le sens au plus près mais change complètement le registre de langage est aussi mauvaise que l'inverse, et même encore plus si, comme je l'ai prouvé plus haut, le sens précis n'est pas pertinent.
En anglais, « embedded » est relativement fréquent et connu de la plupart des locuteurs. En français, « embarqué » est plutôt plus commun, mais pas énormément ; « enchassé », en revanche, est très rare. Donc il ne fait aucun doute que pour porter la même idée, embarqué est meilleur.
Pour désigner un système informatique incorporé à un dispositif autre qu'un ordinateur généraliste, c'est l'appellation « embedded system » qui s'est imposée en anglais et « système embarqué » en français. C'est comme ça, c'est tout aussi arbitraire que de secouer la tête pour dire non plutôt que de lever les yeux. Et non, ce ne sont pas des traductions mot à mot l'un de l'autre, ne serait-ce que par ce que pour l'un comme pour l'autre, le sens des mots pris isolément n'est pas pertinent.
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Dominique MICOLLET , dans le message
<56139f04$0$3891$426a74cc@news.free.fr>, a écrit :
Je préfère une traduction mot à mot qui représente la réalité, à une
traduction qui induit en erreur. Dans le même esprit, je me refuse à
utiliser le mot "émulateur" pour désigner un simulateur (tel que qemu).
Eh bien tu as tort, et ce parce que tu n'as pas bien compris comment une
langue se forme.
Quand on cherche à appeler une nouvelle notion (ou une notion dont on
parlait moins auparavant, ça revient au même), il faut bien trouver une
nouvelle appellation, par définition il n'y en a pas encore. Certains
pensent que la manière de le faire est de confier cette tâche à un comité
Théodule formé de vieux schnocks qui ne connaissent rien au domaine,
sélectionnés juste par le fait que quarante ans plus tôt ils ont écrit des
bouquins qui plaisaient à leurs homologues de l'époque.
Mais la bonne manière de faire est que chacun, quand le besoin s'en fait
sentir, utilise ou construise l'appellation qui lui semble la plus adaptée,
en tenant compte des usages déjà établis par ses collègues, y compris dans
d'autres langues. Petit à petit, une appellation supplantera toutes les
autres, et c'est celle-là qui sera, in fine, la bonne appellation pour la
notion.
L'appellation n'est à peu près jamais réductible aux mots qui la composent.
Même pour une phrase aussi simple que « le chat mange la souris », le sens
de la phrase n'est pas déterminé par le sens des mots pris isolément :
remplace « mange » par « pousse », et tu changes aussi le sens du mot
souris. Les exemples plus pointus abondent : une expression rationnelle, ce
n'est pas une expression qui ne laisse pas ses émotions affecter son
jugement, ni une expression dont le résultat est le quotient de deux
entiers, etc.
Il en va de même ici : les systèmes dont il est question ne sont ni dans une
barque, ni dans un chas, ni dans un lit ni sur une planche. Ils sont
incorporés à un dispositif qui n'est pas un ordinateur généraliste. C'est
long à dire, mais c'est la seule manière d'être précise.
De plus, pour ce genre de formation, et en particulier pour une traduction
d'une langue à une autre, le sens strict du mot est loin d'être la seule
considération pertinente. En plus de son sens, un mot a sa sonorité, ses
connotations, son registre de langage, etc. Une traduction qui préserve le
sens au plus près mais change complètement le registre de langage est aussi
mauvaise que l'inverse, et même encore plus si, comme je l'ai prouvé plus
haut, le sens précis n'est pas pertinent.
En anglais, « embedded » est relativement fréquent et connu de la plupart
des locuteurs. En français, « embarqué » est plutôt plus commun, mais pas
énormément ; « enchassé », en revanche, est très rare. Donc il ne fait aucun
doute que pour porter la même idée, embarqué est meilleur.
Pour désigner un système informatique incorporé à un dispositif autre qu'un
ordinateur généraliste, c'est l'appellation « embedded system » qui s'est
imposée en anglais et « système embarqué » en français. C'est comme ça,
c'est tout aussi arbitraire que de secouer la tête pour dire non plutôt que
de lever les yeux. Et non, ce ne sont pas des traductions mot à mot l'un de
l'autre, ne serait-ce que par ce que pour l'un comme pour l'autre, le sens
des mots pris isolément n'est pas pertinent.
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un
hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre
juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Dominique MICOLLET , dans le message <56139f04$0$3891$, a écrit :
Je préfère une traduction mot à mot qui représente la réalité, à une traduction qui induit en erreur. Dans le même esprit, je me refuse à utiliser le mot "émulateur" pour désigner un simulateur (tel que qemu).
Eh bien tu as tort, et ce parce que tu n'as pas bien compris comment une langue se forme.
Quand on cherche à appeler une nouvelle notion (ou une notion dont on parlait moins auparavant, ça revient au même), il faut bien trouver une nouvelle appellation, par définition il n'y en a pas encore. Certains pensent que la manière de le faire est de confier cette tâche à un comité Théodule formé de vieux schnocks qui ne connaissent rien au domaine, sélectionnés juste par le fait que quarante ans plus tôt ils ont écrit des bouquins qui plaisaient à leurs homologues de l'époque.
Mais la bonne manière de faire est que chacun, quand le besoin s'en fait sentir, utilise ou construise l'appellation qui lui semble la plus adaptée, en tenant compte des usages déjà établis par ses collègues, y compris dans d'autres langues. Petit à petit, une appellation supplantera toutes les autres, et c'est celle-là qui sera, in fine, la bonne appellation pour la notion.
L'appellation n'est à peu près jamais réductible aux mots qui la composent. Même pour une phrase aussi simple que « le chat mange la souris », le sens de la phrase n'est pas déterminé par le sens des mots pris isolément : remplace « mange » par « pousse », et tu changes aussi le sens du mot souris. Les exemples plus pointus abondent : une expression rationnelle, ce n'est pas une expression qui ne laisse pas ses émotions affecter son jugement, ni une expression dont le résultat est le quotient de deux entiers, etc.
Il en va de même ici : les systèmes dont il est question ne sont ni dans une barque, ni dans un chas, ni dans un lit ni sur une planche. Ils sont incorporés à un dispositif qui n'est pas un ordinateur généraliste. C'est long à dire, mais c'est la seule manière d'être précise.
De plus, pour ce genre de formation, et en particulier pour une traduction d'une langue à une autre, le sens strict du mot est loin d'être la seule considération pertinente. En plus de son sens, un mot a sa sonorité, ses connotations, son registre de langage, etc. Une traduction qui préserve le sens au plus près mais change complètement le registre de langage est aussi mauvaise que l'inverse, et même encore plus si, comme je l'ai prouvé plus haut, le sens précis n'est pas pertinent.
En anglais, « embedded » est relativement fréquent et connu de la plupart des locuteurs. En français, « embarqué » est plutôt plus commun, mais pas énormément ; « enchassé », en revanche, est très rare. Donc il ne fait aucun doute que pour porter la même idée, embarqué est meilleur.
Pour désigner un système informatique incorporé à un dispositif autre qu'un ordinateur généraliste, c'est l'appellation « embedded system » qui s'est imposée en anglais et « système embarqué » en français. C'est comme ça, c'est tout aussi arbitraire que de secouer la tête pour dire non plutôt que de lever les yeux. Et non, ce ne sont pas des traductions mot à mot l'un de l'autre, ne serait-ce que par ce que pour l'un comme pour l'autre, le sens des mots pris isolément n'est pas pertinent.
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Dominique MICOLLET
Bonjour,
Nicolas George wrote:
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Soit. Je suis psychorigide.
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot : cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau. Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour et depuis tout le monde suit comme un mouton", sachant que "système embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde aéronautique.
EOT :-)
Quoiqu'il en soit merci d'avoir répondu à ma demande initiale dont j'ai fortement dévié.
Cordialement
Dominique.
Bonjour,
Nicolas George wrote:
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un
hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre
juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Soit. Je suis psychorigide.
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot
: cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même
s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui
existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système
enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau.
Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot
existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre
chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour
et depuis tout le monde suit comme un mouton", sachant que "système
embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde
aéronautique.
EOT :-)
Quoiqu'il en soit merci d'avoir répondu à ma demande initiale dont j'ai
fortement dévié.
Si toi personnellement tu emploies autre chose, ça fait juste de toi un hurluberlu. Si tu affirmes en plus que c'est la bonne manière, ça montre juste que tu n'as pas compris comment une langue évolue.
Soit. Je suis psychorigide.
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot : cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau. Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour et depuis tout le monde suit comme un mouton", sachant que "système embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde aéronautique.
EOT :-)
Quoiqu'il en soit merci d'avoir répondu à ma demande initiale dont j'ai fortement dévié.
Cordialement
Dominique.
Nicolas George
Dominique MICOLLET , dans le message <5613bdbb$0$9226$, a écrit :
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot : cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Si c'est un mot technique du domaine professionnel en question, alors ta démarche est mauvaise.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau. Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Parce que tu n'es pas le premier, ni même le deuxième ou le dixième.
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Tu n'as toujours pas compris. « Embedded » et « enchâssés » ne sont pas employés moins à contre-sens qu'« embarqué », et « enchâssé », n'est pas une traduction exacte d'« embedded », même sans tenir compte des connotations et du niveau de langue.
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour et depuis tout le monde suit comme un mouton",
Je t'ai déjà corrigé sur ce point, ce serait une bonne idée de lire le message en entier. L'étymologie est : des francophones, pas particulièrement ignorants de la langue anglaise, ont trouvé que c'était la manière la plus élégante de désigner la même notion en français, et beaucoup d'autres ont trouvé qu'ils avaient raison.
sachant que "système embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde aéronautique.
Tout ce que ça prouve, c'est que les professionnels de l'aéronautique anglophones, pour des raisons historiques ou plus probablement par snobisme, n'emploient pas le même terme que tout le monde pour désigner leurs embedded systems.
Dominique MICOLLET , dans le message
<5613bdbb$0$9226$426a74cc@news.free.fr>, a écrit :
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot
: cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même
s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Si c'est un mot technique du domaine professionnel en question, alors ta
démarche est mauvaise.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui
existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système
enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau.
Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Parce que tu n'es pas le premier, ni même le deuxième ou le dixième.
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot
existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Tu n'as toujours pas compris. « Embedded » et « enchâssés » ne sont pas
employés moins à contre-sens qu'« embarqué », et « enchâssé », n'est pas une
traduction exacte d'« embedded », même sans tenir compte des connotations et
du niveau de langue.
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre
chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour
et depuis tout le monde suit comme un mouton",
Je t'ai déjà corrigé sur ce point, ce serait une bonne idée de lire le
message en entier. L'étymologie est : des francophones, pas particulièrement
ignorants de la langue anglaise, ont trouvé que c'était la manière la plus
élégante de désigner la même notion en français, et beaucoup d'autres ont
trouvé qu'ils avaient raison.
sachant que "système
embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde
aéronautique.
Tout ce que ça prouve, c'est que les professionnels de l'aéronautique
anglophones, pour des raisons historiques ou plus probablement par snobisme,
n'emploient pas le même terme que tout le monde pour désigner leurs embedded
systems.
Dominique MICOLLET , dans le message <5613bdbb$0$9226$, a écrit :
J'en suis encore à employer un dictionnaire pour confirmer le sens d'un mot : cela me rassure de penser que mes interlocuteurs me comprendront, même s'ils n'appartiennent pas à mon milieu professionnel.
Si c'est un mot technique du domaine professionnel en question, alors ta démarche est mauvaise.
Un anglophone a jugé pertinent d'employer le qualificatif /embedded/ - qui existait avant l'invention des ordinateurs - pour qualifier un système enfoui sans éprouver le besoin de forger un mot nouveau. Pourquoi ne pourrais-je faire de même ?
Parce que tu n'es pas le premier, ni même le deuxième ou le dixième.
Je préfère cette attitude à celle de néologiser, voire d'user d'un mot existant à contre-sens (ce qui est le cas pour "embarqué").
Tu n'as toujours pas compris. « Embedded » et « enchâssés » ne sont pas employés moins à contre-sens qu'« embarqué », et « enchâssé », n'est pas une traduction exacte d'« embedded », même sans tenir compte des connotations et du niveau de langue.
Je changerai volontiers d'avis quand on m'aura donné pour étymologie autre chose que "un ignorant de la langue anglaise a traduit cela comme ça un jour et depuis tout le monde suit comme un mouton",
Je t'ai déjà corrigé sur ce point, ce serait une bonne idée de lire le message en entier. L'étymologie est : des francophones, pas particulièrement ignorants de la langue anglaise, ont trouvé que c'était la manière la plus élégante de désigner la même notion en français, et beaucoup d'autres ont trouvé qu'ils avaient raison.
sachant que "système embarqué" a le sens non-ambigu de "on-board system " dans le monde aéronautique.
Tout ce que ça prouve, c'est que les professionnels de l'aéronautique anglophones, pour des raisons historiques ou plus probablement par snobisme, n'emploient pas le même terme que tout le monde pour désigner leurs embedded systems.
Lucas Levrel
Le 6 octobre 2015, Dominique MICOLLET a écrit :
Lucas Levrel wrote:
Est-ce que la solution n'est pas plutôt d'ajouter ton utilisateur au groupe floppy ?
Mon utilisateur appartient déjà au groupe floppy : c'est ce qui lui permettait sous wheezy d'écrire sur la clef parce que à son insertion le noyau la déclarait comme appartenant à user=root et group=floppy.
Avec jessie, la même clef est déclarée comme appartenant à user=root et group=disk.
Donc un utilisateur appartenant à floppy ne peut plus y accéder.
Bon ben j'avais compris l'inverse (ancien groupe=disk, nouveau groupe=floppy), mais tu peux facilement transposer mon idée : pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
-- LL Ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα (Σωκράτης) C'est mieux avé les accents (F. Patte)
Le 6 octobre 2015, Dominique MICOLLET a écrit :
Lucas Levrel wrote:
Est-ce que la solution n'est pas plutôt d'ajouter ton utilisateur au
groupe floppy ?
Mon utilisateur appartient déjà au groupe floppy : c'est ce qui lui
permettait sous wheezy d'écrire sur la clef parce que à son insertion le
noyau la déclarait comme appartenant à user=root et group=floppy.
Avec jessie, la même clef est déclarée comme appartenant à user=root et
group=disk.
Donc un utilisateur appartenant à floppy ne peut plus y accéder.
Bon ben j'avais compris l'inverse (ancien groupe=disk, nouveau
groupe=floppy), mais tu peux facilement transposer mon idée : pourquoi pas
ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
--
LL
Ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα (Σωκράτης)
C'est mieux avé les accents (F. Patte)
Est-ce que la solution n'est pas plutôt d'ajouter ton utilisateur au groupe floppy ?
Mon utilisateur appartient déjà au groupe floppy : c'est ce qui lui permettait sous wheezy d'écrire sur la clef parce que à son insertion le noyau la déclarait comme appartenant à user=root et group=floppy.
Avec jessie, la même clef est déclarée comme appartenant à user=root et group=disk.
Donc un utilisateur appartenant à floppy ne peut plus y accéder.
Bon ben j'avais compris l'inverse (ancien groupe=disk, nouveau groupe=floppy), mais tu peux facilement transposer mon idée : pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
-- LL Ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα (Σωκράτης) C'est mieux avé les accents (F. Patte)
Nicolas George
Lucas Levrel , dans le message , a écrit :
mais tu peux facilement transposer mon idée : pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
Parce que c'est un trou de sécurité béant.
Lucas Levrel , dans le message
<alpine.LNX.2.11.1510062225310.2137@localhost>, a écrit :
mais tu peux facilement transposer mon idée : pourquoi pas
ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
Parce que disk est le groupe pour tous les périphériques de type disque dur : l'utilisateur pourrait involontairement faire de gros dégâts.
Cordialement
Dominique
Sergio
Le 07/10/2015 07:35, Dominique MICOLLET a écrit :
Bonjour,
Lucas Levrel wrote:
pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
Parce que disk est le groupe pour tous les périphériques de type disque dur : l'utilisateur pourrait involontairement faire de gros dégâts.
Donc c'est pas ça...
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin les clefs USB, sans pouvoir formater le disque système...
-- Serge http://leserged.online.fr/ Mon blog: http://cahierdesergio.free.fr/ Soutenez le libre: http://www.framasoft.org
Le 07/10/2015 07:35, Dominique MICOLLET a écrit :
Bonjour,
Lucas Levrel wrote:
pourquoi pas
ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
Parce que disk est le groupe pour tous les périphériques de type disque dur
: l'utilisateur pourrait involontairement faire de gros dégâts.
Donc c'est pas ça...
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin
les clefs USB, sans pouvoir formater le disque système...
--
Serge http://leserged.online.fr/
Mon blog: http://cahierdesergio.free.fr/
Soutenez le libre: http://www.framasoft.org
pourquoi pas ajouter ton utilisateur au groupe disk ?
Parce que disk est le groupe pour tous les périphériques de type disque dur : l'utilisateur pourrait involontairement faire de gros dégâts.
Donc c'est pas ça...
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin les clefs USB, sans pouvoir formater le disque système...
-- Serge http://leserged.online.fr/ Mon blog: http://cahierdesergio.free.fr/ Soutenez le libre: http://www.framasoft.org
Dominique MICOLLET
Bonjour,
Sergio wrote:
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin les clefs USB, sans pouvoir formater le disque système...
C'est exactement cela.
Et les administrateurs de Jessie sont revenus en arrière. Ou ont mis en place un mécanisme "Windows like" qui me perturbe beaucoup.
J'ai jeté un coup d'œil sur le lien fourni par N. George et je n'ai rien compris. Il faut vraiment que je me plonge dans systemd.
Cordialement
Dominique
Bonjour,
Sergio wrote:
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un
utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin les clefs
USB, sans pouvoir formater le disque système...
C'est exactement cela.
Et les administrateurs de Jessie sont revenus en arrière. Ou ont mis en
place un mécanisme "Windows like" qui me perturbe beaucoup.
J'ai jeté un coup d'œil sur le lien fourni par N. George et je n'ai rien
compris. Il faut vraiment que je me plonge dans systemd.
Les responsables de Wheezy ont simplement corrigé le truc pour qu'un utilisateur du groupe "floppy" puisse formater sans droit admin les clefs USB, sans pouvoir formater le disque système...
C'est exactement cela.
Et les administrateurs de Jessie sont revenus en arrière. Ou ont mis en place un mécanisme "Windows like" qui me perturbe beaucoup.
J'ai jeté un coup d'œil sur le lien fourni par N. George et je n'ai rien compris. Il faut vraiment que je me plonge dans systemd.
Cordialement
Dominique
Tonton Th
On 2015-10-06, Dominique MICOLLET wrote:
de systèmes enchassés (1)
(1) c'est la bonne traduction de /embedded systems/
Euh ? De mon coté quand j'entend des gens traduire ça, en général ce qui vient c'est « systèmes enfouis ».
Allons vite demander aux experts de fll.francaise :)
-- ====== http://la.buvette.org/photos/myrys/20ans/fx/colorcube.avi ===== I'm <tth> on freenode. Film at 11, take your popcorn.
On 2015-10-06, Dominique MICOLLET <anonymous@invalid.fr> wrote:
de systèmes enchassés (1)
(1) c'est la bonne traduction de /embedded systems/
Euh ?
De mon coté quand j'entend des gens traduire ça, en général
ce qui vient c'est « systèmes enfouis ».
Allons vite demander aux experts de fll.francaise :)
--
====== http://la.buvette.org/photos/myrys/20ans/fx/colorcube.avi =====
I'm <tth> on freenode. Film at 11, take your popcorn.