Nicolas George (nicolas$) à écrit le Lundi 15 Novembre 2004 01:11 dans <cn8s8c$2tcp$ sur fr.comp.os.linux.configuration:
Web Dreamer wrote in message <4197e29a$0$4553$:
Quelles sont les différences entre /dev/random et /dev/urandom?
/dev/random utilise une réserve d'aléa généré par des événements extérieurs (essentiellement, les timings précis d'opérations comme les accès disques ou l'activité sur le réseau). Une lecture dans ce device retourne des données aléatoires en puisant dans cette réserve. S'il n'y a pas assez d'aléa disponible, la lecture bloque jusqu'à ce que des événements extérieurs viennent en fournir.
/dev/urandom utilise la même source d'aléa, mais utilise de la cryptographie pour l'étirer autant que demandé : /dev/urandom ne bloque jamais, mais est théoriquement prédictible dans de mauvaise situations (grosses demandes en aléa, peu d'événements aléatoires pour le reconstituer). En pratique, il y a au moins 1024 bits d'aléa vrai dans un flux généré par /dev/urandom, ce qui le rend résistant pour encore quelques siècles.
Ce qui de toute façon suffit pour un : dd if=/dev/urandom of=/dev/hda bsQ2 count='nombre de sectors du disque' Y'a pas besoin de cryptographier pour générer du bruit, qu'il soit aléatoire ou pas dans cnotre cas de figure ce qu'on veut est de remplir le disque avec n'importe quoi, prédictible ou non, afin de rendre les anciennes données illisibles. Je me trompe?
Merci pour ton explication.
-- Web Dreamer, Linux Registered User #313652 at http://counter.li.org/ Remplacer *nospam* par *tiscali* dans l'adresse, et ajouter *NewsGroupPrivateAnswer* dans le corps du message pour répondre.
Les chats irradies ont-ils 18 demi-vies ?
Nicolas George (nicolas$george@salle-s.org) à écrit le Lundi 15 Novembre
2004 01:11 dans <cn8s8c$2tcp$1@biggoron.nerim.net> sur
fr.comp.os.linux.configuration:
Web Dreamer wrote in message <4197e29a$0$4553$636a15ce@news.free.fr>:
Quelles sont les différences entre /dev/random et /dev/urandom?
/dev/random utilise une réserve d'aléa généré par des événements
extérieurs (essentiellement, les timings précis d'opérations comme les
accès disques ou l'activité sur le réseau). Une lecture dans ce device
retourne des données aléatoires en puisant dans cette réserve. S'il n'y a
pas assez d'aléa disponible, la lecture bloque jusqu'à ce que des
événements extérieurs viennent en fournir.
/dev/urandom utilise la même source d'aléa, mais utilise de la
cryptographie pour l'étirer autant que demandé : /dev/urandom ne bloque
jamais, mais est théoriquement prédictible dans de mauvaise situations
(grosses demandes en aléa, peu d'événements aléatoires pour le
reconstituer). En pratique, il y a au moins 1024 bits d'aléa vrai dans un
flux généré par /dev/urandom, ce qui le rend résistant pour encore
quelques siècles.
Ce qui de toute façon suffit pour un :
dd if=/dev/urandom of=/dev/hda bsQ2 count='nombre de sectors du disque'
Y'a pas besoin de cryptographier pour générer du bruit, qu'il soit aléatoire
ou pas dans cnotre cas de figure ce qu'on veut est de remplir le disque
avec n'importe quoi, prédictible ou non, afin de rendre les anciennes
données illisibles. Je me trompe?
Merci pour ton explication.
--
Web Dreamer, Linux Registered User #313652 at http://counter.li.org/
Remplacer *nospam* par *tiscali* dans l'adresse,
et ajouter *NewsGroupPrivateAnswer* dans le corps du message pour répondre.
Nicolas George (nicolas$) à écrit le Lundi 15 Novembre 2004 01:11 dans <cn8s8c$2tcp$ sur fr.comp.os.linux.configuration:
Web Dreamer wrote in message <4197e29a$0$4553$:
Quelles sont les différences entre /dev/random et /dev/urandom?
/dev/random utilise une réserve d'aléa généré par des événements extérieurs (essentiellement, les timings précis d'opérations comme les accès disques ou l'activité sur le réseau). Une lecture dans ce device retourne des données aléatoires en puisant dans cette réserve. S'il n'y a pas assez d'aléa disponible, la lecture bloque jusqu'à ce que des événements extérieurs viennent en fournir.
/dev/urandom utilise la même source d'aléa, mais utilise de la cryptographie pour l'étirer autant que demandé : /dev/urandom ne bloque jamais, mais est théoriquement prédictible dans de mauvaise situations (grosses demandes en aléa, peu d'événements aléatoires pour le reconstituer). En pratique, il y a au moins 1024 bits d'aléa vrai dans un flux généré par /dev/urandom, ce qui le rend résistant pour encore quelques siècles.
Ce qui de toute façon suffit pour un : dd if=/dev/urandom of=/dev/hda bsQ2 count='nombre de sectors du disque' Y'a pas besoin de cryptographier pour générer du bruit, qu'il soit aléatoire ou pas dans cnotre cas de figure ce qu'on veut est de remplir le disque avec n'importe quoi, prédictible ou non, afin de rendre les anciennes données illisibles. Je me trompe?
Merci pour ton explication.
-- Web Dreamer, Linux Registered User #313652 at http://counter.li.org/ Remplacer *nospam* par *tiscali* dans l'adresse, et ajouter *NewsGroupPrivateAnswer* dans le corps du message pour répondre.