"Charlie Gordon" writes:"Vincent Lefevre" <vincent+ wrote in message
news:20040929134001$
Je conseillerais plutôt la VO, car dans la VF, il y a des erreurs de
traduction gênantes (genre byte -> octet).
En quoi est-ce une erreur ?
Un octet c'est 8 bits.
Un byte isole n'a pas de sens, c'est comme "mot" une unite dont la
taille est determinee par une architecture ou un systeme. Plus encore
que pour un "mot" la definition est imprecise (un mot correspond a ce
qui est stockable dans les registres d'usage general). Un byte est
generalement le groupe de bits le plus petit manipulable aisement.
C'est alternativement la taille du jeux de caractere employe -- les
deux correspondent souvent mais certaines architectures peuvent
manipuler des bytes de n'importe quelle taille. Au fait la traduction
AFNOR de byte est multiplet. En pratique il existe ou a existe des
machines/systemes avec des bytes de 6,7,8,9,16 et 32 bits.
"Charlie Gordon" <news@chqrlie.org> writes:
"Vincent Lefevre" <vincent+news@vinc17.org> wrote in message
news:20040929134001$5890@vinc17.org...
Je conseillerais plutôt la VO, car dans la VF, il y a des erreurs de
traduction gênantes (genre byte -> octet).
En quoi est-ce une erreur ?
Un octet c'est 8 bits.
Un byte isole n'a pas de sens, c'est comme "mot" une unite dont la
taille est determinee par une architecture ou un systeme. Plus encore
que pour un "mot" la definition est imprecise (un mot correspond a ce
qui est stockable dans les registres d'usage general). Un byte est
generalement le groupe de bits le plus petit manipulable aisement.
C'est alternativement la taille du jeux de caractere employe -- les
deux correspondent souvent mais certaines architectures peuvent
manipuler des bytes de n'importe quelle taille. Au fait la traduction
AFNOR de byte est multiplet. En pratique il existe ou a existe des
machines/systemes avec des bytes de 6,7,8,9,16 et 32 bits.
"Charlie Gordon" writes:"Vincent Lefevre" <vincent+ wrote in message
news:20040929134001$
Je conseillerais plutôt la VO, car dans la VF, il y a des erreurs de
traduction gênantes (genre byte -> octet).
En quoi est-ce une erreur ?
Un octet c'est 8 bits.
Un byte isole n'a pas de sens, c'est comme "mot" une unite dont la
taille est determinee par une architecture ou un systeme. Plus encore
que pour un "mot" la definition est imprecise (un mot correspond a ce
qui est stockable dans les registres d'usage general). Un byte est
generalement le groupe de bits le plus petit manipulable aisement.
C'est alternativement la taille du jeux de caractere employe -- les
deux correspondent souvent mais certaines architectures peuvent
manipuler des bytes de n'importe quelle taille. Au fait la traduction
AFNOR de byte est multiplet. En pratique il existe ou a existe des
machines/systemes avec des bytes de 6,7,8,9,16 et 32 bits.
"Marc Boyer" a écrit dans le message
de news:cjemh6$7gs$Johann Dantant wrote:
(...)Le premier but d'une école devrait être d'enseigner un savoir faire. De
monexpérience un savoir faire en programmation ça passe par une progression
logique, depuis la machine vers le haut niveau, point barre.
Pourquoi ne pas commencer alors à Turing, puis le lamda-calcul
typé (équivalence de Church au passage si on a 2mn), puis le
reste n'est que mise en pratique ?
Pourquoi verser immédiatement dans la caricature ?
Sérieusement, quand on
voit débarquer des stagiaires qui n'ont aucune, mais absolument aucune idée
de ce que le nombre de bits du type int a comme impact sur leur code, on
croit rêver ! Quand après 3 ans de formation Java il faut leur expliquer
pourquoi la valeur 0x1234 qu'ils envoient au gars en face est interprétée
par lui comme étant 0x3412, on ne rêve plus, on pleure... Par contre, on
leur a bien appris à mettre 1234 en UTF-8 dans un fichier XML, c'est vrai...
Parmi tous les
collègues et stagiaires que j'ai eu et que j'ai encore, seuls ceux qui
ontsuivi cette logique ont de réelles compétences utilisables pour faire
autrechose que des camemberts ou des histogrammes.
Sérieux ? T'es sur qu'ils ont tous commencé la prog par l'ASM ?
Pas forcément l'assembleur. Mais au minimum par de bonnes notions d'algèbre
booléenne, par des notions fondamentales d'architecture, par des TPs de
maths ou de physique bien ciblés (récursivité, calculs matriciels, tri...).
Le langage importe peu, personnellement j'ai commencé par le Pascal puis le
C puis enfin l'assembleur, mais cela ne me semble vraiment pas
déterminant...
Le point important à mon avis est que l'étudiant touche du
doigt se qui se passe physiquement dans la machine quand il écrit telle
ligne de code plutôt que telle autre.
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
C'est certain que ça peut
prendre du temps, ce n'est peut-être pas accessible à tout le monde, mais ce
n'est pas en allant au plus vite qu'on travaille sur le long terme.
Plus sérieusement, il y a des choses qui sont *jolies* dans
un code et qu'on laisse tomber parce que non maintenables (genre
un i |= ~1 vu récemment ici).
Ca c'est pas joli, pas beau, je suis d'accord.
Naivement j'espérais que la contractualisation de la recherche c'était
dedonner de l'argent sur des résultats et non sur des objectifs...
Qu'est-ceque je suis naïf...
Disons que la meilleure idée peut donner la pire mise en pratique
si on ne fait pas attention à ce qu'on fait.
J'imagine que tu sais ce que tu dis...
"Marc Boyer" <Marc.Boyer@enseeiht.yahoo.fr.invalid> a écrit dans le message
de news:cjemh6$7gs$1@news.cict.fr...
Johann Dantant wrote:
(...)
Le premier but d'une école devrait être d'enseigner un savoir faire. De
mon
expérience un savoir faire en programmation ça passe par une progression
logique, depuis la machine vers le haut niveau, point barre.
Pourquoi ne pas commencer alors à Turing, puis le lamda-calcul
typé (équivalence de Church au passage si on a 2mn), puis le
reste n'est que mise en pratique ?
Pourquoi verser immédiatement dans la caricature ?
Sérieusement, quand on
voit débarquer des stagiaires qui n'ont aucune, mais absolument aucune idée
de ce que le nombre de bits du type int a comme impact sur leur code, on
croit rêver ! Quand après 3 ans de formation Java il faut leur expliquer
pourquoi la valeur 0x1234 qu'ils envoient au gars en face est interprétée
par lui comme étant 0x3412, on ne rêve plus, on pleure... Par contre, on
leur a bien appris à mettre 1234 en UTF-8 dans un fichier XML, c'est vrai...
Parmi tous les
collègues et stagiaires que j'ai eu et que j'ai encore, seuls ceux qui
ont
suivi cette logique ont de réelles compétences utilisables pour faire
autre
chose que des camemberts ou des histogrammes.
Sérieux ? T'es sur qu'ils ont tous commencé la prog par l'ASM ?
Pas forcément l'assembleur. Mais au minimum par de bonnes notions d'algèbre
booléenne, par des notions fondamentales d'architecture, par des TPs de
maths ou de physique bien ciblés (récursivité, calculs matriciels, tri...).
Le langage importe peu, personnellement j'ai commencé par le Pascal puis le
C puis enfin l'assembleur, mais cela ne me semble vraiment pas
déterminant...
Le point important à mon avis est que l'étudiant touche du
doigt se qui se passe physiquement dans la machine quand il écrit telle
ligne de code plutôt que telle autre.
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
C'est certain que ça peut
prendre du temps, ce n'est peut-être pas accessible à tout le monde, mais ce
n'est pas en allant au plus vite qu'on travaille sur le long terme.
Plus sérieusement, il y a des choses qui sont *jolies* dans
un code et qu'on laisse tomber parce que non maintenables (genre
un i |= ~1 vu récemment ici).
Ca c'est pas joli, pas beau, je suis d'accord.
Naivement j'espérais que la contractualisation de la recherche c'était
de
donner de l'argent sur des résultats et non sur des objectifs...
Qu'est-ce
que je suis naïf...
Disons que la meilleure idée peut donner la pire mise en pratique
si on ne fait pas attention à ce qu'on fait.
J'imagine que tu sais ce que tu dis...
"Marc Boyer" a écrit dans le message
de news:cjemh6$7gs$Johann Dantant wrote:
(...)Le premier but d'une école devrait être d'enseigner un savoir faire. De
monexpérience un savoir faire en programmation ça passe par une progression
logique, depuis la machine vers le haut niveau, point barre.
Pourquoi ne pas commencer alors à Turing, puis le lamda-calcul
typé (équivalence de Church au passage si on a 2mn), puis le
reste n'est que mise en pratique ?
Pourquoi verser immédiatement dans la caricature ?
Sérieusement, quand on
voit débarquer des stagiaires qui n'ont aucune, mais absolument aucune idée
de ce que le nombre de bits du type int a comme impact sur leur code, on
croit rêver ! Quand après 3 ans de formation Java il faut leur expliquer
pourquoi la valeur 0x1234 qu'ils envoient au gars en face est interprétée
par lui comme étant 0x3412, on ne rêve plus, on pleure... Par contre, on
leur a bien appris à mettre 1234 en UTF-8 dans un fichier XML, c'est vrai...
Parmi tous les
collègues et stagiaires que j'ai eu et que j'ai encore, seuls ceux qui
ontsuivi cette logique ont de réelles compétences utilisables pour faire
autrechose que des camemberts ou des histogrammes.
Sérieux ? T'es sur qu'ils ont tous commencé la prog par l'ASM ?
Pas forcément l'assembleur. Mais au minimum par de bonnes notions d'algèbre
booléenne, par des notions fondamentales d'architecture, par des TPs de
maths ou de physique bien ciblés (récursivité, calculs matriciels, tri...).
Le langage importe peu, personnellement j'ai commencé par le Pascal puis le
C puis enfin l'assembleur, mais cela ne me semble vraiment pas
déterminant...
Le point important à mon avis est que l'étudiant touche du
doigt se qui se passe physiquement dans la machine quand il écrit telle
ligne de code plutôt que telle autre.
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
C'est certain que ça peut
prendre du temps, ce n'est peut-être pas accessible à tout le monde, mais ce
n'est pas en allant au plus vite qu'on travaille sur le long terme.
Plus sérieusement, il y a des choses qui sont *jolies* dans
un code et qu'on laisse tomber parce que non maintenables (genre
un i |= ~1 vu récemment ici).
Ca c'est pas joli, pas beau, je suis d'accord.
Naivement j'espérais que la contractualisation de la recherche c'était
dedonner de l'argent sur des résultats et non sur des objectifs...
Qu'est-ceque je suis naïf...
Disons que la meilleure idée peut donner la pire mise en pratique
si on ne fait pas attention à ce qu'on fait.
J'imagine que tu sais ce que tu dis...
Marc Boyer wrote:Je t'invite si tu as du temps à fréquenter le forum c++,
à lire les "Design Pattern" ou "Rumination in C++".
Lire également "practical reusable unix software", par le labo d'AT&T
auquel on doit entre autre le programme dotty.
Ce livre relate leur
expérience (dans les années 80) pour développer des softs utiles et
réutilisables. Ils ont atteint la proportion de 50% de réutilisation
dans leur distribution d'outils. Comme quoi le problème peut être pensé
sans en faire une question de langage (ils codent tout en C, utilisent
le Shell comme "langage d'action" et utilisent des ordonnanceurs entre
les deux).
Une lecture qui repose du brouhaha des objets et des patterns.
Par exemple, il faut pas coder longtemps pour réaliser
que les exceptions sont la meilleure solution à ce jour à la
gestion d'erreur. Et que l'OO est la meilleure pour
lier libération des ressources et gestion d'erreur.
Exception ? On reparle de l'assembleur ?? :-D
Taquineries à part, ces mécanismes - objets, exceptions, patterns,
tolérence aux pannes, gestion des ressources... - sont à enseigner
quelque soit le langage.
Marc Boyer wrote:
Je t'invite si tu as du temps à fréquenter le forum c++,
à lire les "Design Pattern" ou "Rumination in C++".
Lire également "practical reusable unix software", par le labo d'AT&T
auquel on doit entre autre le programme dotty.
Ce livre relate leur
expérience (dans les années 80) pour développer des softs utiles et
réutilisables. Ils ont atteint la proportion de 50% de réutilisation
dans leur distribution d'outils. Comme quoi le problème peut être pensé
sans en faire une question de langage (ils codent tout en C, utilisent
le Shell comme "langage d'action" et utilisent des ordonnanceurs entre
les deux).
Une lecture qui repose du brouhaha des objets et des patterns.
Par exemple, il faut pas coder longtemps pour réaliser
que les exceptions sont la meilleure solution à ce jour à la
gestion d'erreur. Et que l'OO est la meilleure pour
lier libération des ressources et gestion d'erreur.
Exception ? On reparle de l'assembleur ?? :-D
Taquineries à part, ces mécanismes - objets, exceptions, patterns,
tolérence aux pannes, gestion des ressources... - sont à enseigner
quelque soit le langage.
Marc Boyer wrote:Je t'invite si tu as du temps à fréquenter le forum c++,
à lire les "Design Pattern" ou "Rumination in C++".
Lire également "practical reusable unix software", par le labo d'AT&T
auquel on doit entre autre le programme dotty.
Ce livre relate leur
expérience (dans les années 80) pour développer des softs utiles et
réutilisables. Ils ont atteint la proportion de 50% de réutilisation
dans leur distribution d'outils. Comme quoi le problème peut être pensé
sans en faire une question de langage (ils codent tout en C, utilisent
le Shell comme "langage d'action" et utilisent des ordonnanceurs entre
les deux).
Une lecture qui repose du brouhaha des objets et des patterns.
Par exemple, il faut pas coder longtemps pour réaliser
que les exceptions sont la meilleure solution à ce jour à la
gestion d'erreur. Et que l'OO est la meilleure pour
lier libération des ressources et gestion d'erreur.
Exception ? On reparle de l'assembleur ?? :-D
Taquineries à part, ces mécanismes - objets, exceptions, patterns,
tolérence aux pannes, gestion des ressources... - sont à enseigner
quelque soit le langage.
Quel relativisme? Je défends simplement la thèse qu'il vaut
mieux commencer l'enseignement par le niveau d'abstraction
le plus élevé utilisé et descendre que l'inverse. Parce que
ce niveau est plus simple et qu'il sera plus utilisé que les
autres.
Quel relativisme? Je défends simplement la thèse qu'il vaut
mieux commencer l'enseignement par le niveau d'abstraction
le plus élevé utilisé et descendre que l'inverse. Parce que
ce niveau est plus simple et qu'il sera plus utilisé que les
autres.
Quel relativisme? Je défends simplement la thèse qu'il vaut
mieux commencer l'enseignement par le niveau d'abstraction
le plus élevé utilisé et descendre que l'inverse. Parce que
ce niveau est plus simple et qu'il sera plus utilisé que les
autres.
Eric Deveaud wrote:L'assembleur peur aussi sembler un mauvais investissement du fait qu'il
change de machine en machine. Pourtant, les principes de bases restent
toujours plus ou moins les mêmes
dans ce cas pourquoi ne pas utiliser une machine de turing pour
apprendre la programation ??
Et pourquoi ne pas en concevoir une petite (en pensée!) avec les
étudiants lors du premier cours ? Un peut comme Knuth dans son cours ?
On pourrait réaliser quelques algorithmes avec, résoudre quelques
problèmes. Et une fois qu'ils auraient compris, avec les doigts, les
"principes" d'un algorithme, vous pourriez embrayer sur une vrai machine
et un vrai langage (au hasard, le C) ?
Eric Deveaud wrote:
L'assembleur peur aussi sembler un mauvais investissement du fait qu'il
change de machine en machine. Pourtant, les principes de bases restent
toujours plus ou moins les mêmes
dans ce cas pourquoi ne pas utiliser une machine de turing pour
apprendre la programation ??
Et pourquoi ne pas en concevoir une petite (en pensée!) avec les
étudiants lors du premier cours ? Un peut comme Knuth dans son cours ?
On pourrait réaliser quelques algorithmes avec, résoudre quelques
problèmes. Et une fois qu'ils auraient compris, avec les doigts, les
"principes" d'un algorithme, vous pourriez embrayer sur une vrai machine
et un vrai langage (au hasard, le C) ?
Eric Deveaud wrote:L'assembleur peur aussi sembler un mauvais investissement du fait qu'il
change de machine en machine. Pourtant, les principes de bases restent
toujours plus ou moins les mêmes
dans ce cas pourquoi ne pas utiliser une machine de turing pour
apprendre la programation ??
Et pourquoi ne pas en concevoir une petite (en pensée!) avec les
étudiants lors du premier cours ? Un peut comme Knuth dans son cours ?
On pourrait réaliser quelques algorithmes avec, résoudre quelques
problèmes. Et une fois qu'ils auraient compris, avec les doigts, les
"principes" d'un algorithme, vous pourriez embrayer sur une vrai machine
et un vrai langage (au hasard, le C) ?
En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses
connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa
formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et un juste milieu ?
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses
connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa
formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et un juste milieu ?
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Quel est le critère de "bonne méthode pédagogique" ? Pour moi,
c'est celle qui permet de faire entre de manière durable un max
d'information en un min de temps à un max d'élèves.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Je préfère 100
fois un gars qui a une bonne méthode de travail même si ses
connaissances
sont réduites, à un gars qui a survolé tous les domaines dans sa
formation
mais qui s'avère incapable d'approfondir quoique ce soit dès qu'il n'est
plus encadré.
Et un juste milieu ?
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
"Marc Boyer" a écrit dans le message
de news:cjgft8$19j$
(...)En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Je ne dis pas que ça en donne... Je pense par contre que ça impose de les
avoir avant... Et que c'est le bon sens, le sens logique de progression.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Ca c'est évident. Mais je reste persuadé qu'il est plus acceptable de
n'avoir que des bases dans chacun de ces langages mais d'avoir une acquis
une méthode et une rigueur, que de connaître par coeur la hiérarchie des
classes de haut niveau sans avoir intégré tous les mécanismes sous-jacents.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Qu'un technicien digère de la technique qu'il va pouvoir immédiatement
mettre en pratique, ça me paraît tout à fait normal... Mais un ingénieur,
fut-il d'une ENSI, ne doit pas s'arrêter à ça, il doit évidemment avoir de
la technique mais il doit surtout comprendre ce qu'il fait...
Et un juste milieu ?
Jamais vu. Ca doit être spécifique à notre microcosme...
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
quiréchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Oui. C'est pareil pour un stage, à la fin on met une note, il y a ceux qui
en réchappent et les autres. C'est pareil pour une pré-embauche, il y a ceux
qui restent et ceux qui ne restent pas.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
"Marc Boyer" <Marc.Boyer@enseeiht.yahoo.fr.invalid> a écrit dans le message
de news:cjgft8$19j$1@news.cict.fr...
(...)
En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Je ne dis pas que ça en donne... Je pense par contre que ça impose de les
avoir avant... Et que c'est le bon sens, le sens logique de progression.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Ca c'est évident. Mais je reste persuadé qu'il est plus acceptable de
n'avoir que des bases dans chacun de ces langages mais d'avoir une acquis
une méthode et une rigueur, que de connaître par coeur la hiérarchie des
classes de haut niveau sans avoir intégré tous les mécanismes sous-jacents.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Qu'un technicien digère de la technique qu'il va pouvoir immédiatement
mettre en pratique, ça me paraît tout à fait normal... Mais un ingénieur,
fut-il d'une ENSI, ne doit pas s'arrêter à ça, il doit évidemment avoir de
la technique mais il doit surtout comprendre ce qu'il fait...
Et un juste milieu ?
Jamais vu. Ca doit être spécifique à notre microcosme...
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
qui
réchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Oui. C'est pareil pour un stage, à la fin on met une note, il y a ceux qui
en réchappent et les autres. C'est pareil pour une pré-embauche, il y a ceux
qui restent et ceux qui ne restent pas.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
"Marc Boyer" a écrit dans le message
de news:cjgft8$19j$
(...)En quoi le C ou l'ASM comme premier langage donne-t-il des
notions d'algèbre booléene, de maths et de physiques ?
Je ne dis pas que ça en donne... Je pense par contre que ça impose de les
avoir avant... Et que c'est le bon sens, le sens logique de progression.
C'est un non sens. Les élèves sont là pour acquérir un savoir faire, pas
pour digérer une encyclopédie ou une somme d'information.
J'ai longtemps cru cela. Mais au final, quand on met sur le
marché un type qui n'a jamais touché à C, Java ou C++, ben,
il reste sur le carreau.
Ca c'est évident. Mais je reste persuadé qu'il est plus acceptable de
n'avoir que des bases dans chacun de ces langages mais d'avoir une acquis
une méthode et une rigueur, que de connaître par coeur la hiérarchie des
classes de haut niveau sans avoir intégré tous les mécanismes sous-jacents.
Alors après, il y a diplome et diplome. On accepte peut-être
de recruter un normalien qui ne sait rien faire mais qui apprendra.
Sur des dipomes moins cote type IUP ou ENSI, un peu de technique,
c'est pas mal aussi.
Qu'un technicien digère de la technique qu'il va pouvoir immédiatement
mettre en pratique, ça me paraît tout à fait normal... Mais un ingénieur,
fut-il d'une ENSI, ne doit pas s'arrêter à ça, il doit évidemment avoir de
la technique mais il doit surtout comprendre ce qu'il fait...
Et un juste milieu ?
Jamais vu. Ca doit être spécifique à notre microcosme...
Et le C est d'expérience un bon moyen de perdre du temps
et des élèves en route.
Le C est d'expérience une bonne école de rigueur et d'humilité dont ceux
quiréchappent savent lire un livre pour y trouver des informations, et
comprendre et mettre en oeuvre ces informations.
"ceux qui en réchappent"...
Oui. C'est pareil pour un stage, à la fin on met une note, il y a ceux qui
en réchappent et les autres. C'est pareil pour une pré-embauche, il y a ceux
qui restent et ceux qui ne restent pas.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
Tiens, juste pour compliquer un peu les choses, moi je
suis pour un niveau d'abstraction moyen pour commencer:
variables, conditions, boucles, fonctions, récursivité,
puis on part ensuite dans les deux directions.
Marc Boyer
Tiens, juste pour compliquer un peu les choses, moi je
suis pour un niveau d'abstraction moyen pour commencer:
variables, conditions, boucles, fonctions, récursivité,
puis on part ensuite dans les deux directions.
Marc Boyer
Tiens, juste pour compliquer un peu les choses, moi je
suis pour un niveau d'abstraction moyen pour commencer:
variables, conditions, boucles, fonctions, récursivité,
puis on part ensuite dans les deux directions.
Marc Boyer
Oui, mais moi je forme des étudiants /et/ j'évalue leur
niveau. Je ne mets pas des obstacles sur la route juste
pour voir.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne
bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Oui, mais moi je forme des étudiants /et/ j'évalue leur
niveau. Je ne mets pas des obstacles sur la route juste
pour voir.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne
bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Oui, mais moi je forme des étudiants /et/ j'évalue leur
niveau. Je ne mets pas des obstacles sur la route juste
pour voir.
Ben moi, si j'ai deux chemins qui mènent au même niveau, un
qui me permet d'y ammener 80% des élèves et une autre 40%, ben
je choisis celle à 80%.
La cause est noble, l'intention est louable. Mais la difficulté est ne
bien
rester au même niveau final, et non pas de viser un niveau plus bas sous
prétexte qu'on y a amène plus d'élèves...
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Eh bien j'espère que le résultat obtenu est ou sera en accord avec ta
théorie. Mais ce n'est qu'une fois les étudiants sortis de l'école avec le
diplôme en poche, qu'on peut commencer à évaluer ce résultat.
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Eh bien j'espère que le résultat obtenu est ou sera en accord avec ta
théorie. Mais ce n'est qu'une fois les étudiants sortis de l'école avec le
diplôme en poche, qu'on peut commencer à évaluer ce résultat.
Oui, mais je pense avoir de bien meilleurs résultats avec le
C comme *deuxième* langage et pas comme *premier*.
Eh bien j'espère que le résultat obtenu est ou sera en accord avec ta
théorie. Mais ce n'est qu'une fois les étudiants sortis de l'école avec le
diplôme en poche, qu'on peut commencer à évaluer ce résultat.