[Idees] Piketty, revolution francaise, cretinisation et volontarisme economique

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Yoki
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La révolution française de 1789 représente un moment considérable dans ce
que Salvador Dali dénonçait à juste titre comme l'entreprise de
crétinisation universelle.

Les meilleurs auteurs ne n'y sont jamais trompé en Europe, depuis Carlyle
qui considérait qu'on ne devait écrire son Histoire qu'avec mépris jusqu'à
Nietzsche qui la qualifiait de "farce sinistre et inutile".

Malheureusement tous ces grands esprits artistiques, littéraires ou
poétiques ont toujours tenu pour peu de chose les mécanismes économiques par
lesquels s'organise le démantèlement de la civilisation. Or on ne comprend
rien au système jacobin et à sa perpétuation si l'on ne se représente pas
les folies de l’assignat et les gros accaparements des acquéreurs de biens
nationaux.

Ce régime se réclamait du peuple abstrait mais il affama le peuple concret
en même temps qu'il l'opprimait.

> "Les marchés se garnissent mal, écrit Augustin Cochin ; la Convention
> décrète le 11 septembre 1793 qu’on ne vendra plus le grain que là : à l’instant
> les marchés se vident tout à fait. Les denrées se faisant rares et chères,
> la Convention baisse, par décret du 29 septembre, les prix du détail,
> pensant que le gros va suivre sous peine de ne plus vendre : le gros
> garda, et en moins d’une semaine les boutiques étaient vides et le petit
> commerce à merci. La même loi, maximant la viande, maxime le bétail :
> aussitôt les herbagers abattent en masse, même les veaux de deux mois,
> même les reproducteurs et même le « maigrage », l’engrais des bêtes ne
> rapportant plus rien ; et la Convention de revenir en toute hâte sur son
> décret pour sauver l’élevage (23 octobre). Mais alors les bouchers, qui
> restent maximés, ne peuvent plus acheter et cessent de tuer ; ce qui amène
> une crise de la tannerie, puis des écorces, puis de la cordonnerie, puis
> de l’habillement des troupes, sans parler de celle de la viande, plus
> violente encore que celle du pain (février 1794). Le 11 avril 1794, le
> Comité de salut public met en réquisition sur tout le territoire, pour
> Paris et les armées, le 8e cochon d’un an, qu’il confie à son maître en
> attendant livraison au maximum. C’est une opération considérable : il faut
> trier, recenser, marquer, puis organiser le payement, le rassemblement, la
> conduite, le dépôt, l’abat, la salaison, à grands frais de circulaires, d’inspecteurs
> et d’agents. Et quand, après des mois, le commissaire se présente, le
> cochon est mort ou mourant : forcé, mais certain, de le vendre à bas prix,
> son maître ne pouvait que perdre à le nourrir, et s’en est bien gardé. La
> République n’eut que des squelettes, trop tard d’ailleurs pour les saler :
> les chaleurs étaient venues."

(Augustin Cochin, "Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne", pages
131-132, http://editions-du-trident.fr/cochin.htm )

Toute ressemblance doit-elle être récusée pour fortuite ?

Nos modernes fiscalistes n'éprouvent pourtant aucune gêne à se réclamer de
l'héritage de la Révolution (1), même si, hors la citadelle de Bercy,
certains préfèrent Danton à Robespierre entendant ne pas tarir entièrement
les sources du pot-de-vin.

Eh bien pour une fois on leur donnera raison : effectivement, ils perpétuent
en France la tradition du bonheur jacobin.

Leurs idées reviennent en boucle dans le discours de nos politiques, et pas
seulement chez les socialistes, sous le mot de "volontarisme".

En baptisant la carpe "lapin", on prétend la faire courir, et gare à elle si
elle n'obéit pas.

Si la croissance ne revient pas, on asséchera encore la capacité des
entreprises à se développer et à embaucher, on pénalisera par l'impôt les
classes moyennes, mais on injectera encore plus d'argent dans la fabrique
des chômeurs, etc.

À un tel stade d'intoxication généralisée des rédacteurs du discours
officiel unique, on ne gagne plus guère en visibilité à distinguer les
différences entre les programmes sauf à investir dans de puissants
microscopes.

Augustin Cochin ne focalisait pas sa réflexion sur l'économie. Il reste
selon François Furet "probablement le plus méconnu des historiens de la
Révolution française". Ancien élève de l'École des Chartes, cet auteur
fondamental, défricha et expliqua au début du XXe siècle le prodigieux
mécanisme des sociétés de pensées dans la France révolutionnaire de la fin
du XVIIIe.

Capitaine au 146e régiment d'infanterie, il est mort pour la France en 1916.

Il n'aura pas connu la féconde postérité des continuateurs de cette auto
destruction de tout un peuple, au gré des mensonges et des sottises de ceux
qui le dirigent.

Source : Jean-Gille Malliarakis,
http://www.insolent.fr/2011/11/cretinisation-et-volontarisme-economique.html

(1) Le titre de ce livre bleu "Pour une libération fiscale" en fera,
notamment, une réponse au livre rouge de l'équipe de gauche dirigée par
Thomas Piketty "Pour une révolution fiscale". Il soulignera les voies de
réformes possibles de l'archaïque fiscalité française, en fonction des
réductions nécessaires de la dépense publique. Ce livre de 190 pages environ
paraîtra fin janvier 2012, pour tenir compte de la loi de finances et de la
loi de sécurité sociale qui auront été promulguées le 31 décembre 2011. Son
prix de vente sera de 20 euros. On peut y souscrire dès maintenant au prix
de 15 euros, port compris.

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Dodo La Saumure \(petit commerçant\)
Merci d'apprendre à mettre un suivi à vos messages.

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PGå
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"Yoki" a écrit dans le message de news:
epTuq.22472$
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La révolution française de 1789 représente un moment considérable dans ce
que Salvador Dali dénonçait à juste titre comme l'entreprise de
crétinisation universelle.

Les meilleurs auteurs ne n'y sont jamais trompé en Europe, depuis Carlyle
qui considérait qu'on ne devait écrire son Histoire qu'avec mépris jusqu'à
Nietzsche qui la qualifiait de "farce sinistre et inutile".

Malheureusement tous ces grands esprits artistiques, littéraires ou
poétiques ont toujours tenu pour peu de chose les mécanismes économiques
par lesquels s'organise le démantèlement de la civilisation. Or on ne
comprend rien au système jacobin et à sa perpétuation si l'on ne se
représente pas les folies de l'assignat et les gros accaparements des
acquéreurs de biens nationaux.

Ce régime se réclamait du peuple abstrait mais il affama le peuple concret
en même temps qu'il l'opprimait.

"Les marchés se garnissent mal, écrit Augustin Cochin ; la Convention
décrète le 11 septembre 1793 qu'on ne vendra plus le grain que là : à l'instant
les marchés se vident tout à fait. Les denrées se faisant rares et
chères, la Convention baisse, par décret du 29 septembre, les prix du
détail, pensant que le gros va suivre sous peine de ne plus vendre : le
gros garda, et en moins d'une semaine les boutiques étaient vides et le
petit commerce à merci. La même loi, maximant la viande, maxime le bétail
: aussitôt les herbagers abattent en masse, même les veaux de deux mois,
même les reproducteurs et même le « maigrage », l'engrais des bêtes ne
rapportant plus rien ; et la Convention de revenir en toute hâte sur son
décret pour sauver l'élevage (23 octobre). Mais alors les bouchers, qui
restent maximés, ne peuvent plus acheter et cessent de tuer ; ce qui
amène une crise de la tannerie, puis des écorces, puis de la cordonnerie,
puis de l'habillement des troupes, sans parler de celle de la viande,
plus violente encore que celle du pain (février 1794). Le 11 avril 1794,
le Comité de salut public met en réquisition sur tout le territoire, pour
Paris et les armées, le 8e cochon d'un an, qu'il confie à son maître en
attendant livraison au maximum. C'est une opération considérable : il
faut trier, recenser, marquer, puis organiser le payement, le
rassemblement, la conduite, le dépôt, l'abat, la salaison, à grands frais
de circulaires, d'inspecteurs et d'agents. Et quand, après des mois, le
commissaire se présente, le cochon est mort ou mourant : forcé, mais
certain, de le vendre à bas prix, son maître ne pouvait que perdre à le
nourrir, et s'en est bien gardé. La République n'eut que des squelettes,
trop tard d'ailleurs pour les saler : les chaleurs étaient venues."



(Augustin Cochin, "Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne", pages
131-132, http://editions-du-trident.fr/cochin.htm )

Toute ressemblance doit-elle être récusée pour fortuite ?

Nos modernes fiscalistes n'éprouvent pourtant aucune gêne à se réclamer de
l'héritage de la Révolution (1), même si, hors la citadelle de Bercy,
certains préfèrent Danton à Robespierre entendant ne pas tarir entièrement
les sources du pot-de-vin.

Eh bien pour une fois on leur donnera raison : effectivement, ils
perpétuent en France la tradition du bonheur jacobin.

Leurs idées reviennent en boucle dans le discours de nos politiques, et
pas seulement chez les socialistes, sous le mot de "volontarisme".

En baptisant la carpe "lapin", on prétend la faire courir, et gare à elle
si elle n'obéit pas.

Si la croissance ne revient pas, on asséchera encore la capacité des
entreprises à se développer et à embaucher, on pénalisera par l'impôt les
classes moyennes, mais on injectera encore plus d'argent dans la fabrique
des chômeurs, etc.

À un tel stade d'intoxication généralisée des rédacteurs du discours
officiel unique, on ne gagne plus guère en visibilité à distinguer les
différences entre les programmes sauf à investir dans de puissants
microscopes.

Augustin Cochin ne focalisait pas sa réflexion sur l'économie. Il reste
selon François Furet "probablement le plus méconnu des historiens de la
Révolution française". Ancien élève de l'École des Chartes, cet auteur
fondamental, défricha et expliqua au début du XXe siècle le prodigieux
mécanisme des sociétés de pensées dans la France révolutionnaire de la fin
du XVIIIe.

Capitaine au 146e régiment d'infanterie, il est mort pour la France en
1916.

Il n'aura pas connu la féconde postérité des continuateurs de cette auto
destruction de tout un peuple, au gré des mensonges et des sottises de
ceux qui le dirigent.

Source : Jean-Gille Malliarakis,
http://www.insolent.fr/2011/11/cretinisation-et-volontarisme-economique.html

(1) Le titre de ce livre bleu "Pour une libération fiscale" en fera,
notamment, une réponse au livre rouge de l'équipe de gauche dirigée par
Thomas Piketty "Pour une révolution fiscale". Il soulignera les voies de
réformes possibles de l'archaïque fiscalité française, en fonction des
réductions nécessaires de la dépense publique. Ce livre de 190 pages
environ paraîtra fin janvier 2012, pour tenir compte de la loi de finances
et de la loi de sécurité sociale qui auront été promulguées le 31 décembre
2011. Son prix de vente sera de 20 euros. On peut y souscrire dès
maintenant au prix de 15 euros, port compris.
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tijl.uilenspiegel
Yoki wrote:
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La révolution française de 1789 représente un moment considérable
dans ce que Salvador Dali dénonçait à juste titre comme l'entreprise
de crétinisation universelle.



Vous avez appris ça à la gare de Perpignan "centre du monde" selon
ce meme Dali?Il faut bien comprendre le surréalisme et ne pas forcément
prendre à la lettre ce que dit un de ses représentants.

Les meilleurs auteurs ne n'y sont jamais trompé en Europe, depuis
Carlyle qui considérait qu'on ne devait écrire son Histoire qu'avec
mépris jusqu'à Nietzsche qui la qualifiait de "farce sinistre et
inutile".



Les meilleurs auteurs à vos yeux CAD des auteurs réactionnaires

Malheureusement tous ces grands esprits artistiques, littéraires ou
poétiques ont toujours tenu pour peu de chose les mécanismes
économiques par lesquels s'organise le démantèlement de la
civilisation. Or on ne comprend rien au système jacobin et à sa
perpétuation si l'on ne se représente pas les folies de l'assignat et
les gros accaparements des acquéreurs de biens nationaux.



Il est certain que Jaurès et Taine était des crétins-))
En quoi ses "accaparements" seraient elles des folies.Confisquer ce qui est
construit avec le produit de la dime(imposée) ou du cens et divers autres
droits seigneuriaux(il y en a une pleine page) ressemble plus à de la
récupération légitime qu'à un méfait

Ce régime se réclamait du peuple abstrait mais il affama le peuple
concret en même temps qu'il l'opprimait.



Le peuple n'a jamais été moins abstrait que pendant la révolution française
C'était une réalité agissante qui n'est devenu abstraction que lorsque la
contre révolution bourgeoise s'est emparé de ses réalisations

"Les marchés se garnissent mal, écrit Augustin Cochin ; la
Convention décrète le 11 septembre 1793 qu'on ne vendra plus le grain que
là :
à l'instant les marchés se vident tout à fait. Les denrées se faisant
rares et
chères, la Convention baisse, par décret du 29 septembre, les prix du
détail,
pensant que le gros va suivre sous peine de ne plus vendre : le gros
garda, et en moins d'une semaine les boutiques étaient vides et le
petit commerce à merci. La même loi, maximant la viande, maxime le bétail
:
aussitôt les herbagers abattent en masse, même les veaux de deux
mois, même les reproducteurs et même le « maigrage », l'engrais des bêtes
ne rapportant plus rien ; et la Convention de revenir en toute hâte sur
son décret pour sauver l'élevage (23 octobre). Mais alors les bouchers,
qui restent maximés, ne peuvent plus acheter et cessent de tuer ; ce qui
amène une crise de la tannerie, puis des écorces, puis de la cordonnerie,
puis de l'habillement des troupes, sans parler de celle de la viande,
plus
violente encore que celle du pain (février 1794). Le 11 avril 1794,
le Comité de salut public met en réquisition sur tout le territoire,
pour Paris et les armées, le 8e cochon d'un an, qu'il confie à son maître
en attendant livraison au maximum. C'est une opération considérable :
il faut trier, recenser, marquer, puis organiser le payement, le
rassemblement, la conduite, le dépôt, l'abat, la salaison, à grands frais
de
circulaires, d'inspecteurs et d'agents. Et quand, après des mois, le
commissaire se présente, le cochon est mort ou mourant : forcé, mais
certain, de le vendre à bas
prix, son maître ne pouvait que perdre à le nourrir, et s'en est bien
gardé. La République n'eut que des squelettes, trop tard d'ailleurs pour
les
saler : les chaleurs étaient venues."



(Augustin Cochin, "Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne",
pages 131-132, http://editions-du-trident.fr/cochin.htm )



Vous savez aussi bien que la disette était un phénomène aussi sous l'ancien
régime que les récessions sous le capitalisme actuel.

Il y en a eu plusieurs avant la révolution dues à une coïncidence de
conditions climatiques défavorables en absence de travaux d'aménagement
(irrigation notamment) suffisantes.
La confiscation par la noblesse d'une part importante du produit intérieur
à des fins de prestige(construction de châteaux fêtes prestigieuses
etc.)était largement responsable de cette triste état de l'agriculture
française

Toute ressemblance doit-elle être récusée pour fortuite ?



Mais non justement!A l'époque déja la spéculation sur les denrées a profité
à une minorité, surnommés les "affameurs "comme aujourd'hui des individus
peu recommandables profitent de la crise pour spéculer sur les céréales et
fait sombrer dans la misère des continents entiers, avec la complicité des
gouvernants locaux souvent.

Nos modernes fiscalistes n'éprouvent pourtant aucune gêne à se
réclamer de l'héritage de la Révolution (1), même si, hors la
citadelle de Bercy, certains préfèrent Danton à Robespierre entendant
ne pas tarir entièrement les sources du pot-de-vin.



Vous préfériez sans doute l'ancien régime ou les nobles et la haute clergé
n'étaient pas imposés?
Remarquez que l'à encore il y continuité dans les faits:: les ultra riches
payent en proportion moins impôts que les classes moyennes hautes ou
moyennes.
Ca devrait vous satisfaire je suppose

Eh bien pour une fois on leur donnera raison : effectivement, ils
perpétuent en France la tradition du bonheur jacobin.

Leurs idées reviennent en boucle dans le discours de nos politiques,
et pas seulement chez les socialistes, sous le mot de "volontarisme".


????

En baptisant la carpe "lapin", on prétend la faire courir, et gare à
elle si elle n'obéit pas.


C'est Dal qui a dit ça? Cela relève en effet d'un suréalisme poussé -))

Si la croissance ne revient pas, on asséchera encore la capacité des
entreprises à se développer et à embaucher, on pénalisera par l'impôt
les classes moyennes, mais on injectera encore plus d'argent dans la
fabrique des chômeurs, etc.



Si la croissance ne revient pas c'est parce que le système économique
actuel, le capitalisme non régulé, ne fonctionne pas.
Il n'y a nul rapport avec la révolution française(donc hors sujet)car cette
récession a commencé aux US à partir de la paupérisation d'une part de la
population et du manque de scrupules de la haute finance qui en a profité
pour vendre des titres truffés d' hypothèques basées le manque de
solvabilité de ces pauvres.

La faute à Robespierre que les allemands font du dumping social et fiscal et
écrasant ainsi les industries des autres pays membres de l'UE?Que les grecs
truandent leurs chiffres assistés par Goldmann Sachs ?que les banques
(privés) prêtent à ses pays sans regarder sérieusement leur situation
économiques et financières?


À un tel stade d'intoxication généralisée des rédacteurs du discours
officiel unique, on ne gagne plus guère en visibilité à distinguer les
différences entre les programmes sauf à investir dans de puissants
microscopes.



Ridicule.Ils sortent des conseils de ministres en chantant ça ira?-))

Augustin Cochin ne focalisait pas sa réflexion sur l'économie.



Il a eu bien tort!La cause No 1 de cette révolution était doublement
économique, la ruine financière de l'état de la monarchie absolu et la
crise alimentaire d'origine agricole et climatique aggravé par la
spéculation des affameurs.
En 1787-88 le ménage populaire parisien dépensait en moyenne 90% de son
budget pour l'achat du pain .En temps normal ce n'était "que" 60%(Soboul)
Sans cette famine les sans culottes n'auraient pas risqué leurs peaux devant
la Bastille et d'autres "journées" de ce genre

reste selon François Furet "probablement le plus méconnu des
historiens de la Révolution française". Ancien élève de l'École des
Chartes, cet auteur fondamental, défricha et expliqua au début du XXe
siècle le prodigieux mécanisme des sociétés de pensées dans la France
révolutionnaire de la fin du XVIIIe.

Capitaine au 146e régiment d'infanterie, il est mort pour la France
en 1916.
Il n'aura pas connu la féconde postérité des continuateurs de cette
auto destruction de tout un peuple, au gré des mensonges et des
sottises de ceux qui le dirigent.

Source : Jean-Gille Malliarakis,
http://www.insolent.fr/2011/11/cretinisation-et-volontarisme-economique.html



L'auto destruction des français depuis 1916 est une hypothèse audacieuse.
Il est étonnant qu'il en reste encore des français dans ces conditions
-))

(1) Le titre de ce livre bleu "Pour une libération fiscale" en fera,
notamment, une réponse au livre rouge de l'équipe de gauche dirigée
par Thomas Piketty "Pour une révolution fiscale". Il soulignera les
voies de réformes possibles de l'archaïque fiscalité française, en
fonction des réductions nécessaires de la dépense publique. Ce livre
de 190 pages environ paraîtra fin janvier 2012, pour tenir compte de
la loi de finances et de la loi de sécurité sociale qui auront été
promulguées le 31 décembre 2011. Son prix de vente sera de 20 euros.
On peut y souscrire dès maintenant au prix de 15 euros, port compris.



La publicité n'est pas autorisée sur usenet sauf erreur.
Et je m'étonne qu'un partisan de l'ancien régime fasse appel à un moyen si
moderne-))


--
--
amicalement
tijl

http://tompoes.perso.sfr.fr/Dette,Croissance,Crise,Europe1.html#Ce_qui_frappe



http://tinyurl.com/ce-qui-frappe
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Tarasz
Le Thu, 10 Nov 2011 17:58:42 +0100, Yoki a écrit :

Source : Jean-Gille Malliarakis,



Ah Malliarakis, toute une époque. Celui qui cherchait à implanter le
"syndicalisme" du manche de pioche avec sa CFT chez Citroën et Michelin
en 1969.
Mais peut être n'avez vous pas connu cette belle époque du libéralisme de
combat avec les Madelin, Longuet et cie.




--
Sarkozy et Nanard Levy dégagez !
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tijl.uilenspiegel
Tarasz wrote:
Le Thu, 10 Nov 2011 17:58:42 +0100, Yoki a écrit :

Source : Jean-Gille Malliarakis,



Ah Malliarakis, toute une époque. Celui qui cherchait à implanter le
"syndicalisme" du manche de pioche avec sa CFT chez Citroën et
Michelin en 1969.
Mais peut être n'avez vous pas connu cette belle époque du
libéralisme de combat avec les Madelin, Longuet et cie.



Le" libéralisme "d'Occident?-)
tijl
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Dodo La Saumure \(petit commerçant\)
Ca vous ferait rien de mettre un suivi à vos bouses? Merci

--
PGå
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"tijl.uilenspiegel" a écrit dans le
message de news: j9h63i$6vk$
Yoki wrote:
X-No-Archive: Yes

La révolution française de 1789 représente un moment considérable
dans ce que Salvador Dali dénonçait à juste titre comme l'entreprise
de crétinisation universelle.



Vous avez appris ça à la gare de Perpignan "centre du monde" selon
ce meme Dali?Il faut bien comprendre le surréalisme et ne pas forcément
prendre à la lettre ce que dit un de ses représentants.

Les meilleurs auteurs ne n'y sont jamais trompé en Europe, depuis
Carlyle qui considérait qu'on ne devait écrire son Histoire qu'avec
mépris jusqu'à Nietzsche qui la qualifiait de "farce sinistre et
inutile".



Les meilleurs auteurs à vos yeux CAD des auteurs réactionnaires

Malheureusement tous ces grands esprits artistiques, littéraires ou
poétiques ont toujours tenu pour peu de chose les mécanismes
économiques par lesquels s'organise le démantèlement de la
civilisation. Or on ne comprend rien au système jacobin et à sa
perpétuation si l'on ne se représente pas les folies de l'assignat et
les gros accaparements des acquéreurs de biens nationaux.



Il est certain que Jaurès et Taine était des crétins-))
En quoi ses "accaparements" seraient elles des folies.Confisquer ce qui
est construit avec le produit de la dime(imposée) ou du cens et divers
autres droits seigneuriaux(il y en a une pleine page) ressemble plus à de
la récupération légitime qu'à un méfait

Ce régime se réclamait du peuple abstrait mais il affama le peuple
concret en même temps qu'il l'opprimait.



Le peuple n'a jamais été moins abstrait que pendant la révolution
française C'était une réalité agissante qui n'est devenu abstraction que
lorsque la contre révolution bourgeoise s'est emparé de ses réalisations

"Les marchés se garnissent mal, écrit Augustin Cochin ; la
Convention décrète le 11 septembre 1793 qu'on ne vendra plus le grain
que là :
à l'instant les marchés se vident tout à fait. Les denrées se faisant
rares et
chères, la Convention baisse, par décret du 29 septembre, les prix du
détail,
pensant que le gros va suivre sous peine de ne plus vendre : le gros
garda, et en moins d'une semaine les boutiques étaient vides et le
petit commerce à merci. La même loi, maximant la viande, maxime le
bétail :
aussitôt les herbagers abattent en masse, même les veaux de deux
mois, même les reproducteurs et même le « maigrage », l'engrais des
bêtes
ne rapportant plus rien ; et la Convention de revenir en toute hâte sur
son décret pour sauver l'élevage (23 octobre). Mais alors les bouchers,
qui restent maximés, ne peuvent plus acheter et cessent de tuer ; ce qui
amène une crise de la tannerie, puis des écorces, puis de la
cordonnerie,
puis de l'habillement des troupes, sans parler de celle de la viande,
plus
violente encore que celle du pain (février 1794). Le 11 avril 1794,
le Comité de salut public met en réquisition sur tout le territoire,
pour Paris et les armées, le 8e cochon d'un an, qu'il confie à son
maître
en attendant livraison au maximum. C'est une opération considérable :
il faut trier, recenser, marquer, puis organiser le payement, le
rassemblement, la conduite, le dépôt, l'abat, la salaison, à grands
frais de
circulaires, d'inspecteurs et d'agents. Et quand, après des mois, le
commissaire se présente, le cochon est mort ou mourant : forcé, mais
certain, de le vendre à bas
prix, son maître ne pouvait que perdre à le nourrir, et s'en est bien
gardé. La République n'eut que des squelettes, trop tard d'ailleurs pour
les
saler : les chaleurs étaient venues."



(Augustin Cochin, "Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne",
pages 131-132, http://editions-du-trident.fr/cochin.htm )



Vous savez aussi bien que la disette était un phénomène aussi sous
l'ancien régime que les récessions sous le capitalisme actuel.

Il y en a eu plusieurs avant la révolution dues à une coïncidence de
conditions climatiques défavorables en absence de travaux d'aménagement
(irrigation notamment) suffisantes.
La confiscation par la noblesse d'une part importante du produit
intérieur à des fins de prestige(construction de châteaux fêtes
prestigieuses etc.)était largement responsable de cette triste état de
l'agriculture française

Toute ressemblance doit-elle être récusée pour fortuite ?



Mais non justement!A l'époque déja la spéculation sur les denrées a
profité à une minorité, surnommés les "affameurs "comme aujourd'hui des
individus peu recommandables profitent de la crise pour spéculer sur les
céréales et fait sombrer dans la misère des continents entiers, avec la
complicité des gouvernants locaux souvent.

Nos modernes fiscalistes n'éprouvent pourtant aucune gêne à se
réclamer de l'héritage de la Révolution (1), même si, hors la
citadelle de Bercy, certains préfèrent Danton à Robespierre entendant
ne pas tarir entièrement les sources du pot-de-vin.



Vous préfériez sans doute l'ancien régime ou les nobles et la haute clergé
n'étaient pas imposés?
Remarquez que l'à encore il y continuité dans les faits:: les ultra riches
payent en proportion moins impôts que les classes moyennes hautes ou
moyennes.
Ca devrait vous satisfaire je suppose

Eh bien pour une fois on leur donnera raison : effectivement, ils
perpétuent en France la tradition du bonheur jacobin.

Leurs idées reviennent en boucle dans le discours de nos politiques,
et pas seulement chez les socialistes, sous le mot de "volontarisme".


????

En baptisant la carpe "lapin", on prétend la faire courir, et gare à
elle si elle n'obéit pas.


C'est Dal qui a dit ça? Cela relève en effet d'un suréalisme poussé -))

Si la croissance ne revient pas, on asséchera encore la capacité des
entreprises à se développer et à embaucher, on pénalisera par l'impôt
les classes moyennes, mais on injectera encore plus d'argent dans la
fabrique des chômeurs, etc.



Si la croissance ne revient pas c'est parce que le système économique
actuel, le capitalisme non régulé, ne fonctionne pas.
Il n'y a nul rapport avec la révolution française(donc hors sujet)car
cette récession a commencé aux US à partir de la paupérisation d'une part
de la population et du manque de scrupules de la haute finance qui en a
profité pour vendre des titres truffés d' hypothèques basées le manque de
solvabilité de ces pauvres.

La faute à Robespierre que les allemands font du dumping social et fiscal
et écrasant ainsi les industries des autres pays membres de l'UE?Que les
grecs truandent leurs chiffres assistés par Goldmann Sachs ?que les
banques (privés) prêtent à ses pays sans regarder sérieusement leur
situation économiques et financières?


À un tel stade d'intoxication généralisée des rédacteurs du discours
officiel unique, on ne gagne plus guère en visibilité à distinguer les
différences entre les programmes sauf à investir dans de puissants
microscopes.



Ridicule.Ils sortent des conseils de ministres en chantant ça ira?-))

Augustin Cochin ne focalisait pas sa réflexion sur l'économie.



Il a eu bien tort!La cause No 1 de cette révolution était doublement
économique, la ruine financière de l'état de la monarchie absolu et la
crise alimentaire d'origine agricole et climatique aggravé par la
spéculation des affameurs.
En 1787-88 le ménage populaire parisien dépensait en moyenne 90% de son
budget pour l'achat du pain .En temps normal ce n'était "que" 60%(Soboul)
Sans cette famine les sans culottes n'auraient pas risqué leurs peaux
devant la Bastille et d'autres "journées" de ce genre

reste selon François Furet "probablement le plus méconnu des
historiens de la Révolution française". Ancien élève de l'École des
Chartes, cet auteur fondamental, défricha et expliqua au début du XXe
siècle le prodigieux mécanisme des sociétés de pensées dans la France
révolutionnaire de la fin du XVIIIe.

Capitaine au 146e régiment d'infanterie, il est mort pour la France
en 1916.
Il n'aura pas connu la féconde postérité des continuateurs de cette
auto destruction de tout un peuple, au gré des mensonges et des
sottises de ceux qui le dirigent.

Source : Jean-Gille Malliarakis,
http://www.insolent.fr/2011/11/cretinisation-et-volontarisme-economique.html



L'auto destruction des français depuis 1916 est une hypothèse audacieuse.
Il est étonnant qu'il en reste encore des français dans ces conditions
-))

(1) Le titre de ce livre bleu "Pour une libération fiscale" en fera,
notamment, une réponse au livre rouge de l'équipe de gauche dirigée
par Thomas Piketty "Pour une révolution fiscale". Il soulignera les
voies de réformes possibles de l'archaïque fiscalité française, en
fonction des réductions nécessaires de la dépense publique. Ce livre
de 190 pages environ paraîtra fin janvier 2012, pour tenir compte de
la loi de finances et de la loi de sécurité sociale qui auront été
promulguées le 31 décembre 2011. Son prix de vente sera de 20 euros.
On peut y souscrire dès maintenant au prix de 15 euros, port compris.



La publicité n'est pas autorisée sur usenet sauf erreur.
Et je m'étonne qu'un partisan de l'ancien régime fasse appel à un moyen si
moderne-))


--
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amicalement
tijl

http://tompoes.perso.sfr.fr/Dette,Croissance,Crise,Europe1.html#Ce_qui_frappe



http://tinyurl.com/ce-qui-frappe

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Dodo La Saumure \(petit commerçant\)
Ca vous ferait rien de lacher vos bouses avec un suivi? Merci.

--
PGå
Life shows no mercy


"Tarasz" a écrit dans le message de news:
j9heu2$eik$
Le Thu, 10 Nov 2011 17:58:42 +0100, Yoki a écrit :

Source : Jean-Gille Malliarakis,



Ah Malliarakis, toute une époque. Celui qui cherchait à implanter le
"syndicalisme" du manche de pioche avec sa CFT chez Citroën et Michelin
en 1969.
Mais peut être n'avez vous pas connu cette belle époque du libéralisme de
combat avec les Madelin, Longuet et cie.




--
Sarkozy et Nanard Levy dégagez !
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Dodo La Saumure \(petit commerçant\)
Ca vous ferait rien de lacher vos bouses en mettant un suivi? Merci.

--
PGå
Life shows no mercy


"tijl.uilenspiegel" a écrit dans le
message de news: j9hik1$rcv$
Tarasz wrote:
Le Thu, 10 Nov 2011 17:58:42 +0100, Yoki a écrit :

Source : Jean-Gille Malliarakis,



Ah Malliarakis, toute une époque. Celui qui cherchait à implanter le
"syndicalisme" du manche de pioche avec sa CFT chez Citroën et
Michelin en 1969.
Mais peut être n'avez vous pas connu cette belle époque du
libéralisme de combat avec les Madelin, Longuet et cie.



Le" libéralisme "d'Occident?-)
tijl