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Le gouvernement des minables !

18 réponses
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Yannix
Courroux-coucoux !

Quand on a un gouvernement de merde et qu'on subit via ses sbires h 24,
tout fonctionnaire se doit de ce révolter contre son gouvernement !

Non ? C'est son droit ? Voire son devoir ?

X.

PS: https://www.youtube.com/watch?v=vnm9USxxQcY !
--
>>> Macron, je veux bien marcher dessus du pied gauche, ça porte bonheur.
>> Et voilÍ . J'étais sÍ»r que ça allait déraper...
Forcément, ça glisse.

10 réponses

1 2
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Lebref
Yannix :
Courroux-coucoux !

Paloma.
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jmh
Lebref a écrit :
Yannix :
Courroux-coucoux !

Paloma.

Desproges
--
jmh: Docteur en politique nationale et internationale, professeur em,
dr h.c. mult, titulaire d'une chaire de politologie au Café du Commerce
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Yannix
Le 07/11/2021 Í  12:24, jmh a écrit :
Lebref a écrit :
Yannix :

Courroux-coucoux !


Paloma.

Desproges

Bon, je vois que les nazis ont des références au moins. C'est bien.
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?
X.
--
Macron, je veux bien marcher dessus du pied gauche, ça porte bonheur.

Et voilÍ . J'étais sÍ»r que ça allait déraper...


Forcément, ça glisse.
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jmh
Yannix a écrit :
Le 07/11/2021 Í  12:24, jmh a écrit :
Lebref a écrit :
Yannix :

Courroux-coucoux !


Paloma.

Desproges

nazis

haha
--
Un oeil est un meilleur témoin que deux oreilles.
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Yannix
Le 07/11/2021 Í  17:36, jmh a écrit :
Yannix a écrit :
Le 07/11/2021 Í  12:24, jmh a écrit :
Lebref a écrit :
Yannix :

Courroux-coucoux !


Paloma.

Desproges


 nazis

haha

Que le nazisme vous fasse rire, nous n'en doutons pas !
X.
PS: https://www.youtube.com/watch?v=z7pKBZfJLSs
--
Macron, je veux bien marcher dessus du pied gauche, ça porte bonheur.

Et voilÍ . J'étais sÍ»r que ça allait déraper...


Forcément, ça glisse.
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Calamity Jade
"Yannix" a écrit dans le message de groupe de discussion :
6187d263$0$28586$
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?

Pas grand chose de bon...
X.

CJ.
--
Jacqueline "Jade" Devereaux - http://jacqueline-devereaux.blogspot.com/
Youtube Jade Disco HD - https://www.youtube.com/c/JadeDisco
Y+ Jade Docs & Movies I - https://www.youtube.com/c/JadeDocsMoviesI
Twitter Jade Disco HD - https://twitter.com/JadeDiscoHD
Twitter Jade Pix, Docs & Movies - https://twitter.com/JadeDocsMovies
PostImages Gallery Jade - https://postimg.cc/gallery/ikhwdv9m/
Jade Pornhub Channel - https://www.pornhub.com/users/jadepornchannel
CJ: "Parfois, pour faire triompher le bien, nous devons faire le m͢le!"
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Les tazunuls
Le 07/11/2021 Í  19:05, "Calamity Jade" a écrit :
"Yannix" a écrit dans le message de groupe de
discussion :
6187d263$0$28586$
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?

Pas grand chose de bon...
X.

CJ.

Décidément, c’en est trop. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est
tombé sous les balles des conjurés au grand bénéfice de la
Françafrique et de ses juteuses affaires. Mais le courageux capitaine de
cette révolution étouffée avait dit l’essentiel : un pays ne se
développe que s’il est souverain et cette souveraineté est
incompatible avec la soumission au capital mondialisé. Voisine du Burkina
Faso, la CÍ´te d’Ivoire en sait quelque chose : colonie spécialisée
dans la monoculture d’exportation du cacao depuis les années vingt,
elle a été ruinée par la chute des cours et entraÍ®née dans la spirale
infernale de la dette. Le marché du chocolat pèse 100 milliards de
dollars et il est contrÍ´lé par trois multinationales. Avec la
libéralisation du marché exigée par les institutions financières
internationales, ces multinationales dictent leurs conditions Í 
l’ensemble de la filière. En 1999, le FMI et la Banque mondiale exigent
la suppression du prix garanti au producteur. Le prix payé aux petits
planteurs étant divisé par deux, ils emploient pour survivre des
milliers d’enfants. Appauvri par la chute des cours liée Í  la
surproduction, le pays est également contraint de diminuer les taxes sur
les entreprises. Privé de ressources, esclave de la dette et jouet des
marchés, le pays est Í  genoux. La CÍ´te d’Ivoire est un cas
d’école. Un petit pays Í  l’économie extravertie (le cacao
représente 20% du PIB et 50% des recettes d’exportation) a été
littéralement torpillé par des étrangers qui ne visent qu’Í 
maximiser leurs profits avec la complicité des institutions financières
et la collaboration de dirigeants corrompus. S’il est asservi aux
marchés, l’indépendance d’un pays en développement est une fiction.
Lorsqu’on analyse l’histoire du développement des pays du Sud, un
fait saute aux yeux : les pays les mieux lotis sont ceux qui ont
pleinement conquis leur souveraineté nationale. La République populaire
de Chine et les pays développés d’Asie orientale ont mené des
politiques économiques volontaristes et promu une industrialisation
accélérée. Ces politiques reposaient – et reposent encore largement
– sur deux piliers : une économie mixte et un État fort. Un tel
constat devrait suffire Í  balayer les illusions nourries par
l’idéologie libérale. Loin de reposer sur le libre jeu des forces du
marché, le développement résulte d’une combinaison des initiatives
dont l’État fixe souverain les règles. Nulle part, on ne vit sortir le
développement du chapeau de magicien des économistes libéraux. Partout,
il fut l’effet d’une politique nationale et souveraine.
Nationalisations, relance par la demande, éducation pour tous : la liste
est longue des hérésies grÍ¢ce auxquelles ces pays ont conjuré – Í 
des degrés divers et au prix de contradictions multiples – les affres
du sous-développement. N’en déplaise aux économistes de salon,
l’histoire enseigne le contraire de ce que prétend la théorie : pour
sortir de la pauvreté, mieux vaut la poigne d’un État souverain que la
main invisible du marché.
https://arretsurinfo.ch/imperialisme-et-anti-imperialisme/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=imperialisme-et-anti-imperialisme
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Les tazunuls
Le 07/11/2021 Í  19:05, "Calamity Jade" a écrit :
"Yannix" a écrit dans le message de groupe de
discussion :
6187d263$0$28586$
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?

Pas grand chose de bon...
X.

CJ.

Par Nabil Antaki
Lettre Alep, le 2 novembre 2021
Les Alepins n’oublieront jamais les années 2012 Í  2016 quand la guerre
sévissait Í  Alep.
Ils se souviennent très bien des bombes et des bonbonnes de gaz remplies
d’explosifs et de clous lancées, par les groupes armés rebelles
installés Í  Alep Est, sur leurs quartiers faisant, quotidiennement, de
nombreuses victimes civiles.
Ils se souviennent des heures passées dans l’anxiété et la peur
attendant le retour Í  la maison de leurs proches.
Ils se souviennent des souffrances endurées, du froid en hiver faute de
fioul pour se chauffer et des soirées passées, pendant des années, dans
l’obscurité faute d’électricité (les centrales électriques étant
entre les mains des terroristes).
Ils ne peuvent pas oublier les années o͹ ils étaient privés d’eau
courante (les terroristes ayant arrêté l’alimentation en eau de toute
une ville) et les heures Í  attendre leur tour, devant les puits creusés
Í  la hÍ¢te n’importe o͹ en ville, pour remplir leurs bidons d’eau.
Ils se souviendront toujours des blocus Í  répétition de la ville quand
personne ne pouvait entrer ou sortir, isolant Alep et ses habitants et
causant des pénuries de tout ce qui est essentiel.
Ils iront aujourd’hui le 2 novembre dans les cimetières prier sur les
tombeaux de leurs parents, leurs proches et leurs amis tués pendant les
années de guerre.
Ils vivent toujours dans la nostalgie des jours heureux o͹ tous les
membres de leurs familles vivaient Í  Alep avant qu’ils ne soient
maintenant dispersés dans tous les pays du monde.
Malgré toutes ces souffrances des dernières années, les Alepins
répètent maintenant en chœur « nous vivions mieux pendant les années
de guerre que maintenant », « nous regrettons le temps des bombes qui
était plus supportable que la pauvreté que nous subissons maintenant ».
En effet, c’est la bombe de la pauvreté qui a explosé maintenant en
Syrie laissant 80% de la population vivre en-dessous du seuil de pauvreté
et 60% vivre en insécurité alimentaire.
Maintenant que les combats ont presque cessé depuis environ deux années
et que la situation militaire est gelée, c’est la situation économique
qui est catastrophique.
Les prix des produits essentiels ont augmenté d’une façon vertigineuse
entraͮnant une augmentation du coͻt des loyers et du coͻt de la vie. La
pénurie s’est installée durablement avec un rationnement de
l’essence, du pain, du sucre, du riz…Les salaires, par contre, n’ont
pas été réajustés proportionnellement causant une pauvreté accrue. La
majorité des familles n’arrivent plus Í  boucler leur fin de mois et
comptent sur les aides alimentaires, médicales et monétaires des ONG
pour survivre.
Cette situation est le résultat de plusieurs causes dont la destruction
de l’infrastructure du pays et les ravages de la guerre, la crise
financière du Liban o͹ beaucoup de syriens ont perdu leur capital pour
investir et leurs économies pour leur retraite mais aussi des sanctions
iniques imposées par les pays Européens et les États-Unis qui bloquent
les transactions financières, empêchent l’importation et interdisent
les investissements en Syrie. De plus, la pandémie du Covid19 a aggravé
la situation par les décès qu’elle a causés et les mesures
préventives qui ont ralenti une activité économique déjÍ  moribonde.
Beaucoup de nos compatriotes nous disent regretter leur décision de
rester au pays quand l’émigration était facile et beaucoup rêvent de
s’établir ailleurs. Rien qu’en aoÍ»t de cette année, dix-sept mille
jeunes Alépins ont quitté le pays pour s’établir et travailler
ailleurs, surtout en Égypte. Nous subissons de plein fouet le départ de
ce qui est resté comme main d’œuvre qualifiée et d’artisans. Les
petites entreprises qui prennent le risque d’ouvrir ne trouvent plus les
ouvriers qualifiés pour faire tourner leurs machines ; et ce sont les
autres pays qui profitent de nos médecins, ingénieurs, artisans,
ouvriers et autres professionnels qui ont été formés chez nous en Syrie
et qui participent Í  la croissance économique ou Í  combler le manque de
personnel de certaines professions d’autres pays.
Cet été, nous avons vu défiler Í  Alep de très nombreuses personnes
qui avaient fui la guerre et ont migré ailleurs. Ils sont revenus en
visite pour revoir leur parenté, ranger leur domicile qu’ils avaient
quitté en urgence et se débarrasser des vêtements et autres produits
devenus inutiles, renouveler leurs passeports et se mettre en règle avec
des formalités administratives restées en suspens depuis leur départ.
A la question de savoir comment ils ont retrouvé Alep, beaucoup de ces
personnes ont utilisé la même formule : « nous avons trouvé des
VISAGES TRISTES ». Ces Alepins revenus Í  Alep après plusieurs années
d’absence ont exprimé Í  haute voix ce que nous ressentons depuis
quelques temps. Les gens sont tristes, leurs visages le sont, leur esprit
également et leur cœur encore davantage. Comment voulez-vous qu’il en
soit autrement quand on vit, depuis 10 ans, entre les bombes militaires et
la bombe de la pauvreté ?
C’est dans ce contexte que nous, les Maristes Bleus, continuons Í 
œuvrer pour semer un peu de joie dans le cœur des enfants et un peu
d’espoir dans l’esprit des adultes, pour aider les gens Í  avoir un
emploi et les familles Í  boucler leur fin de mois, pour éduquer les
enfants et aussi les adultes.
Notre projet « Colibri » qui prend soin des familles déplacées du camp
Shahba poursuit ses activités éducatives et médicales et soutient
matériellement les familles sur le plan alimentaire et hygienique.
Pourtant, ce projet est menacé ; l’armée turque qui occupe la région
syrienne d’Afrin bombarde les environs du camp et a lancé par avion des
flyers Í  la population de la région pour les avertir de l’imminence
d’une opération militaire d’envergure « pour libérer la région des
terroristes » (sic).
Le projet « Pain Partagé » est très apprécié par les Alepins. Douze
dames font la cuisine tous les jours dans nos locaux pour préparer un
plat chaud quotidien (avec un fruit et du pain) que nos 25 bénévoles
distribuent (avec le sourire et une écoute) Í  midi Í  plus de 200
personnes Í¢gées vivant seul sans famille et sans ressources.
Nous avons démarré une 2ème tranche de notre programme de « Formation
Professionnelle » avec 20 jeunes adultes que nous avons installés comme
apprenti chez un patron pour apprendre un métier et devenir plombier,
menuisier, électricien, mécanicien, peintre, couturier etc.
Le programme des « Micro-projets » se poursuit avec la formation
d’adultes pour diriger des projets et le financement des projets ayant
des chances de réussites.
Malheureusement, la crise économique rend les chances de succès plus
faibles.
« Apprendre À Grandir » et « Je Veux Apprendre », nos deux projets
éducatifs pour les enfants de 3 Í  6 ans de familles démunies ou de
familles déplacées respectivement, n’ont pas pu accepter toutes les
demandes d’inscription et ont été dans le regret de refuser des
enfants ayant pourtant besoin de nous. Nos locaux sont utilisés au
maximum de leur capacité et ne peuvent pas accueillir plus de 210 enfants
et les 31 éducatrices qui les accompagnent.
Seeds, le projet de soutien psychologique, se développe énormément.
Trente bénévoles sous la direction de notre psychologue en chef prennent
en charge 450 enfants de 3 Í  16 ans par le biais du programme Lotus pour
les petits et Bamboo pour les plus grands sans oublier de mentionner le
soutien aux adultes.
Heartmade continue Í  donner un emploi Í  13 femmes pour recycler le reste
de tissus et en faire des pièces uniques pour les dames. Combattre le
gaspillage, protéger l’environnement et donner un emploi aux femmes,
tels sont les principes du projet.
Les candidates se bousculent pour s’inscrire au projet « Développement
de la Femme ». Deux groupes de 20 femmes sont organisés pour des
sessions de trois mois. Des ateliers de culture générale, de
recommandations sanitaires, de formation personnelle et de visite
archéologique enrichissent le projet qui offre en plus un espace de
convivialité et de liberté aux participantes.
Notre centre de formation pour adultes, notre « MIT » organise des
workshops de 12h, 20h et 56 heures de formation sur divers sujets utiles.
Nous ne pouvons accepter que 20 participants par workshop qui sont
dirigés par les meilleurs experts d’Alep.
Le projet « Hope » consiste Í  enseigner l’anglais aux mamans.
Nous continuons Í  distribuer du lait aux enfants de moins de 11 ans «
Goutte de Lait », Í  participer aux frais des soins médicaux de
personnes nécessiteuses (plus de 150 actes médicaux par mois), Í  payer
le loyer de 200 familles déplacées qui n’ont pas les moyens de le
faire et Í  donner, chaque mois, de l’argent en espèces Í  450 familles
d’Alep parrainées par des familles polonaises dans la cadre d’un
programme organisé par une ONG Polonaise.
Le nombre des Maristes Bleus augmente ; nous sommes maintenant 170
personnes bénévoles et employés salariés. Les nouveaux doivent
participer Í  des sessions de formation humaine et mariste avant d’être
admis pour de bon. De plus, un programme régulier de formation est
obligatoire pour tous les membres.
Nous sommes persuadés que la situation ne s’améliorera pas tant que
les sanctions ne sont pas levées ; c’est pourquoi nous réclamons leur
fin et nous vous demandons, chers amis, de faire pression sur vos élus et
les autorités de vos pays pour qu’ils mettent fin aux sanctions.
Nous sommes conscients que tout ce que nous faisons n’est qu’une
goutte d’eau dans l’océan des besoins ; mais cette goutte est
indispensable au bien-être de milliers de familles.
Nous essayons de rendre les Visages de nos compatriotes un peu moins
Tristes et ce n’est pas facile.
Nous comptons sur votre solidarité et vos prières.
Dr Nabil Antaki
Pour les Maristes Bleus
Source: Nabil Antaki
Avatar
Les tazunuls
Le 07/11/2021 Í  19:05, "Calamity Jade" a écrit :
"Yannix" a écrit dans le message de groupe de
discussion :
6187d263$0$28586$
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?

Pas grand chose de bon...
X.

CJ.

Par Nabil Antaki
Lettre Alep, le 2 novembre 2021
Les Alepins n’oublieront jamais les années 2012 Í  2016 quand la guerre
sévissait Í  Alep.
Ils se souviennent très bien des bombes et des bonbonnes de gaz remplies
d’explosifs et de clous lancées, par les groupes armés rebelles
installés Í  Alep Est, sur leurs quartiers faisant, quotidiennement, de
nombreuses victimes civiles.
Ils se souviennent des heures passées dans l’anxiété et la peur
attendant le retour Í  la maison de leurs proches.
Ils se souviennent des souffrances endurées, du froid en hiver faute de
fioul pour se chauffer et des soirées passées, pendant des années, dans
l’obscurité faute d’électricité (les centrales électriques étant
entre les mains des terroristes).
Ils ne peuvent pas oublier les années o͹ ils étaient privés d’eau
courante (les terroristes ayant arrêté l’alimentation en eau de toute
une ville) et les heures Í  attendre leur tour, devant les puits creusés
Í  la hÍ¢te n’importe o͹ en ville, pour remplir leurs bidons d’eau.
Ils se souviendront toujours des blocus Í  répétition de la ville quand
personne ne pouvait entrer ou sortir, isolant Alep et ses habitants et
causant des pénuries de tout ce qui est essentiel.
Ils iront aujourd’hui le 2 novembre dans les cimetières prier sur les
tombeaux de leurs parents, leurs proches et leurs amis tués pendant les
années de guerre.
Ils vivent toujours dans la nostalgie des jours heureux o͹ tous les
membres de leurs familles vivaient Í  Alep avant qu’ils ne soient
maintenant dispersés dans tous les pays du monde.
Malgré toutes ces souffrances des dernières années, les Alepins
répètent maintenant en chœur « nous vivions mieux pendant les années
de guerre que maintenant », « nous regrettons le temps des bombes qui
était plus supportable que la pauvreté que nous subissons maintenant ».
En effet, c’est la bombe de la pauvreté qui a explosé maintenant en
Syrie laissant 80% de la population vivre en-dessous du seuil de pauvreté
et 60% vivre en insécurité alimentaire.
Maintenant que les combats ont presque cessé depuis environ deux années
et que la situation militaire est gelée, c’est la situation économique
qui est catastrophique.
Les prix des produits essentiels ont augmenté d’une façon vertigineuse
entraͮnant une augmentation du coͻt des loyers et du coͻt de la vie. La
pénurie s’est installée durablement avec un rationnement de
l’essence, du pain, du sucre, du riz…Les salaires, par contre, n’ont
pas été réajustés proportionnellement causant une pauvreté accrue. La
majorité des familles n’arrivent plus Í  boucler leur fin de mois et
comptent sur les aides alimentaires, médicales et monétaires des ONG
pour survivre.
Cette situation est le résultat de plusieurs causes dont la destruction
de l’infrastructure du pays et les ravages de la guerre, la crise
financière du Liban o͹ beaucoup de syriens ont perdu leur capital pour
investir et leurs économies pour leur retraite mais aussi des sanctions
iniques imposées par les pays Européens et les États-Unis qui bloquent
les transactions financières, empêchent l’importation et interdisent
les investissements en Syrie. De plus, la pandémie du Covid19 a aggravé
la situation par les décès qu’elle a causés et les mesures
préventives qui ont ralenti une activité économique déjÍ  moribonde.
Beaucoup de nos compatriotes nous disent regretter leur décision de
rester au pays quand l’émigration était facile et beaucoup rêvent de
s’établir ailleurs. Rien qu’en aoÍ»t de cette année, dix-sept mille
jeunes Alépins ont quitté le pays pour s’établir et travailler
ailleurs, surtout en Égypte. Nous subissons de plein fouet le départ de
ce qui est resté comme main d’œuvre qualifiée et d’artisans. Les
petites entreprises qui prennent le risque d’ouvrir ne trouvent plus les
ouvriers qualifiés pour faire tourner leurs machines ; et ce sont les
autres pays qui profitent de nos médecins, ingénieurs, artisans,
ouvriers et autres professionnels qui ont été formés chez nous en Syrie
et qui participent Í  la croissance économique ou Í  combler le manque de
personnel de certaines professions d’autres pays.
Cet été, nous avons vu défiler Í  Alep de très nombreuses personnes
qui avaient fui la guerre et ont migré ailleurs. Ils sont revenus en
visite pour revoir leur parenté, ranger leur domicile qu’ils avaient
quitté en urgence et se débarrasser des vêtements et autres produits
devenus inutiles, renouveler leurs passeports et se mettre en règle avec
des formalités administratives restées en suspens depuis leur départ.
A la question de savoir comment ils ont retrouvé Alep, beaucoup de ces
personnes ont utilisé la même formule : « nous avons trouvé des
VISAGES TRISTES ». Ces Alepins revenus Í  Alep après plusieurs années
d’absence ont exprimé Í  haute voix ce que nous ressentons depuis
quelques temps. Les gens sont tristes, leurs visages le sont, leur esprit
également et leur cœur encore davantage. Comment voulez-vous qu’il en
soit autrement quand on vit, depuis 10 ans, entre les bombes militaires et
la bombe de la pauvreté ?
C’est dans ce contexte que nous, les Maristes Bleus, continuons Í 
œuvrer pour semer un peu de joie dans le cœur des enfants et un peu
d’espoir dans l’esprit des adultes, pour aider les gens Í  avoir un
emploi et les familles Í  boucler leur fin de mois, pour éduquer les
enfants et aussi les adultes.
Notre projet « Colibri » qui prend soin des familles déplacées du camp
Shahba poursuit ses activités éducatives et médicales et soutient
matériellement les familles sur le plan alimentaire et hygienique.
Pourtant, ce projet est menacé ; l’armée turque qui occupe la région
syrienne d’Afrin bombarde les environs du camp et a lancé par avion des
flyers Í  la population de la région pour les avertir de l’imminence
d’une opération militaire d’envergure « pour libérer la région des
terroristes » (sic).
Le projet « Pain Partagé » est très apprécié par les Alepins. Douze
dames font la cuisine tous les jours dans nos locaux pour préparer un
plat chaud quotidien (avec un fruit et du pain) que nos 25 bénévoles
distribuent (avec le sourire et une écoute) Í  midi Í  plus de 200
personnes Í¢gées vivant seul sans famille et sans ressources.
Nous avons démarré une 2ème tranche de notre programme de « Formation
Professionnelle » avec 20 jeunes adultes que nous avons installés comme
apprenti chez un patron pour apprendre un métier et devenir plombier,
menuisier, électricien, mécanicien, peintre, couturier etc.
Le programme des « Micro-projets » se poursuit avec la formation
d’adultes pour diriger des projets et le financement des projets ayant
des chances de réussites.
Malheureusement, la crise économique rend les chances de succès plus
faibles.
« Apprendre À Grandir » et « Je Veux Apprendre », nos deux projets
éducatifs pour les enfants de 3 Í  6 ans de familles démunies ou de
familles déplacées respectivement, n’ont pas pu accepter toutes les
demandes d’inscription et ont été dans le regret de refuser des
enfants ayant pourtant besoin de nous. Nos locaux sont utilisés au
maximum de leur capacité et ne peuvent pas accueillir plus de 210 enfants
et les 31 éducatrices qui les accompagnent.
Seeds, le projet de soutien psychologique, se développe énormément.
Trente bénévoles sous la direction de notre psychologue en chef prennent
en charge 450 enfants de 3 Í  16 ans par le biais du programme Lotus pour
les petits et Bamboo pour les plus grands sans oublier de mentionner le
soutien aux adultes.
Heartmade continue Í  donner un emploi Í  13 femmes pour recycler le reste
de tissus et en faire des pièces uniques pour les dames. Combattre le
gaspillage, protéger l’environnement et donner un emploi aux femmes,
tels sont les principes du projet.
Les candidates se bousculent pour s’inscrire au projet « Développement
de la Femme ». Deux groupes de 20 femmes sont organisés pour des
sessions de trois mois. Des ateliers de culture générale, de
recommandations sanitaires, de formation personnelle et de visite
archéologique enrichissent le projet qui offre en plus un espace de
convivialité et de liberté aux participantes.
Notre centre de formation pour adultes, notre « MIT » organise des
workshops de 12h, 20h et 56 heures de formation sur divers sujets utiles.
Nous ne pouvons accepter que 20 participants par workshop qui sont
dirigés par les meilleurs experts d’Alep.
Le projet « Hope » consiste Í  enseigner l’anglais aux mamans.
Nous continuons Í  distribuer du lait aux enfants de moins de 11 ans «
Goutte de Lait », Í  participer aux frais des soins médicaux de
personnes nécessiteuses (plus de 150 actes médicaux par mois), Í  payer
le loyer de 200 familles déplacées qui n’ont pas les moyens de le
faire et Í  donner, chaque mois, de l’argent en espèces Í  450 familles
d’Alep parrainées par des familles polonaises dans la cadre d’un
programme organisé par une ONG Polonaise.
Le nombre des Maristes Bleus augmente ; nous sommes maintenant 170
personnes bénévoles et employés salariés. Les nouveaux doivent
participer Í  des sessions de formation humaine et mariste avant d’être
admis pour de bon. De plus, un programme régulier de formation est
obligatoire pour tous les membres.
Nous sommes persuadés que la situation ne s’améliorera pas tant que
les sanctions ne sont pas levées ; c’est pourquoi nous réclamons leur
fin et nous vous demandons, chers amis, de faire pression sur vos élus et
les autorités de vos pays pour qu’ils mettent fin aux sanctions.
Nous sommes conscients que tout ce que nous faisons n’est qu’une
goutte d’eau dans l’océan des besoins ; mais cette goutte est
indispensable au bien-être de milliers de familles.
Nous essayons de rendre les Visages de nos compatriotes un peu moins
Tristes et ce n’est pas facile.
Nous comptons sur votre solidarité et vos prières.
Dr Nabil Antaki
Pour les Maristes Bleus
Source: Nabil Antaki
--
Il est important, urgent, de se défendre contre les usa. Ça
serait encore mieux de les attaquer afin de les bouter hors de cette terre
qu'ils détruisent un peu plus chaque jour. Merci Mr MH:-) 380.000
meurtres et 6 millions de déportés organisés en Syrie par la
CIA,israël, la turquie, l'angleterre, l'allemagne, la france, la croatie,
lajordanie, le qatar et l'arabie saoudite.- Chelsea Manning , Edward
Snowden, Julian Assange, 3 héros face au terrorismed'état.
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Yannix
Le 07/11/2021 Í  19:05, Calamity Jade a écrit :
"Yannix" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 6187d263$0$28586$
Peut-être qu'on pourra vous recycler dans la fabrication de fusées
outre-atlantique ? Qu'en pense la sergente en chef Mara ?

Pas grand chose de bon...

Même Georges Marchais a bossé chez Messerschmitt! ;o)
X.
PS: https://www.youtube.com/watch?v=buyZkGGeVi8 (<-ça c'est de la Science)
--
Macron, je veux bien marcher dessus du pied gauche, ça porte bonheur.

Et voilÍ . J'étais sÍ»r que ça allait déraper...


Forcément, ça glisse.
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