J'essaie de me mettre à emacs. La raison, c'est que je suis un
utilisateur de Latex mais la prise en main d'emacs n'est pas du tout
évidente.
Je ne demande pas d'aide spécifique car il existe tout ce qu'il faut
pour ça sur le net comme tuto pour débuter avec Emacs.
Ce que je voudrais savoir s'il y a un moyen de franciser Emacs (les
menus, ...) ça m'aiderait beaucoup.
Le point ici, c'est qu'on essaie d'apparier les symboles à des significations, pas à des mots. Le célèbre ^X^C en a laissé plus d'un sur le carreau quand les menus ne souriaient point :-p (euh, ESC :q, c'est aussi assez tordu :-p)
J'ai aussi Alt-V et C-Alt-f :-) Puis C-s et C-M-s :-p (euh, Alt = M).
Si vous jouez à nethack, boire se fait via q, parce que le d de drink était surchargé --
Donc, donc, initialement, quand on ne va pas voir trop loin, il y a souvent de la technique de l'initiale, mais 27 fois après, il faut bien faire quelque chose ...
Au départ, dans emacs, l'idée était justement d'essayer de pouvoir lire les combinaisons de touches comme à partir d'un pseudo-langage. Cette idée en était au niveau embryonnaire quand les souris sont apparues et que les environnements se sont X-ifiés ; Ces petites bêtes ont pris beaucoup de ressources et nos amies les combinaisons de touches se sont retrouvées cantonnées dans des réserves -- on a abordé les techniques de commandes "intuitives" dès qu'on a saisi que les manuels d'utilisation étaient fort mal aimés :-p (entre temps, les champions du mode de pomme-C pomme-V étaient plus connus que les bêtes de macramé :-D) (Emacs a beaucoup essayé de travailler pour le bien être des manuels en introduisant l'aide directe interactive C-h v/f/k). Emacs (mais je ne crois pas que ce soit là que ça a été inventé) a aussi essayé de sauver les combinaisons de touches en les indiquant à côté des items de menus ... la notion de combinaison de touches a alors muté en celle d'accélérateur (c'est brillant : on fait apparaître comme une innovation ce qui existait avant :-p). Cette fois-ci, ces accélérateurs se sentent comme étant locaux, et non comme faisant partie d'un langage, et retournent autant que possible vers la technique de l'initiale mnemotechnique. Mais parfois c'est juste une lettre. ("vaLider le document" --> ^L :-)) ("revenir à la cOnfiguration précédente") ("back to previous cOnfiguration")
En bref : les initiale, oui, ya de ça. Mais cela dépend de quelle couche de terrain on parle :-)
Mes deux sous :-) A.O.
Georges KO a écrit :
[...]
Le point ici, c'est qu'on essaie d'apparier les symboles à
des significations, pas à des mots. Le célèbre ^X^C en a
laissé plus d'un sur le carreau quand les menus ne souriaient
point :-p (euh, ESC :q, c'est aussi assez tordu :-p)
J'ai aussi Alt-V et C-Alt-f :-)
Puis C-s et C-M-s :-p (euh, Alt = M).
Si vous jouez à nethack, boire se fait via q, parce
que le d de drink était surchargé --
Donc, donc, initialement, quand on ne va pas voir trop
loin, il y a souvent de la technique de l'initiale, mais
27 fois après, il faut bien faire quelque chose ...
Au départ, dans emacs, l'idée était justement d'essayer
de pouvoir lire les combinaisons de touches comme
à partir d'un pseudo-langage. Cette idée en était
au niveau embryonnaire quand les souris sont apparues
et que les environnements se sont X-ifiés ; Ces petites
bêtes ont pris beaucoup de ressources et nos amies les
combinaisons de touches se sont retrouvées cantonnées
dans des réserves -- on a abordé les techniques de
commandes "intuitives" dès qu'on a saisi que les manuels
d'utilisation étaient fort mal aimés :-p (entre temps,
les champions du mode de pomme-C pomme-V étaient plus connus
que les bêtes de macramé :-D) (Emacs a beaucoup essayé de
travailler pour le bien être des manuels en introduisant
l'aide directe interactive C-h v/f/k). Emacs (mais je ne crois
pas que ce soit là que ça a été inventé) a aussi essayé de
sauver les combinaisons de touches en les indiquant
à côté des items de menus ... la notion de combinaison de
touches a alors muté en celle d'accélérateur (c'est brillant :
on fait apparaître comme une innovation ce qui existait avant :-p).
Cette fois-ci, ces accélérateurs se sentent comme étant
locaux, et non comme faisant partie d'un langage, et
retournent autant que possible vers la technique de
l'initiale mnemotechnique. Mais parfois c'est juste une lettre.
("vaLider le document" --> ^L :-))
("revenir à la cOnfiguration précédente")
("back to previous cOnfiguration")
En bref : les initiale, oui, ya de ça. Mais cela dépend de
quelle couche de terrain on parle :-)
Le point ici, c'est qu'on essaie d'apparier les symboles à des significations, pas à des mots. Le célèbre ^X^C en a laissé plus d'un sur le carreau quand les menus ne souriaient point :-p (euh, ESC :q, c'est aussi assez tordu :-p)
J'ai aussi Alt-V et C-Alt-f :-) Puis C-s et C-M-s :-p (euh, Alt = M).
Si vous jouez à nethack, boire se fait via q, parce que le d de drink était surchargé --
Donc, donc, initialement, quand on ne va pas voir trop loin, il y a souvent de la technique de l'initiale, mais 27 fois après, il faut bien faire quelque chose ...
Au départ, dans emacs, l'idée était justement d'essayer de pouvoir lire les combinaisons de touches comme à partir d'un pseudo-langage. Cette idée en était au niveau embryonnaire quand les souris sont apparues et que les environnements se sont X-ifiés ; Ces petites bêtes ont pris beaucoup de ressources et nos amies les combinaisons de touches se sont retrouvées cantonnées dans des réserves -- on a abordé les techniques de commandes "intuitives" dès qu'on a saisi que les manuels d'utilisation étaient fort mal aimés :-p (entre temps, les champions du mode de pomme-C pomme-V étaient plus connus que les bêtes de macramé :-D) (Emacs a beaucoup essayé de travailler pour le bien être des manuels en introduisant l'aide directe interactive C-h v/f/k). Emacs (mais je ne crois pas que ce soit là que ça a été inventé) a aussi essayé de sauver les combinaisons de touches en les indiquant à côté des items de menus ... la notion de combinaison de touches a alors muté en celle d'accélérateur (c'est brillant : on fait apparaître comme une innovation ce qui existait avant :-p). Cette fois-ci, ces accélérateurs se sentent comme étant locaux, et non comme faisant partie d'un langage, et retournent autant que possible vers la technique de l'initiale mnemotechnique. Mais parfois c'est juste une lettre. ("vaLider le document" --> ^L :-)) ("revenir à la cOnfiguration précédente") ("back to previous cOnfiguration")
En bref : les initiale, oui, ya de ça. Mais cela dépend de quelle couche de terrain on parle :-)
Mes deux sous :-) A.O.
Vincent Belaïche
Georges KO a écrit :
Olivier writes:
ça permet de se rappeler que `C-q C-j' ou `C-q C-i' permettent de citer un passage à la ligne ou une tabulation, et on pourrait continuer ces exemples à volonté.
Comme le ^X pour désigner les commandes fichiers ????
C-x n'est pas une « commande » spécifique pour les fichiers, mais un préfixe pour un tas de commandes générales, indépendantes des modes majeurs : pour mettre une région en majuscules / minuscules, c'est C-x C-u (uppercase) / C-x C-l (lowercase), pour quitter, c'est C-x C-c, pour appeler la calculatrice, c'est C-x *, pour définir une macro, c'est C-x ( , etc...
Le x de C-x est tout de même mnémotechnique puisqu'il vient de "eXtension". En effet C-x est le préfixe d'extension historiquement le plus utilisé.
A+ Vincent.
Georges KO a écrit :
Olivier <Olve@nowhere.wd> writes:
ça permet de se rappeler que `C-q C-j' ou `C-q C-i' permettent de
citer un passage à la ligne ou une tabulation, et on pourrait
continuer ces exemples à volonté.
Comme le ^X pour désigner les commandes fichiers ????
C-x n'est pas une « commande » spécifique pour les fichiers, mais un
préfixe pour un tas de commandes générales, indépendantes des modes
majeurs : pour mettre une région en majuscules / minuscules, c'est C-x
C-u (uppercase) / C-x C-l (lowercase), pour quitter, c'est C-x C-c,
pour appeler la calculatrice, c'est C-x *, pour définir une macro,
c'est C-x ( , etc...
Le x de C-x est tout de même mnémotechnique puisqu'il vient de
"eXtension". En effet C-x est le préfixe d'extension historiquement le
plus utilisé.
ça permet de se rappeler que `C-q C-j' ou `C-q C-i' permettent de citer un passage à la ligne ou une tabulation, et on pourrait continuer ces exemples à volonté.
Comme le ^X pour désigner les commandes fichiers ????
C-x n'est pas une « commande » spécifique pour les fichiers, mais un préfixe pour un tas de commandes générales, indépendantes des modes majeurs : pour mettre une région en majuscules / minuscules, c'est C-x C-u (uppercase) / C-x C-l (lowercase), pour quitter, c'est C-x C-c, pour appeler la calculatrice, c'est C-x *, pour définir une macro, c'est C-x ( , etc...
Le x de C-x est tout de même mnémotechnique puisqu'il vient de "eXtension". En effet C-x est le préfixe d'extension historiquement le plus utilisé.
A+ Vincent.
Georges KO
Vincent Belaïche a ecrit :
Le x de C-x est tout de même mnémotechnique puisqu'il vient de "eXtension". En effet C-x est le préfixe d'extension historiquement le plus utilisé.
... le plus utilisé parcequ'il est bien placé sur le clavier, surtout si Control est entre Tab et Shift ? -- Georges Ko 2008-06-11
Vincent Belaïche <vincent.b.1@hotmail.fr> a ecrit :
Le x de C-x est tout de même mnémotechnique puisqu'il vient de
"eXtension". En effet C-x est le préfixe d'extension historiquement le
plus utilisé.
... le plus utilisé parcequ'il est bien placé sur le clavier, surtout
si Control est entre Tab et Shift ?
--
Georges Ko gko@gko.net 2008-06-11
