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disque dur : Piste /cylindre/secteur

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kalahari
Bonjour,

sur cette page http://jc.bellamy.free.fr/fr/theoriemultiboot1.html
en bas de page dans le dernier exemple présenté il est écrit qu'il y a
255 pistes par cylindre . d'après cette page
http://www.commentcamarche.net/pc/disque.php3 ou encore celle-ci
http://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_dur

cela signifirait qu'il y a 128 plateaux ou encore 255 têtes de lecture
!! Comme ça me parait un peu énorme je souhaiterais savoir ce que je
n'ai pas compris et comment obtient on 255 pistes par cylindre ?

Merci .

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Pascal Hambourg
Salut,


cela signifirait qu'il y a 128 plateaux ou encore 255 têtes de
lecture !! Comme ça me parait un peu énorme je souhaiterais savoir
ce que je n'ai pas compris et comment obtient on 255 pistes par
cylindre ?


Parce que c'est du mode LBA, donc une géométrie 'logique', et non pas
physique.


Les disques durs n'ont pas attendu l'adressage LBA pour présenter des
géométries CHS totalement virtuelles n'ayant rien à voir avec leur
géométrie réelle. En fait ça doit dater de l'époque où les disques ont
commencé à embarquer leur propre contrôleur et faire du "zone recording"
en plaçant plus de secteurs sur les pistes extérieures pour optimiser la
capacité et le débit.

Le nombre de têtes réel est très largement inférieur,


En effet, un disque 3,5" doit rarement avoir plus de 3 plateaux.

le nombre de secteurs aussi


Ça, par contre, je n'en suis pas aussi certain. A mon avis c'est plutôt
le contraire. Pour rappel, une disquette 3,5" dite "1,44 Mo" (en réalité
1,47 Mo ou 1,4 Mio) a déjà 18 secteurs par piste.

(et variable en plus ...)


Effectivement, et c'est AMA un des facteurs qui a motivé le masquage de
la géométrie réelle.

et le nombre de
pistes largement supérieur à celui indiqué en mode LBA.


On ne peut pas comparer puisqu'en LBA il n'y a plus de
piste/cylindres/têtes. Il n'y a que des numéros de secteurs et c'est
bien mieux ainsi.


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Le Moustique
Le 27/09/2006, Pascal Hambourg a supposé :
En effet, un disque 3,5" doit rarement avoir plus de 3 plateaux.


Pour les disques récents, du moins. J'ai démonté récemment un 80 Mo
(non, pas Go...), il possédait 8 plateaux... bon, je dois dire qu'il
était un poil plus épais que les disques modernes. ;-)

--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.

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Le Moustique
Il se trouve que bsch a formulé :
Et que donc les programmes de 'formatage bas niveau' sur ces disques
sont de la foutaise ... Alors à quoi correspondent ces prétendus
utilitaires sur les disques actuels ? Les notices des disques IDE
interdisent le formatage à bas niveau (voir ma notice Seagate 40 mo).


Bien souvent, ce sont des utilitaires qui permettent de "vider" le
disque en écrivant des zéros partout, plusieurs fois de suite. Ontrack
avait fait un outil générique qu'on ne trouve plus que difficilement,
mais les outils proposés par les constructeurs en sont dérivés.

--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.

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Pascal Hambourg
Il se trouve que bsch a formulé :

Et que donc les programmes de 'formatage bas niveau' sur ces disques
sont de la foutaise ...



Les programmes qui prétendent effectuer un "véritable" formatage de bas
niveau - et non une simple écriture de zéros - reconnaissables à ce
qu'ils demandent la géométrie CHS à formater, du genre loformat.exe ou
fonction formatage du BIOS, sont effectivement sans effet sur les
disques IDE. Il suffit d'observer la durée de l'opération qui est
presque instantanée alors qu'une réécriture prend plusieurs minutes !

Alors à quoi correspondent ces prétendus
utilitaires sur les disques actuels ?


Bien souvent, ce sont des utilitaires qui permettent de "vider" le
disque en écrivant des zéros partout, plusieurs fois de suite.


Ils ont leur utilité, car cette simple opération permet - parfois - de
"corriger" des secteurs défectueux grâce à l'intelligence du contrôleur
embarqué.

Physiquement, un secteur est constitué de deux zones : une zone de
contrôle qui identifie le secteur, et une zone de données qui
contient... les 512 octets de données. ;-) Seul le contenu de la zone de
données est accessible à l'utilisateur, le reste est utilisé en interne
par le contrôleur embarqué. Une erreur de lecture sur un secteur peut
être située dans l'une ou l'autre de ces zones, voire les deux.

Si l'erreur est située uniquement dans la zone de données, la réécriture
du contenu du secteur peut suffire à remagnétiser correctement la zone
et à restaurer le secteur.

Par contre quand l'erreur est située dans la zone de contrôle, le
secteur est irrémédiablement inutilisable. La solution consiste, en
interne, à le marquer comme défectueux et à le remplacer par un secteur
de réserve comme tous les disques en possèdent. Pour faire un parallèle,
c'est plus ou moins ce que fait le test de surface des outils comme
scandisk, mais à un niveau plus bas transparent pour le système. Mais
cette opération n'est pas effectuée immédiatement suite à une erreur de
lecture, car une telle erreur peut n'être que transitoire, et le
remplacement immédiat par un secteur de réserve ferait perdre le contenu
du secteur. Le contrôleur embarqué se contente donc de marquer le
secteur comme ayant causé une erreur et attend qu'une opération
d'écriture dans ce secteur ait lieu pour remplacer le secteur défectueux
par un secteur de réserve et y écrire les nouvelles données. Cette
précaution permet de minimiser les pertes de données. C'est pourquoi une
simple écriture peut se révéler efficace pour "réparer" des secteurs
défectueux.


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Pascal Hambourg

Alors à quoi correspondent ces prétendus
utilitaires sur les disques actuels ?


Bien souvent, ce sont des utilitaires qui permettent de "vider" le
disque en écrivant des zéros partout, plusieurs fois de suite.


Ils ont leur utilité, car cette simple opération permet - parfois - de
"corriger" des secteurs défectueux grâce à l'intelligence du contrôleur
embarqué.


J'ajoute que pour que l'opération soit efficace, il faudrait alterner
les phases de lecture (vérification) et d'écriture, car la lecture
détecte les secteurs défectueux et l'écriture les corrige.
Il faut aussi que ces opérations se poursuivent sur *tout* le disque et
ne s'arrêtent pas à la première erreur rencontrée ! Or c'est ce que font
certains utilitaires fournis par les constructeurs de disque, ce qui
réduit grandement leur efficacité ! :-@



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Pascal Hambourg

Le nombre de têtes réel est très largement inférieur,


En effet, un disque 3,5" doit rarement avoir plus de 3 plateaux.

le nombre de secteurs aussi


Ça, par contre, je n'en suis pas aussi certain. A mon avis c'est
plutôt le contraire. Pour rappel, une disquette 3,5" dite "1,44
Mo" (en réalité 1,47 Mo ou 1,4 Mio) a déjà 18 secteurs par piste.


Le nombre était variable depuis la technologie ZBR si je me souviens
bien (et si j'ai bien lu à l'époque), et pouvait atteindre plus des 64
secteurs théoriques de la norme CHS uniquement sur les pistes
extérieures. Déjà 17 secteurs pour la norme MFM, et 26 pour la RLL.
Mais c'est vrai que ça a du évoluer comme le reste.


En effet, ça a évolué. Si je prends les spécifications de la série
Hitachi 7K250, le nombre de secteurs par piste physique varie de 567 au
centre (fin) à 1170 à la périphérie (début).

Il est très facile d'estimer le nombre de secteurs par piste physique à
un endroit donné : il suffit de diviser le débit soutenu en lecture par
la vitesse de rotation convertie en tours/s pour obtenir la capacité par
piste, puis à diviser encore par 512 pour obtenir le nombre de secteurs
par piste. En reprenant les caractéristiques du 7K250, au début du
disque (périphérie) :

Vitesse de rotation : 7200 tours/mn soit 120 tours/s
Débit soutenu en lecture : 61 Mo/s (58 Mio/s)
=> Capacité par piste : 61M / 120 = 508 ko soit ~1000 secteurs