Enquête RAW : traduction française des principaux résultats
9 réponses
Sansame
Traduction partielle et synthétique de l'enquête menée en février 2006
par OpenRAW sur le format RAW :
Qui a répondu ?
19207 personnes dont 38% sont professionnels (32% photo et 6% arts
graphiques).
80% utilisent des appareils reflex numériques (47% Canon et 34% Nikon).
77% emploient uniquement (ou presque toujours) le format RAW.
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500
photographies par mois.
Quels sont les avantages du format RAW ?
94% : possibilité de modifier les paramètres de prise de vue (balance
des blancs, exposition...).
92% : meilleur contrôle de l'aspect final de l'image.
90% : dynamique plus large.
Quels sont les inconvénients du format RAW ?
71% : absence d'un format standard et ouvert, comme pour les TIFF/JPEG.
66% : réticence des constructeurs d'APN à laisser certaines parties
accessibles aux développeurs de logiciels de traitement.
63% : incertitude sur la capacité de traiter un format RAW dans le
futur quand ce format aura disparu du catalogue du constructeur.
Quels logiciels de traitement RAW sont les plus utilisés ?
48% : Adobe Camera Raw (58% pour les photographes pro).
22% : le logiciel fourni par le constructeur (tous constructeurs
confondus).
12% : Pixmantec RawShooter
8% : Capture ONE
Quelles sont les qualités des logiciels de traitement RAW perçues par
leurs utilisateurs ?
Adobe Camera Raw : 43% meilleure qualité d'image, 49% meilleur
workflow.
Logiciel du constructeur : 24% meilleure qualité d'image, 14% meilleur
workflow.
Pixmantec RawShooter : 14% meilleure qualité d'image, 10% meilleur
workflow.
Capture ONE : 13% meilleure qualité d'image, 9% meilleur workflow.
Questions diverses :
62% jugent que le cryptage ou l'entrave à l'accès de certaines données
imposés par les constructeurs crée un problème majeur dans leur travail
de photographe (17% sont d'un avis contraire).
61% pensent que l'existence de formats RAW spécifiques n'est pas utile
aux constructeurs pour améliorer la qualité des images (16% sont d'un
avis contraire).
77% sont favoragbles à un format standardisé unique et ouvert pour les
fichiers RAW (10% sont contre).
90% pensent que dès qu'une image est enregistrée dans un fichier par un
APN, toutes les données contenues dans le fichier appartiennent au
photographe. Les constructeurs d'APN devraient donc publier les
caractéristiques de leurs formats RAW en totalité (seuls 4% ne sont pas
d'accord avec cette revendication).
Résultats complets (en anglais) de l'enquête ici :
http://www.openraw.org/2006rawsurvey/
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500 photographies par mois.
En prise de vue, c'est possible. En traitement, ça me parait énorme...
Vous avez raison, c'est en prise de vue. Et ca me semble aussi tout de même élevé.
-- Sansame
cochardp
Sansame écrit:
90% pensent que dès qu'une image est enregistrée dans un fichier par un APN, toutes les données contenues dans le fichier appartiennent au photographe. Les constructeurs d'APN devraient donc publier les caractéristiques de leurs formats RAW en totalité
Tiens, à voir avec la DAVSI si cela pourrait avoir une influence.
-- Patrick
Sansame <sansame@free.fr> écrit:
90% pensent que dès qu'une image est enregistrée dans un fichier par un
APN, toutes les données contenues dans le fichier appartiennent au
photographe. Les constructeurs d'APN devraient donc publier les
caractéristiques de leurs formats RAW en totalité
Tiens, à voir avec la DAVSI si cela pourrait avoir une influence.
90% pensent que dès qu'une image est enregistrée dans un fichier par un APN, toutes les données contenues dans le fichier appartiennent au photographe. Les constructeurs d'APN devraient donc publier les caractéristiques de leurs formats RAW en totalité
Tiens, à voir avec la DAVSI si cela pourrait avoir une influence.
-- Patrick
Philippe LAGARDE
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500 photographies par mois.
En prise de vue, c'est possible. En traitement, ça me parait énorme...
Vous avez raison, c'est en prise de vue. Et ca me semble aussi tout de même élevé.
Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW. Ca doit compenser.
Cordialement,
P.L.
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500
photographies par mois.
En prise de vue, c'est possible. En traitement, ça me parait énorme...
Vous avez raison, c'est en prise de vue. Et ca me semble aussi tout de
même élevé.
Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW.
Ca doit compenser.
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500 photographies par mois.
En prise de vue, c'est possible. En traitement, ça me parait énorme...
Vous avez raison, c'est en prise de vue. Et ca me semble aussi tout de même élevé.
Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW. Ca doit compenser.
Cordialement,
P.L.
Sansame
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500 photographies par mois. Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW.
Ca doit compenser.
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé plus le photographe utilise le RAW. Ainsi, 46% des photographes qui prennent moins de 100 photographies par mois répondent qu'ils utilisent exclusivement le RAW alors que ceux qui en prennent plus de 500 par mois sont 60% à faire cette réponse.
Quand à la moyenne du nombre d'images prises mensuellement, elle varie, selon la catégorie d'utilisateur, de 325 par mois pour le photographe amateur, à 2502 pour le photographe professionnel à plein temps. Ces nombres sont des moyennes, ce qui signifie que de nombreux photographes ont un flux de prise de vue bien plus important que 2500 par mois.
D'une manière générale, quand on interprète cette enquête, il faut faire attention au fait qu'elle a été fréquentée de préférence par les photographes qui connaissent le site OpenRAW, ce qui peut être le symptome d'une attitude favorable vis à vis des formats RAW. Le biais ainsi apporté par ce "recrutement" spécifique est probablement plus sensible en Europe, où le militantisme pro et anti RAW/ouverture est, curieusement, encore chaud, alors qu'il l'est moins dans les pays anglosaxons, où l'usage du RAW et les revendications en faveur de son ouverture ont conquis la quasi unanimité des professionnels.
-- Sansame
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500
photographies par mois.
Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW.
Ca doit compenser.
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé
plus le photographe utilise le RAW. Ainsi, 46% des photographes qui
prennent moins de 100 photographies par mois répondent qu'ils utilisent
exclusivement le RAW alors que ceux qui en prennent plus de 500 par
mois sont 60% à faire cette réponse.
Quand à la moyenne du nombre d'images prises mensuellement, elle varie,
selon la catégorie d'utilisateur, de 325 par mois pour le photographe
amateur, à 2502 pour le photographe professionnel à plein temps. Ces
nombres sont des moyennes, ce qui signifie que de nombreux photographes
ont un flux de prise de vue bien plus important que 2500 par mois.
D'une manière générale, quand on interprète cette enquête, il faut
faire attention au fait qu'elle a été fréquentée de préférence par les
photographes qui connaissent le site OpenRAW, ce qui peut être le
symptome d'une attitude favorable vis à vis des formats RAW.
Le biais ainsi apporté par ce "recrutement" spécifique est probablement
plus sensible en Europe, où le militantisme pro et anti RAW/ouverture
est, curieusement, encore chaud, alors qu'il l'est moins dans les pays
anglosaxons, où l'usage du RAW et les revendications en faveur de son
ouverture ont conquis la quasi unanimité des professionnels.
Les 32% de photographes professionnels traitent en moyenne 2500 photographies par mois. Certains font ça presque journellement, mais eux ne travaillent pas en RAW.
Ca doit compenser.
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé plus le photographe utilise le RAW. Ainsi, 46% des photographes qui prennent moins de 100 photographies par mois répondent qu'ils utilisent exclusivement le RAW alors que ceux qui en prennent plus de 500 par mois sont 60% à faire cette réponse.
Quand à la moyenne du nombre d'images prises mensuellement, elle varie, selon la catégorie d'utilisateur, de 325 par mois pour le photographe amateur, à 2502 pour le photographe professionnel à plein temps. Ces nombres sont des moyennes, ce qui signifie que de nombreux photographes ont un flux de prise de vue bien plus important que 2500 par mois.
D'une manière générale, quand on interprète cette enquête, il faut faire attention au fait qu'elle a été fréquentée de préférence par les photographes qui connaissent le site OpenRAW, ce qui peut être le symptome d'une attitude favorable vis à vis des formats RAW. Le biais ainsi apporté par ce "recrutement" spécifique est probablement plus sensible en Europe, où le militantisme pro et anti RAW/ouverture est, curieusement, encore chaud, alors qu'il l'est moins dans les pays anglosaxons, où l'usage du RAW et les revendications en faveur de son ouverture ont conquis la quasi unanimité des professionnels.
-- Sansame
Philippe LAGARDE
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé plus le photographe utilise le RAW.
Les photographes auxquels je pensais, ceux à 2500 photos par jour, ne peuvent tout simplement pas faire du RAW. On est dans une logique de production, et le RAW serait rédhibitoire. De même que la plupart du temps, le traitement est automatisé ou n'est pas. Les filmeurs de "gros" ne voient ni n'éditent même pas leurs photos. Elles partent parfois à l'impression directement, et les vendeurs les vendent (sans les voir non plus).
Cordialement,
P.L.
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé
plus le photographe utilise le RAW.
Les photographes auxquels je pensais, ceux à 2500 photos par jour, ne
peuvent tout simplement pas faire du RAW. On est dans une logique de
production, et le RAW serait rédhibitoire. De même que la plupart du temps,
le traitement est automatisé ou n'est pas. Les filmeurs de "gros" ne voient
ni n'éditent même pas leurs photos. Elles partent parfois à l'impression
directement, et les vendeurs les vendent (sans les voir non plus).
L'étude montre que plus le nombre de prises de vue mensuelle est élevé plus le photographe utilise le RAW.
Les photographes auxquels je pensais, ceux à 2500 photos par jour, ne peuvent tout simplement pas faire du RAW. On est dans une logique de production, et le RAW serait rédhibitoire. De même que la plupart du temps, le traitement est automatisé ou n'est pas. Les filmeurs de "gros" ne voient ni n'éditent même pas leurs photos. Elles partent parfois à l'impression directement, et les vendeurs les vendent (sans les voir non plus).
Cordialement,
P.L.
Jean-Claude Ghislain
Les filmeurs de "gros" ne voient ni n'éditent même pas leurs photos. Elles partent parfois à l'impression directement, et les vendeurs les vendent (sans les voir non plus).
Et les acheteurs les achètent sans les voir non plus ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Les filmeurs de "gros" ne voient ni n'éditent même pas leurs photos.
Elles partent parfois à l'impression directement, et les vendeurs les
vendent (sans les voir non plus).
Et les acheteurs les achètent sans les voir non plus ;-))
Les filmeurs de "gros" ne voient ni n'éditent même pas leurs photos. Elles partent parfois à l'impression directement, et les vendeurs les vendent (sans les voir non plus).
Et les acheteurs les achètent sans les voir non plus ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Philippe LAGARDE
Et les acheteurs les achètent sans les voir non plus ;-))
J'ai parfois même espéré que personne ne les regarderait jamais.
Et les acheteurs les achètent sans les voir non plus ;-))
J'ai parfois même espéré que personne ne les regarderait jamais.
