Nicolas STAMB [Nico#2] wrote: une burne je trouve :-(
Hondelatte, je lM bien moi ... Enfin un peu de renouveau
:-(
La nouveauté ils aiment pas ca au gouvernement.
stanislas
cantepio wrote:
S.l.b a écrit :
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont (presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte " était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience suivaient.
Mais on s'eloignait du but de France 2: Un clone de Perno.
On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2. Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
cantepio wrote:
S.l.b a écrit :
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont
(presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de
France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si
elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut
leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte "
était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience
suivaient.
Mais on s'eloignait du but de France 2: Un clone de Perno.
On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque
fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte
lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de
France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté
l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2.
Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa
conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des
susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui
caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de
l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur
logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup
sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont (presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte " était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience suivaient.
Mais on s'eloignait du but de France 2: Un clone de Perno.
On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2. Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
stanislas
Bob Dean wrote:
France 2 ferait mieux de renoncer à mettre un journal de 13h00, parce qu'après Hondelatte ce sera dur de revenir au traditionnel homme-tronc...
Plusieurs ministres ont deja presenté leur copines à la redaction!
Bob Dean wrote:
France 2 ferait mieux de renoncer à mettre un journal de 13h00, parce
qu'après Hondelatte ce sera dur de revenir au traditionnel
homme-tronc...
Plusieurs ministres ont deja presenté leur copines à la redaction!
France 2 ferait mieux de renoncer à mettre un journal de 13h00, parce qu'après Hondelatte ce sera dur de revenir au traditionnel homme-tronc...
Plusieurs ministres ont deja presenté leur copines à la redaction!
loisillon
In article <41fa96a9$0$2261$, cantepio says...
S.l.b a écrit :
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont (presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte " était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience suivaient. On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2. Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
Il était moche. Il faisait un tel air avec ses sourcils qu'on avait l'impression que ça l'emmerdait de présenter le journal. Peut-être qu'à la radio ...
In article <41fa96a9$0$2261$636a15ce@news.free.fr>, cantepio says...
S.l.b a écrit :
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont
(presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de
France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si
elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut
leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte "
était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience
suivaient. On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque
fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte
lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de
France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté
l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2.
Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa
conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des
susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui
caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de
l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur
logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup
sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
Il était moche. Il faisait un tel air avec ses sourcils qu'on avait l'impression
que ça l'emmerdait de présenter le journal. Peut-être qu'à la radio ...
Quelle déception ! Christophe Hondelatte ne présentera plus le 13h, dont (presque) tout le monde disait qu'il était un des meilleurs JT de France2 depuis des années...
Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Arlette Chabot, mais si elle veut que les journaux télévisés de France2 soient regardés, il faut leur donner une identité, une image... En cela, le " style Hondelatte " était une réussite, et il me semble que les chiffres d'audience suivaient. On lui aurait reproché son individualisme, son égo. A chaque fois qu'un présentateur s'implique à un niveau supérieur que la stricte lecture du prompteur, il devient une "star", ce qui est dans la rédac de France2 la pire des insultes, rédaction qui n'avait déjà pas supporté l'arrivée de Pujadas.
Les évictions sont le sport favori de l'information sur France2. Rappelez-vous de Bruno Masure, Paul Amar, Claude Sérillon.
Franchement, le citoyen-téléspectateur qui aime le service public, et sa conception de l'information, en a assez des réglements de compte, des susceptibilités, des sanctions, des "petits putschs entre amis" qui caractérisent cette rédaction. Si les grands défenseurs de l'impersonnalisation de l'information veulent aller au bout de leur logique, qu'ils proposent un journal "tout en images". Cela sera, à coup sûr, le meilleur moyen d'attirer les téléspectateurs vers TF1...
Il était moche. Il faisait un tel air avec ses sourcils qu'on avait l'impression que ça l'emmerdait de présenter le journal. Peut-être qu'à la radio ...
stanislas
loisillon wrote:
Il était moche. Il faisait un tel air avec ses sourcils qu'on avait l'impression que ça l'emmerdait de présenter le journal.
On t'a reconu JP
loisillon wrote:
Il était moche. Il faisait un tel air avec ses sourcils qu'on avait l'impression
que ça l'emmerdait de présenter le journal.
Mais on s'eloignait du but de France 2: Un clone de Perno.
Ce fut un clone de Perno, façon sarkozyste avec une grosse matraque pour que ça rentre bien.
Helmut Prod
Christophe Hondelatte face à la « grogne » des enseignants
Publié le vendredi 21 janvier 2005
En cette semaine de grèves dans la fonction publique, Chrisophe Hondelatte, l'animateur de la version « new look » du journal télévisé de 13h sur France 2, se lâche, laissant sa (re)tenue de journaliste au vestiaire pour endosser celle, plus conformiste, du porte-parole de « l'opinion publique ». Du point de vue des parents...
L'entame du journal du 20 janvier est consacrée à la journée de grève et, dès sa première intervention, Christophe Hondelatte laisse présager qu'il est un peu « exaspéré » par ce « nouveau » conflit. Retranscription :
« On va commencer ce 13h en se mettant en quelque sorte à la place des parents qui ont eu à faire face ce matin à une nouvelle grève des profs. ». « Nouvelle grève » ? Alors que le dernier mouvement de grève des personnels de l'Education Nationale date du 25 mai 2004 (un mouvement assez peu suivi d'ailleurs, 9,52% de grévistes), soit il y a 8 mois, on peut s'étonner que cette grève soir qualifiée de « nouvelle ». Hondelatte donne ainsi l'impression que les grèves s'enchaînent, mais c'est bien connu les fonctionnaires sont toujours en grève. Au passage, le mouvement social est une nouvelle fois abordée sous l'angle « pauvre citoyen pris en otage », traitement dorénavant habituel.
« C'est une grève très suivie puisqu'on parle à l'heure qu'il est de 40 à 50% de grévistes dans les écoles, les collèges et les lycées, avec des différences importantes selon les établissements, et avec toutes sortes de cas de figures : parfois les profs sont en grève mais l'école accueille les gamins, parfois elle ne les accueille pas mais c'est la mairie qui le fait, parfois il n'y a strictement personne pour s'occuper des gosses (sic) et alors là il faut trouver au dernier moment une nounou, une mamie, ou alors prendre une journée de congés... ». « Au dernier moment » ? Pourtant le préavis de grève avait été déposé une semaine auparavant... Mais passons.
Au nom des usagers
« Alors on aurait tort de réduire cette journée de grogne sociale à une grève des profs, aujourd'hui c'est toute la fonction publique qui est en grève, pour la défense du pouvoir d'achat, et pour les profs contre la réforme Fillon, on va faire un point précis sur la mobilisation à la mi-journée... ». « Grogne », le mot est lâch é [1]. Et puis « c'est toute la fonction publique qui est en grève ». On ne nuance pas en précisant que ce sont tous les corps de fonctionnaires qui se mobilisent, non, ce sont tous les fonctionnaires qui sont en grève, qui « grognent ». On ne s'attardera pas sur le fait que les revendications soient traitées plus que brièvement.
« Quant à la grève à la SNCF, elle s'est terminée normalement ce matin à 8h, mais, comme d'habitude, il y a quelques Gaulois qui font de la résistance... On nous signale des perturbations dans les Alpes-Maritimes et en Loire-Atlantique et surtout en Limousin où aucun train TER ne circule aujourd'hui. La direction de la SNCF a mis en place en Limousin un système de transport par autocars. » ? Après les grognements inhumains, les Gaulois résistants... Face à eux, les victimes des « perturbations », secourus pas la direction de la SNCF. Christophe Hondelatte choisit ses mots avec précision, afin que l'on ne puisse pas se méprendre sur ses sentiments envers ces hommes d'un autre temps qui font grève « comme d'habitude ».
Au nom de la loi
« Concernant ces grèves depuis le début de la semaine, mardi La Poste, hier la SNCF, aujourd'hui la fonction publique et notamment l'éducation nationale, il y'a un vrai changement quand même cette année : aujourd'hui il n'est plus question de payer les jours de grève, le gouvernement s'est engagé, c'est la loi, quand on fait grève on n'est pas payé, et ça c'est une vraie nouveauté, pendant des années cette loi n'a pas été appliquée. ». Qui parle ? La loi, le gouvernement, Hondelatte ? Pas de précision. Il faut en conclure que Hondelatte est devenu le porte-parole du gouvernement...
... Et son messager en désinformation. En effet, le reportage censé illustrer ses propos leur apporte un cinglant démenti. Tout d'abord, Christelle Marti, journaliste, précise que les fonctionnaires grévistes « pouvaient conserver une partie de leur salaire lors de négociations dites de « fin de conflit » ». « Une partie » : pas tout. A l'issue de négociations. Autrement dit, le gouvernement refuse de négocier et fait payer aux grévistes leur indocilité. Et Gérard Aschiéri, pour la FSU, conclut au sujet de cette intervention du gouvernement : « il y avait vraisemblablement l'idée de suggérer à l'opinion publique que, « en général, les fonctionnaires, ces privilégiés c'est bien connu, ils ne... ils font grève gratuitement, ça ne leur coûte rien de faire grève », or c'est faux ». Ces nuances ont du échapper au bon Monsieur Hondelatte, content de suggérer, lui aussi, que les fonctionnaires jusqu'alors faisaient grève gratuitement.
Conclusion : Hondelatte veut se convaincre que l'opinion publique pense comme lui puisqu'il pense pour elle et parle en son nom. Mais cette opinion publique n'existe pas. Pathétique Hondelatte.
Laurent Moncelle
[1] Lire notamment : « La " grogne " : grévistes et manifestants sont-ils des animaux ? ».(note d'Acrimed)
http://www.acrimed.org/article1893.html
S.l.b wrote:
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
Christophe Hondelatte face à la « grogne » des enseignants
Publié le vendredi 21 janvier 2005
En cette semaine de grèves dans la fonction publique, Chrisophe
Hondelatte, l'animateur de la version « new look » du journal
télévisé de 13h sur France 2, se lâche, laissant sa (re)tenue de
journaliste au vestiaire pour endosser celle, plus conformiste, du
porte-parole de « l'opinion publique ».
Du point de vue des parents...
L'entame du journal du 20 janvier est consacrée à la journée de
grève et, dès sa première intervention, Christophe Hondelatte laisse
présager qu'il est un peu « exaspéré » par ce « nouveau »
conflit. Retranscription :
« On va commencer ce 13h en se mettant en quelque sorte à la place
des parents qui ont eu à faire face ce matin à une nouvelle grève
des profs. ». « Nouvelle grève » ? Alors que le dernier mouvement
de grève des personnels de l'Education Nationale date du 25 mai 2004
(un mouvement assez peu suivi d'ailleurs, 9,52% de grévistes), soit
il y a 8 mois, on peut s'étonner que cette grève soir qualifiée de
« nouvelle ». Hondelatte donne ainsi l'impression que les grèves
s'enchaînent, mais c'est bien connu les fonctionnaires sont
toujours en grève. Au passage, le mouvement social est une nouvelle
fois abordée sous l'angle « pauvre citoyen pris en otage »,
traitement dorénavant habituel.
« C'est une grève très suivie puisqu'on parle à l'heure
qu'il est de 40 à 50% de grévistes dans les écoles, les collèges
et les lycées, avec des différences importantes selon les
établissements, et avec toutes sortes de cas de figures : parfois les
profs sont en grève mais l'école accueille les gamins, parfois elle
ne les accueille pas mais c'est la mairie qui le fait, parfois il
n'y a strictement personne pour s'occuper des gosses (sic) et alors
là il faut trouver au dernier moment une nounou, une mamie, ou alors
prendre une journée de congés... ». « Au dernier moment » ?
Pourtant le préavis de grève avait été déposé une semaine
auparavant... Mais passons.
Au nom des usagers
« Alors on aurait tort de réduire cette journée de grogne sociale à
une grève des profs, aujourd'hui c'est toute la fonction publique
qui est en grève, pour la défense du pouvoir d'achat, et pour les
profs contre la réforme Fillon, on va faire un point précis sur la
mobilisation à la mi-journée... ». « Grogne », le mot est lâch é
[1]. Et puis « c'est toute la fonction publique qui est en grève
». On ne nuance pas en précisant que ce sont tous les corps de
fonctionnaires qui se mobilisent, non, ce sont tous les fonctionnaires
qui sont en grève, qui « grognent ». On ne s'attardera pas sur le
fait que les revendications soient traitées plus que brièvement.
« Quant à la grève à la SNCF, elle s'est terminée normalement ce
matin à 8h, mais, comme d'habitude, il y a quelques Gaulois qui font
de la résistance... On nous signale des perturbations dans les
Alpes-Maritimes et en Loire-Atlantique et surtout en Limousin où aucun
train TER ne circule aujourd'hui. La direction de la SNCF a mis en
place en Limousin un système de transport par autocars. » ? Après
les grognements inhumains, les Gaulois résistants... Face à eux, les
victimes des « perturbations », secourus pas la direction de la SNCF.
Christophe Hondelatte choisit ses mots avec précision, afin que l'on
ne puisse pas se méprendre sur ses sentiments envers ces hommes d'un
autre temps qui font grève « comme d'habitude ».
Au nom de la loi
« Concernant ces grèves depuis le début de la semaine, mardi La
Poste, hier la SNCF, aujourd'hui la fonction publique et notamment
l'éducation nationale, il y'a un vrai changement quand même cette
année : aujourd'hui il n'est plus question de payer les jours de
grève, le gouvernement s'est engagé, c'est la loi, quand on fait
grève on n'est pas payé, et ça c'est une vraie nouveauté,
pendant des années cette loi n'a pas été appliquée. ». Qui parle
? La loi, le gouvernement, Hondelatte ? Pas de précision. Il faut en
conclure que Hondelatte est devenu le porte-parole du gouvernement...
... Et son messager en désinformation. En effet, le reportage censé
illustrer ses propos leur apporte un cinglant démenti. Tout d'abord,
Christelle Marti, journaliste, précise que les fonctionnaires
grévistes « pouvaient conserver une partie de leur salaire lors de
négociations dites de « fin de conflit » ». « Une partie » : pas
tout. A l'issue de négociations. Autrement dit, le gouvernement
refuse de négocier et fait payer aux grévistes leur indocilité. Et
Gérard Aschiéri, pour la FSU, conclut au sujet de cette intervention
du gouvernement : « il y avait vraisemblablement l'idée de
suggérer à l'opinion publique que, « en général, les
fonctionnaires, ces privilégiés c'est bien connu, ils ne... ils
font grève gratuitement, ça ne leur coûte rien de faire grève »,
or c'est faux ». Ces nuances ont du échapper au bon Monsieur
Hondelatte, content de suggérer, lui aussi, que les fonctionnaires
jusqu'alors faisaient grève gratuitement.
Conclusion : Hondelatte veut se convaincre que l'opinion publique
pense comme lui puisqu'il pense pour elle et parle en son nom. Mais
cette opinion publique n'existe pas. Pathétique Hondelatte.
Laurent Moncelle
[1] Lire notamment : « La " grogne " : grévistes et manifestants
sont-ils des animaux ? ».(note d'Acrimed)
Christophe Hondelatte face à la « grogne » des enseignants
Publié le vendredi 21 janvier 2005
En cette semaine de grèves dans la fonction publique, Chrisophe Hondelatte, l'animateur de la version « new look » du journal télévisé de 13h sur France 2, se lâche, laissant sa (re)tenue de journaliste au vestiaire pour endosser celle, plus conformiste, du porte-parole de « l'opinion publique ». Du point de vue des parents...
L'entame du journal du 20 janvier est consacrée à la journée de grève et, dès sa première intervention, Christophe Hondelatte laisse présager qu'il est un peu « exaspéré » par ce « nouveau » conflit. Retranscription :
« On va commencer ce 13h en se mettant en quelque sorte à la place des parents qui ont eu à faire face ce matin à une nouvelle grève des profs. ». « Nouvelle grève » ? Alors que le dernier mouvement de grève des personnels de l'Education Nationale date du 25 mai 2004 (un mouvement assez peu suivi d'ailleurs, 9,52% de grévistes), soit il y a 8 mois, on peut s'étonner que cette grève soir qualifiée de « nouvelle ». Hondelatte donne ainsi l'impression que les grèves s'enchaînent, mais c'est bien connu les fonctionnaires sont toujours en grève. Au passage, le mouvement social est une nouvelle fois abordée sous l'angle « pauvre citoyen pris en otage », traitement dorénavant habituel.
« C'est une grève très suivie puisqu'on parle à l'heure qu'il est de 40 à 50% de grévistes dans les écoles, les collèges et les lycées, avec des différences importantes selon les établissements, et avec toutes sortes de cas de figures : parfois les profs sont en grève mais l'école accueille les gamins, parfois elle ne les accueille pas mais c'est la mairie qui le fait, parfois il n'y a strictement personne pour s'occuper des gosses (sic) et alors là il faut trouver au dernier moment une nounou, une mamie, ou alors prendre une journée de congés... ». « Au dernier moment » ? Pourtant le préavis de grève avait été déposé une semaine auparavant... Mais passons.
Au nom des usagers
« Alors on aurait tort de réduire cette journée de grogne sociale à une grève des profs, aujourd'hui c'est toute la fonction publique qui est en grève, pour la défense du pouvoir d'achat, et pour les profs contre la réforme Fillon, on va faire un point précis sur la mobilisation à la mi-journée... ». « Grogne », le mot est lâch é [1]. Et puis « c'est toute la fonction publique qui est en grève ». On ne nuance pas en précisant que ce sont tous les corps de fonctionnaires qui se mobilisent, non, ce sont tous les fonctionnaires qui sont en grève, qui « grognent ». On ne s'attardera pas sur le fait que les revendications soient traitées plus que brièvement.
« Quant à la grève à la SNCF, elle s'est terminée normalement ce matin à 8h, mais, comme d'habitude, il y a quelques Gaulois qui font de la résistance... On nous signale des perturbations dans les Alpes-Maritimes et en Loire-Atlantique et surtout en Limousin où aucun train TER ne circule aujourd'hui. La direction de la SNCF a mis en place en Limousin un système de transport par autocars. » ? Après les grognements inhumains, les Gaulois résistants... Face à eux, les victimes des « perturbations », secourus pas la direction de la SNCF. Christophe Hondelatte choisit ses mots avec précision, afin que l'on ne puisse pas se méprendre sur ses sentiments envers ces hommes d'un autre temps qui font grève « comme d'habitude ».
Au nom de la loi
« Concernant ces grèves depuis le début de la semaine, mardi La Poste, hier la SNCF, aujourd'hui la fonction publique et notamment l'éducation nationale, il y'a un vrai changement quand même cette année : aujourd'hui il n'est plus question de payer les jours de grève, le gouvernement s'est engagé, c'est la loi, quand on fait grève on n'est pas payé, et ça c'est une vraie nouveauté, pendant des années cette loi n'a pas été appliquée. ». Qui parle ? La loi, le gouvernement, Hondelatte ? Pas de précision. Il faut en conclure que Hondelatte est devenu le porte-parole du gouvernement...
... Et son messager en désinformation. En effet, le reportage censé illustrer ses propos leur apporte un cinglant démenti. Tout d'abord, Christelle Marti, journaliste, précise que les fonctionnaires grévistes « pouvaient conserver une partie de leur salaire lors de négociations dites de « fin de conflit » ». « Une partie » : pas tout. A l'issue de négociations. Autrement dit, le gouvernement refuse de négocier et fait payer aux grévistes leur indocilité. Et Gérard Aschiéri, pour la FSU, conclut au sujet de cette intervention du gouvernement : « il y avait vraisemblablement l'idée de suggérer à l'opinion publique que, « en général, les fonctionnaires, ces privilégiés c'est bien connu, ils ne... ils font grève gratuitement, ça ne leur coûte rien de faire grève », or c'est faux ». Ces nuances ont du échapper au bon Monsieur Hondelatte, content de suggérer, lui aussi, que les fonctionnaires jusqu'alors faisaient grève gratuitement.
Conclusion : Hondelatte veut se convaincre que l'opinion publique pense comme lui puisqu'il pense pour elle et parle en son nom. Mais cette opinion publique n'existe pas. Pathétique Hondelatte.
Laurent Moncelle
[1] Lire notamment : « La " grogne " : grévistes et manifestants sont-ils des animaux ? ».(note d'Acrimed)
http://www.acrimed.org/article1893.html
S.l.b wrote:
...serait débarqué du 13 heures.
Tout est normal...
jM
"127.0.0.1" a écrit dans le message de news: 41fa9256$0$26207$
pas un pour rattraper l'autre...
Sans aucun doute.
Il me souvient cependant d'un récent sujet d'Envoyé Spécial (mag de la rédac de Fr2, donc la même équipe que le JT) consacré à Ségolène Royal. La complaisancede ce reportage était digne de celle déployée dans les JT face à l'UMP : Ségo sur un scooter, Ségo voyageant en train en 2° classe, s'entretenant librement dans la rue avec les passants, etc, etc.... Et bien sûr, jamais un garde du corps, un chauffeur ou un domestique visible à l'image... On n'était pas dans l'informatif mais dans le promotionnel, exactement comme quand l'insupportable Mazerolle inteviewe un ministre.
Tout ça pour dire que si vous n'avez que le PS à nous proposer comme remède à la télé actuelle, on est mal partis. Schönberg et Mazerolle serviront la soupe à DSK ou Fabius aussi volontiers qu'ils le font pour la bande actuellement au pouvoir. Car finalement, PS ou UDF ou UMP, c'est le même monde, les mêmes copains, les mêmes petits services rendus en loucedé. Et donc la même télé.
"127.0.0.1" <courrier_2005-no_spamming@hotmail.com> a écrit dans le message
de news: 41fa9256$0$26207$626a14ce@news.free.fr...
pas un pour rattraper l'autre...
Sans aucun doute.
Il me souvient cependant d'un récent sujet d'Envoyé Spécial (mag de la rédac
de Fr2, donc la même équipe que le JT) consacré à Ségolène Royal. La
complaisancede ce reportage était digne de celle déployée dans les JT face à
l'UMP : Ségo sur un scooter, Ségo voyageant en train en 2° classe,
s'entretenant librement dans la rue avec les passants, etc, etc.... Et bien
sûr, jamais un garde du corps, un chauffeur ou un domestique visible à
l'image... On n'était pas dans l'informatif mais dans le promotionnel,
exactement comme quand l'insupportable Mazerolle inteviewe un ministre.
Tout ça pour dire que si vous n'avez que le PS à nous proposer comme remède
à la télé actuelle, on est mal partis. Schönberg et Mazerolle serviront la
soupe à DSK ou Fabius aussi volontiers qu'ils le font pour la bande
actuellement au pouvoir. Car finalement, PS ou UDF ou UMP, c'est le même
monde, les mêmes copains, les mêmes petits services rendus en loucedé. Et
donc la même télé.
"127.0.0.1" a écrit dans le message de news: 41fa9256$0$26207$
pas un pour rattraper l'autre...
Sans aucun doute.
Il me souvient cependant d'un récent sujet d'Envoyé Spécial (mag de la rédac de Fr2, donc la même équipe que le JT) consacré à Ségolène Royal. La complaisancede ce reportage était digne de celle déployée dans les JT face à l'UMP : Ségo sur un scooter, Ségo voyageant en train en 2° classe, s'entretenant librement dans la rue avec les passants, etc, etc.... Et bien sûr, jamais un garde du corps, un chauffeur ou un domestique visible à l'image... On n'était pas dans l'informatif mais dans le promotionnel, exactement comme quand l'insupportable Mazerolle inteviewe un ministre.
Tout ça pour dire que si vous n'avez que le PS à nous proposer comme remède à la télé actuelle, on est mal partis. Schönberg et Mazerolle serviront la soupe à DSK ou Fabius aussi volontiers qu'ils le font pour la bande actuellement au pouvoir. Car finalement, PS ou UDF ou UMP, c'est le même monde, les mêmes copains, les mêmes petits services rendus en loucedé. Et donc la même télé.