Impossible d'échapper à la banalité, mais tant mieux, quand celle-ci
permet de montrer sans heurter d'autres choses, et je ne rigole pas,
n'est-ce pas Octave ? Tiens, en voilà une dans l'ambiance, on s'approche de
la fausse anarchie des herbes et des sous-bois :
Et une autre un peu sinistre, c'est normal, c'est l'été. Vous
remarquerez qu'au bord de la Loue il n'y a pas grand monde le soir, et
pourtant, qu'est-ce qu'elle est bonne (-:
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi.Le secret est qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
La haute couture ça en jette. Et même si le père Gaultier nous fait des miracles avec du vintage...
Le roi est nu parce qu'il est nu.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert <albertlemoine_nospam_@wanadoo.fr> wrote:
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi.Le secret est
qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment
qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un
tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
La haute couture ça en jette. Et même si le père Gaultier nous fait des
miracles avec du vintage...
Le roi est nu parce qu'il est nu.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi.Le secret est qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
La haute couture ça en jette. Et même si le père Gaultier nous fait des miracles avec du vintage...
Le roi est nu parce qu'il est nu.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à la vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Amitiés, Albert
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien
le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à
la vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à
l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images
de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est
parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher
le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la
faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose
dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne
marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul
tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à la vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Amitiés, Albert
albert
Le roi est nu parce qu'il est nu.
C'est bien ce que je disais. Les comptes d'Andersen me laissent tout nu aussi. Ce n'est pas une tautologie, c'est un conte. Voilà une sacré différence. En faire de la haute couture, alors que des comptes ne sont pas des contes, mais tu sais bien moi où j'en suis. Alors on est en compte, pourrais-je te dire ? Non. On est seulement en conte et cela n'a pas de fin.
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
Du miroir ?
Amitiés, Albert
Le roi est nu parce qu'il est nu.
C'est bien ce que je disais. Les comptes d'Andersen me laissent tout nu
aussi. Ce n'est pas une tautologie, c'est un conte. Voilà une sacré
différence. En faire de la haute couture, alors que des comptes ne sont pas
des contes, mais tu sais bien moi où j'en suis. Alors on est en compte,
pourrais-je te dire ? Non. On est seulement en conte et cela n'a pas de fin.
C'est bien ce que je disais. Les comptes d'Andersen me laissent tout nu aussi. Ce n'est pas une tautologie, c'est un conte. Voilà une sacré différence. En faire de la haute couture, alors que des comptes ne sont pas des contes, mais tu sais bien moi où j'en suis. Alors on est en compte, pourrais-je te dire ? Non. On est seulement en conte et cela n'a pas de fin.
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
Du miroir ?
Amitiés, Albert
Octave
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à la vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Je ne suis pas si simple. Moi, la beauté, c'est comme la sensualité, quand je fais des photos de personnes, c'est toujours dans la recherche de sensualité. Quand je fais de la photo, c'est toujours avec le fantôme de la beauté. Ca encadre, ça fige, ça embelli tout, la photo. Je crois inévitable de compter avec.
Octave
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien
le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à la
vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à
l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images
de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est
parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher
le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la
faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose
dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne
marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul
tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Je ne suis pas si simple. Moi, la beauté, c'est comme la sensualité,
quand je fais des photos de personnes, c'est toujours dans la
recherche de sensualité. Quand je fais de la photo, c'est toujours avec
le fantôme de la beauté. Ca encadre, ça fige, ça embelli tout, la
photo.
Je crois inévitable de compter avec.
Mais qu'est-ce que vient faire la beauté la dedans ? La beauté est bien le dernier chemin de mes soucis. Si on fait les choses comme on a envie, à la vitesse de la lumière, c'est beau. Tu sais pourquoi je te disais tout à l'heure qu'il fallait virer dans la série d'herbes du 31 mai 2006 les images de loin ? Celles avec un horizon, avec un chemin, avec des paysages. C'est parce que c'est forcément beau. Un certain atavisme nous force à rechercher le beau là où il n'est plus, depuis longtemps. La beauté viendrait en la faisant. Et ce n'est pas intéressant. D'abord, il faut faire quelque chose dont on puisse dire que c'est d'une impossible beauté. Une beauté qui ne marche pas, une beauté qui flanche, comme une vieille dame vêtue du seul tissu de ses rides. Une beauté simple, mais même celà elle n'en veux plus.
Je ne suis pas si simple. Moi, la beauté, c'est comme la sensualité, quand je fais des photos de personnes, c'est toujours dans la recherche de sensualité. Quand je fais de la photo, c'est toujours avec le fantôme de la beauté. Ca encadre, ça fige, ça embelli tout, la photo. Je crois inévitable de compter avec.
Octave
Jean-Claude Ghislain
Je dis ça parce que je rêve d'un coup de pied pour moi, j'en ai tellement marre de ces images belles, de cette volonté de rentrer dans le miroir, de ne plus savoir qu'en faire, de ce miroir (pas le casser, quand-même!). faire avec la photo, c'est toujours trimballer le poids de l'histoire de la photo, ce truc collant, impossible de s'en séparer, ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique dans la photo.
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais envie d'entendre ; s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne s'intègrent-elles pas ? Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après, que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une autre histoire.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques, scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections. Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne que celle d'aujourd'hui.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Je dis ça parce que je rêve d'un coup de pied pour moi, j'en ai
tellement marre de ces images belles, de cette volonté de rentrer dans
le miroir, de ne plus savoir qu'en faire, de ce miroir (pas le casser,
quand-même!). faire avec la photo, c'est toujours trimballer le poids
de l'histoire de la photo, ce truc collant, impossible de s'en
séparer, ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique dans la
photo.
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai
réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais
envie d'entendre ; s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne
s'intègrent-elles pas ? Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais
envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après,
que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une
autre histoire.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre
l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est
très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont
pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques,
scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une
lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections.
Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne
que celle d'aujourd'hui.
Je dis ça parce que je rêve d'un coup de pied pour moi, j'en ai tellement marre de ces images belles, de cette volonté de rentrer dans le miroir, de ne plus savoir qu'en faire, de ce miroir (pas le casser, quand-même!). faire avec la photo, c'est toujours trimballer le poids de l'histoire de la photo, ce truc collant, impossible de s'en séparer, ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique dans la photo.
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais envie d'entendre ; s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne s'intègrent-elles pas ? Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après, que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une autre histoire.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques, scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections. Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne que celle d'aujourd'hui.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Octave
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais envie d'entendre ;
Oui, c'est ce que je fais quand-même.
s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne s'intègrent-elles pas ?
Pour moi, ce n'est pas la mode. Il y a deux photos, celle de toujours, avec son évolution qui aboutit à une esthétique fermée. Il y a celle utilisée par les artistes, qui ne font pas de l'esthétique de la photo un enjeu, qui l'utilisent de différentes façons mais jamais pour son esthétisme. Je suis persuadé qu'ils ont raison, et je suis contre l'histoire de la photo-photo. Mais je crois toujours que quelque chose peut se passer entre ces deux mondes, peut-être avec le texte.
Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après, que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une autre histoire.
Je suis d'accord.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques, scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections. Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne que celle d'aujourd'hui.
J'ai toujours été révolté contre les photographes, mais pour ce qui est de l'évolution, je ne sais pas. C'est un peu ce que tu dis, pas moins cons qu'avant tout en pensant qu'il y a eu évolution. Et puis, ce que tu dis de l'adolescent, c'est ce qui fait avancer. Si on n'a rien à détruire, on n'a rien à construire. C'est le vide, le manque qui donne envie de faire. Si tout avait été dit (pour moi, s'entend), il ne me resterait plus rien.
Octave
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai
réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais
envie d'entendre ;
Oui, c'est ce que je fais quand-même.
s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne
s'intègrent-elles pas ?
Pour moi, ce n'est pas la mode. Il y a deux photos, celle de toujours,
avec son évolution qui aboutit à une esthétique fermée. Il y a celle
utilisée par les artistes, qui ne font pas de l'esthétique de la photo
un enjeu, qui l'utilisent de différentes façons mais jamais pour son
esthétisme. Je suis persuadé qu'ils ont raison, et je suis contre
l'histoire de la photo-photo. Mais je crois toujours que quelque chose
peut se passer entre ces deux mondes, peut-être avec le texte.
Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais
envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après,
que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une
autre histoire.
Je suis d'accord.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre
l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est
très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont
pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques,
scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une
lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections.
Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne
que celle d'aujourd'hui.
J'ai toujours été révolté contre les photographes, mais pour ce qui est
de l'évolution, je ne sais pas. C'est un peu ce que tu dis, pas moins
cons qu'avant tout en pensant qu'il y a eu évolution. Et puis, ce que
tu dis de l'adolescent, c'est ce qui fait avancer. Si on n'a rien à
détruire, on n'a rien à construire. C'est le vide, le manque qui donne
envie de faire. Si tout avait été dit (pour moi, s'entend), il ne me
resterait plus rien.
Et pourquoi ne pas réaliser ce dont on a envie tout simplement ? J'ai réalisé des images que j'avais envie de voir et des musiques de j'avais envie d'entendre ;
Oui, c'est ce que je fais quand-même.
s'intègrent-elles dans l'esthétisme à la mode, ne s'intègrent-elles pas ?
Pour moi, ce n'est pas la mode. Il y a deux photos, celle de toujours, avec son évolution qui aboutit à une esthétique fermée. Il y a celle utilisée par les artistes, qui ne font pas de l'esthétique de la photo un enjeu, qui l'utilisent de différentes façons mais jamais pour son esthétisme. Je suis persuadé qu'ils ont raison, et je suis contre l'histoire de la photo-photo. Mais je crois toujours que quelque chose peut se passer entre ces deux mondes, peut-être avec le texte.
Aucune importance, j'ai fait ce que j'avais envie de faire et j'ai dévoilé une partie de mon jardin secret. Après, que l'on trouve ce jardin banal à mourir ou carrément génial est une autre histoire.
Je suis d'accord.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent. Et bien non, ce ne sont pas tous des cons ; les règles actuelles, qu'elles soient mathématiques, scientifiques, techniques, morales ou artistiques, sont le fruit d'une lente évolution, couche par couche, avec des erreurs et des corrections. Cette évolution se poursuit et l'humanité d'hier n'était pas plus conne que celle d'aujourd'hui.
J'ai toujours été révolté contre les photographes, mais pour ce qui est de l'évolution, je ne sais pas. C'est un peu ce que tu dis, pas moins cons qu'avant tout en pensant qu'il y a eu évolution. Et puis, ce que tu dis de l'adolescent, c'est ce qui fait avancer. Si on n'a rien à détruire, on n'a rien à construire. C'est le vide, le manque qui donne envie de faire. Si tout avait été dit (pour moi, s'entend), il ne me resterait plus rien.
Octave
Jean-Claude Ghislain
Si on n'a rien à détruire, on n'a rien à construire.
Remettre en question n'est pas détruire ! Si tu détruis tout le savoir de l'humanité, nous mettrons des milliers d'années à reconstruire...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Si on n'a rien à détruire, on n'a rien à construire.
Remettre en question n'est pas détruire ! Si tu détruis tout le savoir
de l'humanité, nous mettrons des milliers d'années à reconstruire...
Si on n'a rien à détruire, on n'a rien à construire.
Remettre en question n'est pas détruire ! Si tu détruis tout le savoir de l'humanité, nous mettrons des milliers d'années à reconstruire...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
filh
Jean-Claude Ghislain wrote: .
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent.
Je ne crois pas que ce soit l'attitude d'Octave. Ou plutôt il y a des révoltes adolescentes idiotes, qui finissent bien souvent d'ailleurs dans une vie tout à fait conventionnelle, et des révoltes fécondes.
Il y a dans Octave un combat. Contre lui même aussi. C'est peut-être ça qui le distingue des ado qui prennent des poses de révoltés.
Tu sais Jean-Claude, il y a moins que l'épaisseur d'un cheveu entre celui qui joue les originaux et celui qui l'est vraiment, et à la fin il reste la même distance entre celui qui est vraiment original et quelqu'un qui ne l'est pas du tout
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
.
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre
l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est
très proche du "tous des cons" de l'adolescent.
Je ne crois pas que ce soit l'attitude d'Octave. Ou plutôt il y a des
révoltes adolescentes idiotes, qui finissent bien souvent d'ailleurs
dans une vie tout à fait conventionnelle, et des révoltes fécondes.
Il y a dans Octave un combat. Contre lui même aussi. C'est peut-être ça
qui le distingue des ado qui prennent des poses de révoltés.
Tu sais Jean-Claude, il y a moins que l'épaisseur d'un cheveu entre
celui qui joue les originaux et celui qui l'est vraiment, et à la fin il
reste la même distance entre celui qui est vraiment original et
quelqu'un qui ne l'est pas du tout
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
La réaction que tu as fait penser à un adolescent en révolte contre l'autorité "ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique" c'est très proche du "tous des cons" de l'adolescent.
Je ne crois pas que ce soit l'attitude d'Octave. Ou plutôt il y a des révoltes adolescentes idiotes, qui finissent bien souvent d'ailleurs dans une vie tout à fait conventionnelle, et des révoltes fécondes.
Il y a dans Octave un combat. Contre lui même aussi. C'est peut-être ça qui le distingue des ado qui prennent des poses de révoltés.
Tu sais Jean-Claude, il y a moins que l'épaisseur d'un cheveu entre celui qui joue les originaux et celui qui l'est vraiment, et à la fin il reste la même distance entre celui qui est vraiment original et quelqu'un qui ne l'est pas du tout
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
albert wrote:
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
Du miroir ?
De la haute couture...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert <albertlemoine_nospam_@wanadoo.fr> wrote:
Mon cher albert... n'oublie pas l'autre face.
Du miroir ?
De la haute couture...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org