FRANCE 2 : les coups tordus de l'Elysée
Le
Marc

FRANCE 2 : les coups tordus de l'Elysée
[] Ce jour-là [13 juillet], à 20 h, c'est France 2 qui décroche
l'interview exclusive de la vedette du sommet de Paris, le très controversé
président syrien Bachar el-Assad. Mais l'affaire a bien failli ne pas se
faire. Le 15 juin dernier, en effet, Claude Guéant accompagné du conseiller
diplomatique de Sarko, Jean-David Levitte, s'était rendu à Damas pour
préparer dans les moindres détails la venue à Paris de Bachar el-Assad. A
cette occasion, Guéant a fortement suggéré aux autorités syriennes de
privilégier TF1 plutôt que France 2 pour une interview du président
el-Assad. Manque de bol, la Deux avait pris les devants et déjà fait le
nécessaire auprès de l'ambassade de Syrie, ce qui lui a permis de finalement
l'emporter. L'Elysée a aussi tenté de faire un joli croche-pattes à France
2, le 2 juillet. Le soir de la libération d'Ingrid Bétancourt, Sarko décide
d'envoyer son avion présidentiel à Bogota et fait dresser la liste des
médias accrédités, invités à prendre place à bord. Surprise : au côté de
France Inter, du Nouvel Obs et du Parisien, il y a TF1, mais pas de France 2
! Grosse colère de la chaîne publique, qui obtient en urgence le soutien de
Kouchner. « Arlette Chabot (la patronne de l'info a téléphoné au ministre et
elle a parfaitement plaidé sa cause, explique Jacques Baudoin, conseiller
presse du Quai d'Orsay). Nous étions convaincus du bien-fondé de sa demande,
mais il y avait un problème de place. » Après l'intervention de Kouchner,
miracle : l'avion devient soudainement extensible. Ironie de l'histoire,
France 2 obtient même deux places pour ses journalistes à bord, alors que
TF1 n'en a qu'une. Dans la foulée, l'AFP et RTL peuvent embarquer []
Le Canard enchaîné, mercredi 16 juillet
[] Ce jour-là [13 juillet], à 20 h, c'est France 2 qui décroche
l'interview exclusive de la vedette du sommet de Paris, le très controversé
président syrien Bachar el-Assad. Mais l'affaire a bien failli ne pas se
faire. Le 15 juin dernier, en effet, Claude Guéant accompagné du conseiller
diplomatique de Sarko, Jean-David Levitte, s'était rendu à Damas pour
préparer dans les moindres détails la venue à Paris de Bachar el-Assad. A
cette occasion, Guéant a fortement suggéré aux autorités syriennes de
privilégier TF1 plutôt que France 2 pour une interview du président
el-Assad. Manque de bol, la Deux avait pris les devants et déjà fait le
nécessaire auprès de l'ambassade de Syrie, ce qui lui a permis de finalement
l'emporter. L'Elysée a aussi tenté de faire un joli croche-pattes à France
2, le 2 juillet. Le soir de la libération d'Ingrid Bétancourt, Sarko décide
d'envoyer son avion présidentiel à Bogota et fait dresser la liste des
médias accrédités, invités à prendre place à bord. Surprise : au côté de
France Inter, du Nouvel Obs et du Parisien, il y a TF1, mais pas de France 2
! Grosse colère de la chaîne publique, qui obtient en urgence le soutien de
Kouchner. « Arlette Chabot (la patronne de l'info a téléphoné au ministre et
elle a parfaitement plaidé sa cause, explique Jacques Baudoin, conseiller
presse du Quai d'Orsay). Nous étions convaincus du bien-fondé de sa demande,
mais il y avait un problème de place. » Après l'intervention de Kouchner,
miracle : l'avion devient soudainement extensible. Ironie de l'histoire,
France 2 obtient même deux places pour ses journalistes à bord, alors que
TF1 n'en a qu'une. Dans la foulée, l'AFP et RTL peuvent embarquer []
Le Canard enchaîné, mercredi 16 juillet
sequitur :
Que veux-tu attendre d'autre de la part d'un enculé ?
--
La France va mieux.
Pas mieux qu'hier, hein ?
Mieux que DEMAIN !
Finalement Sarko ne semble pas avoir le bras aussi long que l'on croit, même
loin de là.
Il n'a pas grand chose de long, comme le confirmait hier soir encore
Carla.
--
La France va mieux.
Pas mieux qu'hier, hein ?
Mieux que DEMAIN !