J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour
sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd
- monter le volume système
- tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées
sur home)
Ainsi en cas de crash d'un disque il suffit normalement de mettre un
nouveau disque, de créer la partition système avec le même nom (par
exemple "/dev/sda6") et de restaurer tous les fichiers pour retrouver
exactement le même système. Puis démarrage et restauration du home si
nécessaire.
Malheureusement depuis la mise en oeuvre de ces satanés "UUID" cette
procédure échoue, puisqu'un nouveau formatage en recréé un
aléatoirement. Récemment j'ai eu un crash et j'ai beaucoup ramé pour
revenir à un système opérationnel, incluant une réinstallation de base
puis la modification de fstab puis une restauration, etc...
Le problème que j'ai eu n'était pas seulement au niveau du fstab mais de
grub (sur une partition séparée) qui continuait à vouloir booter avec
l'ancien UUID. J'ai donc restauré tout sauf /boot, puis désinstallé /
réinstallé le noyau pour resynchroniser le tout... Bref, pas très propre.
Le plus simple pour moi serait de pouvoir formater une partition en
imposant l'UUID, voire de pouvoir modifier cet UUID afin d'avoir
toujours le même. D'où le titre du post.
Si ce n'est pas possible, auriez-vous une suggestion pour contourner ce
problème? Par exemple en revenant à l'ancienne dénomination y-compris
dans le grub?
Cela-dit, je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des UUID, à part compliquer la vie des utilisateurs, l'ancienne notation était très simple à mémoriser.
Les UUID assurent la persistance de la désignation des volumes (systèmes de fichiers, swap...) indépendamment du nommage des périphériques sous-jacents qui n'est pas persistant.
Comme déjà dit, l'ajout ou la suppression d'un "disque" est susceptible de modifier le nommage des autres disques. Le "disque" peut être aussi la bête clé USB qu'on a laissé branchée. De même, on y pense moins, l'ajout ou la suppression d'une partition peut modifier le nommage des autres partitions du disque. Enfin, le passage des anciens pilotes IDE du noyau (qui nommaient les disques en fonction de leur position physique) aux pilotes PATA/SATA basés sur libata (qui nomment les disques en fonction de leur ordre d'énumération) combiné à la méthode actuelle de gestion des périphériques "hotplug" (plus aucun pilote en dur dans le noyau, identification asynchrone par udev qui charge les modules correspondants) peuvent faire varier l'ordre de nommage des périphériques d'un démarrage à l'autre même sans changement du matériel.
D'ailleurs, md (RAID logiciel) et LVM utilisent en interne des UUID pour retrouver leurs petits.
Si tu trouves les UUID trop difficiles à mémoriser, tu peux les remplacer par des LABELs.
OK, merci, c'est une bonne piste.
Le 23/01/2014 22:06, Pascal Hambourg a écrit :
denis.paris a écrit :
Cela-dit, je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des UUID, à part
compliquer la vie des utilisateurs, l'ancienne notation était très
simple à mémoriser.
Les UUID assurent la persistance de la désignation des volumes (systèmes
de fichiers, swap...) indépendamment du nommage des périphériques
sous-jacents qui n'est pas persistant.
Comme déjà dit, l'ajout ou la suppression d'un "disque" est susceptible
de modifier le nommage des autres disques. Le "disque" peut être aussi
la bête clé USB qu'on a laissé branchée. De même, on y pense moins,
l'ajout ou la suppression d'une partition peut modifier le nommage des
autres partitions du disque. Enfin, le passage des anciens pilotes IDE
du noyau (qui nommaient les disques en fonction de leur position
physique) aux pilotes PATA/SATA basés sur libata (qui nomment les
disques en fonction de leur ordre d'énumération) combiné à la méthode
actuelle de gestion des périphériques "hotplug" (plus aucun pilote en
dur dans le noyau, identification asynchrone par udev qui charge les
modules correspondants) peuvent faire varier l'ordre de nommage des
périphériques d'un démarrage à l'autre même sans changement du matériel.
D'ailleurs, md (RAID logiciel) et LVM utilisent en interne des UUID pour
retrouver leurs petits.
Si tu trouves les UUID trop difficiles à mémoriser, tu peux les
remplacer par des LABELs.
Cela-dit, je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des UUID, à part compliquer la vie des utilisateurs, l'ancienne notation était très simple à mémoriser.
Les UUID assurent la persistance de la désignation des volumes (systèmes de fichiers, swap...) indépendamment du nommage des périphériques sous-jacents qui n'est pas persistant.
Comme déjà dit, l'ajout ou la suppression d'un "disque" est susceptible de modifier le nommage des autres disques. Le "disque" peut être aussi la bête clé USB qu'on a laissé branchée. De même, on y pense moins, l'ajout ou la suppression d'une partition peut modifier le nommage des autres partitions du disque. Enfin, le passage des anciens pilotes IDE du noyau (qui nommaient les disques en fonction de leur position physique) aux pilotes PATA/SATA basés sur libata (qui nomment les disques en fonction de leur ordre d'énumération) combiné à la méthode actuelle de gestion des périphériques "hotplug" (plus aucun pilote en dur dans le noyau, identification asynchrone par udev qui charge les modules correspondants) peuvent faire varier l'ordre de nommage des périphériques d'un démarrage à l'autre même sans changement du matériel.
D'ailleurs, md (RAID logiciel) et LVM utilisent en interne des UUID pour retrouver leurs petits.
Si tu trouves les UUID trop difficiles à mémoriser, tu peux les remplacer par des LABELs.
OK, merci, c'est une bonne piste.
JM Company
denis.paris wrote:
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd - monter le volume système - tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner" Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique ! Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de celui de la sauvegarde !!!!
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour
sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd
- monter le volume système
- tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées
sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner"
Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système
n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique !
Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de
celui de la sauvegarde !!!!
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd - monter le volume système - tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner" Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique ! Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de celui de la sauvegarde !!!!
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd - monter le volume système - tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner" Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique ! Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de celui de la sauvegarde !!!!
Merci, bien vu pour le "numeric-owner", il est possible cependant que je n'ai jamais eu de problème car cela semble être le comportement par défaut de mes distributions, mais ça vaut le coup de s'en assurer.
Le 24/01/2014 09:42, JM Company a écrit :
denis.paris wrote:
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour
sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd
- monter le volume système
- tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées
sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner"
Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système
n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique !
Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de
celui de la sauvegarde !!!!
Merci, bien vu pour le "numeric-owner", il est possible cependant que je
n'ai jamais eu de problème car cela semble être le comportement par
défaut de mes distributions, mais ça vaut le coup de s'en assurer.
J'utilisais depuis des années une procédure personnelle très simple pour sauvegarder intégralement mon système linux:
- booter depuis un live-cd - monter le volume système - tar du volume vers un serveur (donc sans les données qui sont montées sur home)
Attention de bien faire le TAR AVEC l'option "--numeric-owner" Sinon, tu risques des surprises, lors de la restauration, si ce système n'est pas restaurer à partir d'un système totalement identique ! Par exemple, une restauration avec un autre "live-cd" différent de celui de la sauvegarde !!!!
Merci, bien vu pour le "numeric-owner", il est possible cependant que je n'ai jamais eu de problème car cela semble être le comportement par défaut de mes distributions, mais ça vaut le coup de s'en assurer.