Illusion auditive sur pitch de nappe de basse

Salut à tous. J'ai entendu un jour un morceau de Programme ou
d'Expérience (les fans de Diabologum vont comprendre), je ne sais plus
lequel des deux, qui était constitué en gros d'une piste voix et d'une
nappe de basse synthé assez intriguante. Je m'explique : la nappe
donnait l'impression permanente, pendant toute la durée du morceau, de
descendre, alors qu'elle restait constamment à la même hauteur. En
gros sur 4 minutes on partait d'un Do2 et on avait l'impression de
descendre vers un Do1 en slide, mais ça restait Do2. Très bizarre et
très efficace.

J'ai essayé de recréer cet effet avec plusieurs nappes fondues en
jouant sur les hauteurs et les vélocités, mais sans succès. Est-ce que
quelqu'un voit de quoi je parle et sait comment créer cet effet ?

Désolé du côté vague de la question, en espérant que vous
comprendrez...

Il s'agit, comme tu le dis fort bien, d'une *illusion* auditive. Le grand
artisan de ces illusions est le compositeur Jean Claude Risset. Le

de Risset est également connu comme glissando de Shepard (avec un ou 2

je ne sais plus). Là, je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour

mais Gogol est ton ami. Avec "Risset, glissando, illusion, Shepard" comme
clés de recherches, tu devrais pouvoir trouver pas mal de choses.

Le 6/10/04 15:26, dans b854385e.0410060526.45c5be66@posting.google.com,
« calvus » <thomas_chaumont@yahoo.fr> a écrit :

Il s'agit, comme tu le dis fort bien, d'une *illusion* auditive. Le grand
artisan de ces illusions est le compositeur Jean Claude Risset. Le glissando
de Risset est également connu comme glissando de Shepard (avec un ou 2 p...
je ne sais plus). Là, je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour répondre,
mais Gogol est ton ami. Avec "Risset, glissando, illusion, Shepard" comme
clés de recherches, tu devrais pouvoir trouver pas mal de choses.

"François Polloli" >
> Il s'agit, comme tu le dis fort bien, d'une *illusion* auditive. Le

> artisan de ces illusions est le compositeur Jean Claude Risset. Le
glissando
> de Risset est également connu comme glissando de Shepard (avec un ou 2
p...
> je ne sais plus). Là, je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour
répondre,
> mais Gogol est ton ami. Avec "Risset, glissando, illusion, Shepard"

> clés de recherches, tu devrais pouvoir trouver pas mal de choses.

Assez stupéfiant... d'après ce que je comprends, un nombre limité de
tonalité est joué en simultané, mais en faisant varier leur volume dans le
temps on créée l'illusion d'une part d'une montée ou d'une descente sans
fin, et d'autre part celle d'une infinité de tonalités plutôt que d'un
nombre discret de tons... c'est assez hallucinant (surtout le second effet
kisscool, le premier est moins surprenant notamment à l'écoute d'une des
premières version de l'illusion) ...

L'idée de base vient peut-être d'un dessin d'Escher, où l'on voit de
leau couler tout autour d'un muret, et se retrouver pas plus bas
qu'au départ après un tour !

François Polloli <f_polloli@hotmail.com> wrote in message
news:<BD89C2F9.10B19%f_polloli@hotmail.com>...

Le 6/10/04 15:26, dans b854385e.0410060526.45c5be66@posting.google.com,
« calvus » <thomas_chaumont@yahoo.fr> a écrit :

Il s'agit, comme tu le dis fort bien, d'une *illusion* auditive. Le grand
artisan de ces illusions est le compositeur Jean Claude Risset. Le
glissando
de Risset est également connu comme glissando de Shepard (avec un ou 2
p...
je ne sais plus). Là, je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour
répondre,
mais Gogol est ton ami. Avec "Risset, glissando, illusion, Shepard" comme
clés de recherches, tu devrais pouvoir trouver pas mal de choses.

C'est ce que j'appelle une réponse satisfaisante ! Merci beaucoup, j'y
cours.