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franchise véhicule de fonction urgent

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claudehiquet
Bonjour,

Je suis =E0 la recherche d'une r=E9ponse quant =E0 la l=E9galit=E9 d'une
proc=E9dure qui vise =E0 faire payer la franchise de l'assurance d'un
v=E9hicule de fonction =E0 l'employ=E9.

La situation est la suivante : J'ai sign=E9 un contrat d'embauche
pr=E9voyant qu'en cas d'accident je devrais m'acquitter de la franchise
de l'assurance, d'un montant d=E9passant les 250 =80. J'ai tent=E9
d'avoir des explications avant signature, en vain, beaucoup de
r=E9ponses vagues mais rien de pr=E9cis. L'entreprise m'apparaissant
s=E9rieuse par ailleurs, j'ai sign=E9 tout de m=EAme et suis aujourd'hui
sous le statut de VRP salari=E9.
J'ai eu un accrochage avec le v=E9hicule de fonction et je suis en tord.
J'ai rempli un constat pour des d=E9gats de t=F4le froiss=E9e et signal=E9
l'incident =E0 mon entreprise qui, du coup, m'=E9claire tr=E9s
pr=E9cis=E9ment sur la situation et m'informe que je dois m'acquitter de
cette franchise d=E9s lors que je suis en tord. Est-ce une proc=E9dure
normale ? Je n'ai pas les moyens de payer cette franchise sachant
qu'avec mon propre garagiste, un arrangement aurait =E9t=E9 possible.
Comment dialoguer sans conflit =E0 ce sujet avec mon employeur ?

Merci de m'=E9clairer sur la question
A bient=F4t
Claude

8 réponses

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JLC
"claudehiquet" a écrit dans le message de news:

Bonjour,

Je suis à la recherche d'une réponse quant à la légalité d'une
procédure qui vise à faire payer la franchise de l'assurance d'un
véhicule de fonction à l'employé.

La situation est la suivante : J'ai signé un contrat d'embauche
prévoyant qu'en cas d'accident je devrais m'acquitter de la franchise
de l'assurance, d'un montant dépassant les 250 €. J'ai tenté
d'avoir des explications avant signature, en vain, beaucoup de
réponses vagues mais rien de précis. L'entreprise m'apparaissant
sérieuse par ailleurs, j'ai signé tout de même et suis aujourd'hui
sous le statut de VRP salarié.
J'ai eu un accrochage avec le véhicule de fonction et je suis en tord.
J'ai rempli un constat pour des dégats de tôle froissée et signalé
l'incident à mon entreprise qui, du coup, m'éclaire trés
précisément sur la situation et m'informe que je dois m'acquitter de
cette franchise dés lors que je suis en tord. Est-ce une procédure
normale ? Je n'ai pas les moyens de payer cette franchise sachant
qu'avec mon propre garagiste, un arrangement aurait été possible.
Comment dialoguer sans conflit à ce sujet avec mon employeur ?

Merci de m'éclairer sur la question
A bientôt
Claude

Salut,
A ma connaissance, tous les contrats prévoient une franchise à l'encontre de
l'assuré lorsque le sinistre lui est reprochable.
Ton entreprise t'accorde le bénéfice (étendu à l'usage privé, sans doute)
d'un véhicule de fonction, sous réserve de te laisser la charge de la
franchise.
Tu serais dans le même cas si tu avais souscrit le contrat d'assurance à ton
nom et pour ton propre véhicule.
Où est le problème, puisque tu as signé ton contrat de travail dans ces
termes ?
Quant aux bidouillages avec ton garagiste, tout est peut-être possible, mais
il faut choisir : ou tu déclares le sinistre, ou tu fais réparer sans rien
dire à personne.
--
----------------------
@ + et cordialement
Enlever uuxx si réponse directe
JLC
Avatar
Moisse
D'une plume alerte, dans le message
4470a33c$0$5312$,
JLC écrit:
"claudehiquet" a écrit dans le message de
news:
Bonjour,

Je suis à la recherche d'une réponse quant à la légalité d'une
procédure qui vise à faire payer la franchise de l'assurance d'un
véhicule de fonction à l'employé.

La situation est la suivante : J'ai signé un contrat d'embauche
prévoyant qu'en cas d'accident je devrais m'acquitter de la franchise
de l'assurance, d'un montant dépassant les 250 €. J'ai tenté
d'avoir des explications avant signature, en vain, beaucoup de
réponses vagues mais rien de précis. L'entreprise m'apparaissant
sérieuse par ailleurs, j'ai signé tout de même et suis aujourd'hui
sous le statut de VRP salarié.
J'ai eu un accrochage avec le véhicule de fonction et je suis en tord.
J'ai rempli un constat pour des dégats de tôle froissée et signalé
l'incident à mon entreprise qui, du coup, m'éclaire trés
précisément sur la situation et m'informe que je dois m'acquitter de
cette franchise dés lors que je suis en tord. Est-ce une procédure
normale ? Je n'ai pas les moyens de payer cette franchise sachant
qu'avec mon propre garagiste, un arrangement aurait été possible.
Comment dialoguer sans conflit à ce sujet avec mon employeur ?

Merci de m'éclairer sur la question
A bientôt
Claude

Salut,
A ma connaissance, tous les contrats prévoient une franchise à
l'encontre de l'assuré lorsque le sinistre lui est reprochable.
Ton entreprise t'accorde le bénéfice (étendu à l'usage privé, sans
doute) d'un véhicule de fonction, sous réserve de te laisser la
charge de la franchise.
Tu serais dans le même cas si tu avais souscrit le contrat
d'assurance à ton nom et pour ton propre véhicule.
Où est le problème, puisque tu as signé ton contrat de travail dans
ces termes ?
Quant aux bidouillages avec ton garagiste, tout est peut-être
possible, mais il faut choisir : ou tu déclares le sinistre, ou tu
fais réparer sans rien dire à personne.



C'est illégal
L'article L144-1 du code du travail interdit toute retenue sur le
salaire (travailler ne doit pas coûter au salarié) hors les cas prévus.
L'existance d'une franchise est un choix de gestion de l'employeur.
A+



--
Avatar
Benoit T
Moisse a écrit :

C'est illégal
L'article L144-1 du code du travail interdit toute retenue sur le
salaire (travailler ne doit pas coûter au salarié) hors les cas prévus.
L'existance d'une franchise est un choix de gestion de l'employeur.
A+




Et dans le cas ou l'accrochage a lieu le WE, ou en dehors du trajet
domicile lieu de travail (ou client) ?
On ne peut dans ce cas pas parler du "travailler ne doit pas coûter
au salarié" puisque il ne s'agit pas du cadre du travail ???

A+
benoît.
Avatar
Moisse
D'une plume alerte, dans le message ,
Benoit T écrit:
Moisse a écrit :

C'est illégal
L'article L144-1 du code du travail interdit toute retenue sur le
salaire (travailler ne doit pas coûter au salarié) hors les cas
prévus. L'existance d'une franchise est un choix de gestion de
l'employeur.
A+




Et dans le cas ou l'accrochage a lieu le WE, ou en dehors du trajet
domicile lieu de travail (ou client) ?
On ne peut dans ce cas pas parler du "travailler ne doit pas coûter
au salarié" puisque il ne s'agit pas du cadre du travail ???

A+
benoît.



En fait peu importe.
L'entreprise doit payer la franchise.
Comme elle n'a aucun moyen juridique de répercuter celle-ci sur le
salarié, la distinction n'a pas d'intérêt.
L'attribution d'un véhicule de service ou de fonction, comme l'existance
d'une franchise ou non, sont des actes de gestion qui sont la
prérogative de l'entrepreneur.
Par contre rien n'empêche celui-ci, s'il le juge utile, d'user des
moyens disciplinaires habituels (rien, avertissement simple, entretien
disciplinaire...).
A+

--
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JLC
>>> C'est illégal
L'article L144-1 du code du travail interdit toute retenue sur le
salaire (travailler ne doit pas coûter au salarié) hors les cas
prévus. L'existance d'une franchise est un choix de gestion de
l'employeur.



Et dans le cas ou l'accrochage a lieu le WE, ou en dehors du trajet
domicile lieu de travail (ou client) ?
On ne peut dans ce cas pas parler du "travailler ne doit pas coûter
au salarié" puisque il ne s'agit pas du cadre du travail ???



En fait peu importe.
L'entreprise doit payer la franchise.
Comme elle n'a aucun moyen juridique de répercuter celle-ci sur le
salarié, la distinction n'a pas d'intérêt.
L'attribution d'un véhicule de service ou de fonction, comme l'existance
d'une franchise ou non, sont des actes de gestion qui sont la prérogative
de l'entrepreneur.



Salut,
Il ne faudrait pas occulter les termes du contrat de travail énoncés par
Claudehiquet :

"La situation est la suivante : J'ai signé un contrat d'embauche
prévoyant qu'en cas d'accident je devrais m'acquitter de la franchise
de l'assurance, d'un montant dépassant les 250 €. "

Rien n'oblige un employeur à attribuer un véhicule de fonction, sauf la
volonté d'accorder un avantage en nature non négligeable en argent et pour
certains en prestige selon le modèle.
Et si dès le départ il limite cet avantage à 5 jours ouvrés par semaine,
transformant ainsi le véhicule dit "de fonction" en simple véhicule de
service, qu'est-ce qu'il a à dire, le salarié, sinon à se faire embaucher
ailleurs. Et si le patron achète le modèle basique prévu, ce n'est pas
l'employé qui devra payer les options qu'il désire en plus de sa poche ?
Idem pour la franchise mise à sa charge prévue dans le contrat de travail,
me semble-t-il fort logiquement.

--
----------------------
@ + et cordialement
Enlever uuxx si réponse directe
JLC



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Moisse
D'une plume alerte, dans le message
4470d6d0$0$24882$,
JLC écrit:
C'est illégal
L'article L144-1 du code du travail interdit toute retenue sur le
salaire (travailler ne doit pas coûter au salarié) hors les cas
prévus. L'existance d'une franchise est un choix de gestion de
l'employeur.



Et dans le cas ou l'accrochage a lieu le WE, ou en dehors du trajet
domicile lieu de travail (ou client) ?
On ne peut dans ce cas pas parler du "travailler ne doit pas coûter
au salarié" puisque il ne s'agit pas du cadre du travail ???



En fait peu importe.
L'entreprise doit payer la franchise.
Comme elle n'a aucun moyen juridique de répercuter celle-ci sur le
salarié, la distinction n'a pas d'intérêt.
L'attribution d'un véhicule de service ou de fonction, comme
l'existance d'une franchise ou non, sont des actes de gestion qui
sont la prérogative de l'entrepreneur.



Salut,
Il ne faudrait pas occulter les termes du contrat de travail énoncés
par Claudehiquet :

"La situation est la suivante : J'ai signé un contrat d'embauche
prévoyant qu'en cas d'accident je devrais m'acquitter de la franchise
de l'assurance, d'un montant dépassant les 250 €. "

Rien n'oblige un employeur à attribuer un véhicule de fonction, sauf
la volonté d'accorder un avantage en nature non négligeable en argent
et pour certains en prestige selon le modèle.
Et si dès le départ il limite cet avantage à 5 jours ouvrés par
semaine, transformant ainsi le véhicule dit "de fonction" en simple
véhicule de service, qu'est-ce qu'il a à dire, le salarié, sinon à se
faire embaucher ailleurs. Et si le patron achète le modèle basique
prévu, ce n'est pas l'employé qui devra payer les options qu'il
désire en plus de sa poche ? Idem pour la franchise mise à sa charge
prévue dans le contrat de travail, me semble-t-il fort logiquement.



Une clause contractuelle ne peut contrevenir à une disposition d'ordre
public.
Dans le même ordre d'idée, vous pouvez toujours signer un contrat de
travail prévoyant un salaire inférieur au SMIC, l'absence d'attribution
de Congés payés, le paiement d'un droit d'entrée...
Le contrat restera valide, mais ces clauses seront réputées non écrites
tout simplement.
A+

--
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JLC
>> Rien n'oblige un employeur à attribuer un véhicule de fonction, sauf
la volonté d'accorder un avantage en nature non négligeable en argent
et pour certains en prestige selon le modèle.
Et si dès le départ il limite cet avantage à 5 jours ouvrés par
semaine, transformant ainsi le véhicule dit "de fonction" en simple
véhicule de service, qu'est-ce qu'il a à dire, le salarié, sinon à se
faire embaucher ailleurs. Et si le patron achète le modèle basique
prévu, ce n'est pas l'employé qui devra payer les options qu'il
désire en plus de sa poche ? Idem pour la franchise mise à sa charge
prévue dans le contrat de travail, me semble-t-il fort logiquement.



Une clause contractuelle ne peut contrevenir à une disposition d'ordre
public.
Dans le même ordre d'idée, vous pouvez toujours signer un contrat de
travail prévoyant un salaire inférieur au SMIC, l'absence d'attribution de
Congés payés, le paiement d'un droit d'entrée...
Le contrat restera valide, mais ces clauses seront réputées non écrites
tout simplement.
A+




Cher Moisse, je crois que tu y vas quand même très fort !

Depuis quand l'attribution et les conditions d'attribution d'un véhicule de
fonction, clauses qui n'ont rien d'obligatoire, entrent-elles dans les
dispositions d'ordre public d'un contrat de travail ?
En présumant bien entendu (ce qui n'est pas contesté dans ce fil) que les
clauses légales et classiques du contrat de travail sont par ailleurs
satisfaites.
Mais tu vas aussi nous dire que le droit du travail accorde au salarié un
temps minimum et gratuit d'1mn 40s d'occupation de l'urinoir maison, et
qu'un délai maxi de 1mn inscrit dans le contrat permettrait de fusiller
sévèrement le patron tous les matins à l'aube pendant huit jours ?
Un peu parano ?
--
----------------------
@ + et cordialement
Enlever uuxx si réponse directe
JLC
Avatar
Moisse
D'une plume alerte, dans le message
44720eaf$0$8039$,
JLC écrit:
Rien n'oblige un employeur à attribuer un véhicule de fonction, sauf
la volonté d'accorder un avantage en nature non négligeable en
argent et pour certains en prestige selon le modèle.
Et si dès le départ il limite cet avantage à 5 jours ouvrés par
semaine, transformant ainsi le véhicule dit "de fonction" en simple
véhicule de service, qu'est-ce qu'il a à dire, le salarié, sinon à
se faire embaucher ailleurs. Et si le patron achète le modèle
basique prévu, ce n'est pas l'employé qui devra payer les options
qu'il désire en plus de sa poche ? Idem pour la franchise mise à sa
charge prévue dans le contrat de travail, me semble-t-il fort
logiquement.



Une clause contractuelle ne peut contrevenir à une disposition
d'ordre public.
Dans le même ordre d'idée, vous pouvez toujours signer un contrat de
travail prévoyant un salaire inférieur au SMIC, l'absence
d'attribution de Congés payés, le paiement d'un droit d'entrée...
Le contrat restera valide, mais ces clauses seront réputées non
écrites tout simplement.
A+




Cher Moisse, je crois que tu y vas quand même très fort !

Depuis quand l'attribution et les conditions d'attribution d'un
véhicule de fonction, clauses qui n'ont rien d'obligatoire,
entrent-elles dans les dispositions d'ordre public d'un contrat de
travail ? En présumant bien entendu (ce qui n'est pas contesté dans ce
fil) que
les clauses légales et classiques du contrat de travail sont par
ailleurs satisfaites.
Mais tu vas aussi nous dire que le droit du travail accorde au
salarié un temps minimum et gratuit d'1mn 40s d'occupation de
l'urinoir maison, et qu'un délai maxi de 1mn inscrit dans le contrat
permettrait de fusiller sévèrement le patron tous les matins à l'aube
pendant huit jours ? Un peu parano ?



Décidément je ne dois pas m'exprimer en français usuel.
Je ne prétends pas que l'attribution d'une voiture ressort d'une
disposition d'ordre public.
Je dis : l'employeur ne peut pas débiter le salarié, que ce soit d'une
franchise, d'un écart de caisse...
Il ne peut qu'use de son droit disciplinaire, exclusif de toute retenue
salariale.
Qu'il inserre un clause dans un contrat et que le salarié la signe ne
change rien, la clause est réputée non écrite. On l'efface et c'est
tout.
Le reste du contrat reste bien entendu valide
Pour le pipi ça va je sais faire.
Et cela m'apprendra à changer de camp et défendre les droits d'un
salarié. Il y en a d'assez ingénus pour gober n'importe quoi, et
d'autres pour approuver.
:-)

--