[DRM] Littoral AM - rapport d'étude de ses tests sur 1593 kHz
1 réponse
Thierry VIGNAUD
Pour information,
Littoral AM a rendu public une synthèse de son rapport au CSA concernant les
tests d'émission DRM effectués l'année dernière sur 1593 kHz depuis Saint
Gouéno (22).
Plus de précisions et chargement du document :
http://littoralinfo.over-blog.com/article-27455145.html
Thierry VIGNAUD
Emetteurs radio et TV :
http://pagesperso-orange.fr/tvignaud
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Pierre CHABOT
"François Guillet" a écrit:
Pour moi il n'y a pas de mystère : sur ces bandes basses, il faut de la puissance. Il manque au moins 10 dB pour une couverture réellement régionale, comme on a en AM avec les émetteurs de 150 à 300 KW.
Bonjour à tous,
Il est évident qu'on ne peut couvrir une région vaste comme la Bretagne avec 10/20 kW en ondes moyennes, que ce soit en AM ou DRM, surtout la nuit où interviennent en plus fading et brouillages lointains. Il faut être assez puissant pour porter loin sans fading et dominer les brouillages et les parasites urbains. De plus, on a imposé à Littoral une fréquence bien trop élevée pour assurer une portée optimale même de jour. Pour la portée utile nocturne, en dehors de la puissance insuffisante, le problème est le manque de fréquences suffisamment dégagées. Une autre fréquence, bien plus favorable, pourrait être essayée, c'est le 567 kHz abandonné par l'Irlande qui porterait beaucoup plus loin de jour, mais ce ne serait toujours pas gagné pour l'écoute nocturne (Italie et Espagne sur la même fréquence). Et les aériens actuels de Saint-Gouéno ne seraient pas à la hauteur (pylône de 50 mètres seulement). Sans parler des autorisations difficiles à obtenir. Il semble que les courageux réalisateurs de ce projet aient péché (comme beaucoup d'autres en ondes moyennes) par un excessif optimisme. Les lois de la propagation des ondes sont incontournables et le spectre MW est ce qu'il est: très encombré et très sensible aux parasites. Il aurait sans doute été plus sage, compte-tenu des moyens limités, de réduire ses ambitions à desservir seulement une "sous-région" (Bretagne-ouest, par exemple) et d'implanter l'émetteur près d'une grande ville (Brest ?) qui aurait constitué un fort "gisement d'audience" potentiel (avec une autorisation d'émission en AM avant que les récepteurs DRM arrivent enfin dans les grandes surfaces; sinon une radio qu'on n'écoute pas ne pourra pas longtemps vivre de subventions, quel que soit le côté sympathique et innovant du projet).
Pierre.
Pierre CHABOT
"François Guillet" <guillet.francois@wanadoo.fr> a écrit:
Pour moi il n'y a pas de mystère : sur ces bandes basses, il faut de la
puissance. Il manque au moins 10 dB pour une couverture réellement
régionale, comme on a en AM avec les émetteurs de 150 à 300 KW.
Bonjour à tous,
Il est évident qu'on ne peut couvrir une région vaste comme la Bretagne avec
10/20 kW en ondes moyennes, que ce soit en AM ou DRM, surtout la nuit où
interviennent en plus fading et brouillages lointains. Il faut être assez
puissant pour porter loin sans fading et dominer les brouillages et les
parasites urbains. De plus, on a imposé à Littoral une fréquence bien trop
élevée pour assurer une portée optimale même de jour. Pour la portée utile
nocturne, en dehors de la puissance insuffisante, le problème est le manque
de fréquences suffisamment dégagées. Une autre fréquence, bien plus
favorable, pourrait être essayée, c'est le 567 kHz abandonné par l'Irlande
qui porterait beaucoup plus loin de jour, mais ce ne serait toujours pas
gagné pour l'écoute nocturne (Italie et Espagne sur la même fréquence). Et
les aériens actuels de Saint-Gouéno ne seraient pas à la hauteur (pylône de
50 mètres seulement). Sans parler des autorisations difficiles à obtenir. Il
semble que les courageux réalisateurs de ce projet aient péché (comme
beaucoup d'autres en ondes moyennes) par un excessif optimisme. Les lois de
la propagation des ondes sont incontournables et le spectre MW est ce qu'il
est: très encombré et très sensible aux parasites. Il aurait sans doute été
plus sage, compte-tenu des moyens limités, de réduire ses ambitions à
desservir seulement une "sous-région" (Bretagne-ouest, par exemple) et
d'implanter l'émetteur près d'une grande ville (Brest ?) qui aurait
constitué un fort "gisement d'audience" potentiel (avec une autorisation
d'émission en AM avant que les récepteurs DRM arrivent enfin dans les
grandes surfaces; sinon une radio qu'on n'écoute pas ne pourra pas longtemps
vivre de subventions, quel que soit le côté sympathique et innovant du
projet).
Pour moi il n'y a pas de mystère : sur ces bandes basses, il faut de la puissance. Il manque au moins 10 dB pour une couverture réellement régionale, comme on a en AM avec les émetteurs de 150 à 300 KW.
Bonjour à tous,
Il est évident qu'on ne peut couvrir une région vaste comme la Bretagne avec 10/20 kW en ondes moyennes, que ce soit en AM ou DRM, surtout la nuit où interviennent en plus fading et brouillages lointains. Il faut être assez puissant pour porter loin sans fading et dominer les brouillages et les parasites urbains. De plus, on a imposé à Littoral une fréquence bien trop élevée pour assurer une portée optimale même de jour. Pour la portée utile nocturne, en dehors de la puissance insuffisante, le problème est le manque de fréquences suffisamment dégagées. Une autre fréquence, bien plus favorable, pourrait être essayée, c'est le 567 kHz abandonné par l'Irlande qui porterait beaucoup plus loin de jour, mais ce ne serait toujours pas gagné pour l'écoute nocturne (Italie et Espagne sur la même fréquence). Et les aériens actuels de Saint-Gouéno ne seraient pas à la hauteur (pylône de 50 mètres seulement). Sans parler des autorisations difficiles à obtenir. Il semble que les courageux réalisateurs de ce projet aient péché (comme beaucoup d'autres en ondes moyennes) par un excessif optimisme. Les lois de la propagation des ondes sont incontournables et le spectre MW est ce qu'il est: très encombré et très sensible aux parasites. Il aurait sans doute été plus sage, compte-tenu des moyens limités, de réduire ses ambitions à desservir seulement une "sous-région" (Bretagne-ouest, par exemple) et d'implanter l'émetteur près d'une grande ville (Brest ?) qui aurait constitué un fort "gisement d'audience" potentiel (avec une autorisation d'émission en AM avant que les récepteurs DRM arrivent enfin dans les grandes surfaces; sinon une radio qu'on n'écoute pas ne pourra pas longtemps vivre de subventions, quel que soit le côté sympathique et innovant du projet).