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free

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maxressi
j' ai voulu consulter la hot line
j' y suis depuis une demi heure paye pour rien
pas de correspondant
chez freee pas cher mais demerdez vous

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Capman
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de
news:
Oh, le troll d'Orléans...
NNTP-Posting-Host: aorleans-102-1-4-186.w81-49.abo.wanadoo.fr


On peut aussi dire ça......

AIi ben M'Barek est en colère. Une colère froide. Sur les motifs de son ire,
ce militant CFDT est intaris­sable: il accuse les diri­geants de Centrapel,
une société de service à la clien­tèle' d'exploiter son per­sonnel en toute
impunité. Ali, lui, veut dire la vérité, «sa» vérité, raconter l'odyssée des
salariés du groupe Iliad, la maison mère. Raconter tous ces jeunes «
fliqués », méprisés, humi­liés, et à la première occasion virés... Dans ce
pseudo- havre de liberté, les mili­tants CFDT sont indésirables. D'ailleurs,
de son épais dossier, Ali extirpe les procès-ver­baux de l'inspection du
travail: «Atteinte aux libertés individuelles, discrimination syndi­cale,
pression, répression ». Depuis qu'il est l'un des responsables du secteur
privé à la CFDT postes et télécoms, ce syndicaliste encore plein d'illusions
n'a jamais vu ça! Jamais, il n'avait eu affaire à une « boîte » pareille.
«Partout ailleurs, on arrive toujours à travailler avec les dirigeants,
affirme- t - il. On négocie. On discute. Chez Centrapel, c'est le tunneL» Il
peste contre cette publicité men­songère destinée à séduire les jeunes
inter­nautes. « Chez Pree, la liberté n'a pas de prix, disent-ils. Mais les
salariés, eux, sont traités comme des chiens. » Iliad les asservit pour
assouvir sa soif de profits, laisse- t - il entendre. La charge est sévère,
et pour cause...Dans le secteur des télécoms, Iliad est l'un des rares
opérateurs à afficher une bonne santé. Outre le fournisseur d'accès à
Internet Free, le groupe, à l'origine éditeur du service Minitel 3617 Annu,
possède la compagnie de téléphone One Tel et le fabricant de cartes
téléphoniques prépayées Kertel. En 2002, il a dégagé un bénéfice net de Il,4
millions d'euros. Jolis profits quand ses concurrents, eux, accusent pertes
et dettes. Mieux, la for­tune professionnelle de ses propriétaires, la
famille Niel, est estimée à 30 millions d'eu­ros par le mensuel Challenges.
Une affaire qui marche, donc... Mais Iliad a une spécificité:
il casse les prix sur le dos des salariés, au mépris de la loi. Ses produits
sont les moins chers du marché: un forfait Internet de cin­quante heures à
15 ?, l'ADSL (haut débit) à29,90?, et bientôt le téléphone quasi gratuit!
Qui dit mieux? Personne. Mais qui paie? Les salariés ! Antoine par
exemple...
Technicien hot line chez Centrape!, Antoine se présente: «Je suis un esclave
poly­valent. » Depuis un an, sa charge de travail a été multipliée par
trois, mais pas son salaire de base qui, sans les primes très aléatoires,
plafonne au Smic. Il a été embauché pour assister les abonnés de Free accès
libre, mais au fur et à mesure des acquisitions d'Iliad il doit avoir
réponse à tout et à tous: aux clients de Free, à ceux de l'ADSL, à ceux de
One Tel.
Un mot de trop saisi par le superviseur, une plainte de l'abonné, et les
euros sont débités de la paie: 100 ? par faute.
«Chaque fois qu'un nouveau produit déboule, la direction me fait signer un
papier m'informant que je dois intervenir. Si je refuse, je suis
sanctionné. » Mise à pied, retenue sur salaire. . . Résultat, certains mois,
la paie d'Antoine n'excède pas 850 ?. Au motif fallacieux qu'il aurait
fauté. Souvent pour des broutilles. Après six heures et demie passées au
télé­phone, lessivé, il a répondu un peu sèche­ment à un client, lui-même
excédé d'avoir lanterné vingt minutes au téléphone (factu­rée 34 centimes
d'euro la minute, rien que cela!) avant d'obtenir un technicien. Pour le
client, c'est très cher, mais, pour Antoine, cet égarement passager se paie
cash aussi. «Les superviseurs s'arrangent toujours pour t'écouter tard le
soir quand tu es bien crevé, juste pour te saquer, assure Antoine. Ils font
des éco­nomies sur le dos de l'ouvrier! On nous dit que, si on se tient à
carreau, on va gagner plus, mais c'est du pipeau.»
Rémunérés à la tâche : A l'entendre, les « méthodes managériales » de
Centrapelreposent sur un précepte rudi­mentaire : le bâton et la carotte.
Pour arra­cher une prime de 5?, les hot-liners de Cen­trapel doivent rester
pendus au bout du fil au minimum six heures et demie par jour et empiéter
sur leur demi -heure de pause, voire au-delà pour grappiller un bonus de
15?. En revanche, s'ils décrochent de seize minutes chrono, gare. « Les
stats sont fiables et les primes sont calculées à la minute près, si vous
faites six heures quatorze minutes d'ACD [communication avec le client] :
c'est zéro !» annonce la direction dans une note de ser­vice. Traduire: pas
de prime mais des sanc­tions. Le salaire est aussi allégé: « Les salariés à
temps complet fournissant moins de six heures et demie de travail effectif
par jour seront payés au prorata des heures réellement travaillées et ce,
conformément aux principes selon lesquels, le salaire étant la contrepartie
du travail, l'obligation pour l'employeur de le payer disparaît lorsque le
travail n'a pas été effectué» (sic). Autrement dit, ils sont rému­nérés à la
tâche, ce qui est contraire à la loi.
Le temps étant de l'argent, celui passé avec l'abonné est strictement
encadré. Les techniciens sont gratifiés d'une prime variant de 5 à 15 ? à
condition qu'ils aient résolu le problème en plus de cinq minutes et en
moins de sept minutes. Ni moins, ni plus! Mais, sile client s'éternise,
interdiction de lui couper la chique. Un mot de trop saisi par le
superviseur, une plainte de l'abonné, et les euros sont immédiatement
débités de la fiche de paie: 100 ? par faute, c'est le tarif minimal. « Nos
résultats sont inscrits sur un tableau: chaque jour, on sait ce qu'on a
gagné ou ce qu'on a perdu », précise Antoine. Prime, réprime. Prime,
réprime. Et, au bout du
Rémunérés à la tâche. A l'entendre, les « méthodes managériales » de
Centrapel reposent sur un précepte rudi­mentaire : le bâton et la carotte.
Pour arra­cher une prime de 5?, les hot-liners de Centrapel doivent rester
pendus au bout du fil au minimum six heures et demie par jour et empiéter
sur leur demi -heure de pause, voire au-delà pour grappiller un bonus de
15?. En revanche, s'ils décrochent de seize minutes chrono, gare. « Les
stats sont fiables et les primes sont calculées à la minute près, si vous
faites six heures quatorze minutes d'ACD [communication avec le client] :
c'est zéro !» annonce la direction dans une note de ser­vice. Traduire: pas
de prime mais des sanc­tions. Le salaire est aussi allégé: « Les salariés à
temps complet fournissant moins de six heures et demie de travail effectif
par jour seront payés au prorata des heures réellement travaillées et ce,
conformément aux principes selon lesquels, le salaire étant la contrepartie
du travail, l'obligation pour l'employeur de le payer disparaît lorsque le
travail n'a pas été effectué» (sic). Autrement dit, ils sont rému­nérés à la
tâche, ce qui est contraire à la loi.
Le temps étant de l'argent, celui passé avec l'abonné est strictement
encadré. Les techniciens sont gratifiés d'une prime variant de 5 à 15 ? à
condition qu'ils aient résolu le problème en plus de cinq minutes et en
moins de sept minutes. Ni moins, ni plus! Mais, si le client s'éternise,
interdiction de lui couper la chique. Un mot de trop saisi par le
superviseur, une plainte de l'abonné, et les euros sont immédiatement
débités de la fiche de paie: 100 ? par faute, c'est letarif minimal. « Nos
résultats sont inscrits sur un tableau: chaque jour, on sait ce qu'on a
gagné ou ce qu'on a perdu », précise Antoine. Prime, réprime. Prime,
réprime. Et, au bout du compte, zéro. « Les écoutes sont utilisées à des
fins répressives et non pédagogiques. Mais, surtout, le système de
rémunération n'est pas conforme au code du travail », tonne Ali, en
continuant à tourner les pages de son volu­mineux dossier. Trois ans
d'enquête, et de requêtes... En vain.
Code du travail bafoué
C'est en 2001 qu'Ali ben M'Barek et sa coéqui­pière, Marie Diane Tessiereau,
alertés par un conflit social, se penchent sur le cas Free et découvrent son
« management expéditif». A l'époque, une quinzaine de jeunes font grève pour
protester contre des conditions de tra­vail exténuantes. Embauchés en
contrat de qualification, par conséquent payés 65 % du
Smic, ils se sont vu imposer les pires horaires: --­
15heures-22 heures tous les jours, dimanche compris. Retranchés dans la
salle de repos, les « rebelles» reçoivent la visite d'un huis­sier de
justice, dépêché sur les lieux pour constater qu'ils refusent de travailler
alors qu'ils sont en grève, un droit bafoué chez Free. « Ils ont été
licenciés en trois mois », s'insurge Ali. Entre-temps, les militants CFDT
venus distribuer des tracts devant l'entreprise seront, eux, dispersés par..
.la police. Témé­raire, le syndicat désigne une déléguée du personnel,
Gracieuse Payen. Le retour de bâton est immédiat: horaires modifiés,
aver­tissement... Gracieuse est dans le collima­teur. Elle fera même l'objet
d'une campagne de dénigrement. Tract à l'appui, la direction va expliquer
aux salariés que la jeune femme, mère de deux enfants en bas âge, profite de
son mandat pour bénéficier d'un traitement de faveur! Par deux fois, elle
est licenciée. Par deux fois, la demande de la direction est reje­tée par
l'inspection du travail. Aujourd'hui, épuisée, Gracieuse est en arrêt
maladie. Mais la CFDT ne désarme pas. Elle fouine, cherche et finit par
trouver. Des avenants aux contrats de travail stipulant que les salariés
sont payés à l'heure et non à la journée: illégal! Des élections du
personnel où les syndicats n'ont pas été conviés malgré leurs demandes
réitérées par écrit: illégal! Des périodes d'essai systé­matiquement
renouvelées: illégal! Un règle­ment intérieur qui engage la responsabilité
du personnel sur le matériel de l'entreprise: illégal. . . Chez Free, la
liberté des prix n'a déci­dément pas de prix.

A lire dans Marianne....

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Capman
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de
news:
On Tue, 23 Sep 2003 20:50:57 +0200, "Capman" wrote:

A lire dans Marianne....


Dont vous violez les droits en reproduisant un article in extenso.


J'ai violé Marianne ????

Aie aie aie....Mais JFK me doit bien ça, j'étais actionnaire de l'EDJ.....


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Marien Lebreton

J'ai violé Marianne ????


Si c'est Laetitia Casta... OK, je sors.

Aie aie aie....Mais JFK me doit bien ça, j'étais actionnaire de l'EDJ.....


Je pense pas que Marianne soit con au point de t'emmerder pour ça de
toute façon...

Marien

--
Art. L228-2 du Code de l'Environnement: "A l'occasion des réalisations
ou des rénovations des voies urbaines,[...], doivent être mis au point
des itinéraires cyclables pourvus d'aménagements [...], en fonction des
besoins et contraintes de la circulation".

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JL
"maxressi" a écrit dans le message de
news:bkpub0$so0$
j' ai voulu consulter la hot line


Fallait pas.

JL.

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pipo

Dont vous violez les droits en reproduisant un article in extenso.


Après le faux nez de Free, le faux nez de Marianne??
En tout cas, vous vous gardez bien de répondre sur le fond de l'article...

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Armand
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de
news:
Oh, le troll d'Orléans...
NNTP-Posting-Host: aorleans-102-1-4-186.w81-49.abo.wanadoo.fr



---------- T'as que ca à foutre ...


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NoWay
"pipo" a écrit dans le message de news:
3f717a04$0$28883$

En tout cas, vous vous gardez bien de répondre sur le fond de l'article...


Qu'est ce que tu veux qu'il réponde ??
Il ne connait que les copier-coller et 3 vannes pré-formatées ;)

NW

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cochardp
pipo écrit:

Petit amusement longtemps après juste pour voir qui sont les FreeRoquets
(i.e. ceux qui aboient après la caravane de Free qui passe).

En tout cas, vous vous gardez bien de répondre sur le fond de l'article...


http://www.freenews.fr/index.php?itemid361

--
Patrick