Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
--
Grognon et Cie
Plus on est de fous, plus on rit
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :
Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :
France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
--
Grognon et Cie
Plus on est de fous, plus on rit
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
--
Grognon et Cie
Plus on est de fous, plus on rit
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :
Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :
France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
Pour compléter, une recherche (très) rapide a aboutit sur un rapport de
la Cour des Comptes de 1992. Quelques extraits :Les télécommunications : un large excédent d'exploitation
Le compte de résultat des télécommunications présente des
caractéristiques inverses de celui de la poste, avec un excédent
d'exploitation de 28,5 milliards de francs en 1990 et un déficit
annuel des opérations financières compris, de 1987 à 1990, entre 10
et 12 milliards de francs.
La croissance continue des recettes d'exploitation qui ont atteint
110 milliards de francs en 1990, provient à 85 % du service
téléphonique. L'importance de ces recettes s'explique par les efforts
faits pour réaliser des équipements de qualité, mais aussi par une
tarification élevée pour les communications interurbaines et
internationales.
L'importance des frais financiers, conséquence d'un fort endettement
résulte aussi du poids des prélèvements opérés par l'Etat sur les
bénéfices d'exploitation. Ces prélèvements, d'un montant cumulé de 50
milliards de 1987 à l990, étaient l'objet, au compte de résultat, de
traitements comptables variés et, dans certains cas, critiquables :
ainsi, les versements au budget général étaient effectués sous forme
de prélèvements sur les réserves avant même que le résultat ne fût
définitivement fixé et n'apparaissaient donc ni au compte de
résultat, ni au bilan.
Les conclusions sont intéressantes, libre à chacun de chercher à mieux
les comprendre ou les commenter...
et aussi :France Télécom : le poids de l'endettement à long terme
La situation de France Télécom est radicalement différente de celle
de la Poste, puisque dans le passé les télécommunications ont été
autorisées à recourir à l'emprunt de façon massive, afin de permettre
à l'Etat de prélever, sous une forme ou sous une autre, la moitié du
résultat d'exploitation, l'autre moitié permettant de faire face aux
frais financiers. L'importance de l'endettement à long terme (123
milliards) est liée à celle des immobilisations corporelles dont
aucun inventaire complet et fiable n'a jamais été réalisé.
Evidemment, personne ne confondra bénéfice avec endettement, n'est-ce
pas ? Et personne ne commettra la bêtise de convertir bêtement les
chiffres indiqués en euro ? Les années ont passé, l'inflation est
également passée par là...
Quelques remarques complémentaires :
- tous les salariés de France Télécom ne sont pas des fonctionnaires. Et
donc n'ont aucune garantie d'emploi, puisqu'ils ont été recrutés dans le
cadre d'un contrat à durée indéterminée (ou déterminée). Avec les
avantages et les inconvénients qui en découlent, bien sûr.
- la clientèle des particuliers n'est pas celle qui génère le plus de
ressources, c'est bel et bien celle des entreprises qui rapportait le
plus.
- l'intérêt d'un service public, s'il est invisible pour le parisien ou
l'habitant d'une grosse agglomération, l'est beucoup plus pour celui
d'un hameau reculé en accès difficile. Le coût du raccordement est le
même (hormis certains cas très particuliers).
- toujours dans le cadre d'un service public, on oublie trop souvent les
contraintes d'entretien, de maintenance et d'amélioration du réseau,
tout comme on oublie facilement les efforts démesurés accomplis par le
personnel pour un rétablissement rapide des communicatins (souvenez-vous
des tempêtes de décembre 99). L'ouverture des agences commerciales, où
vous pouvez parlez de visu à un interlocuteur humain identifié a
également un coût : quels sont les opérateurs téléphoniques (téléphonie
fixe) concurrents qui ont pignon sur rue pour recevoir le client ?
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl. Et aujourd'hui, quoi qu'on en dise, qui
démocratise l'accès à l'adsl, en raccordant des usagers y compris dans
des zones non rentables ?
- Certes, il existe malgré tout des dysfonctionnements. Mais,
proportionnellement, je ne pense pas qu'ils soient plus fréquents, bien
au contraire, que chez ses concurrents.
Et pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, je précise que je ne
travaille pas chez FT, pas plus que pour le groupe FT ou un de ses
sous-traitants, et que je n'en suis pas actionnaire non plus. Mon fai
n'est pas non plus Wanadoo, je n'ai donc aucun intérêt particulier...
Ben justement.
Peut-être que les gros consommateurs qui appellent régulièrement
l'étranger y trouvent leur compte.
Par contre, pour moi, l'utilisation du téléphone se réduit a des
appels uniquement dans mon département.
Je me souviens d'un temps pas si lointain, ou, pour le prix d'une
comm, on pouvait converser sans limite de temps.
Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
Ben justement.
Peut-être que les gros consommateurs qui appellent régulièrement
l'étranger y trouvent leur compte.
Par contre, pour moi, l'utilisation du téléphone se réduit a des
appels uniquement dans mon département.
Je me souviens d'un temps pas si lointain, ou, pour le prix d'une
comm, on pouvait converser sans limite de temps.
Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
Ben justement.
Peut-être que les gros consommateurs qui appellent régulièrement
l'étranger y trouvent leur compte.
Par contre, pour moi, l'utilisation du téléphone se réduit a des
appels uniquement dans mon département.
Je me souviens d'un temps pas si lointain, ou, pour le prix d'une
comm, on pouvait converser sans limite de temps.
Bref, pour moi, le coût global du tél a peu être été multiplié par 10
ces dernières années.
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
"Grognon et Cie" a écrit dans le message de
news:
................- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ? J'aimerais savoir où est passé mon pognon.
"Grognon et Cie" <grognon@screugneugneu.fr> a écrit dans le message de
news: 9iwpgwqgw943.1b87c8mvacsxh.dlg@40tude.net...
................
- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ? J'aimerais savoir où est passé mon pognon.
"Grognon et Cie" a écrit dans le message de
news:
................- France Télécom aurait effectivement pu baisser ses tarifs, mais dans
ce cas, nous n'aurions, entre autres, JAMAIS connu les merveilles de
l'adsl. FT a toujours oeuvré pour la recherche et le développement, et
pas seulement dans l'adsl.
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ? J'aimerais savoir où est passé mon pognon.
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ?
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ?
Vous qui semblez être bien informé : Quelles recherches a fait FT et
qu'a-t-elle trouvé ?
Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Max :Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Une perspective historique :
<http://www.cnet.fr/>
--
Cyril, du Havre
Ben il est pas couché...
Max :
Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Une perspective historique :
<http://www.cnet.fr/>
--
Cyril, du Havre
Ben il est pas couché...
Max :Un peu de lecture.
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/rd/
Une perspective historique :
<http://www.cnet.fr/>
--
Cyril, du Havre
Ben il est pas couché...