La diffamation publique et son traitement par les journalistes
1 réponse
dmkgbt
Bonjour,
Je lis aujourd'hui que la 17éme Chambre (spécialisée dans les délits de presse)
a "entendu" des "accusateurs"
Je me dis : "Tiens, c'est bizarre que le journaliste qualifie ainsi la ou les
parties civiles"
Et bien, ce n'est pas du tout ce que laisse entendre le titre de l'article!
Ceux qui sont qualifiés d'"accusateurs" sont en fait... les prévenus:
http://www.20minutes.fr/article/824096/accusateurs-entendus
(Par contre, le rappel de ce qu'est la bonne foi est bienvenu car il ne faut
jamais oublier que la mauvaise foi est présumée en matière de diffamation
publique.)
Notons un titre précédent par "20minutes.fr" où ce sont "Deux maires UMP contre
Ali Soumaré", autre curieux renversement de la donne puisque c'est Ali Soumaré
qui attaque les deux maires UMP en diffamation et pas l'inverse !
C'est comme si le même journal avait titré, à l'époque : " DSK contre une femme
de chambre"
Enfin, seul le Monde traite l'information dans le bon sens :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/15/deux-elus-ump-juges-en-correc
tionnelle-pour-diffamation-envers-ali-soumare_1604189_823448.html
"Deux élus UMP jugés en correctionnelle pour diffamation envers Ali Soumaré
(PS)"
Voilà! L'information est ici correctement donnée, sous forme condensée mais
compréhensible au premier coup d'½il.
- Le nom du plaignant et partie civile est indiqué,
- les noms des prévenus sont par contre remplacés par leur qualité d'"élus" (car
ce qui est important c'est cette qualité d'élus qui aurait dû les inciter à plus
de retenue dans leur comportement et leurs propos),
- l'aspect politique (car ce qui se dit pendant une campagne électorale n'a pas
le même but ni impact que dans une conversation de salon) juste suggéré par les
appartenances aux partis politiques (UMP et PS),
- enfin, le tribunal ( correctionnelle : c'est donc un délit) et la
qualification juridique correcte ( diffamation) sont indiqués.
(NB pour certains qui se croient toujours devant une cours d'assises : notez que
ni l'un ni l'autre des journalistes ne parle de "verdict" mais juste de
"jugement", qui sera rendu le 10 janvier)
--
"Quoique la justice soit un principe à portée universelle,
le juste apparait pouvoir varier en fonction de facteurs
culturels." Wikipedia
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MichellePadovani
"Dominique Gobeaut" a écrit dans le message de news: 1katd5e.v0259wwr5tj0N%
Bonjour,
Je lis aujourd'hui que la 17éme Chambre (spécialisée dans les délits de presse) a "entendu" des "accusateurs" Je me dis : "Tiens, c'est bizarre que le journaliste qualifie ainsi la ou les parties civiles"
(Par contre, le rappel de ce qu'est la bonne foi est bienvenu car il ne faut jamais oublier que la mauvaise foi est présumée en matière de diffamation publique.)
Notons un titre précédent par "20minutes.fr" où ce sont "Deux maires UMP contre Ali Soumaré", autre curieux renversement de la donne puisque c'est Ali Soumaré qui attaque les deux maires UMP en diffamation et pas l'inverse ! C'est comme si le même journal avait titré, à l'époque : " DSK contre une femme de chambre"
"Deux élus UMP jugés en correctionnelle pour diffamation envers Ali Soumaré (PS)"
Voilà! L'information est ici correctement donnée, sous forme condensée mais compréhensible au premier coup d'½il. - Le nom du plaignant et partie civile est indiqué, - les noms des prévenus sont par contre remplacés par leur qualité d'"élus" (car ce qui est important c'est cette qualité d'élus qui aurait dû les inciter à plus de retenue dans leur comportement et leurs propos), - l'aspect politique (car ce qui se dit pendant une campagne électorale n'a pas le même but ni impact que dans une conversation de salon) juste suggéré par les appartenances aux partis politiques (UMP et PS), - enfin, le tribunal ( correctionnelle : c'est donc un délit) et la qualification juridique correcte ( diffamation) sont indiqués.
(NB pour certains qui se croient toujours devant une cours d'assises : notez que ni l'un ni l'autre des journalistes ne parle de "verdict" mais juste de "jugement", qui sera rendu le 10 janvier)
Vous semblez maîtriser la recherche sur les journaux en ce qui concerne la Loi DU 29/juillet 1881 bravo !
Peut-être une douloureuse expérience par le passé. Cela étant dit, votre intervention nous permet de connaître rapidement les articles sans perdre notre temps au travail, en lisant les journaux et je vous remercie. Je préfère ça, que vos confusions de profane juriste, sur les termes et significations du droit pénal lors des échanges sur france.corse.
-- Il ne suffit point d'une signature mail, pour donner l'illusion d'être auxiliaire de justice.
"Dominique Gobeaut" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de news:
1katd5e.v0259wwr5tj0N%dmkgbt@free.invalid...
Bonjour,
Je lis aujourd'hui que la 17éme Chambre (spécialisée dans les délits de
presse)
a "entendu" des "accusateurs"
Je me dis : "Tiens, c'est bizarre que le journaliste qualifie ainsi la ou
les
parties civiles"
Et bien, ce n'est pas du tout ce que laisse entendre le titre de
l'article!
Ceux qui sont qualifiés d'"accusateurs" sont en fait... les prévenus:
http://www.20minutes.fr/article/824096/accusateurs-entendus
(Par contre, le rappel de ce qu'est la bonne foi est bienvenu car il ne
faut
jamais oublier que la mauvaise foi est présumée en matière de diffamation
publique.)
Notons un titre précédent par "20minutes.fr" où ce sont "Deux maires UMP
contre
Ali Soumaré", autre curieux renversement de la donne puisque c'est Ali
Soumaré
qui attaque les deux maires UMP en diffamation et pas l'inverse !
C'est comme si le même journal avait titré, à l'époque : " DSK contre une
femme
de chambre"
Enfin, seul le Monde traite l'information dans le bon sens :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/15/deux-elus-ump-juges-en-correc
tionnelle-pour-diffamation-envers-ali-soumare_1604189_823448.html
"Deux élus UMP jugés en correctionnelle pour diffamation envers Ali
Soumaré
(PS)"
Voilà! L'information est ici correctement donnée, sous forme condensée
mais
compréhensible au premier coup d'½il.
- Le nom du plaignant et partie civile est indiqué,
- les noms des prévenus sont par contre remplacés par leur qualité
d'"élus" (car
ce qui est important c'est cette qualité d'élus qui aurait dû les inciter
à plus
de retenue dans leur comportement et leurs propos),
- l'aspect politique (car ce qui se dit pendant une campagne électorale
n'a pas
le même but ni impact que dans une conversation de salon) juste suggéré
par les
appartenances aux partis politiques (UMP et PS),
- enfin, le tribunal ( correctionnelle : c'est donc un délit) et la
qualification juridique correcte ( diffamation) sont indiqués.
(NB pour certains qui se croient toujours devant une cours d'assises :
notez que
ni l'un ni l'autre des journalistes ne parle de "verdict" mais juste de
"jugement", qui sera rendu le 10 janvier)
Vous semblez maîtriser la recherche sur les journaux en ce qui concerne la
Loi DU 29/juillet 1881 bravo !
Peut-être une douloureuse expérience par le passé.
Cela étant dit, votre intervention nous permet de connaître rapidement les
articles sans perdre notre temps au travail, en lisant les journaux et je
vous remercie.
Je préfère ça, que vos confusions de profane juriste, sur les termes et
significations du droit pénal lors des échanges sur france.corse.
--
Il ne suffit point d'une signature mail, pour donner l'illusion d'être
auxiliaire de justice.
"Dominique Gobeaut" a écrit dans le message de news: 1katd5e.v0259wwr5tj0N%
Bonjour,
Je lis aujourd'hui que la 17éme Chambre (spécialisée dans les délits de presse) a "entendu" des "accusateurs" Je me dis : "Tiens, c'est bizarre que le journaliste qualifie ainsi la ou les parties civiles"
(Par contre, le rappel de ce qu'est la bonne foi est bienvenu car il ne faut jamais oublier que la mauvaise foi est présumée en matière de diffamation publique.)
Notons un titre précédent par "20minutes.fr" où ce sont "Deux maires UMP contre Ali Soumaré", autre curieux renversement de la donne puisque c'est Ali Soumaré qui attaque les deux maires UMP en diffamation et pas l'inverse ! C'est comme si le même journal avait titré, à l'époque : " DSK contre une femme de chambre"
"Deux élus UMP jugés en correctionnelle pour diffamation envers Ali Soumaré (PS)"
Voilà! L'information est ici correctement donnée, sous forme condensée mais compréhensible au premier coup d'½il. - Le nom du plaignant et partie civile est indiqué, - les noms des prévenus sont par contre remplacés par leur qualité d'"élus" (car ce qui est important c'est cette qualité d'élus qui aurait dû les inciter à plus de retenue dans leur comportement et leurs propos), - l'aspect politique (car ce qui se dit pendant une campagne électorale n'a pas le même but ni impact que dans une conversation de salon) juste suggéré par les appartenances aux partis politiques (UMP et PS), - enfin, le tribunal ( correctionnelle : c'est donc un délit) et la qualification juridique correcte ( diffamation) sont indiqués.
(NB pour certains qui se croient toujours devant une cours d'assises : notez que ni l'un ni l'autre des journalistes ne parle de "verdict" mais juste de "jugement", qui sera rendu le 10 janvier)
Vous semblez maîtriser la recherche sur les journaux en ce qui concerne la Loi DU 29/juillet 1881 bravo !
Peut-être une douloureuse expérience par le passé. Cela étant dit, votre intervention nous permet de connaître rapidement les articles sans perdre notre temps au travail, en lisant les journaux et je vous remercie. Je préfère ça, que vos confusions de profane juriste, sur les termes et significations du droit pénal lors des échanges sur france.corse.
-- Il ne suffit point d'une signature mail, pour donner l'illusion d'être auxiliaire de justice.