Fortune dans les mails et usenet ?

Thomas Nemeth

07/08/2003 à 11:38

Le jeu 07 aoû 2003 à 11:08, Jean-Philippe Caruana a tapoté :
| Bonjour, j'utilise MDK 9.1 avec Kmail et Knode pour lire mails et news.
| J'aimerais savoir comment intégrer des citations aléatoires fortune dans la
| signature de mes mails/news ?

man sigrot.

Thomas
--
BOFH excuse #78:
Yes, yes, its called a desgin limitation

Erwann ABALEA

07/08/2003 à 12:15

On 7 Aug 2003, Thomas Nemeth wrote:

Le jeu 07 aoû 2003 à 11:08, Jean-Philippe Caruana a tapoté :
| Bonjour, j'utilise MDK 9.1 avec Kmail et Knode pour lire mails et news.
| J'aimerais savoir comment intégrer des citations aléatoires fortune dans la
| signature de mes mails/news ?

man sigrot.

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait (c'est
bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

--
Erwann ABALEA - RSA PGP Key ID: 0x2D0EABD5
-----
CQ> Pourquoi chercher des ténors derrière les barreaux,
CQ> ils ont été libérés, non ? Mais que fait la DDT ?
Le DDT, c'est pour éradiquer les moustiques, pas les ténors.
-+- ED in : Guide du Neuneu Usenet - J'en perds le ténor -+-

Jean-Philippe Caruana

07/08/2003 à 12:40

le Jeudi 7 Août 2003 12:15, notre ami Erwann ABALEA a dit sur
fr.comp.os.linux.configuration :

On 7 Aug 2003, Thomas Nemeth wrote:
man sigrot.

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait (c'est
bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

par exemple ? comment avez vous réalisé cela ?

Nicolas Ecarnot

07/08/2003 à 14:57

Thomas Nemeth wrote in
news:3f321e13$0$6215$:

Le jeu 07 aoû 2003 à 11:08, Jean-Philippe Caruana a tapoté :
| Bonjour, j'utilise MDK 9.1 avec Kmail et Knode pour lire mails et
| news. J'aimerais savoir comment intégrer des citations aléatoires
| fortune dans la signature de mes mails/news ?

man sigrot.

et man fortune pour écrire ses propres bases de fortune

--
Nicolas Ecarnot

Erwann ABALEA

07/08/2003 à 15:37

On Thu, 7 Aug 2003, Jean-Philippe Caruana wrote:

le Jeudi 7 Août 2003 12:15, notre ami Erwann ABALEA a dit sur
fr.comp.os.linux.configuration :
On 7 Aug 2003, Thomas Nemeth wrote:
man sigrot.

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait (c'est
bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

par exemple ? comment avez vous réalisé cela ?

Sans fioriture, voici comment se passe l'écriture dans un tube nommé:

-----
while (1)
{
FILE *f;
f=fopen(output, "w");
if (insertdashes)
fprintf(f, "-- n");
fprintf(f, "%s", fixedsig);
fprintf(f, "%s", sigs[rand()%nbsigs]);
fclose(f);
sleep(1);
}
-----

* output contient le nom du tube nommé (ici, /home/eabalea/.signature),
j'ai créé le tube à la main (man mkfifo),
* fixedsig est la partie fixe de ma signature,
* sigs[] est un tableau de chaînes qui contient toutes les {quotes,
taglines} qu'on veut voir dans une signature,
* nbsigs est évidemment le nombre d'éléments de ce tableau,
* insertdashes est un flag pour savoir si le programme doit ajouter le
séparateur de signature, ou si le logiciel de courrier le fait tout
seul.

Je configure mon logiciel de courrier pour lire le fichier ~/.signature,
et dès qu'il le lit, mon programme est débloqué de la ligne
(f=fopen(output, "w")) et poursuit son travail. Mon lecteur de courrier va
lire ce que mon programme a écrit, et quand mon programme aura atteint le
fclose(f), le système saura renvoyer un EOF au lecteur au bon moment.

Rajouter la partie initialisation, les contrôles habituels (ouverture du
tube par exemple), de quoi le transformer en daemon (un fork() fait
l'affaire), de quoi gérer quelques signaux, un fichier de config, et vous
avez un gestionnaire de signatures aléatoires pour environ 500 lignes de
C.
Ne pas supprimer le sleep(1), il n'est pas là qu'à titre anecdotique, il
évite que mon programme recommence sa boucle trop vite. Ici, je donne 1
seconde au lecteur pour finir de lire les données (s'il met plus de temps
que ça, mon programme reprendra sa boucle, et donnera alors plusieurs
signatures), mais du coup, je ne peux avoir au plus qu'une signature par
seconde; si je lis 2 fois le fichier dans la même seconde, j'aurais 2 fois
les mêmes données.
En pratique, 1 seconde suffit, sauf si tu charges ta machine comme un
bourrin.

Si seulement les tubes nommés pouvaient être aussi simples sous Windows...
;)

--
Erwann ABALEA - RSA PGP Key ID: 0x2D0EABD5
-----
comment fait on pour craker un logiciel car j'ai le logiciel et le
crack, et quand je lance le crack ca m'ouvre une session dos et c'est
tous, y'a t'il quelque chose à écrire dans cette session sous dos ?
-+- FV in : Guide du Neuneu Usenet : Aidez-moi ou je cracke -+-

On Thu, 7 Aug 2003, Jean-Philippe Caruana wrote:

le Jeudi 7 Août 2003 12:15, notre ami Erwann ABALEA a dit sur
fr.comp.os.linux.configuration :

On 7 Aug 2003, Thomas Nemeth wrote:

man sigrot.

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait (c'est
bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

par exemple ? comment avez vous réalisé cela ?

Sans fioriture, voici comment se passe l'écriture dans un tube nommé:

-----
while (1)
{
FILE *f;
f=fopen(output, "w");
if (insertdashes)
fprintf(f, "-- n");
fprintf(f, "%s", fixedsig);
fprintf(f, "%s", sigs[rand()%nbsigs]);
fclose(f);
sleep(1);
}
-----

* output contient le nom du tube nommé (ici, /home/eabalea/.signature),
j'ai créé le tube à la main (man mkfifo),
* fixedsig est la partie fixe de ma signature,
* sigs[] est un tableau de chaînes qui contient toutes les {quotes,
taglines} qu'on veut voir dans une signature,
* nbsigs est évidemment le nombre d'éléments de ce tableau,
* insertdashes est un flag pour savoir si le programme doit ajouter le
séparateur de signature, ou si le logiciel de courrier le fait tout
seul.

Je configure mon logiciel de courrier pour lire le fichier ~/.signature,
et dès qu'il le lit, mon programme est débloqué de la ligne
(f=fopen(output, "w")) et poursuit son travail. Mon lecteur de courrier va
lire ce que mon programme a écrit, et quand mon programme aura atteint le
fclose(f), le système saura renvoyer un EOF au lecteur au bon moment.

Rajouter la partie initialisation, les contrôles habituels (ouverture du
tube par exemple), de quoi le transformer en daemon (un fork() fait
l'affaire), de quoi gérer quelques signaux, un fichier de config, et vous
avez un gestionnaire de signatures aléatoires pour environ 500 lignes de
C.
Ne pas supprimer le sleep(1), il n'est pas là qu'à titre anecdotique, il
évite que mon programme recommence sa boucle trop vite. Ici, je donne 1
seconde au lecteur pour finir de lire les données (s'il met plus de temps
que ça, mon programme reprendra sa boucle, et donnera alors plusieurs
signatures), mais du coup, je ne peux avoir au plus qu'une signature par
seconde; si je lis 2 fois le fichier dans la même seconde, j'aurais 2 fois
les mêmes données.
En pratique, 1 seconde suffit, sauf si tu charges ta machine comme un
bourrin.

Si seulement les tubes nommés pouvaient être aussi simples sous Windows...
;)

--
Erwann ABALEA <erwann@abalea.com> - RSA PGP Key ID: 0x2D0EABD5
-----
comment fait on pour craker un logiciel car j'ai le logiciel et le
crack, et quand je lance le crack ca m'ouvre une session dos et c'est
tous, y'a t'il quelque chose à écrire dans cette session sous dos ?
-+- FV in : Guide du Neuneu Usenet : Aidez-moi ou je cracke -+-

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On Thu, 7 Aug 2003, Jean-Philippe Caruana wrote:

le Jeudi 7 Août 2003 12:15, notre ami Erwann ABALEA a dit sur
fr.comp.os.linux.configuration :
On 7 Aug 2003, Thomas Nemeth wrote:
man sigrot.

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait (c'est
bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

par exemple ? comment avez vous réalisé cela ?

Sans fioriture, voici comment se passe l'écriture dans un tube nommé:

-----
while (1)
{
FILE *f;
f=fopen(output, "w");
if (insertdashes)
fprintf(f, "-- n");
fprintf(f, "%s", fixedsig);
fprintf(f, "%s", sigs[rand()%nbsigs]);
fclose(f);
sleep(1);
}
-----

* output contient le nom du tube nommé (ici, /home/eabalea/.signature),
j'ai créé le tube à la main (man mkfifo),
* fixedsig est la partie fixe de ma signature,
* sigs[] est un tableau de chaînes qui contient toutes les {quotes,
taglines} qu'on veut voir dans une signature,
* nbsigs est évidemment le nombre d'éléments de ce tableau,
* insertdashes est un flag pour savoir si le programme doit ajouter le
séparateur de signature, ou si le logiciel de courrier le fait tout
seul.

Je configure mon logiciel de courrier pour lire le fichier ~/.signature,
et dès qu'il le lit, mon programme est débloqué de la ligne
(f=fopen(output, "w")) et poursuit son travail. Mon lecteur de courrier va
lire ce que mon programme a écrit, et quand mon programme aura atteint le
fclose(f), le système saura renvoyer un EOF au lecteur au bon moment.

Rajouter la partie initialisation, les contrôles habituels (ouverture du
tube par exemple), de quoi le transformer en daemon (un fork() fait
l'affaire), de quoi gérer quelques signaux, un fichier de config, et vous
avez un gestionnaire de signatures aléatoires pour environ 500 lignes de
C.
Ne pas supprimer le sleep(1), il n'est pas là qu'à titre anecdotique, il
évite que mon programme recommence sa boucle trop vite. Ici, je donne 1
seconde au lecteur pour finir de lire les données (s'il met plus de temps
que ça, mon programme reprendra sa boucle, et donnera alors plusieurs
signatures), mais du coup, je ne peux avoir au plus qu'une signature par
seconde; si je lis 2 fois le fichier dans la même seconde, j'aurais 2 fois
les mêmes données.
En pratique, 1 seconde suffit, sauf si tu charges ta machine comme un
bourrin.

Si seulement les tubes nommés pouvaient être aussi simples sous Windows...
;)

--
Erwann ABALEA - RSA PGP Key ID: 0x2D0EABD5
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comment fait on pour craker un logiciel car j'ai le logiciel et le
crack, et quand je lance le crack ca m'ouvre une session dos et c'est
tous, y'a t'il quelque chose à écrire dans cette session sous dos ?
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Jean-Philippe Caruana

07/08/2003 à 16:45

le Jeudi 7 Août 2003 15:37, notre ami Erwann ABALEA a dit sur
fr.comp.os.linux.configuration :

Ou écrire son propre gestionnaire de signatures, ce que j'ai fait
(c'est bien pratique les tubes nommés ;) ). Très simple.

par exemple ? comment avez vous réalisé cela ?

Sans fioriture, voici comment se passe l'écriture dans un tube nommé:

[...]

En pratique, 1 seconde suffit, sauf si tu charges ta machine comme un
bourrin.

ok ;) ca devrait aller pour moi aussi alors !

Si seulement les tubes nommés pouvaient être aussi simples sous Windows...
;)

on est d'accord !
j'esssaye ton bout de code dans la semaine, encore merci...

--
JPC
mail : jpcaruana at nerim point net ou point fr

web :
http://www.enstimac.fr/~caruana/
http://jpcaruana.nerim.net/

Fortune dans les mails et usenet ?

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